Donc, par construction et sauf à prendre le risque de se saborder, les dirigeants du GIEC vont
tout faire pour justifier cette proposition, et il n'est pas étonnant qu'ils aient toujours
soigneusement écarté ou minimisé les observations gênantes, ou se soient s'appuyés sur des
théories scientifiques douteuses comme, par exemple :
Le modèle obsolète d'effet de serre d'Arrhénius, réfuté par les physiciens de son
époque, et que le GIEC a fort opportunément sorti de son chapeau,
Inventer un nouveau processus physique, le forçage radiatif avec rétroaction, qui a la
propriété étonnante de violer la seconde loi de la thermodynamique…
Ou encore de postuler que la durée de vie du CO2 « anthropique » est de plus de 100
ans, alors qu’il est établi que, chaque année, un cinquième du CO2 de l'air est absorbé
par la biosphère (végétation et océans) et renouvelé par dégazage des océans en zone
tropicale et des sols. L’hypothèse que le CO2 « anthropique » aurait la propriété de
rester dans l’atmosphère plus de 100 ans, car il serait « marqué » comme étant
différent du CO2 d’origine naturelle, et donc devrait avoir un comportement spécifique
(« exception » du CO2…), est totalement absurde.
Le Groupe 1 (WG1), chargé de la partie scientifique, fait la synthèse des publications parues
dans les revues scientifiques à comité de lecture. Le Groupe 2 (WG2) s’attache à identifier les
conséquences du RCA, et le Groupe 3 (WG3) s’occupe des politiques d’adaptation et
d’atténuation. Le GIEC n’est donc PAS un organisme scientifique, mais une construction
politique onusienne chargée de justifier une idéologie dont les origines proviennent des
mouvements écologistes, souvent les plus radicaux.
Une fois que le rapport scientifique est rédigé (compilation de nombre de publications
judicieusement sélectionnées, parfois au mépris des propres règles de l'organisation- cf
l'inclusion en 2007 du rapport Stern au-delà des dates limites de publication et de révision ...), le
résumé pour les décideurs (SPM) est préparé entre les dirigeants du GIEC et les représentants
des gouvernements, sous la pression plus ou moins amicale des ONG environnementalistes. Il
est négocié mot par mot, à la virgule près, selon les bonnes habitudes de l’ONU. De ce fait, le
SPM gomme toutes les nuances, toutes les interrogations, tous les aveux de méconnaissance
que l’on peut trouver à foison dans le rapport scientifique.
Il est pour le moins étrange que le résumé pour décideurs soit ainsi mis au point et validé par …
les représentants des mêmes décideurs. Que dirait-on d'une société industrielle dont les
dirigeants contrôleraient le rapport d'audit ? Puis, il est publié et présenté en grande pompe aux
États, aux institutions internationales, et aux médias du monde entier pour qu’ils relayent aux
peuples de toute la planète la vérité auto-proclamée ainsi établie.
Après ce faste clinquant et fort onéreux, les scientifiques, ou plus exactement la poignée de
scientifiques activistes en charge de contrôler le processus, sont priés de mettre le rapport
scientifique en conformité avec le SPM, lequel a force de Loi, et leur rapport final ainsi remis
dans la Ligne du Parti est publié plusieurs mois après le SPM.
Jamais la science n’avait été ainsi encadrée (sauf lors du bolchevisme avec le
lyssenkisme) et jamais son éthique la plus élémentaire n’avait été ainsi foulée aux
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