forces et faiblesses de la petite et moyenne entreprise privee

Université d’Oran
Faculté des sciences économiques, des sciences de gestion et des sciences commerciales
Mémoire de Magister en sciences économiques
option : Gestion
FORCES ET FAIBLESSES DE LA PETITE ET MOYENNE
ENTREPRISE PRIVEE ALGERIENNE DANS LE CONTEXTE
DES REFORMES ECONOMIQUES
Présenté par: Sous la direction de:
Houria SEKKAL épouse MAHDJOUB Mr Rafik BOUKLIA HASSANE
Membres du jury :
Président : M. CHOUAM Bouchama – Professeur – Université d’Oran.
Rapporteur: M. BOUKLIA HASSANE Rafik Maître de conférences – Université d’Oran.
Examinateur: M. REGUIEG ISSAD Driss Professeur Université d’Oran.
Examinateur: M. BENTABET Bouziane – Maître de conférencesUniversité de Mascara
Année 2011-2012
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Remerciements
Tout travail de recherche n’est jamais l’œuvre d’une seule personne, je
tiens donc à exprimer ma sincère reconnaissance et mes remerciements à tous
ceux qui ont contribué de près ou de loin à l’élaboration de ce travail.
Je remercie tout particulièrement le Professeur Rafik Bouklia Hassane
d’avoir accepté d’être mon directeur de recherche. Ses précieux conseils et sa
patience m’ont permis de mener à terme mon mémoire.
Je remercie les professeurs M. CHOUAM Bouchama, M. REGUIEG ISSAD
Driss et M. BENTABET Bouziane qui ont eu l’amabilité d’accepter d’évaluer ce
travail. Qu’ils trouvent ici, l’expression de ma gratitude.
Je tiens également à remercier Mr Bachir Boulenouar, Doyen de notre
université et Mr Abdelhamid Fekih, Vice-Doyen chargé de la Post Graduation
d’avoir su m’encourager à finir ce travail. Je ne les remercierais jamais assez.
Enfin, j’adresse mes plus sincères remerciements à ma famille, à tous mes
proches et amis qui m’ont toujours soutenue et encouragée au cours de la
réalisation de ce mémoire.
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RESUME
De la petite entreprise à la grande entreprise, la PME, petite et moyenne entreprise, a su
trouver sa place et se développer avec succès dans un contexte économique en pleine
évolution. L’enjeu et l’intérêt que représente la PME sont révélateurs de son rôle clé dans la
recherche de solutions à certaines crises économiques dans le contexte de la globalisation.
En Algérie, ce n’est qu’à partir de la fin des années 80 que l’on assiste à un regain d’intérêt
pour la petite et moyenne entreprise présentée dès lors comme le pilier du développement.
Cet intérêt tient d’abord à son expansion et à son poids dans notre économie et à la forte
croissance du chômage.
Désormais, c’est sur la petite entreprise et les petits entrepreneurs que repose la création de
l’emploi et la modernisation de l’économie algérienne.
Confrontée à un environnement socio-économique marqué par la mondialisation des échanges
et la compétitivité, l’Algérie s’est engagée dans un programme de mise à niveau dont
l’objectif est de soutenir les dynamiques d’intégration et de croissance industrielle.
La mise à niveau se veut un dispositif d’incitation à l’amélioration de la compétitivité des
entreprises.
Mots-clés: Entreprise, PME, Entrepreneur, Entreprenariat, Compétitivité, PME algérienne,
Réforme économique en Algérien, Mise à niveau de l’entreprise.
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INTRODUCTION GÉNÉRALE
En Algérie, la question de la participation des entreprises privées au développement de
l’économie nationale a toujours occupé une place marginale dans les textes traitant des
politiques économiques.
Le modèle d’industrialisation retenu à la fin des années 60 exclut de fait une large insertion du
capital privé dans le secteur productif. La place limitée qui allait lui être réservée dans ce
processus est déterminée par deux caractéristiques majeures du modèle :
La première, d’ordre technique, résulte de la prééminence d’industries de bases mises en place
sous forme de pôles industriels. Dans ce cadre, la petite et moyenne industrie seule accessible
au secteur privé, se voit accorder un rôle mineur, notamment durant la période de constitution
des secteurs entraînants.
La seconde, d’ordre sociopolitique, s’inscrit dans le prolongement de ces raisons techniques.
Le rôle moteur, dans le processus d’ensemble est confié à l’entreprise publique, instrument
privilégié et garant de la souveraineté de l’Etat sur les secteurs dits stratégiques.
L’émergence du secteur public, puis son affirmation comme base principale du
développement économique national, ne favorisent pas la participation et l’insertion du
secteur privé, de l’indépendance au début des années 1980.
Cependant, les faibles performances de l’appareil productif étatique aggravées par la chute
des cours du pétrole en 1986, ont généré la crise économique des années 80 et consacreront la
fin d’une période de relative aisance financière.
L’Etat n’est, plus en mesure d’assurer complètement l’approvisionnement de l’économie en
biens de consommation et de production, ou de financer la croissance dans sa totalité.
Désormais, l’Etat doit pallier la diminution de ses ressources financières. Locaux
commerciaux, immeubles et terres agricoles jusque- propriété inaliénable de l’Etat sont mis
sur le marché. Parallèlement, celui-ci fera appel au capital privé national et étranger par
l’ensemble des mesures adoptées à partir de 1988.
La conscience des avantages liés au développement des petites et moyennes entreprises et de
leur contribution à l’amélioration de la situation économique se développe.
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s 1988, des mesures sont prises pour encourager et promouvoir l’investissement privé,
elles sont renforcées par les réformes économiques entamées en 1993 dans le cadre de la
libéralisation, et la privatisation.
Les difficultés qu’ont rencontré les grands projets industriels et les grandes unités de
production publique, remet en question le modèle d’industrialisation (industries
industrialisantes) et la préférence incontestée pour la grande entreprise publique.
Le secteur privé, longtemps livré à lui-même, devient, de fait, l’acteur principal de notre
économie.
La place et le rôle socio-économique de la petite et moyenne entreprise sont progressivement
mis en avant de la scène.
À la politique des grands projets industriels succède une politique d’édification d’un tissu
industriel dans lequel les PME joueraient un rôle important notamment pour assurer le
développement économique.
L’Etat fait donc du développement des PME l’une de ses priorités, afin de lutter contre le
chômage, moderniser le tissu productif national, contenir les importations et résoudre les
déséquilibres régionaux. Les différents codes des investissements (de 1993, puis de 2001)
traduisent clairement cette volonté.
En effet, l’ensemble des statistiques consultées confirment que les PME occupent depuis le
milieu des années 90, une place significative dans notre économie, et notamment celle de
petite dimension.
La question fondamentale à laquelle nous nous efforcerons de répondre, est de savoir si
les mesures prises en faveur du secteur privé, outre le fait qu’elles aient accrue la
participation des PME dans l’activité économique nationale, ont permis l’émergence d’un
secteur industriel compétitif, suffisamment développé et diversifié, capable de relever le
défi de l’industrialisation et prendre le relais du secteur public, dans un contexte global
très difficile ?
L’intérêt croissant pour les petites et moyennes entreprises et leur évolution positive malgré
les crises économiques successives dans le monde a naturellement orienté notre recherche
vers une analyse de la petite et moyenne entreprise en Algérie. Nous évoquerons cette réali
économique dans le cadre des réformes actuelles.
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