Les Grecs et le pouvoir
Les Grecs et le pouvoirLes Grecs et le pouvoir
Les Grecs et le pouvoir
A partir du VII
siècle avant J.-C., la Grèce est constituée
d’un ensemble de cités. Toutes sont unies par leur culture. Les
grecs parlent tous la même langue, croient aux mêmes dieux et se
retrouvent aux jeux olympiques.
Mais chaque cité est indépendante des autres et dirigée à
sa façon. Certaines ont à leur tête un tyran, c’est-à-dire un
homme qui règne sans partage. D’autres, plus rares, sont des
démocraties où le peuple élit ses représentants et se réunit pour
donner son avis.
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1) La domination mycénienne
La domination mycénienneLa domination mycénienne
La domination mycénienne
A une époque très lointaine, les
Mycéniens ont dominé la Grèce. Ce
peuple était organisé en villes fortifiées,
comme Thèbes et Mycènes, gouvernées
par des rois qui étaient aussi des chefs de
guerre. Puis un autre peuple a sans doute
envahi le pays, et au XII
e
siècle avant
J.C. a commencé une longue période de
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2) Les premières cit
Les premières citLes premières cit
Les premières cités
ésés
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-états
étatsétats
états
A partir du VII
e
siècle avant J.C., la
Grèce se réorganise en cités. Chacune de
ces cités est un vrai petit été à elle toute
seule : elle comprend une ville, avec ses
temples, ses habitations, son agora (la place
du marché) ainsi que la campagne tout
autour : il faut cultiver la terre pour nourrir
les habitants. Ces cités sont dirigées par de
grandes familles fortunées. Les aristocrates
possèdent la terre et décident de lois, qui, à
cette époque, ne sont pas encore écrites.
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3) Le temps des tyrans
Le temps des tyransLe temps des tyrans
Le temps des tyrans
A partir du VII
e
siècle, les propriétaires de petits
lopins de terre, les commerçants et les artisans prennent
de l’importance. Ils s’enrichissent et font entendre leur
voix : ils veulent, eux aussi , participer au gouvernement.
Selon les cités, ces désaccords avec l’aristocratie se
règlent de façon diverses. Parfois comme à Athènes, des
législateurs fixent les lois par écrit pour apaiser les
tensions : Dracon vers 620, Solon vers 594. Souvent un
homme prend le pouvoir et promet au peuple de l’écouter
plus, mais il décide de tout. Ce sont des « tyrans » :
Périandre à Corinthe en 627, Phidon à Argos vers 650,
Pisistrate à Athènes en 561, Pindare à Ephèse vers 560.
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4) Vers la démocratie
Vers la démocratieVers la démocratie
Vers la démocratie
A Athènes, en 508-507, Clisthène réorganise le système
politique : après la tyrannie, comment faire régner la paix dans
la cité ? Chaque citoyen doit être écouté autant que les autres :
c’est le début de la démocratie, mot qui signifie « le pouvoir au
peuple ». Les citoyens dirigent donc eux-mêmes leur cité. Ils se
réunissent pour élire les magistrats qui les représentent, et ils
votent les lois. Seules restrictions : les femmes athéniennes, les
enfants, les esclaves et les étrangers, appelés les métèques,
n’ont pas le droit de participer à cette démocratie.
La démocratie couronnant le peuple
athénien, bas relief de la stèle de la loi
votée contre la tyrannie, -337.
Un ostrakon (au pluriel
ostraka : ὄστρακα), est un
tesson de poterie réutilisé
pour bannir un homme
politique de la cité, d’où
le mot ostracisme.
Le
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ss
s droits de
droits de droits de
droits des
ss
s citoyens
citoyens citoyens
citoyens
Au V
e
siècle avant J-C, pour être
citoyen à Athènes, il faut être un
homme né de parents athéniens. Le
citoyen a le droit d’exercer un métier et
de posséder des esclaves. Il peut élire
ses représentants et se présenter lui-
même pour être élu magistrat. Si les
citoyens pensent qu’un des leurs prend
trop de pouvoir et menace la démocratie,
ils peuvent voter en assemblée son
ostracisme, c’est-à-dire son exil pour 10
ans. Ce système évite le risque d’un
retour à la tyrannie !
Reproduction d’une
réunion de l’ecclésia