Tweeter 00
J’aime
J’aime
«Si l’on ne peut pas agréger des gens qui ont des approches
différentes, (...) l’on va passer à côté d’une partie de
l’intelligence du pays.
Auteur à succès récompensé très jeune (en 1986, année d’obtention de son diplôme de Sciences
Politiques, il reçoit son premier prix pour son premier roman
Bille en tête
),
ses ouvrages
sont vendus à
plusieurs millions d'exemplaires et traduits en 23 langues. Au-delà, il est aussi un homme engagé, avec la
création dès 1999 de l'association Lire et faire lire, puis 1 000 Mots. En 2013, il crée Bleu Blanc Zèbre
(BBZ), un « do tank » de la mobilisation citoyenne.
VOUS AVEZ FONDÉ LE MOUVEMENT BLEU BLANC ZÈBRE
EN 2013, QUELLE EST LA PHILOSOPHIE QUI A PRÉSIDÉ À SON DÉMARRAGE
?
Nous avons fait le choix de ne pas avoir de philosophie précise justement. Le fait de se prendre
en main peut prendre tellement de formes, et s’insérer dans tant de représentations
du monde, que si l’on part avec une philosophie précise, l’on ne peut pas faire
une alliance. Quand j’ai sorti le livre
Laissez-nous faire, on a déjà commencé
(Robert Laont, 2015), j’ai vu
qu’on essayait de m’attirer vers des sujets généraux. Mais je refuse, parce que BBZ n’est pas le lieu. Pour
cela, on a des partis politiques, des think tank, etc. Nous le premier critère à BBZ, c’est le passage à
l’acte : qui sait faire quoi, où, comment, à quelle heure ? Nous
ne voulons pas sortir de cela, sans quoi il n’y aura pas d’unité possible parce
que les « faiseux » ont des représentations du monde qui s’arontent.
Ils ont toutes les raisons de se diviser spontanément, or, vu l’état du pays, nous
faisons le choix de baser le mouvement uniquement autour de l’action, et rien
d’autre.
QU’EST CE QUI LES UNIT TOUS ?
Ils sont
différents, et ils doivent le rester. Quand on monte une organisation, on a
tendance à vouloir emmener des personnes comme soi, des mêmes que. C’est
exactement ce que nous ne voulons pas. Si
l’on ne peut pas agréger des gens qui ont des approches différentes, l’on
ne pourra pas mettre en place une multi thérapie, et l’on va passer à côté d’une partie de
l’intelligence du pays.
Nous avons
aussi 2 autres critères fondamentaux, qui sont l’implication de la population,
et la chasse aux aigris. Nous voulons vivre dans un pays d’acteurs, adultes. Acteurs,
parce que spectateur, c’est un truc de dépressifs. Nous voulons rendre un maximum de gens actifs.
QUAND JE SERAI GRAND, JE
SERAI PIRATE !
« A l'occasion de la sortie du nouveau
thème sur le site Living The Change,
consacré à l'évolution des métiers, L'équipe
de Soon Soon Soon animera une
mini-conférence sur les grandes tendances
de demain.»
lire plus
FOOD +
DRINK
ATTITUDE +
FAÇON
ROUTE +
DESTINATION
HOME +
ARCHI
DESIGN +
MODE
ART +
CULTURE
URBAIN +
TECHNO
SANTÉ +
BIEN-ÊTRE
SPORT +
LOISIR
MONEY + BIZ
Vous aimez SoonSoonSoon ? Dites-le !
ACTUALITÉS
LE FUTUR, C'EST PAR OÙ ?
VOIR LA CARTE
DES INNOVATIONS
CATÉGORIES
PRENEZ UN TEMPS D'AVANCE
Inscrivez-vous et recevez chaque semaine les meilleures innovations du moment
LE MAGAZINE LA COMMUNAUTÉ L'AGENCE
FOOD + DRINK ATTITUDE + FAÇON ROUTE + DESTINATION HOME + ARCHI DESIGN + MODE
ART + CULTURE URBAIN + TECHNO SANTÉ + BIEN-ÊTRE SPORT + LOISIR MONEY + BIZ
INTERVIEWS SHOP
FUTURS CARTE
INSCRIVEZ-VOUS !
OK
LE MONDE DE
DEMAIN SELON EUX
190 813
J’aime
J’aime
INTERVIEW
LE MONDE DE
DEMAIN SELON
ALEXANDRE
JARDIN
Ecrivain et cinéaste,
fondateur du
mouvement Bleu
Blanc Zèbre
Mai 2015, Gaîté Lyrique,
Paris
LIRE LA SUITE
LIRE LA SUITE
Alexandre Jardin - SoonSoonSoon
https://www.soonsoonsoon.com/le-monde-de-demain-selon-alexandre-j...
1 sur 5 29/06/2015 18:38
Et, dans un mouvement,
il y en a toujours qui ne font rien ou pas grand-chose, et qui sont là par
aigreur. Eux, on ne les rappelle pas. Il nous semble que la question de la joie à faire ce que l’on fait
est essentielle.
VOUS AVEZ DES EXEMPLES ?
Dans les
centres Emmaüs par exemple, ce ne sont pas despressifs. Ce qui plombe l’être humain, ce ne sont
pas les ennuis, mais la
soumission devant la fatalité. Cette conviction que la question de la joie
est centrale, je l’ai découverte en lisant Romain Gary. Il raconte le quotidien
des unités d’aviation de la France Libre, qui ne se soumettent pas dans une
Europe soumise. On y lit un appétit de vie, ils font l’amour, ils mangent, ils
lisent comme des fous, ils sont pleins de vitalité. Avec 30 000 libres dans ce
modèle-là, cela finit par embarquer 40 millions de Français.
Je préfère donc fédérer des gens dont je ne
partage pas les opinions, mais qui jouissent. Une personne joyeuse, qui transmet quelque
chose, communique sa joie, et est plus puissante que la loi.
AU DÉBUT DE VOTRE MOUVEMENT, VOUS A-T-ON DIT
QUE CELA NE POUVAIT PAS MARCHER ?
Oui, comme
pour tous les militants associatifs. Mais je n’ai jamais cru les peines à jouir
et n’y crois pas. Pour avoir pratiqué les cabinets ministériels, je sais que ce
n’est pas là que vont se modéliser les solutions pragmatiques dont le pays a
besoin. Ce qui me paraît utopique, c’est
de penser que les problèmes du pays vont se régler en allant mettre un bulletin
de vote.
Les ministres
et leurs cabinets nommés par les grands corps de l’Etat (qui donc ne leur
obéissent pas), ne sont pas des « faiseux », ils ont une approche
essentiellement juridique. Ils ont une seule obsession : courir au Parlement
faire voter une loi. Et puis, c’est un monde de calcul et surtout de peur, ce
qui n’est pas compatible avec l’action. C’est difficile de jouir en ayant peur.
Or les militants associatifs et les élus locaux, ne sont pas dans ces
stratégies. Ils ont quelque chose de différent dans leur nature, ils sont des
gens qui font.
QUE SONT POUR VOUS CEUX QUE VOUS APPELEZ LES
« MINI-COLBERT » ?
Ce ne sont
pas des gens de métier. La haute fonction publique, qui colonise nos systèmes
partisans, n’est pas peuplée de gens de métiers, attachés à des valeurs de
métiers. C’est un monde normatif qui fonctionne à base de normes. Or la vie ne
fonctionne pas ainsi ! Depuis 30-40 ans, on est entré dans une folie
d’empilement de lois, de normes, et de règlements. Ceci nous place dans un pays
à l’arrêt où l’on se bat pour faire annuler des détails parfois insignifiants.
Le souci des normes, c’est qu’elles sont toutes justifiées individuellement, mais
prises dans l’ensemble, elles nous font arriver à quelque chose qui frise la
folie. Cest là que l’on réalise qu’il y a un souci : personne n’a pris
cette vue d’ensemble pour harmoniser l’ensemble. C’est un système qui s’est « énarchisé »
à tous les étages.
VOUS PARLEZ BEAUCOUP DE GAITÉ, MAIS AUSSI
BEAUCOUP DE RAS-LE-BOL DANS VOTRE LIVRE. EST-CE UN AUTRE
MOTEUR D'ACTION ?
Les
deux ! Le problème c’est nous, individuellement. Qu’est ce qui nous a pris
de nous soumettre à un système pareil ? Pourquoi les militants, les
entrepreneurs, les élus locaux, se sont-ils soumis à une techno structure avec
une telle docilité ? Il y a bien quelques accrocs, mais on a une aptitude collective à la
soumission, qui est étonnante. Je n’ai pas cette culture-là. Et les zèbres
«
ALEXANDRE JARDIN
Ecrivain et cinéaste, fondateur du
mouvement Bleu Blanc Zèbre
Si l’on ne peut pas agréger des gens
qui ont des approches différentes,
(...) l’on va passer à côté d’une partie de
l’intelligence du pays. »
INTERVIEW
VOIR TOUTES LES
INTERVIEWS
ET DEMAIN...
VOIR TOUTES NOS
VISIONS DU FUTUR
LA BOUTIQUE DES INNOVATIONS
THE SHOP AROUND
THE FUTURE
PRESSE, RADIO, TV, NET
ON PARLE DE NOUS
ET DEMAIN...
VOIR TOUS LES
FUTURS
ENVIE DE PARTICIPER ?
PARTAGEZ UNE
INNOVATION
Alexandre Jardin - SoonSoonSoon
https://www.soonsoonsoon.com/le-monde-de-demain-selon-alexandre-j...
2 sur 5 29/06/2015 18:38
eux, sont en gros des insoumis. Ils ont une capacité à ne pas se soumettre, que
ce soit à la fatalité, à un raisonnement pré établi, ou à un cadre de pensée,
qui font que le pays est à l’arrêt.
VOUS PARLEZ DE « DÉSOBÉISSANCE POSITIVE ».
ON A BEAUCOUP PARLÉ DE LA DÉSOBÉISSANCE CIVILE, THÉORISÉE PAR
THOREAU, QUELLE
EST LA DIFFÉRENCE ?
Il n’y en a
pas tant que cela, sauf que dans la désobéissance positive, l’on a un passage à
l’acte non en opposition, mais en construction. On essaie de lancer une révolte
active, positive, faiseuse, avant qu’une autre plus grosse éclate aux quatre
coins du territoire, qui elle, serait franchement négative et violente. Nous
voulons donner une chance positive avant que out n’éclate.
LES PARTIS POLITIQUES EXISTENT TOUT DE MÊME,
LES ÉLITES, LES ÉNARQUES, LES « MINI-COLBERT », ETC. QUEL EST LE
PRINCIPE D’ACTION DU MOUVEMENT ?
Nous
négocions !
Je voudrais une règle du jeu politique claire, sur comment fonctionner
jusqu’en 2017. Si l’on ne fait que réunir des « faiseux », cela
donne un catalogue qui n’avance pas et ne sert à rien. Nous réunissons donc
les « faiseux » au sein de « bouquets de solutions ». Ce
sont des équivalents de ministères civils, qui comptent des entreprises, des
associations, des maires, etc., toutes les formes de « faiseux ». Ils
vont pendant plus de 6 mois, apprendre à coopérer et à fabriquer une offre
commune.
Nous allons monter des politiques publiques
portées par des acteurs de la société civile et des élus locaux. Nous allons faire un opérateur pour
mutualiser les solutions technologiques à bas coût expérimentées par les
maires, et pouvoir proposer ces services à plus de communes. Partout, nous
cherchons les « faiseux » pour rejoindre les bouquets de solutions,
car ils ont quelques coudées d’avance.
Ce travail
est nécessaire, parce que vu l’état des partis
politiques, ils ne seront pas
vaillants dans deux ans. Si vous regardez autour de vous, le degré
d’enthousiasme de la population n’est pas absolument zénithal non plus. Or pour que les choses
bougent et se matérialisent,
il faut un minimum d’envie ! On a aujourd’hui un vrai problème
d’enthousiasme républicain. Un vrai problème de joie dans la société.
Face au déni
absolu dont font preuve les formations politiques actuelles face par exemple à
la percée du FN, nous voulons proposer la chose suivante : s’inspirer de
ce qu’a fait N. Hulot en 2007, mais avec deux variantes : on ne parlera
pas que d’écologie comme lui, mais aussi de logement, de retour à l’emploi, de
lutte contre l’échec scolaire, de financement associatif, etc. Nous aurons un
gros bouquet de solutions sur la croissance. Ce sera notre ministère de
l’économie.
Nous allons
proposer au monde des entrepreneurs, des
associations, et des élus locaux (et non seulement les écologistes, qui forment
une base trop réduite), de les laisser en place contre des contrats de mission,
de la délégation de service public. Car pour que quelque chose ait lieu, il faut
de bons opérateurs sur le terrain, capables de faire. Même si cela ne semble
pas très « cool » au premier abord, nous allons leur dire en résumé
« laissez-nous faire ». C’est le principe d’une révolution, qui se
base sur le crédit moral. Les zèbres, ce sont des gens qui ont gagné du crédit
moral par leur action. On trouve deux sortes de légitimité : la
démocratique, bien sûr, et le crédit moral, la preuve de l’action par le
résultat.
Alexandre Jardin - SoonSoonSoon
https://www.soonsoonsoon.com/le-monde-de-demain-selon-alexandre-j...
3 sur 5 29/06/2015 18:38
RÉJANE SÉNAC
Chargée de recherche CNRS au Centre de recherches
politiques de Sciences Po - CEVIPOF, HDR ;
PRESAGE<br>
FRANÇOIS-XAVIER BOIS
Fondateur de l'agence numérique Kernix
COMMENT INVITEZ-VOUS LES GENS À VOUS SUIVRE ET
À S’ENGAGER ?
J’ai appris que les opinions divisent, alors
que l’action peut réunir si elle a du sens, car elle dépasse les limites et les
divergences partisanes.
Pour fédérer, il faut proposer des politiques publiques et un chaînage
d’actions qui soient les moins cohérentes possibles (au niveau des personnes dans
les bouquets de solutions). Il faut
faire entrer dans une logique positive la totalité de nos folies.
IL N’Y A DONC PAS DE COHÉRENCE ENTRE TOUTES
CES INITIATIVES DIVERSES ?
Non, surtout
pas ! Nous sommes pour la multi thérapie.
Et nous
sommes conscients qu’avec toutes ces énergies, notre mouvement sera imparfait.
Au rythme où les nouveaux zèbres arrivent, c’est un peu bordélique forcément. Nous
allons l’ordonner un petit peu, mais c’est volontaire et souhaitable que cela
reste un peu désorganisé, parce que lorsqu’il
y a trop d’ordre, l’on n’est plus en phase avec la créativité du territoire.
Il faudra être vigilant pour maintenir du désordre, un « chaos fécond ».
Et pour l’instant il faut vite avancer dans les projets parce qu’il ne nous
reste que 24 mois avant les prochaines grandes échéances. D’ici là, il est très
important que les bouquets se fixent des objectifs atteignables dans le
planning fixé : c’est important pour que la confiance revienne.
DANS VOTRE OUVRAGE VOUS FAITES BEAUCOUP
RÉFÉRENCE À DE GAULLE ET À SES ACTIONS PASSÉES. ETES-VOUS UN
NOSTALGIQUE ?
Oui, du De
Gaulle rebelle, de la France Libre. J’adore la folie de ces gens, ce qu’ils
entreprenaient. Je suis nostalgique d’une aventure. Ce qui crée la France, c’est l’esprit d’aventure, pas
l’esprit de
prudence. Si l’on ne redevient pas un pays aventureux, nous allons passer à
côté de nous-mêmes.
PENSEZ-VOUS QUE L’ON EST TOURNÉ VERS LE PASSÉ
EN FRANCE ?
L’Etat et la
France ont été très liés par le passé. Et à moment donné, il faut que l’on devienne
une magnifique société avec des outils pour vivre ensemble, après avoir longtemps
été un Etat. J’ai envie de vivre l’aventure de devenir une société d’adultes,
et non une société soumise. J’ai envie de vivre une grand époque, et d’autant plus
que c’est à notre portée, parce que c’est simple : ou nous le faisons, ou
bien cela va péricliter. Nous sommes contraints de grandir, et cette fois nous
n’avons pas d’homme providentiel tel De Gaulle. Or c’est une chance inouïe,
parce qu’il va falloir que cette fois, nous devenions vraiment adultes.
Retrouvez l'intégralité de l'interview filmée lors de la 59ème édition des UP Conferences à la Gaïté
Lyrique, animée par Alexis Botaya de Soon Soon Soon.
Crédits photo : © UP Conferences
DÉCOUVREZ D'AUTRES INTERVIEWS :
Alexandre Jardin - SoonSoonSoon
https://www.soonsoonsoon.com/le-monde-de-demain-selon-alexandre-j...
4 sur 5 29/06/2015 18:38
«Si l'exclusion des femmes a pu être aussi
durable c’est parce qu’elle s’inscrit au cœur
d’un principe d’égalité pensé pour et par des frères
[<em>donc par des hommes, </em>ndlr]. Qui
considèrent les femmes comme des êtres de nature
et non de raison, des épouses et des mères et non
des citoyennes. »
Paris, Cevipof
8 avril 2015
«La culture du POC (Proof Of Concept) est
entrée dans les mœurs : l’échec est accepté,
mais l’immobilisme l’est beaucoup moins. »
Paris
Juin 2015
«
ERIC SADIN
Ecrivain et Philosophe
Nous vivons un âge de la schizophrénie, qui
voit d’un côté les individus s’inquiéter
légitimement de l’usage de leurs données
personnelles, et qui dans le même mouvement
semblent enchantés de témoigner de leur vie intime
à l’attention d’organismes (...). »
Paris
20 mai 2015
«
CATHERINE DE WOLF
Ingénieur Architecte au MIT
<strong></strong>Ce n’est pas parce que l’on
vit dans un monde qui a des ressources
limitées qu’il faut arrêter de construire ou d’être
créatif. »
Paris
Mai 2015
<< VOIR TOUTES LES INTERVIEWS
MAGAZINE
Futurs
Catégories
Interviews
Actualités
Boutique
COMMUNAUTÉ
Les éclaireurs
Devenez éclaireur
Nos partenaires
Partager une innovation
L'AGENCE
Conférences
Cahier de tendances
Cahier d'innovation
SOONOSCOPE
Le dernier numéro
NEWSLETTER
S'inscrire
Se désinscrire
INFOS
Qui sommes-nous
On parle de nous
Contact
Mentions légales
CGV
Soon Soon Soon
190,813 people like Soon Soon Soon.
Like
Like
Design by Mayanne Trias
Alexandre Jardin - SoonSoonSoon
https://www.soonsoonsoon.com/le-monde-de-demain-selon-alexandre-j...
5 sur 5 29/06/2015 18:38
1 / 5 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !