Réduction de l`exposition aux radiations en imagerie cardiaque : un

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Réduction de l’exposition aux radiations en imagerie cardiaque : un modèle
avant-gardiste ouvre la porte à de nouvelles normes canadiennes
Ottawa, 12 mai 2014 – L’Institut de cardiologie de l’Université d’Ottawa présente des résultats
spectaculaires en matière de réduction de l’exposition des patients aux radiations lors du diagnostic des
cardiopathies. Cette annonce pourrait bien révolutionner le secteur de l’imagerie médicale au Canada.
Grâce à une initiative misant sur l’optimisation des protocoles d’examen et l’utilisation d’appareils et de
logiciels de pointe, plus de 90 % des patients en cardiologie nucléaire de l’ICUO reçoivent la moitié de la
dose de radiations qu’ils recevraient dans la plupart des établissements canadiens. Les radiations ont été
réduites dans toutes les méthodes d’imagerie cardiaque fondée sur la radioactivité (imagerie nucléaire,
tomodensitométrie et tomographie par émission de positons). L’ICUO est l’un des rares centres de
recherche au Canada à posséder l’expertise pour évaluer ces technologies d’avant-garde et les appliquer
en milieu clinique.
L’American Society for Nuclear Cardiology avait demandé au milieu de la cardiologie nucléaire d’amener
l’exposition aux radiations sous la barre des 9 millisieverts (mSv) d’ici 2014. À l’ICUO, grâce aux techniques
employées, cette exposition est souvent inférieure à 5 mSv, et parfois même de beaucoup, ce qui donne
une bonne longueur d’avance à l’établissement.
« Nos cliniciens y pensent à deux fois avant de recourir à la radioactivité et fondent leur décision sur le
risque et la nécessité; seuls les patients ayant réellement besoin de ce genre de test sont exposés aux
radiations », explique le Dr Benjamin Chow, directeur de l’imagerie cardiaque à l’ICUO. « Pour les patients
en imagerie cardiaque au Canada, ces pratiques responsables, alliées à une utilisation judicieuse de la
technologie, peuvent réduire l’exposition aux radiations de 50 %. »
L’ICUO mise aussi sur divers outils puissants qui facilitent le diagnostic des cardiopathies. Le système
d’imagerie nucléaire par caméra CZT (fonctionnant au tellurure de zinc et de cadmium), mis en œuvre par
le Dr Glenn Wells, physicien médical, et le Dr Terrence Ruddy, spécialiste et directeur de la cardiologie
nucléaire à l’ICUO, constitue une percée majeure. L’ICUO a été l’un des premiers centres du monde à
recourir, en 2009, à cette technologie qui a permis de réduire de façon marquée l’exposition aux
radiations lors du test de perfusion myocardique par tomographie d’émission monophotonique (TEM), de
loin le plus prescrit en imagerie cardiaque.
Les outils informatiques sont un autre élément essentiel des techniques d’imagerie, car ils peuvent
produire des images en trois dimensions des organes des patients à partir des données recueillies. L’ICUO
a travaillé avec des concepteurs de logiciels commerciaux pour évaluer et améliorer des progiciels de
pointe pouvant maintenir une bonne qualité d’image sans utiliser autant de radio-isotopes.
Au fil du temps, les radiations utilisées lors des tests médicaux sont devenues une source de
préoccupations dans notre société. Il faut toutefois avoir conscience de l’énorme valeur de l’information
diagnostique très précise que ces tests permettent d’obtenir, d’autant plus que la quantité de radiations
utilisée peut être très faible. « L’évaluation du rapport risques-bienfaits permet de choisir avec soin le bon
examen pour le bon patient et d’offrir ainsi des soins optimaux », a déclaré le Dr Ruddy.
INFORMATION
Vincent Lamontagne
Gestionnaire principal, Affaires publiques
Ins tut de cardiologie de l’Université d’O awa
613-761-4427
613-899-6760 (cellulaire)
[email protected]
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