
Commerce extérieur et revenus en Algérie. 2
Le commerce extérieur comme enjeu majeur pour toutes les économies, constitue
désormais l’activité privilégiée de compétition, et un moteur générateur de revenus. Les
échanges internationaux, comme les présentent les théories du commerce international,
portent une solution pour maximiser le bien être de la nation, comme ils peuvent être un
facteur essentiel pour déterminer la qualité de la croissance économique de cette nation.
A l’inverse de ce que disent ces théories, les gouvernements des pays de sud sont amenés à
mettre en œuvre des régimes protectionnistes par rapport à leurs voisins riches. Ces régimes
visent à protéger certains secteurs industriels au détriment d’autres secteurs supposés être
compétitifs. Au contraire, les gouvernements des pays riches, tels que les états de l’union
européenne, protègent relativement ses secteurs agricoles et libèrent entièrement ses
secteurs industriels. Cette différence en matière de choix du protectionnisme en faveur d’un
secteur donné a un effet négatif sur le bien être global, et peut être sur la modification de la
nature de la croissance économique dessinée également par les revenus des agents
économiques.
Néanmoins, dans le contexte actuel de la mondialisation, les échanges commerciaux
internationaux se caractérisent par des accords régionaux ou par des accords bilatéraux. Les
pays en voie de développement, en particulier les pays de sud de la méditerranée mènent
des stratégies de partenariats multilatéraux, et en même temps réalisent des échanges
bilatéraux. Ces pays commercent en gros avecl’union européenne, et cela peut être lié à des
raisons historiques (colonialisme, domination politique) ou à la proximité géographique.
L’Algérie, à l’instar de ces pays interpellés également par le processus de la mondialisation
qui ne laisse pas d’autres alternatives, a signé un accord de libre échange avecl’union
européenne en décembre 2001 et qui est entré en vigueur depuis septembre 2005, continue
son processus de négociations pour une adhésion possible à l’OMC. Un partenaire
stratégique avec lequel l’Algérie commerce prés de 60% de ces échanges extérieurs.
L’économie algérienne relativement bien dotée en facteur travail et de certains ressources
naturelles (gaz, pétrole), et l’économie européennerelativement bien dotée en capital, donc
il est bénéfique pourl’Algérie de se spécialiser dans la production et l’exportation de biens
intensifs en travail et en ressources naturelles et importer de l’Europe d’autres biens
intensifs en capital.