EXTRAITS DE PRESSE :
ŒUVRES PHILOSOPHIQUES II — DE LA RÉALITÉ DU MONDE SENSIBLE
« Une théodicée qui engage l’œuvre. »
L’actualité de Jaurès, colloque de Carmaux, 22/12/2007,
« La thèse de Jaurès, soutenue en Sorbonne, n’est pas un moment passager de sa
pensée. Autant que la matrice, elle en est le fil conducteur. Or ce livre est de type
métaphysique : une théologie lui sert d’armature, il contient une théorie de l’âme,
de Dieu, du monde, et, comme chez Leibniz, une théodicée. »
Robert Redeker, 31/07/2009,
« Ses positions politiques de ne sont pleinement intelligibles qu’en les rapportant
à leur toile de fond, toujours occultée pourtant, la philosophie métaphysique,
morale et religieuse développée de manière approfondie dans De la Réalité du monde
sensible. Bien avant les penseurs de la sécularisation, Jaurès ancre le socialisme dans
le christianisme dont il est une sorte de réalisation. »
Robert Redeker, 17/07/2009,
« Dans la thèse de Jaurès, Dieu tient dans la formule de saint Paul proclamée a
l’aréopage d’Athènes, qui a eu une si étonnante fortune chez Malebranche, Spinoza,
Leibniz, Newton : « Nous vivons,, nous nous mouvons, nous sommes en Dieu. »
Jean Roques, 16/12/2009,
« Il s’agit pour Jaurès, si Dieu est incarné dans tout ce qui existe, de mettre en
ascension, en assomption, tous les êtres, individuellement et ensemble. Dans la
divinité telle qu’il la conçoit, tous les hommes sont frères, égaux en dignité et en
avenir, appelés à la liberté dont l’exploitation de l’homme par l’homme les prive.
Cette théologie laïque et son choix socialiste font un bloc sans fissure que Jaurès
ne reniera jamais. »
Yves Rouquette, 22/03/2009,
« Jòrdi Blanc donne une excellente édition critique de la thèse de métaphysique
de Jaurès, soutenue en 1892, De la Réalité du monde sensible, qui est restée, il le dira
jusqu’au bout, « la substance de [sa] pensée. » Il a fallu un fort mouvement de
recherche pour que ses écrits de jeunesse soient enfin lus avec l’attention qu’ils
méritent, sans que l’on cherche à plaquer sur eux la « rupture épistémologique »
dont Althusser a affublé Marx. »
Jean-Pierre Rioux, 8/10/2009,