COMMUNIQUÉ DE PRESSE I 30 mai 2014 Jean JAURÈS, ŒUVRES PHILOSOPHIQUES III ÉCRITS ET DISCOURS THÉOLOGICO-POLITIQUES Après la publication du Cours de philosophie inédit de Jaurès et une édition critique de sa thèse de doctorat, De la Réalité du monde sensible, sa théodicée et son grand œuvre, ce troisième des Œuvres philosophiques de Jaurès fait le lien entre sa pensée et son action. L’origine du socialisme est religieuse et idéaliste, et, par la réalisation de la justice dans l’ordre social, le socialisme sera le prélude d’une « révolution religieuse ». Ce qu’expliquent deux grands textes : sa thèse latine, Les premières Esquisses du socialisme allemand, présentée dans une nouvelle traduction de Christophe Rogue, et un inédit, La Question sociale et la Révolution religieuse. En s’engageant en politique en 1893, après la grande grève des mineurs de Carmaux, sous les couleurs républicaines et socialistes, Jaurès n’a pas renoncé à son idéal métaphysique et religieux, mais s’est proposé de l’accomplir. Son inspiration religieuse et prophétique ne s’est jamais démentie, comme le montrent conférences, discours, articles et extraits d’ouvrages à propos du christianisme et de la laïcité, de la séparation de l’Église et de l’État, de la politique religieuse de la Révolution française, de l’affaire Dreyfus ou de l’abolition de la peine de mort, rassemblés et présentés par Jòrdi Blanc (« Pèlerinage de la perfection »). Caractéristiques : > Vient de paraître ISBN 978-2-8592-7108-4 / 16 x 24 cm / 560 p. / 35 € Éditions Vent Terral / collection « Pensées » n° 5 > Exemplaire disponible en service-presse sur demande DOSSIER DE PRESSE Contact : Jòrdi Blanc Tél. : 05 63 56 46 87 Date : 30/05/14 Page : 1 Un autre Jaurès I 30 mai 2014 L’édition des Œuvres philosophiques de Jean Jaurès se poursuit De quoi opérer une relecture des fondements de son action. De Jaurès, on connaît l’artisan de l’unité socialiste, le dreyfusard et le promoteur de la laïcité, « l’apôtre de la paix » et le leader international, le périodiste, le parlementaire et le tribun. On connaît moins le brillant agrégé, professeur de philosophie à Albi puis à Toulouse et docteur en Sorbonne. Pour ses exégètes marxistes, « converti » au socialisme par la lecture de Marx, par ses discussions avec Lucien Herr ou Jules Guesde, ou les mineurs de Carmaux, Jaurès ne serait plus que le produit d’une influence. La publication de ses Œuvres philosophiques permet de saisir comment Jaurès s’est construit lui-même et de comprendre pourquoi le jeune professeur de philosophie s’est très vite engagé dans la vie publique, alors qu’il estimait que « la politique, si bruyante et nécessaire qu’elle soit, n’est ni le but ni le fond de la vie », et d’éclairer d’une tout autre lumière l’ensemble de son œuvre et de son action. > DÉJÀ parU : II. De la Réalité du Monde sensible. Thèse principale de Jaurès, terminée à Toulouse en 1891 et soutenue en Sorbonne le 5 février 1892. Le grand œuvre, la théodicée de Jaurès. Elle est précédée d’une introduction de Jòrdi Blanc, « La Patrie invisible », et suivie d’un cours et d’un article contemporains, « De la Connaissance humaine » et « Dieu». I. Cours de philosophie. Édition critique intégrale du Cours que Jaurès a professé au lycée d’Albi (1882-1883), suivi de son discours de fin d’année, La Bienveillance dans les jugements, tous deux inédits, précédés d’une introduction générale, « Vers Jaurès », reconnaissant à Jaurès un statut de philosophe à part entière, et de « Méditation sur la substance », une étude sur la période albigeoise du jeune Jaurès et son intérêt pour la formation de sa pensée, par Jòrdi Blanc. > À paraître : IV. Philosophie politique. Guerre et paix ; république, socialisme et démocratie ; nation armée et internationalisme : les textes essentiels. V. Philosophie générale. L’histoire et les hommes ; art, littérature et pensée ; le réel et l’idéal ; la foi et la méthode : les textes essentiels. ISBN 2-85927-084-1 (édition complète) DOSSIER DE PRESSE Contact : Jòrdi Blanc Tél. : 05 63 56 46 87 Date : 30/05/14 Page : 2 Pré s e ntati on des auteurs Jòrdi Blanc, écrivain, docteur en philosophie et diplômé en sciences économiques, est l’auteur d’une thèse sur Jaurès philosophe (1996) et l’éditeur des Œuvres philosophiques de Jaurès. Christophe Rogue, ancien élève de l’ENS et de l’ENA, agrégé, docteur en philosophie et auteur d’une thèse, Platon, le risque de l’économie (2003), est auditeur à la Cour des comptes. L’ac tua li té de Jaurès • La date de la mort de Jaurès, le 31 juillet, a été retenue comme l’un des temps forts de la commémoration du centenaire de 1914. • L’année sera marquée par de nombreuses publications, émissions, expositions, colloques et spectacles. • Conférences de Jòrdi Blanc, programmées pour l’année 2014, sur les thèmes « Jaurès, philosophie et politique », « Jaurès et la paix », « Jaurès socialiste ? Jaurès chrétien ? », «Jaurès et l’Occitanie » : à Nîmes, Montpellier, Foix, Albi, Castres et le Tarn. D oc ume nts téléch argeab les > L’intégralité de ce dossier et les documents ci-dessous sont téléchargeables sur Internet : http://www.vent-terral.com/jaures • Communiqués de presse • Visuel de la couverture • 4e de couverture • Extraits, table des matières… S e r v i ce - pre s se > Ouvrages disponibles en service-presse sur demande : • Jean Jaurès, Écrits et discours théologico-politiques • Jòrdi Blanc, Jaurès philosophe, résumé de thèse (Les envois de livres ne sont pas automatiques et répondent à des critères de pertinence liés à votre activité et aux quantités de livres dont nous disposons. Merci de votre compréhension.) R e lati ons presse > L’auteur se tient à disposition pour des interviews > Contacts : Jòrdi Blanc : (tél) 05 63 56 46 87 ou 05 63 56 51 76 e-mail : [email protected] DOSSIER DE PRESSE Contact : Jòrdi Blanc Tél. : 05 63 56 46 87 Date : 30/05/14 Page : 3 EXTRAITS DE PRESSE : ŒUVRES PHILOSOPHIQUES II — DE LA RÉALITÉ DU MONDE SENSIBLE « Une théodicée qui engage l’œuvre. » L’actualité de Jaurès, colloque de Carmaux, 22/12/2007, « La thèse de Jaurès, soutenue en Sorbonne, n’est pas un moment passager de sa pensée. Autant que la matrice, elle en est le fil conducteur. Or ce livre est de type métaphysique : une théologie lui sert d’armature, il contient une théorie de l’âme, de Dieu, du monde, et, comme chez Leibniz, une théodicée. » Robert Redeker, 31/07/2009, « Ses positions politiques de ne sont pleinement intelligibles qu’en les rapportant à leur toile de fond, toujours occultée pourtant, la philosophie métaphysique, morale et religieuse développée de manière approfondie dans De la Réalité du monde sensible. Bien avant les penseurs de la sécularisation, Jaurès ancre le socialisme dans le christianisme dont il est une sorte de réalisation. » Robert Redeker, 17/07/2009, « Dans la thèse de Jaurès, Dieu tient dans la formule de saint Paul proclamée a l’aréopage d’Athènes, qui a eu une si étonnante fortune chez Malebranche, Spinoza, Leibniz, Newton : « Nous vivons,, nous nous mouvons, nous sommes en Dieu. » Jean Roques, 16/12/2009, « Il s’agit pour Jaurès, si Dieu est incarné dans tout ce qui existe, de mettre en ascension, en assomption, tous les êtres, individuellement et ensemble. Dans la divinité telle qu’il la conçoit, tous les hommes sont frères, égaux en dignité et en avenir, appelés à la liberté dont l’exploitation de l’homme par l’homme les prive. Cette théologie laïque et son choix socialiste font un bloc sans fissure que Jaurès ne reniera jamais. » Yves Rouquette, 22/03/2009, « Jòrdi Blanc donne une excellente édition critique de la thèse de métaphysique de Jaurès, soutenue en 1892, De la Réalité du monde sensible, qui est restée, il le dira jusqu’au bout, « la substance de [sa] pensée. » Il a fallu un fort mouvement de recherche pour que ses écrits de jeunesse soient enfin lus avec l’attention qu’ils méritent, sans que l’on cherche à plaquer sur eux la « rupture épistémologique » dont Althusser a affublé Marx. » Jean-Pierre Rioux, 8/10/2009, EXTRAITS DE PRESSE : ŒUVRES PHILOSOPHIQUES I — Cours de Philosophie « Jaurès, le tribun, le socialiste, le politique, le dreyfusard. Oui, mais auparavant, Jean Jaurès, le philosophe. Le brillant agrégé, professeur de philo à Albi et à Toulouse. Très méconnu et forcément surprenant. D’où la belle idée de publier les cours inédits de Jean Jaurès. C’est l’œuvre courageuse d’une petite maison d’édition du Sud et de l’universitaire Jòrdi Blanc, auteur d’une thèse sur Jaurès philosophe. » Georges Guitton, 15/06/2005, Ouest-France. « Ce manuscrit est parvenu jusqu’à nous après un parcours digne du Nom de la rose, le roman d’Umberto Eco. La transcription n’est pas faite par Jaurès lui-même, ce qui n’enlève rien à sa fiabilité. C’était un cours dicté. Le professeur Jaurès dictait puis discutait avec sa classe. C’était sa pédagogie. » Alain-Marc Delbouys, 02/04/2005, La Dépêche du Midi « Les professeurs de philosophie n’aiment pas beaucoup les manuels. On a ici pourtant ce qui se peut se faire de mieux en la matière. Et la suggestion de J. Blanc : « Pourquoi ne pas s’initier à la philosophie avec Jaurès pour maître ?» mérite d’être suivie. » Patrick Dupouey, 23/12/2005, L’Humanité. « Paraît enfin la première édition critique intégrale du Cours de philosophie professé par le jeune normalien au lycée d’Albi. Ce corpus bénéficie de la perspective décapante de Jòrdi Blanc dont la thèse porta sur ce cours et son rôle dans la formation du philosophe. On y lit une pensée nue, déprise des enjeux conjoncturels qui depuis ont altéré le message. » Philippe-Jean Catinchi, 22/04/2005, Le Monde. « Cette parution, attendue depuis longtemps, comble incontestablement un vide dans les études jaurésiennes... Un autre éclairage — iconoclaste — sur Jaurès, sa vie, sa pensée, son œuvre. » Bruno Antonini, Cahiers Jaurès, oct-nov. 2005, n°174. « L’éclatante révélation du travail de Jòrdi Blanc équivaut à un tremblement de terre. Jean Jaurès est un philosophe, un vrai philosophe, ayant sa place dans l’histoire de la pensée. Il en sort un Jaurès réunifié, et vraiment philosophe, autrement dit un Jaurès inattendu infiniment plus complexe et plus intéressant que le bien‑pensant symbole républicain socialiste-marxiste auquel nous étions habitués. » Robert Redeker, 22/07/2005,