LES SUBSISTANCES 12 > 24 nov 2013 UN FESTIVAL DES IDÉES Mercredi 13 novembre | 19h30 MC2: Grenoble Être au monde : quelle expérience commune ? Avec : Philippe Descola France Tim Ingold Royaume-Uni Rencontre animée par : Michel Lussault Géographe à l’ENS de Lyon En partenariat avec MC2: Grenoble - 4 rue Paul Claudel - 38100 Grenoble Avec : Philippe Descola (France), anthropologue, est professeur au Collège de France et directeur d’étude à l’EHESS. Ses recherches, marquées par la critique du dualisme Nature/Culture, ont fait de lui une des grandes figures américanistes de l’anthropologie. > Les lances du crépuscule (Plon, 1993) > Par-delà Nature et Culture (Gallimard, 2005) Animé par : sité de Lyon). Michel Lussault (France) est géographe, professeur des universités à l’École Normale Supérieure de Lyon, membre du laboratoire de recherche Environnement, villes, sociétés (UMR 5600 CNRS/Univer- > L’Avènement du Monde. Essai sur l’habitation humaine de la terre (Seuil, 2013) Tim Ingold (Royaume-Uni), anthropologue spécialiste des sociétés du Grand Nord, occupe la chaire d’anthropologie sociale de l’université d’Aberdeen. Ses travaux récents, toujours marqués par l’étude de la perception de l’environnement, interrogent les dynamiques de déplacement à pieds ou encore la linéarité de l’écriture. > Une brève histoire des lignes, traduit de l’anglais par S. Renaut (Zones Sensibles Editions, 2011) Philippe Descola Anthropologie et philosophie : le problème de la symétrie ontologique Depuis qu’elle a commencé à émerger comme science, l’anthropologie n’a cessé de mener un travail de symétrisation entre les usages et les façons de penser propres aux Occidentaux et ceux des peuples qu’elle avait pris comme objets d’études. Un tel travail est pourtant condamné à demeurer inabouti puisque son produit final est conditionné, dans sa forme, par l’auditoire auquel il est destiné : outre les professionnels de l’anthropologie, tous les amateurs de pensée réflexive formés par deux millénaires et demi de tradition philosophique européenne à qui il faut bien s’adresser dans un langage qu’ils comprennent. Cette symétrisation incomplète peut aussi prendre des formes très différentes selon les types et les modalités de transfert entre les idéologies locales et l’idéologie de l’analyste. J’en distinguerai trois principales. La plus commune consiste à développer les implications conceptuelles d’une institution locale, de telle façon que son champ d’application dépasse tant celui de l’institution originelle que les particularités de la région du monde où on l’a décrite. Dans les débuts de la discipline ce mouvement de généralisation s’est opéré en dilatant en extension le sens d’un concept indigène de façon à lui faire englober une foule de phénomènes disparates qui n’avaient pour point commun que de ne pas cadrer avec la manière dont en appréhendait en Occident le champ de pratiques que le concept était réputé qualifier. ‘Totem’, ‘mana’, ‘tabou’, ‘chaman’ sont nés ainsi. Avec des effets positifs du reste, puisque cela revenait à transformer en problèmes philosophiques ou en catégories noétiques dignes d’être pris au sérieux ce qui était perçu auparavant comme des superstitions. Dans une période récente, c’est plutôt en exploitant en intension les conséquences conceptuelles d’une institution, d’un processus, d’un régime de relation ou d’une orientation épistémique isolés par l’observation ethnographique que cette opération de généralisation a été réalisée. Au lieu d’une expansion démesurée d’un sens initialement imprécis, c’est au contraire un approfondissement et une opérationnalisation d’un sens très précisément défini qui sont recherchés. L’englobement hiérarchique chez Louis Dumont, le va-et-vient entre objectification et désobjectification des relations chez Marylin Strathern ou le perspectivisme chez Eduardo Viveiros de Castro, des constructions théoriques initialement destinées à rendre compte de dispositions propres à une aire culturelle particulière, en sont de bons exemples. L’originalité de ces modèles locaux devenus paradigmatiques, et le principe même de leur constitution, résultent du contraste qu’ils présentent par rapport à des façons occidentales de percevoir et de conceptualiser le champ de phénomènes dont ces modèles rendent compte : la hiérarchie dumontienne contraste avec l’individualisme possessif, le hau maussien contraste avec la logique marchande. Ici, la généralisation d’un relatif relativise un principe général. Une deuxième forme de symétrisation consiste à transformer une pensée autochtone en un corpus plus ou moins systématisé analogue à une doctrine philosophique, du moins dans son mode de présentation. Il s’agit là aussi d’une tendance ancienne, plus ancienne que la précédente, puisqu’elle est au départ caractéristique de l’anthropologie missionnaire propre à la colonisation ibérique. Une expression moderne de cette tendance est la Philosophie bantoue du Père Placide Tempels qui a suscité un ample débat parmi les philosophes originaires d’Afrique noire. Bien que la controverse sur les métaphysiques alternatives ait surtout fait rage en Afrique, ce genre de question n’est pas absent non plus des travaux ethnologiques proprement dit. Habituellement c’est sous la forme de couleurs philosophiques qu’un ethnologue dépeint les dispositions morales ou épistémiques de la société qu’il étudie. Les exemples abondent en France de l’influence de la philosophie, notamment de la phénoménologie husserlienne, sur la formation des ethnologues de terrain de la première génération, de Leenhardt à Griaule. Cette influence a eu pour effet de proposer un paradigme épistémique qui, en allant à l’encontre du réalisme cognitif dominant, semblait rejoindre des modes de connaissance et de présence au monde que les ethnographes découvraient loin de chez eux. C’est l’une des raisons de la faveur dont a joui la phénoménologie depuis les années 1950 chez des anthropologues pourtant issus de traditions intellectuelles nationales très différentes. Cela dit, bien que l’invocation de concepts philosophiques, et surtout de l’autorité de certains philosophes, soit maintenant devenue la norme dans la production ethnologique non-francophone, il faut voir cette tendance comme un hommage ambigu tant la référence philosophique demeure superficielle et sert en réalité à recouvrir d’un voile conceptuel élégant le robuste empirisme qui fait le prix des enquêtes ethnographiques sérieusement menées. Que les essais de faire connaître des altermétaphysiques soient le fait d’auteurs autochtones formés à la philosophie occidentale ou d’anthropologues occidentaux qui tirent les leçons d’une pensée indigène selon les canons d’exposition d’un ouvrage philosophique, l’inconvénient demeure d’une exégèse qui bouleverse les conditions pragmatiques d’énonciation des propositions formant la source de cette pensée. La troisième forme de symétrisation, celle qui a ma faveur, ne vise ni à généraliser la portée d’un principe local ni à proposer un contre-modèle philosophique inspiré d’une pensée indigène, mais à construire une combinatoire rendant compte de tous les états d’un ensemble de phénomènes grâce à la mise en évidence des différences systématiques qui opposent ses éléments. On aura reconnu là un principe de base de l’analyse structurale. Pourquoi est-ce une symétrisation ? Parce que, dans une combinatoire de ce type, la totalisation n’est jamais donnée ab initio, comme le point de vue à partir duquel le Sirius de l’anthropologie pourrait structurer le monde sous son regard impérial, mais qu’elle résulte d’une opération toujours inachevée, au moyen de laquelle des traits culturels, des normes, des institutions, des qualités sont constitués comme des variantes les unes des autres au sein d’un ensemble qui, non seulement pourra être reconfiguré autrement si d’autres éléments sont ajoutés, mais qui n’a pas d’autre raison d’être que de subsumer les variations dont il est le théâtre. Autrement dit, ce type de symétrisation est entièrement dépendant des multiples propriétés que les gens détectent çà et là dans les phénomènes et n’exige donc en matière de perspective surplombante qu’un peu d’érudition sur la diversité des objets dont on s’occupe, ce qui est la moindre des choses dans une entreprise de savoir. Tim Ingold Anthropologie et philosophie : le problème de la symétrie ontologique Traduit de l’anglais (Royaume-Uni) par Benjamin Fau Selon moi, l’anthropologie est la philosophie lorsqu’elle prend en compte les gens. Il s’agit bien de philosophie, puisqu’elle s’occupe de tout ce qui rend possible et conditionne l’être et le savoir humain dans ce monde unique que nous partageons tous. Si elle diffère de la philosophie des philosophes, c’est que son substrat est précisément le monde dont elle parle. Lorsqu’elle enquête sur ce que la vie pourrait être, lorsqu’elle s’occupe de possibilités, c’est toujours avec une conscience très fine de ce que la vie est réellement pour les habitants d’un lieu et d’un temps donné. Voilà ce que j’entends par « prendre en compte les gens ». Toute la dynamique de notre travail s’appuie sur la tension entre le spéculatif et l’expérimental. Excluez-en les gens, les êtres humains, et toute l’énergie s’en irait. Il ne resterait plus qu’une coquille molle et vide, comme c’est le cas, à mon avis, pour une grande partie de la philosophie académique. Une philosophie « avec les gens » possède quatre qualités essentielles : elle est généreuse, ouverte, comparative et, de plus, critique. Elle est généreuse parce qu’elle se fonde sur le désir d’écouter ce que les autres ont à nous dire, ainsi que de leur répondre, de donner quelque chose en retour. Cela signifie qu’au cours de nos recherches anthropologiques, nous étudions avec les gens au milieu desquels nous travaillons, sous leur tutelle. Ils ne sont pas différents, pour nous, de ce que sont des professeurs pour les élèves d’une université. Ceci soulève d’ailleurs un corollaire critique dont les anthropologues n’ont pas suffisamment pris conscience, à mon avis. Trop souvent, une fois qu’ils ont quitté ce qu’ils appellent « le terrain », ils se détournent de leurs maîtres d’antan, ne s’en souviennent plus comme d’interlocuteurs à part entière, vecteurs de sagesse et de savoir, mais davantage comme autant de sources de preuves de telles ou telles pratiques ou croyances, comme d’« informateurs » — puisque tel fut un temps le terme consacré, terme qui révèle particulièrement bien la duplicité de cette conception. Une telle ethnographie n’est pas mauvaise en soi. Décrire la vie d’un peuple, en faire la chronique — puisque tel est le sens littéral du mot « ethnographie » — est une entreprise parfaitement valable. Mais changer ses matériaux en données analysées a posteriori revient à mettre à l’écart ceux-là mêmes à qui nous devons notre apprentissage. Faisant cela, nous installons une asymétrie fondamentale au cœur de notre action. Et derrière cette asymétrie se cache une prétention qui sous-tend l’institution académique elle-même : celle de révéler la vérité derrière l’illusion et les apparences, c’est-à-dire de produire un discours explicatif d’autorité sur la manière dont le monde fonctionne. C’est précisément parce que l’anthropologie est la philosophie avec le peuple, plutôt que l’ethnographie d’un peuple, qu’elle est ouverte. Elle n’a pas les yeux fixés sur une fin, elle ne contemple pas ce qui est déjà passé afin d’en faire le sujet d’analyses rétrospectives, loin de là. Elle accompagne le mouvement même de la vie afin de révéler les chemins que celui-ci emprunte : tant qu’il y a de la vie, il y a anthropologie. Elle n’est pas en quête de solutions définitives. Il s’ensuit que le holisme auquel aspire notre discipline est l’exact opposé d’une totalisation. Loin d’assembler toutes les pièces en une seule unité, au sein duquel tout est « connecté », elle cherche à mettre en lumière comment chaque instant de vie sociale contient toute une hérédité de relations dont il n’est qu’un produit transitoire. Ceci entraîne cependant un corollaire important : notre philosophie ne peut pas traiter de systèmes de pensées clos et achevés, mais seulement de systèmes en cours d’élaboration. Nous avons trop tendance à penser que les personnes au milieu desquelles nous travaillons disposent de conceptions de l’être et du devenir, c’est-à-dire d’ontologies, pleinement formées, définitives. Pour preuve, notre tendance à désigner ces conceptions par le suffixe –isme. Nous parlons, par exemple, de « naturalisme », de « totémisme » et d’« animisme ». Mais ces termes englobent des vies et des esprits qui sont bien obligés de penser par eux-mêmes. Les gens acquièrent petit à petit du savoir, ils ne le reçoivent pas tout prêt. Ce processus recouvre un mélange d’exposition aux savoirs extérieurs et de compréhension progressive, deux choses que nous avons regroupées dans le concept d’éducation. Il est à mon avis grand temps que les pratiques de l’éducation, longtemps et injustement marginalisées par une anthropologie uniquement fascinée par les formes de pensées matures, retrouvent la place centrale qu’elles méritent. Voilà qui nous amène à une question cruciale : que voulais-je dire en affirmant que l’anthropologie est comparative ? Que comparons-nous ? Les anthropologues peuvent s’enorgueillir de l’esprit de symétrie qui habite leurs enquêtes. Loin d’eux l’idée ethnocentrique que les philosophies d’autrui sont moins développées que les leurs ! Il y a pourtant une forme d’asymétrie qui réside forcément dans les fondations d’un projet comparatif qui considère d’une part des gens comme autant d’exemples de modes de pensée variés, et d’autre part l’anthropologue comme un spectateur émancipé, libre d’aller et venir à sa guise au beau milieu de la diversité humaine. Il s’agit de cette même asymétrie que nous avions déjà rencontrée lorsque nous parlions d’une anthropologie comprise comme l’étude des peuples du monde, et non l’étude avec les peuples du monde. Une « anthropologie avec » est également comparative, mais dans un sens différent. L’essentiel est d’admettre qu’aucune façon d’être n’est la seule possible, et que pour chaque chemin que nous découvrons, ou que nous sommes contraints de suivre, il en existe d’alternatifs qui auraient pu nous entraîner dans d’autres directions. Ainsi, même lorsque nous suivons une direction en particulier, nous gardons toujours au centre de nos préoccupation la question suivante : « pourquoi de cette façon plutôt que d’une autre ? » Nous ne comparons pas des compréhensions définitives, mais des façons distinctes d’y parvenir. Disons qu’il existe, en matière d’éducation, des voies naturelles, totémiques et animiques. Lorsque nous utilisons ces termes, ainsi que d’autres termes voisins, si possible en leur ôtant leurs –ismes, nous ne désignons pas des ontologies mais des ontogénies : il ne s’agit pas de structures mais d’êtres en cours de génération. Et tandis que la symétrie de l’ontologie comparative repose sur l’asymétrie de ses fondations académiques, l’asymétrie d’une ontogénie comparative qui ne peut suivre qu’un seul chemin à la fois repose, elle, sur la prise de conscience authentiquement symétrique que plusieurs chemins sont toujours possibles. J’en viens finalement à la quatrième qualité essentielle de l’anthropologie dont j’avais parlé en ouverture. L’anthropologie est critique car nous ne pouvons pas nous contenter des choses telles qu’elles sont. De l’avis général, les méthodes de production, de distribution, de gouvernement et de savoir qui ont dominé l’ère moderne ont conduit le monde au bord de la catastrophe. Si nous voulons survivre, nous avons besoin de toute l’aide que nous pourrions trouver. Mais personne — aucun groupe indigène, aucune science spécialisée, aucune doctrine ni philosophie — ne détient les clefs de l’avenir, pour peu que celles-ci existent. Cet avenir, nous devons le fabriquer par nous-mêmes, et nous n’y parviendrons que par le dialogue. Ma conviction est que le rôle de l’anthropologie consiste à agrandir le champ de ce dialogue : à faire de la vie humaine elle-même une conversation. Le traducteur : Benjamin Fau (France) est écrivain, critique, musicien, spécialiste de culture populaire. Il traduit de l’anglais et de l’américain depuis une dizaine d’année. Les élèves des lycées Juliette Récamier (Lyon), Marcel Gimond (Aubenas) et du CLEPT Emmanuel Mounier (Grenoble) se sont eux aussi penchés sur le thème de la rencontre. JEUDI 7 NOVEMBRE 19H30-21H30 Centre national du livre - Paris Avant-première + conférence de Voir et savoir gratuit p. 9 Débat S’opposer, contester, résister gratuit p. 11 Rencontre Itinéraires de lecteurs gratuit p. 33 Paul Audi, Adèle Van Reeth presseet à 18h30 Retrouvez leurs recherches leur édito sur le blog www.villavoice.fr MARDI 12 NOVEMBRE 20H30-22H30 Théâtre de Bourg-en-Bresse Fabrice Balanche, Rony Brauman, Nadia El Fani, Mischa Gabowitsch MERCREDI 13 NOVEMBRE 12H30-14H ENSSIB - Villeurbanne 12H30-14H Librairie Bal des Ardents - Lyon Rencontre Polar, philosophie et critique sociale gratuit p. 33 12H30-14H Bibliothèque de la Part-Dieu (Lyon 3e) Rencontre Regard sur le genre gratuit p. 33 19H30-21H30 MC2: Grenoble Débat Être au monde : quelle expérience commune ? gratuit p. 12 20H-22H La Comédie de Saint-Étienne Débat Le courage de la vérité gratuit Cartes p. 13 JEUDI 14 NOVEMBRE Gérard Mauger Philippe Corcuff Guillaume Marche Philippe Descola, Tim Ingold En Live Florence Aubenas, Nadia El Fani, Masha Gessen aux Subs débats blanches 10H-12H30 Institut d’études politiques - Lyon Débat L’Infra-politique en question gratuit p. 14 14H-15H30 Institut d’études politiques - Lyon Débat Infra-politique/ Révoltes, révolutions, émeutes gratuit p. 14 16H-18H Institut d’études politiques - Lyon Débat Infra-politique/ Les associations et l’évitement du politique gratuit p. 15 Vanessa Caru, Yves Citton, Guillaume Marche, Frédéric Ciriez, Le Bachelor Luc Bronner, Mischa Gabowitsch, Gérard Mauger Marie-Hélène Bacqué, Axelle Brodiez-Dolino, Lilian Mathieu 18H-19H30 Librairie Ouvrir l’Œil - Lyon Rencontre Égalité des intelligences, inégalité des bêtises : le cas d’Yves Citton gratuit p. 33 18H30-20H Bibliothèque municipale du 5e arrdt (Point du Jour) - Lyon Rencontre Quelle famille êtes-vous ? gratuit p. 33 18H30-20H Centre Hospitalier Le Vinatier - Bron Rencontre - Exposition L’histoire d’un espace clinique au regard de l’évolution urbaine gratuit p. 37 18H45-20H15 Institut d’études politiques - Lyon Atelier Éthique, infra-politique et polar gratuit p. 38 19H-20H30 Les Subsistances Débat Splendeurs et misères de l’inconscient gratuit LIVE p. 4 20H30-21H40 Les Subsistances Spectacle Songs for my brain €8 LIVE p. 4 22H-23H Les Subsistances Spectacle Empty picture ou l’impossible mémoire de la classe ouvrière €8 LIVE p. 6 Anne Verjus Michel Lussault Philippe Corcuff Lionel Naccache Compagnie Oh ! oui Alexandre Roccoli VENDREDI 15 NOVEMBRE 9H30-18H Villa Gillet Journée d’études Corps au travail : gestes laborieux, gestes artistiques gratuit LIVE p. 7 12H30-14H Librairie Lettres à croquer Villeurbanne Rencontre Rencontre autour de Mélo gratuit p. 33 15H-16H30 Médiathèque Louis Aragon Rive de Gier Rencontre Regards sur l’Inde gratuit p. 33 15H-16H30 Médiathèque Pierre Mendès-France - Villefranche-sur-Saône Rencontre Le sens de la mémoire gratuit p. 33 18H-19H30 Résidence intercommunale Jean Villard - Pollionnay Rencontre Les Chemins de la mémoire gratuit p. 33 18H-19H30 Hôtel du Département de l’Ardèche site de Bésignoles - Privas Rencontre Histoire de familles gratuit p. 33 19H-21H Espace Malraux, Chambéry Rencontre - Projection Féminin, masculin... Mais encore ? gratuit p. 17 19H-20H10 Les Subsistances Spectacle Empty picture ... €8.00 LIVE p. 6 20H30-22H30 Les Subsistances Débat Le travail a-t-il un sexe ? gratuit LIVE p. 6 20H30-21H40 Les Subsistances Spectacle Songs for my brain €8.00 LIVE p. 4 Agathe Dumont, Flore Garcin-Marrou, Bérénice Hamidi-Kim, Ariane Martinez, Claudia Palazzolo, Vincent Rafis, Armelle Talbot Frédéric Ciriez Vanessa Caru Jean-Yves Tadié Francis Eustache Irène Théry Anne Verjus Alexandre Roccoli Serge Hefez, Margaret Maruani (prog. en cours) Compagnie Oh ! oui SAMEDI 16 NOVEMBRE 11H-12H30 Foyer de Jeunes Travailleurs - Résidence Saint Bruno - Vaulx-en-Velin Atelier Qui fait la vaisselle dans la génération Y ? gratuit 11H-12H30 Bibliothèque municipale du 1e arrdt - Lyon Rencontre Quelle carte pour le Proche-Orient arabe ? gratuit 11H-12H30 Espace Baudelaire - Rillieux-la-Pape Rencontre Pour une redéfinition de la famille ? Itinéraire d’une sociologue engagée gratuit 11H15-12H45 Cinéma Comœdia - Lyon Rencontre Projection Voir et Savoir Mathieu Potte-Bonneville tarif de séance 15H-17H Les Subsistances Débat Zombie VS Cyborg gratuit 16H-17H Les Subsistances Spectacle La douleur du martien €8 17H30-18H40 Les Subsistances Spectacle Empty picture ou l’impossible mémoire de la classe ouvrière €8 Cécile Daumas, Serge Hefez Fabrice Balanche Irène Théry Pierre Cassou-Noguès, Thierry Hoquet Sarah Bahr Alexandre Roccoli 18H-20H Comédie de Valence, Théâtre de la Ville Débat La mémoire et l’oubli gratuit 19H-20H10 Les Subsistances Spectacle Rite riot €8 20H-22H Les Subsistances Spectacle Rapport d’ano®malie €8 20H-21H40 Les Subsistances Spectacle Songs for my brain €8 Francis Eustache, Olivia Rosenthal, Jean-Yves Tadié Nora Chipaumire Antonin Potoski, Jean-Biche, Cyril Casmèze, Justin Vivian Bond, Boris Razon, Alice Rivières, Arandel Compagnie Oh ! oui DIMANCHE 17 NOVEMBRE 15H-17H Les Subsistances Débat Le sens de la famille gratuit 16H-17H10 Les Subsistances Spectacle Empty picture... €8 17H-18H10 Les Subsistances Spectacle Rite riot €8 19H-20H40 Les Subsistances Spectacle Songs for my brain €8 21H30 Le Lavoir Public Rencontre Strip-tease existentialiste tarif libre Caroline Mécary, Jean-Philippe Pierron, Irène Théry, Anne Verjus Alexandre Roccoli Nora Chipaumire Compagnie Oh ! oui LUNDI 18 NOVEMBRE 12H30-14H Librairie Decitre Bellecour - Lyon Rencontre Psychologie du bien et du mal gratuit 20H30-22H30 Opéra de Lyon Débat La France : une identité en question gratuit Laurent Bègue Jacques Lévy , Emmanuel Todd MARDI 19 NOVEMBRE 15H-16H30 Médiathèque Roger Martin du Gard - Saint Fons Rencontre Mythes de la migration urbaine gratuit 19H30-21H30 Villa Gillet Débat De la carte au territoire : images et imaginaires gratuit Doug Saunders Gunnar Olsson, Gilles Tiberghien MERCREDI 20 NOVEMBRE 14H-16H Université Jean Moulin Lyon 3 Manufacture des tabacs Débat Le propre de la philosophie gratuit 16H30-18H30 Université Jean Moulin Lyon 3 Manufacture des tabacs Débat Peut-on expérimenter l’humain ? gratuit 18H30-20H15 Université Jean Moulin Lyon 3 Manufacture des tabacs Atelier Sociologie et philosophie : quels liens entre ces deux approches ? gratuit 19H-20H30 Foyer rural Anse Rencontre Quelles iconographies de la catastrophe contemporaine ? gratuit 20H30-22H30 Théâtre des Célestins - Lyon Débat Comment les migrants changent-ils la ville ? gratuit Sébastien Charbonnier, Thierry Hoquet, Frédérique Ildefonse, Bruno Karsenti Laurent Bègue, Vinciane Despret, Pierre Fourneret, Jean-Philippe Pierron Guillaume Carron, Bruno Karsenti Hidetaka Ishida Michel Agier, Diébédo Francis Kéré, Doug Saunders JEUDI 21 NOVEMBRE 16H-17H30 Musée de la Révolution Française - Vizille Rencontre - Exposition Exposition Culture Populaire et Révolution française XXe et XXIe siècles gratuit 18H-19H30 Bibliothèque municipale Caluire et Cuire Rencontre Carbon Democracy : La démocratie à l’ère du Pétrole gratuit 18H-19H30 Archipel CDCU - Lyon Rencontre 11 septembre 2001 - tournant iconique, nouveaux médias gratuit Martial Poirson, Sophie Wahnich Timothy Mitchell Mauro Carbone, Hidetaka Ishida, Gérard Wajcman p 19H-20H30 Foyer rural Anse Rencontre Quelles iconographies de la catastrophe contemporaine ? gratuit p. 20H30-22H30 Théâtre des Célestins - Lyon Débat Comment les migrants changent-ils la ville ? gratuit p. Hidetaka Ishida Michel Agier, Diébédo Francis Kéré, Doug Saunders JEUDI 21 NOVEMBRE 16H-17H30 Musée de la Révolution Française - Vizille Rencontre - Exposition Exposition Culture Populaire et Révolution française XXe et XXIe siècles gratuit p 18H-19H30 Bibliothèque municipale Caluire et Cuire Rencontre Carbon Democracy : La démocratie à l’ère du Pétrole gratuit p. 18H-19H30 Archipel CDCU - Lyon Rencontre 11 septembre 2001 - tournant iconique, nouveaux médias gratuit p. 18H30-20H30 Université Lumière Lyon 2 Débat Le point de vue animal gratuit p. Qui témoignera pour nous ? Albert Camus face à lui-même gratuit p. VENDREDI 22 NOVEMBRE Martial Poirson, Sophie Wahnich Timothy Mitchell Mauro Carbone, Hidetaka Ishida, Gérard Wajcman Eric Baratay, Vinciane Despret, Teresa Giménez Candela, Nicolas Mathevon 12H30-14H Librairie Passages - Lyon Rencontre 15H-16H30 Médiathèque La Mémo - Oullins Rencontre La Fabrique du mensonge gratuit p. 15H-16H30 Centre Culturel Louis Aragon Oyonnax Rencontre L’islam, une religion américaine ? gratuit p. 15H-16H30 Médiathèque François Mitterrand Saint-Priest Rencontre Que diraient les animaux si… on leur posait les bonnes questions ? gratuit p. 17H-18H30 Médiathèque municipale Bonlieu Annecy Rencontre Regard d’un sémiologue japonais sur l’actualité en image gratuit p. 18H-19H30 Centre Culturel Louis Aragon Oyonnax Café philo La démocratie : une nouvelle donne ? gratuit p. 18H-19H30 Cinéma Jacques Perrin - Tarare Rencontre Projection Voir et Savoir gratuit p 18H30-20H Auditorium, Maison du Tourisme Grenoble Rencontre Projection Voir et Savoir gratuit p 19H30-21H30 Hôtel de Région Débat La transition écologique : réinventer le travail ? gratuit p. 20H-21H30 Cinémathèque - Saint-Étienne Rencontre Projection Voir et savoir gratuit p Paul Audi Stéphane Foucart Nadia Marzouki Vinciane Despret Hidetaka Ishida Nadia Marzouki Robert Maggiori Sébastien Charbonnier Dominique Méda, Thimothy Mitchell, Lucile Schmid Mathias Girel Crédits photographiques: Philippe Descola © C. Hélie - Gallimard / Tim Ingold - DR / Michel Lussault - DR SAMEDI 23 NOVEMBRE 11H-12H30 Bibliothèque municipale du 7e arrdt (Jean Macé) - Lyon Rencontre Comment traiter les questions de genre dans la presse ? gratuit p. 11H-12H30 Maison du Livre de l’Image et du Son - Villeurbanne Rencontre Lumières sur le doute gratuit p. 11H-13H Hôtel de Région Débat La preuve par l’image gratuit p. 14H-15H30 Muséum - Grenoble Rencontre Exposition La Chambre d’Echo-exposition du plasticien Laurent Mulot €2 / €3 p. 14H30-16H30 Hôtel de Région Débat Quel est le sens de l’universel aujourd’hui ? gratuit p. 15H-16H30 Médiathèque Le Toboggan Décines Rencontre Reporter de guerre : un métier héroïque ? gratuit p. 17H-18H30 Médiathèque Le Trente - Vienne Rencontre Projection La famille, recomposée/décomposée ? gratuit p. 17H-19H Hôtel de Région Débat Les minorités sont-elles un principe actif de la démocratie ? gratuit p. Débat La fabrique de l’ignorance gratuit p. Cécile Daumas Mathias Girel Abdelasiem El Difraoui, Emmanuel Hoog, Hidetaka Ishida, Barbie Zelizer Thierry Hoquet, Laurent Mulot Paul Audi, Nilufer Göle, Sophie Wahnich Rémy Ourdan Caroline Eliacheff Romain Bertrand, Siddhartha Deb, Nadia Marzouki 20H-22H Hôtel de Région André Cicolella, Mathias Girel, Dominique Gombert, DIMANCHE 24 NOVEMBRE 11H-12H30 Musée des Beaux-Arts - Lyon Rencontre Exposition Les antiquités du Musée des Beaux-Arts vues par l’historien Vincent Azoulay gratuit p. 11H-13H Hôtel de Région Débat Interroger l’autisme gratuit p. 14H30-16H30 Hôtel de Région Débat L’héroïsme : une valeur d’aujourd’hui ? gratuit p. 17H-19H Hôtel de Région Débat L’incertitude : une autre manière de savoir ? gratuit p 20H-22H Hôtel de Région Débat Discrimination positive, égalité et justice sociale gratuit p Caroline Eliacheff, Angela Sirigu Vincent Azoulay, Susan Neiman, Rémy Ourdan Jean-Claude Ameisen, Patrick Boucheron, Etienne Klein Randall Kennedy, Pierre Birnbaum Votre libraire pour cette rencontre : Le Square | 2 place du Docteur Léon Martin | 38000 Grenoble Prolongez le débat, postez vos commentaires sur www.villavoice.fr Le Blog de la Villa Gillet en partenariat avec Rue89Lyon et le master journalisme de l’IEP Retrouvez-y aussi : les articles des lycéens des Académies de Lyon et de Grenoble, les réponses des invités du festival, des chroniques, reportages et interviews des étudiants rhône-alpins... Rendez-vous du 17 au 30 novembre 2014 pour la 3ème édition de Mode d’emploi La Villa Gillet souhaite mieux vous connaître ! Merci de prendre quelques minutes pour répondre au questionnaire, conçu par les étudiants du master SECI de l’IEP de Lyon, qui pourra vous être distribué. La Villa Gillet est subventionnée par la Région Rhône-Alpes, la Ville de Lyon, la Direction Régionale des Affaires Culturelles Rhône-Alpes, le Centre national du livre, et bénéficie de l’aide des services culturels du Ministère des Affaires Étrangères. Liste complète des partenaires de Mode d’Emploi dans le programme du festival.