Projets appuyés: Recherche sur les changements climatiques et l

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 Projets appuyés: Recherche sur les changements climatiques et l'atmosphère Network on Climate and Aerosols (NETCARE): Addressing Key Uncertainties in Remote Canadian Environments Chercheur principal : Jonathan Abbatt Établissement d’accueil : University of Toronto Financement : 4 798 900 $ L’effet des aérosols dans les milieux éloignés est mal compris, ce qui réduit la capacité d’effectuer des prévisions précises à l’aide des modèles climatiques. NETCARE réunit des chercheurs universitaires et des scientifiques du secteur public pour s’attaquer aux enjeux climatiques liés aux aérosols. Le réseau utilisera la modélisation et des mesures complètes afin de cerner les sources d’aérosols et leurs répercussions, particulièrement le carbone noir. Il examinera également le rôle des océans comme source d’aérosols biogènes et étudiera la formation des nuages glacés et leur incidence sur l’atmosphère. Les travaux de recherche de NETCARE devraient mener à de meilleurs modèles climatiques qui seront utilisés pendant de nombreuses années. Research related to the Polar Environment Atmospheric Research Laboratory (PEARL): Probing the Atmosphere of the High Arctic Chercheur principal : James Drummond Établissement d’accueil : Dalhousie University Financement : 5 000 000 $ Le climat de l’Extrême Arctique change rapidement. Dans certaines régions, la température y augmente cinq fois plus vite que dans le reste de la planète. Ces changements sont importants, tant dans l’Arctique que dans les plus faibles latitudes étant donné que l’influence de la température nordique se fait sentir jusque dans les régions où vivent de nombreux Canadiens. Ce projet, qui combine les mesures du Polar Environment Atmospheric Research Laboratory (PEARL) à Eureka, au Nunavut, à celles d’autres installations des régions arctiques et du reste du monde, examinera l’atmosphère de l’Extrême Arctique canadien et analysera les causes des changements climatiques. Grâce à une meilleure compréhension des causes des changements atmosphériques dans l’Arctique, ce groupe de chercheurs s’assurera que nous disposons des outils nécessaires pour prédire l’évolution de ces causes de ces changements dans l’avenir. 2 Canadian Arctic‐GEOTRACES Program: Biogeochemical and tracer study of a rapidly changing Arctic Ocean Chercheur principal : Roger Francois Établissement d’accueil : University of British Columbia Financement : 4 833 355 $ Le système marin arctique change rapidement en raison des effets des changements climatiques sur la couverture de glace de mer et la circulation océanique de surface. Ces changements peuvent avoir une influence importante sur la production biologique de gaz ayant une incidence sur le climat (p. ex., le dioxyde de carbone) et sur la diffusion des contaminants tels que le mercure et le plomb. À l’heure actuelle, notre capacité de bien comprendre ces changements et de prédire leur évolution est limitée par une mauvaise compréhension des processus biochimiques et physiques en interaction qui déterminent le système arctique marin et influent sur la résilience de celui‐ci. Afin de pallier cette lacune importante dans les connaissances, le programme Arctic‐GEOTRACES mesurera une série de traceurs chimiques qui donnent de l’information sur ces processus importants dans l’océan Arctique et l’archipel arctique canadien. Canadian Sea Ice and Snow Evolution (CanSISE) Network Chercheur principal : Paul Kushner Établissement d’accueil : University of Toronto Financement : 3 595 000 $ Le recul étonnamment rapide de la glace de mer et de la couverture nivale saisonnière dans l’hémisphère nord a des répercussions et présente des divers défis au Canada et ailleurs dans le monde. Il est donc urgent d’améliorer et d’exploiter les prévisions scientifiques de la couverture nivale saisonnière et de la glace de mer et des éléments climatiques auxquels elles sont liées. Le Canadian Sea Ice and Snow Evolution (CanSISE) Network réunit de grands spécialistes canadiens et étrangers qui utiliseront des analyses et des modèles informatiques de pointe pour améliorer les prévisions climatiques. Le réseau vise à faire progresser les prévisions qui concernent la neige et la glace de mer dans les régions arctiques, subarctiques et alpines et dans les régions enneigées en hiver, en se concentrant principalement sur l’Arctique canadien et la Cordillère canadienne. Ventilation, Interactions and Transports Across the Labrador Sea (VITALS) Chercheur principal : Paul Myers Établissement d’accueil : University of Alberta Financement : 4 999 930 $ 3 Le réseau de recherche Ventilation, Interactions and Transports Across the Labrador Sea (VITALS) tentera de répondre aux questions fondamentales qui concernent l’échange de dioxyde de carbone, d’oxygène et de chaleur entre l’océan et l’atmosphère dans la mer du Labrador. Grâce aux nouvelles observations et à la modélisation, les chercheurs pourront déterminer ce qui régule ces échanges et leur interaction avec le climat variable, afin de comprendre le rôle de régions précises dans le cycle du carbone et le système terrestre. Canadian Network for Regional Climate and Weather Processes Chercheuse principale : Laxmi Sushama Établissement d’accueil : Université du Québec à Montréal Financement : 4 078 255 $ Les régions nordiques et arctiques du Canada présentent des défis uniques en ce qui concerne les prévisions numériques du temps et les projections climatiques, aux fins desquelles des modèles informatiques de l’atmosphère et des océans sont utilisés, en raison des processus et des relations complexes qui existent entre les divers éléments du système climatique. Ce réseau utilisera des modèles à haute résolution pour produire des simulations climatiques et météorologiques, particulièrement les simulations qui représentent des phénomènes météorologiques extrêmes, fournies selon l’approche du modèle de système terrestre régional. Les travaux de ce groupe donneront lieu à d’importants changements dans les modèles utilisés par Environnement Canada et contribueront à réduire les incertitudes dans les prévisions météorologiques et les projections en matière de changement climatique. Changing Cold Regions Network (CCRN) Chercheur principal : Howard Wheater Établissement d’accueil : University of Saskatchewan Financement : 5 000 000 $ Le climat de la région intérieure froide de l’Ouest et du Nord du Canada à l’est de la ligne de partage des eaux est l’un des plus extrêmes et variables du monde. De plus l’environnement de cette région change rapidement. Dans une région où l’on trouve une variété de ressources naturelles d’importance mondiale et qui compte pour 80 p. 100 de la production agricole du Canada, les changements climatiques ont des répercussions sur le sol, la végétation et l’eau. Il est urgent de comprendre la nature de ces changements et d’élaborer les outils de modélisation améliorés requis pour gérer un avenir incertain. Le Changing Cold Region Network (CCRN) combinera les données expérimentales existantes et nouvelles et des produits de modélisation et de télédétection dans le but de comprendre et de prévoir les changements qui surviendront dans le sol, l’eau et le climat. 
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