Savoir
h
l
r
n été
une situation de
aibles contrastes de
ression au sol en Europe centrale (marais
barométrique
, accompagnée d’un rayonne-
ent so
aire intense et
une
umi
ité
e
air
élevée, provoque souvent des orages de
chaleur
ais barométriques sont reconnaissables aux
grandes distances entre les isobares sur la
carte météo
Fig. 3
. Les vents étant relative-
ent faibles, les conditions météorologiques
acteurs tels que le ra
onnement solaire, la
é
étation, la présence de sur
aces d’eau ou
n
r
l
r
li
.
La topographie de la Suisse, très diversifi
e en
termes de
entes et d’ex
osition sur des sur-
aces peu étendues, conduit à de grandes di
-
r
n
’
h
m
n
l
l’
’ensoleillement. L’air situé
uste au-dessus du
sol se réchauffe ra
idement, se dilate et
s’élève du fait de sa moindre densité com
a-
ée à ce
e
e
air environnant. De
air p
us
chaud peut contenir plus de vapeur d’eau qui
est alors entraînée avec l’air chaud ascendant
convection). Après refroidissement et conden
sation, des
outtelettes d’eau se forment et
endent visibles des nua
es de convection
cumulonimbus). De la chaleur est libérée lors
de la condensation, ce qui réchau
e l’air am-
iant et augmente sa portance. Les vents
ascendants
l
n
n
i
n
n
l
r
r
n-
forcés, le nuage prenant de plus en plus d’am-
p
eur. Un appe
air à
a
ase
u nuage aspire
e
air
umi
e et c
au
, a
rovisionnant
e
nua
e en humidité et en éner
ie. Les vents
ascen
ants peuvent a
ors attein
re une vi-
tesse
e 150
m/
. Les goutte
ettes
eau
ont entraînées jusqu’à 12 km d’altitude (env.
– 50 °C), formant des
rains de
lace (Fi
. 3).
eux-ci ne
euvent bientôt
lus être retenus
par les vents ascendants et tombent du fait
de leur poids, mais ils peuvent être freinés,
voire remontés, plusieurs fois par les vents
ascen
ants. Se
on
e temps passé à
intérieur
du nua
e, il en résulte des
rêlons de diffé-
entes tailles. Les
rêlons et les
outtes de
luie ainsi que l’entraînement d’air froid et
sec de l’extérieur du nua
e provoquent des
ents descendants. Les
rictions entre les
ents
escen
ants et ascen
ants contenant
es cristaux de glace produisent une tension
lectrique qui peut se décharger par des
éclairs. Les
outtes de pluie et les éventuels
rêlons poursuivent leur chute et attei
nent
le sol, provoquant des orages courts et vio
lents qui peuvent être accompagnés de grêle,
e fortes rafales de vent et d’éclairs. Ainsi,
l’air à la base du nua
e se refroidit et n’est
plus en mesure d’approvisionner le nua
e.
Celui-ci se dissipe après quelques heures et
orage
e c
a
eur est passé.
dvection et convection
ors d’averses et de pluies
ers
stantes
situation de vent d’ouest
survenant ré-
u
ièrement au cours
e
année, transporte
es masses d’air humide de l’Atlantique vers
a Suisse
Fi
. 4
. Cette situation accentue le
an
er de précipitations intenses, en particu
ier sur
e versant nor
es A
pes, où ces
’
ir
n
r
’
l
v
r. L
r
situations de vent d’ouest, les
réci
itations
t
e temps c
angeant qui
es accompagnent
sont causés
ar
es cyclones (tourbillons de
basse pression ou dépressions) avec leurs
fronts chauds et froids (Fig. 4).
D
rri
r
front froid, de l’air froid et dense
vance rapidement et force l’air plus chaud
t plus léger à s’élever devant lui (convection).
et air humide
lisse le lon
du front froid
scarpé, l’air alors se refroidit et une
rande
uantité
e vapeur
eau est con
ensée en
eu
e temps. Ce
a peut con
uire à
es
rages avec des averses courtes et intenses.
Le passa
e d’un front froid est rarement
ccompagné d’éclairs, mais souvent de
r
ques rafales de vents et quelquefois de
rêle
efront chaud
i
l’
v
n
fr
n
fr
i
st relativement plat. L’air chaud
lisse lente
ment sur l’air
lus frais se trouvant devant lui
advection
, la vapeur d’eau se condensant
continuellement. Il se
orme alors des nua
es
strati
ormes (stratus) qui peuvent être accom
pa
nés de
aibles pluies. Si l’air est particuliè-
rement chaud et humide
« instable »
derrière
le front chaud (« secteur d’air chaud ») et sous
uence orographique, des précipitations in-
tenses de plusieurs jours peuvent survenir.
Les précipitations intenses les plus importantes
et d’une durée d’un à plusieurs
ours se pro
duisent lorsque des masses d’air humide sont
poussées contre
es versants nor
et su
es
A
pes. Ce
a con
uit à une ascen
ance oro
ra
e les orages de chaleur, les
averses et les pluies persistantes. De par l’e
et de barrage des Alpes, les masses d’air sont
orcées de s’élever. Encore plus de vapeur
d’eau se condense alors,
énérant des préci-
itations su
lémentaires à cause du relie
.
Des
réci
itations
articulièrement intenses
surviennent au su
es A
pes en cas
appa
rition d’une dépression au-dessus du gol
e de
Gênes. En effet, des tem
ératures élevées de
l’
ir
l’
l
M
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rr
n
f
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n
évaporation. De p
us,
e par
emp
acement
e
a
épression au su
es A
pes, un courant
air c
au
venant
u su
emporte
air
u
mi
e
e
a Mé
iterranée et
e pousse en
irec
tion du versant sud des Al
es. La durée et l’in
n
i
précipitations orographiques
qui s’ensuivent dépendent en outre de la tra
jectoire,
e
a vitesse
e
ép
acement et
e
a
ynamique
e
a
épression. Dans ce genre
e situation,
es va
ées a
ines
u su
et
a
plaine du Pô sont les plus touchées
Le tour
i
on
e
asse pression peut,
ors
une
situation météorologique dite « 5b »,
déplacer du
olfe de Gênes vers l’est des
Alpes en faisant un large coude au-dessus de
’Adriatique et en re
oi
nant le nord des Alpes
«
ar la
etite
orte ». Cette situation
ro-
voque alors des pluies diluviennes en Pologne,
en République tchèque, en Autriche, en Alle-
a
ne et dans l’est de la Suisse (Fi
. 5).
Provenance de l’humidit
L’humidité est trans
ortée de différentes ré
gions vers
a Suisse par
es vents qui varient
selon la situation météorologique. En moyenne,
environ 40 % des précipitations atteignant le
so
suisse sont issus
e
At
anti
ue Nor
.
D’autres sources importantes sont la région
méditerranéenne, la zone continentale euro
péenne et le nord de l’Europe (Fig. 2). L’humi
dité provenant de ces régions arrive en Suisse
sous
orme de vapeur d’eau ou sous
orme
condensée (gouttelettes d’eau dans les
nua
es)
Masses d’air ascendante
Le soulèvement et le refroidissement de
masses d’air sont nécessaires à la
énération
e précipitations intenses :
orsqu
i
a
convection,
e
air c
au
s
é
ève a
ors
ue
l’air environnant est plus froid. Lorsqu’il
a
advection
es masses
air
e température
différente se rapprochent par mouvement ho
rizontal. Ce faisant, les masses plus chaudes
issent au-
essus
e ce
es qui sont p
us
fr
i
. L’ascendance
i
orographique
lorsqu’une masse d’air en mouvement doit
rendre de l’altitude et se refroidir, afi n de
passer une c
aîne
e monta
ne. Dans un te
cas
des millions de molécules d’eau conte
nues dans l’air forment des gouttelettes en se
fi xant à des noyaux de condensation en sus
pension composés de cristaux de sel, de par
ticu
es
e poussière ou
e grains
e g
ace. Les
goutte
ettes sont en mouvement
ans
es
nua
es (vents ascendants et descendants),
n
r
n
n
lli
i
n l
n
v
l
r
s’associent pour former des
outtes de pluie.
Une
outte
e p
uie
e 2 mm
e
iamètre est
formée de près de 1 million de
outtelettes.
Tous les nua
es n’entraînent pas forcément
des
réci
itations. C’est seulement à
artir
d’une épaisseur de nuage d’environ 1.5 kilo
mètre que des gouttes d’eau suffi
mm
n
lourdes pour chuter peuvent se former. Une
épaisseur de plusieurs kilomètres est même
nécessaire pour la
ormation de précipitations
n
n
.
Fig. 2 : Sources d’humidité de la Suisse entre
1995 – 2002 (d’après Sodemann et al., 2010)
M
e
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Fig. 3 : Situation météorologique et formation d’orages de chaleur
Marais barométrique
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Formation d’un ora
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C ’ ’ (d’après VBS/DDPS ZEM, 2011)
yclone avec averses à l arrière du front froid et pluie à l avant du front chaud
’’
Situation de vent d’ouest Front froid
observé au sud u Pfannenstiel ZH
© MétéoSuisse
Fig. 4 : Situation météorologique conduisant à des averses et des pluies persistantes
g S tuat o étéo o og que co du sa t à des a e ses et des p u es pe s sta tes
Fig. 5 : Situation météorologique 5b (d’après
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