Section des unités de recherche
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Présentation de l’Unité
1.1 Historique et localisation
L’IRAP, UMR 5277 de l’Université Paul Sabatier (UPS) et du CNRS est né au 1er janvier 2011
du rassemblement des équipes scientifiques et techniques du Laboratoire d’Astrophysique de Toulouse
et Tarbes (LATT), du Centre d’Etude Spatiale des Rayonnements (CESR), des équipes de
géophysique et de sismologie du laboratoire de Dynamique Terrestre et Planétaire (DTP) et de
quelques chercheurs et enseignants chercheurs du LMTG. L’IRAP est hébergé dans les locaux de
l’Université Paul Sabatier sur le campus de Rangueil à Toulouse dans deux bâtiments (Avenue Roche
et Avenue Belin) et Avenue d’Azereix à Tarbes. L’IRAP comprend environ 280 personnels : 120
chercheurs et enseignants chercheurs, 70 ingénieurs et techniciens permanents, 35 CDD ingénieurs et
techniciens, 20 post-doctorants et 40 doctorants.
L’IRAP rassemble ainsi à l’Observatoire Midi Pyrénées (OMP, composante de l’UPS)
l’ensemble des forces scientifiques académiques en Midi Pyrénées dans le domaine de l’astrophysique
et de la planétologie. C’est la plus grande unité de recherche de ce secteur disciplinaire en France. Les
motivations pour créer l’IRAP reposaient principalement sur la nécessité de mélanger les différentes
pratiques méthodologiques (marquées par l’instrumentation sol au LATT, l’instrumentation spatiale au
CESR, l’analyse de terrain et l’expérimentation en laboratoire au DTP) afin d’aborder les grandes
questions que nous pose l’observation de l’Univers et de ses objets à partir de toute la panoplie des
outils disponibles aujourd’hui. Il s’agissait aussi d’atteindre une masse critique plus grande afin de
pouvoir prétendre à un meilleur leadership dans les projets futurs, ainsi qu’à une meilleure visibilité et
une meilleure attractivité vis à vis de la compétition nationale et internationale. Très fortement
impliqué dans les enseignements de l’UPS, l’IRAP a hérité de relations privilégiées en recherche et en
enseignement avec les écoles et formations d’ingénieur de Toulouse (ISAE, INSA, INP et CNAM) et
de Tarbes (ENIT). Celles ci se renforcent aujourd’hui dans le cadre de la toute nouvelle COMmunauté
d’Universités et d’Etablissements en Midi Pyrénées (COMUE) qui rassemble 3 Universités et 11
Ecoles d’ingénieurs.
1.2 Champs scientifiques de l’IRAP
Les champs scientifiques de l’IRAP se déploient dans les thématiques astrophysique,
planétologie et géophysique, et pour ce qui concerne les méthodologies à travers la modélisation,
l’instrumentation, l’observation astronomique, la sismologie, le traitement du signal et de l’image et
les expériences de laboratoire. A ce titre l’IRAP est rattaché à titre principal à la direction adjointe
Astronomie – Astrophysique de l’Institut National des Sciences de l’Univers (INSU) du CNRS, mais
il bénéficie aussi d’un lien fort avec la direction adjointe Terre Solide de l’INSU, et d’un rattachement
secondaire à l’Institut des Sciences de l’Ingénierie et des Systèmes (INSIS). Les objectifs finalisés
couvrent la recherche de réponses aux grandes questions qui se posent sur l’Univers et les objets qui le
constituent, depuis l’intérieur des corps solides et planétaires (Terre comprise) jusqu’au Big-Bang et
les origines de l’Univers. Ces champs thématiques sont abordés par la confrontation de l’observation
et de la modélisation, cette dernière pouvant s’appuyer sur une caractérisation au laboratoire des
processus physiques (surfaces et intérieurs planétaires, milieu interstellaire).
Outre ces objectifs de recherche fondamentale en astrophysique et planétologie partagés par
l’ensemble de nos chercheurs et enseignants chercheurs (sections 7, 17 et 18 du CNRS, sections 34, 35,
61 et 63 du Conseil National des Universités, CNU), la cohésion de l’IRAP est aussi très largement
assurée par un corps d’ingénieurs et de techniciens permanents hautement qualifiés tournés vers
l’innovation instrumentale pour les observatoires au sol et dans l’espace, ainsi que pour les missions
d’exploration du système solaire et de ses planètes. Ils s’appuient sur des moyens techniques adaptés à
la construction, aux tests et étalonnage de ces instruments (salles propres, cuves de tests et étalonnage
sous vide et en conditions thermiques extrêmes, hall d’intégration des nacelles ballon, etc.). Plusieurs
filières instrumentales font la renommée de nos équipes : i) les systèmes optiques pour les
observatoires sol avec un leadership dans la construction de spectro-polarimètres optiques et
infrarouges, ii) les analyseurs spatiaux de particules chargées ou neutres, iii) les plans de détection
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Vague A : campagne d’évaluation 2014-2015
Janvier 2014