LES MECANISMES ET CONSEQUENCES DE LA SUBDUCTION La subductionest un phénomènede convergence lithosphérique. Elle est marquéepar la disparition de la lithosphère océanique froide et dense dans l’asthénosphère moins dense une plaque lithosphérique chevauchante (soit continentale : les Andes ou soit océanique : Japon). I. Les mécanismes 1. La subduction : conséquence du refroidissement de la lithosphère océanique Au cours du temps et au fur et à mesure de son éloignement de la dorsale, la lithosphère océanique change. Lors de sa formation au niveau de la dorsale, la lithosphère, mince et c flotte sur l’asthénosphère car elle est moins dense. A mesure qu’elle vieillit et donc qu’ell s’éloigne de la dorsale, la lithosphère océanique se refroidit. L’isotherme de 1200°C, form limite entre la lithosphèrerigideet l’asthénosphère, s’enfonce.On considèredonc que la lithosphère, en refroidissant, s’épaissit. La densité de la lithosphère est une moyenne pondérée de ses deux composantes : la cro manteau. Comme la croûte garde une épaisseur constante, c’est l’épaisseur du manteau augmente. Or la densité du manteau est supérieure à celle de la croûte. En vieillissant, la de la lithosphère augmente donc. Avec le temps, sa densité finit même par dépasser celle l’asthénosphère sous-jacente. Elle ne pourra cependant plonger dans l’asthénosphère qu’ faveurde sa force de compression. Quand la plaquerencontreun obstacle,la force de convergence la pousse à plonger, ce qui marque le début de la subduction. La fosse océa marquera la zone de flexion de la plaque. 2. Devenir de la plaque plongeante En s’enfonçant dans l’asthénosphère chaude, la plaque plongeante se réchauffe très douc du fait de la faible conductivité thermique des roches qui la composent. Elle reste donc rig anormalement froide jusqu’àdes profondeurstrès importantes. De là provientl’anomalie thermique négative caractérisée par la déformation des isothermes. Cette rigidité de la vieille lithosphère océanique est attestée à plusieurs centaines de kilo de profondeur par la présence de séismes. L’empreinte de la plaque rigide disparaît au-de profondeurs car aucun séisme n’y est détecté. Cependant, des études de tomographie sis semblent indiquer que les matériaux plongent jusqu’à l’interface manteau-noyau. 3. Les transformations de la plaque plongeante Lors de leur enfouissement par subduction, les roches de la plaque plongeante subissent ensemble de transformations : le métamorphisme. Ceci est lié au fait qu’avec la profon conditionsenvironnementales changent ;la pressionet la températureaugmentant.En conséquence, les minéraux de ces roches sont déstabilisés. Ils se réorganisent pour forme nouveaux cristaux, mais leur composition chimique globale reste constante. On a pu démontrer que la pression était le principal facteur de ce changement. Les schist apparaissent tout d’abord en profondeur, puis un peu plus en profondeur, les éclogites. Ce roches sont donc qualifiées de roches métamorphiques. II. Conséquencemajeure : formation de magma et fabrication de croûte continentale 1. L’origine des magmas Les différencesde compositionchimiqueentre la lithosphèreocéaniqueplongeanteet les granitoïdes (roches plutoniques), qui constituent la roche en profondeur, sont très importa Ces granitoïdessont notammentbeaucoupplus riches en minérauxhydratéscommeles amphiboles. Les magmas ne peuvent donc pas provenir d’une fusion des matériaux de l plongeante. Ils ont plutôt pour origine une fusion partielle du manteau de la plaque lithosp chevauchante. Pourtant, à la profondeursont où produits ces magmas, la température est insuffisante pour faire fondre les péridotites, du moins si ces roches sont anhydres. Cepen l’hydratation des péridotites abaissent leur point de fusion. Or, la croûte océanique qui subit la subduction est une croûte très hydratée. Lors de leur h océanique, les basaltes et les gabbros constitutifs de la lithosphère naissante au niveau d dorsales subissent eux-aussi un métamorphisme. Ainsi, la circulation hydrothermale les m des minéraux verts très riches en eau, tels que la chlorite, apparaissent, donnant aux roch faciès particulier : celui des schistes verts. Le nouveau métamorphisme que subissent les schistes verts en schistes bleus, puis éclog de la subduction, se caractérise par une déshydratation. Ce processus libère donc beauco qui est transférée vers le manteau de la plaque chevauchante. Il y a donc une hydratation péridotites de la plaque chevauchante, ce qui abaisse leur point de fusion. Vers 100 à 150 km en profondeur de l’arc magmatique, les conditions pour la fusion partie réunies et la température est assez haute pour que le point de fusion de la péridotite hyd atteint. Cette fusion partielle du manteau donne naissance aux magmas qui migrent vers surface. 2. Fabrication de croûte continentale Les roches plutoniques proviennent de magmas qui ne gagnent pas la surface. Ces magm forment de gigantesques accumulations en profondeur : les diapirs. Ces diapirs migrent surface sans jamais y parvenir, car leur température n’est pas suffisamment supérieure à matériauxencaissants. Les diapirscristallisent donc en profondeuren formantles plutons granitiques que l’érosion découvre plusieurs millions d’années après. La permanence de phénomène est à l’origine de la création d’une quantité considérable de croûte continenta L’ascension et l’accumulation de ces magmaschaudsà la base de la croûte de la plaque chevauchante expliquent l’anomalie positive thermique observée à l’aplomb de l’arc mag