Atelier de réflexion prospective sur l`écologie industrielle ARPEGE

Atelier de réflexion prospective sur l’écologie industrielle
ARPEGE
Membres du consortium
CREIDD – ICD - UTT
Association Orée
Auxilia
ISIGE
Ecologie Industriel Conseil
Systèmes Durables
E-parc
Ecopal
Association RECORD
BRGM
Telecom & Management Sud-Paris
LTMU – Université Paris VIII
EDF
Séché Environnement
Enviropéa
GDF-Suez
Lafarge
Yprema
INSA-Lyon
Coordination scientifique : Nicolas Buclet (CREIDD-ICD-UTT)
Rapport final à destination de l’ANR
Programme PRECODD
Mars 2009
Rapport final mars 2009
Introduction page 4
Présentation synthétique du consortium ARPEGE page 11
Glossaire page 14
Pistes de réflexion du consortium ARPEGE page 27
Conclusions page 40
Annexes :
Annexe 1 : Compte-rendus des réunions des sous-ateliers B, C et D page 45
Annexe 2 : Cadrage et planification sous-atelier C page 91
Annexe 3 : Cadrage et planification sous-atelier D page 103
Annexe 4 : Ecologie industrielle : une réponse aux enjeux des territoires ?
Retours d’expérience en Europe page 112
Annexe 5 : Freins, leviers mécanismes réglementaires et fiscaux page 128
Annexe 6 : Etude bibliographique sur les indicateurs de l’Ecologie Industrielle
page 151
3
Introduction
De concept émergeant à la fin des années 1990, l’écologie industrielle a gagné en notoriété,
avec la création de revues internationales de recherche sur le thème, tandis qu’un certain
nombre d’initiatives locales ont essaimé non seulement en France et en Europe, mais
également en Australie, aux Etats-Unis, au Japon ou encore en Chine (sous l’appellation
d’économie circulaire). Ces expériences, qui prennent très souvent la forme d’écoparcs,
demeurent cependant ponctuelles, disparates, soumises aux aléas politiques ou autres. Bien
qu’intéressants, les résultats sont par ailleurs en deçà de ce que l’on doit espérer, eu égard aux
enjeux du développement durable.
Ce constat n’enlève rien au potentiel de l’écologie industrielle. Simplement, il est aujourd’hui
évident qu’un exemple comme le site de Kalundborg (Danemark) si souvent cité, constitue
une sorte « d’heureux accident » de l’histoire économique. Les sites apparus depuis l’ont été
grâce à des « promoteurs » privés ou publics particulièrement motivés et entraînants. Le seul
mobile économique ne suffit aucunement.
Ce constat donne la sensation d’une certaine « fragilité » de l’écologie industrielle en phase
de conception et de mise en œuvre, indépendamment du contexte culturel dans lequel on se
situe. Ce constat n’enlève rien à l’intérêt de la marche, à cette volonté de conciliation entre
des activités humaines créatrices de richesses et la finitude de la biosphère. Le développement
durable passe par cette conciliation et l’écologie industrielle demeure l’une des pistes
conceptuelles et applicatives les plus sérieuses.
4
Rapport final mars 2009
Des travaux menés, notamment par certains membres du consortium1 mettent en évidence à la
fois l’existence d’expériences prometteuses, de réalisations intéressantes, et leur difficulté à
s’inscrire dans un schéma pérenne. Si l’on excepte la Chine, l’économie circulaire,
variante asiatique de l’écologie industrielle, bénéficie d’un statut juridique, des projets se
développent avant tout de par la volonté forte d’acteurs inscrivant leur action à un niveau
local. Que cette volonté vienne à manquer, et l’on sent que le dynamisme des projets
d’écologie industrielle s’essouffle.
Le premier enjeu de cet atelier de réflexion prospective est donc de réfléchir à tous les aspects
qui peuvent faire de l’écologie industrielle, davantage qu’une approche prometteuse, un
schéma directeur opérationnel, dotés de principes et de repères à partir desquels les divers
acteurs économiques et sociaux orienteraient leur action avec succès dans un sens favorable
au développement durable.
Le deuxième enjeu, tient plus particulièrement au contexte français. Pour des raisons diverses,
parmi lesquelles assurément le cloisonnement disciplinaire qui structure le monde de la
recherche en France, la communauté de personnes travaillant sur le sujet en France est encore
assez faible, notamment à un niveau académique. Il paraît donc cessaire d’intéresser
davantage de chercheurs au domaine, de montrer ce que l’on est en mesure d’en attendre,
notamment à la faveur de l’intérêt renouvelé pour des approches dites systémiques. Par
ailleurs, et afin de favoriser l’adoption des principes de l’écologie industrielle au sein de
l’élaboration de stratégies territoriales de développement durable, les membres du consortium
se sont fixés un autre enjeu : contribuer à la consolidation de la communaudéjà existante et
organisée au sein du PFEI (pôle français d’écologie industrielle).
L’organisation des ateliers
1 cf. Benoît Duret, "Premiers retours d'expérience en écologie industrielle : études de cas en Europe et en
Amérique du Nord", avec le soutien du CREIDD (UTT), R&D EDF, Auxilia et ICAST
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