dominants de l’histoire chilienne.
Anatoly Isaenko (Appalachian)
Anthropological Aspects of Ethnic Conflicts in the Caucasus / Les aspects
anthropologiques des conflits ethniques du Caucase
My exploration of ethnic conflicts in the Caucasus demonstrated that they
unleashed along the nationality, commonly shared history, religious,
linguistic, and biological building blocks of ethnicity, radicalized under the
impact of the all-sided societal crisis of collapsing supra-ethnic structure of
the Soviet Empire. Biological building blocks played provocative and
mobilizing role in the Armenian-Azerbaijanian, Russo-Chechen, Ossetian-
Ingushian, Georgian-Ossetian, and Georgian-Abkhazian ethnic conflicts
with the help of the absurd anthropological myths and conceptions. This
paper shows how ethnocentric leaders and intellectuals used absurd
anthropological “theories” to play on antipathies and fears of ordinary
citizens, exacerbating their chosen traumas of the past, rejuvenating and
redirecting ethnic hatred. They persuaded their ethnics to fight for
imagined “ethnic” lands by cleansing such territories from alien “ethnic
infection.” Thus, in 1990s, ethnocentric anthropological “theories” helped
to ignite bloody “hot stages” of ethnic conflicts in the Caucasus, and in
other parts of the world.
Notre exploration des conflits ethniques du Caucase a montré qu’ils ont
libéré, avec la nationalité, des composantes de l’ethnicité reliées à l’histoire
commune, à la religion, à la linguistique et à la biologie, ces composantes
étant radicalisées sous l’effet de la crise sociétale multilatérale causée par
l’effondrement de la structure supraethnique de l’empire soviétique. Aidées
par les absurdes mythes et conceptions anthropologiques, les
composantes biologiques ont joué un rôle provocateur et mobilisateur
dans les conflits ethniques arméno-azerbaïdjanais, russo-tchétchènes,
osséto-ingouches, osséto-georgiens et géorgio-abkhaziens. Cette
communication démontre comment les chefs et les intellectuels
ethnocentriques ont fait appel à des « théories » anthropologiques
absurdes pour jouer sur les aversions et les peurs des citoyens ordinaires
par l’exacerbation des traumatismes marquants de leur passé et par le
rétablissement et la réorientation de la haine à l’égard de certaines races. Ils
ont persuadé leurs groupes ethniques de se battre pour les terres «
ethniques » imaginaires en éliminant de ces territoires l’« infection ethnique
» étrangère. Les « théories » ethnocentriques anthropologiques ont donc
contribué, dans les années 1990, à engendrer des intensifications
sanglantes des conflits ethniques dans le Caucase et dans d’autres régions
du monde.
Jaro Stacul (Memorial)
Public Representations of Solidarity in Post-Socialist Poland /