On donne la relation:
. Utiliser le formulaire d’analyse
vectorielle pour les différents opérateurs en coordonnées sphériques. On pose
2) Que deviennent ces résultats dans le cadre de l’ARQS ?
5) Moment cinétique du champ électromagnétique **:
On considère un condensateur cylindrique de hauteur portant initialement, pour
, une charge . Il est plongé dans un champ magnétique uniforme et permanent
.
1) L'isolant inter-armatures n'est pas parfait : le condensateur se décharge sur un
intervalle de temps . Montrer que le cylindre a acquis un moment cinétique .
2) L'isolant est parfait, le condensateur ne se décharge pas, mais on supprime
pendant . Même question.
On donne :
et on
supposera que les variations du champ magnétique créent un champ électrique :
3) En quoi cela semble-t-il paradoxal ? Que représentent les grandeurs
et
?
Indications
1) Sphère radioactive :
1) Appliquer le théorème de Gauss et la conservation de la charge dans une boule de rayon ;
2) Faire une étude des symétries pour trouver le champ magnétique ; calculer
en se
szervant de la valeur de
trouvée d’une part et en appliquant l’équation de Maxwell-Ampère
d’autre part ; 3) On peut supposer que la charge reste toujours égale à .
2) Champs rayonnés par une couche de courant oscillante :
Les symétries et invariances indiquent que
et
. On calcule
à l’aide
du théorème d’Ampère puis
à l’aide de l’équation de Maxwell-Faraday.
3) Bilan d’énergie dans un solénoïde infini :
1) Calculer le champ électrique à partir de l’équation de Maxwell-Faraday ; 3) Comme il
s’agit d’un solénoïde, l’énergie électromagnétique est essentiellement de l’énergie
magnétique.
4) Bilan d’énergie dans un condensateur :
1) Ecrire les équations de Maxwell dans le vide et en déduire que
. Chercher une
relation de récurrence entre les en remarquant que les valeurs pour impair sont
différentes de celles pour pair. Exprimer alors en fonction de et de
. Pour
trouver il faut exprimer la charge portée par l’électrode positive en fonction de ,
et de , puis écrire que
; on relie alors au champ sous forme
d’une intégrale qu’on calcule grâce aux fonctions de Bessel ; pour le calcul de
on applique