Box – Responding to Inquiries when Information is Lacking or

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Jeu de rôle au sujet des phthalates
dans les produits de consommation
But :
Cette activité est basée sur une annonce réelle qui sert à initier la discussion. Des rôles variés sont
assignés aux participants de manière à explorer les aspects multiples que cette annonce illustre :
l’utilisation des médias et des outils de communication, les données scientifiques disponibles sur les
phthalates, le rôle de l’industrie, et les lois qui s’appliquent aux substances chimiques dans les
produits. Cet exercice illustre aussi le rôle que le principe de la prudence peut jouer dans nos choix
personnels et dans les politiques gouvernementales. Pour que cet exercice soit le plus intéressant
possible, nous encourageons les participants à jouer leurs rôles de manière convaincante pendant la
discussion et de transmettre l’information qui leur est fournie pour leur rôle.
Rôles :
1. Modérateur
2. Une femme enceinte voit une annonce dans le journal avec une image d’une femme enceinte et
des messages qui font peur concernant des “poisons” pour le bébé contenus dans des produits
cosmétiques.
3. Une infirmière en santé publique. Elle est d’avis que l’image et l’impression générale de l’annonce
fait peur.
4. Un(e) représentant(e) de l’industrie des phthalates. Il ou elle n’est pas d’accord avec les assertions
de l’annonce.
5. Un(e) expert(e) en santé prénatale. Il ou elle n’est pas au courant de l’annonce ni de la science au
sujet de ces substances mais elle veut éviter d’inquiéter la femme enceinte et de causer la
panique.
6. Un(e) scientifique qui suit le développement de la recherche sur les phthalates incluant les études
animales et humaines.
7. Un(e) représentant(e) du gouvernement qui connaît les règlementations internationales sur les
phthalates. Il ou elle sait que les phthalates sont présents dans plusieurs produits de
consommation et que chacun de ces produits contribue au total de notre exposition à ces
substances chimiques.
Quelques questions pour initier la discussion :
Quelle est la réaction de la femme enceinte à cette annonce? Vers qui se tourne-t-elle pour plus
d’information?
Quels sont les opinions de l’infirmière et de l’expert en santé prénatale sur l’approche basée sur la
peur causée par cette annonce? Quelle serait une façon plus appropriée de transmettre ces
informations?
Pour le scientifique et le représentant de l’industrie : Comment peut-on évaluer la sûreté de ces
substances chimiques? Comment en faire la preuve?
Est-ce que le représentant du gouvernement pense que les ententes volontaires avec l’industrie
sont suffisantes pour contrôler l’exposition du public?
Comment le principe de la prudence s’applique-t-il à cette situation?
Discussion de groupe: Quels actions voudriez-vous voir à court terme et à long terme?
Messages essentiels :
1. Pour que les communications soient appropriées et efficaces, vous devez être créatifs. Les
messages basés sur la peur peuvent créer de la confusion, de la méfiance, et du découragement
qui n’incitent pas à poser des changements positifs. Il faut être fixé sur le but ultime. Toute
campagne peut avoir des conséquences négatives. Il faut penser à ce qu’elles peuvent être et agir
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en conséquence selon ce qui est acceptable. Pour rejoindre un public spécifique, une approche
créative ou créée en fonction des intérêts de ce public (message, image, où les annonces sont
placées et comment les informations sont distribuées) peut être plus appropriée qu’un message
qui choque.
La loi présentement ne s’applique pas aux risques chroniques et de basse intensité qui peuvent
affecter les femmes enceintes et les foetus. D’autres pays ont mis en place des règlements
concernant les phthalates dans les produits de consommation alors que le Canada n’a que des
ententes volontaires (qui ne permettent pas de recours légal) avec les manufacturiers de jouets en
rapport avec deux phthalates.
Nous sommes tous exposés aux phthalates par des voies d’exposition multiples. Les enfants sont
plus exposés que les adultes. Bien que la recherche sur les humains soit mince, les études
effectuées sur les animaux sont nombreuses et convaincantes. La science indiquant que les
phthalates peuvent perturber le système endocrinien est bien établie.
Le principe de la prudence (l’approche Mieux vaut prévenir que guérir) suggère que nous devrions
limiter l’exposition à ces substances bien que les données scientifiques soient incomplètes.
Des solutions de rechange aux produits contenant des phthalates existent et sont offertes sur le
marché, souvent à des prix compétitifs.
Ce document est adapté avec permission du manuel Ne prenons pas de risque : Stratégies à l’intention des fournisseurs de
services en vue de réduire les risques environnementaux avant et pendant la grossesse et durant l’enfance. Ce manuel a été
conçu par Meilleur Départ en collaboration avec le PCSEE. Ce document peut être utilisé, en tout ou en partie à des fins
éducatives sans frais ou autre permission. Cependant, nous demandons seulement à ce que le contenu demeure le même et
que le manuel soit reconnu comme étant la source.
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