Je m’appelle Charlotte Ruttle et je suis une survivante du cancer
Je m’appelle Charlotte Ruttle et je suis une survivante du cancer. L’an dernier, je me
suis jointe à l’équipe de Terry, un groupe de bénévoles qui partagent leurs histoires
personnelles pour aider à sensibiliser les gens à la recherche sur le cancer et les inciter à
participer à la Journée Terry Fox. Mon expérience du cancer a commencé il y a quelques
années.
Au cours de l’été 1991, alors que j’avais 16 ans, je suis allée à Vancouver rendre visite à
mon frère et à sa famille. Avant mon départ, je souffrais souvent de douleurs au genou
droit, que je croyais être des douleurs de croissance, et j’avais de la difficulté à marcher
pendant de longues périodes. À Vancouver, j'ai passé la plupart de mes après-midi à
dormir en raison de maux de tête si violents que je ne pouvais garder les yeux ouverts.
Ma belle-sœur s’est inquiétée et a pris rendez-vous pour moi avec son médecin.
Au cours de ma rencontre avec le médecin, je lui ai décrit mes symptômes et montré
que, quand je tournais ma jambe droite d'un côté, une bosse apparaissait. Il m'a envoyée
passer des radiographies et, peu après, on m'a dit de retourner à Toronto et de me
rendre à l’hôpital (Hospital for Sick Children de Toronto), car il se pouvait que j’aie un
cancer.
À l’hôpital, j’ai appris que j’étais atteinte d’un ostéosarcome, le même type de cancer que
celui de Terry Fox. La grande différence entre nos deux histoires c’est que j'ai pu
bénéficier des fonds consacrés à la recherche sur le cancer. Dans le passé, le seul
traitement chirurgical possible pour enlever la tumeur était l’amputation. Au cours de la
décennie précédente, des avancées en recherche ont permis aux chirurgiens de mettre
au point des techniques qui ne sont plus aussi radicales. Mon fémur (os de la cuisse) a
été remplacé par l’os d’un donneur et est tenu en place par des plaques de métal et des
vis. En septembre 1992, à la fin de ma chimiothérapie qui a duré 8 mois, j'ai été en
mesure de retourner à l’école.
Dès que j’ai entendu le diagnostic, j’ai cru que j’allais mourir, car je pensais qu’il n’y