L’association EVEIL Vitré communauté (35):
Benjamin Gauillard / Clément Gousseau – Etudiants de
l’Ecole Centrale de Nantes (dans le cadre du Projet
d’Etudes Industrielles)
En 2010, Vitré Communauté propose de prendre en
charge un diagnostic de flux aux entreprises d’une
zone d’activités.
En 2012, une association est créée par les entreprises
engagées. Aujourd’hui environ 20 d’entre elles
travaillent en sous-groupes, et une dizaine de projets a
abouti.
Synergies de substitution : circuits de réemploi,
réutilisation de déchets : ex palettes, sacs de
transport…
Synergies de mutualisation des besoins autour de l’eau
: réduction des prestataires, baisse des coûts…
Un projet de méthanisation est pour l’instant en
suspens.
Les futures actions s’orientent sur de la
communication, des prestations collectives d’entretien
d’espace verts
Le Port de Nantes-Saint Nazaire (44) :
Lorraine Bertrand – Directrice de l'action économique à la
CARENE
En 2014, la CARENE et le Port autonome Nantes-Saint
Nazaire lancent une démarche d’écologie industrielle
portée conjointement par les services environnement et
développement économique (CARENE)
Après une phase de diagnostic et une phase de
synthèse, la démarche a aujourd’hui atteint la phase de
l’accompagnement
Sur les 3 thèmes que sont les déchets, l’eau et l’énergie,
deux ont déjà été « investis »
Energie : des synergies de substitution (échange de
chaleur) et un projet de réseau de chaleur sont à
l’étude avec la possibilité d’approvisionnement en
coques de tournesol – déchet crée par l’une des
entreprise de la zone. Un réseau de référents énergie a
été mis en place.
Déchets : plusieurs synergies de mutualisation ont vu le
jour et impliquent de nombreuses entreprises.
Eau : quelques synergies de substitution sont à l’étude , le
sujet mérite davantage d’attention
QUELS FACTEURS CLES DE REUSSITE ?
Benjamin Gauillard / Clément Gousseau – Etudiants de l’Ecole Centrale de Nantes (Projet d’Etudes Industrielles)
Le fonctionnement des membres de l’association en petits groupes de travail thématisés (eau, déchets, énergie…) permet
d’affiner la participation des entreprises en fonction de leurs besoins et donc de conserver leur disponibilité dans la durée
La gouvernance « équitable » qui ne favorise pas les grandes entreprises au détriment des TPE / PME assure la réussite du
groupe
Enfin, l’implication réelle d’experts (ADEME, association Orée ) favorise l’avancée des travaux
QUELLES ACTIONS CONCRETES METTRE EN PLACE ?
Agnès Delamare – cabinet Eicosystème – experte du Comité 21
Une démarche débute nécessairement par un diagnostic
des besoins et ressources présent(s) sur un territoire.
Comme son nom l’indique, l’écologie industrielle et
territoriale doit être une démarche collective, rassemblant
des acteurs transverses : collectivités, chambres consulaires,
associations, services d’Etat décentralisés (DREAL, ADEME),
monde académique…
Lorsque les acteurs sont réunis, doit se poser la question de
la gouvernance, essentielle à l’animation de la démarche
dans la durée.
La démarche peut être financée par des fonds publics ou
privés. Parmi les financements privés, le fait de reverser une
partie des économies réalisées par les entreprises est
plébiscité.
QUELLES DEMARCHES INNOVANTES DANS LE GRAND OUEST ?
Lorraine Bertrand –Directrice de l'action économique à la CARENE
Un accompagnement externe est nécessaire, à la fois sur le volet technique de
la démarche, mais aussi pour assurer l’animation, qui nécessite de la
disponibilité
Si la mise en place de la démarche peut paraitre longue, cela n’est pas
synonyme d’immobilisme. La patience est un facteur clé de réussite.
La formation des élus et leur bonne compréhension / appropriation des
implications d’une démarche d’EIT est indispensable