L'Enseignement Mathématique Colin de Verdière, Yves UNE INTRODUCTION À LA MÉCANIQUE SEMI-CLASSIQUE Persistenter Link: http://dx.doi.org/10.5169/seals-63894 L'Enseignement Mathématique, Vol.44 (1998) PDF erstellt am: Jan 10, 2011 Nutzungsbedingungen Mit dem Zugriff auf den vorliegenden Inhalt gelten die Nutzungsbedingungen als akzeptiert. Die angebotenen Dokumente stehen für nicht-kommerzielle Zwecke in Lehre, Forschung und für die private Nutzung frei zur Verfügung. Einzelne Dateien oder Ausdrucke aus diesem Angebot können zusammen mit diesen Nutzungsbedingungen und unter deren Einhaltung weitergegeben werden. Die Speicherung von Teilen des elektronischen Angebots auf anderen Servern ist nur mit vorheriger schriftlicher Genehmigung des Konsortiums der Schweizer Hochschulbibliotheken möglich. Die Rechte für diese und andere Nutzungsarten der Inhalte liegen beim Herausgeber bzw. beim Verlag. SEALS Ein Dienst des Konsortiums der Schweizer Hochschulbibliotheken c/o ETH-Bibliothek, Rämistrasse 101, 8092 Zürich, Schweiz [email protected] http://retro.seals.ch UNE INTRODUCTION À LA MÉCANIQUE SEMI-CLASSIQUE*) par Yves RÉSUMÉ. Ce Colin Verdière de àla mécanique semi-classique texte est une introduction à l'usage des non-spécialistes. Après avoir rappelé les contextes de la mécanique classique (géométrie symplec tique)et de la mécanique quantique, on introduit la mécanique semi-classique à partir d'exemples simples: transformations de Fourier et de Legendre, principe de Huygens. On décrit ensuite les formules de trace semi-classiques et la problématique du chaos quantique. Introduction 1. motivation Le but de ces exposés est de servir de d'introduction et sujet. au Du point de vue de la physique, il s'agit de techniques qui remontent au début correspondance affirme de façon vague que la mécanique classique est la limite de la mécanique quantique lorsque la constante de Planck H peut être considérée comme petite, autrement dit que les actions S en jeu sont grandes devant h. Bien sûr, dire qu'une théorie physique est une limite d'une autre théorie physique est un concept de la mécanique quantique le : de principe important puisqu'une grande partie savoir faire du physicien est de prévoir du limite quantique -classique est plus complexe que la limite relativiste-galiléen qui se réduit essentiellement à des développements limités en ~ où c est la vitesse de la lumière. ce qui est petit et ce est qui c Depuis le semi-classique début est de traité grand. La , la mécanique par des quantique, règles plus ou le passage avril Rédaction d'exposés donnés dans 1997) le cadre de la limite moins empiriques: les conditions de quan développements BKW (Brillouin-Kramers-Wentzel) et les tificationdeBohr-Sommerfeld font ainsi partie de l'outillage ) à de base rencontres Genève-Grenoble-Lyon (24 du et 25 physicien quantique. Ces méthodes ont leurs limitations cultésliéesaux caustiques, impossibilité les de intrinsèques: diffi dire quelque chose de précis sur spectres dans les cas non complètement intégrables (i.e. génériques). Du point de vue mathématique, les travaux de Maslov, Leray, Hôrmander dérivées équations les années aux physiciens. En particulier, le linéaires (analyse micro-locale), dans 65-70, ont donné une assise naturelle et solide aux calculs des en ces passage des caustiques et partielles méthodes permettent de décrire de façon précise la nature des déphasages des fonctions d'ondes points (indice de Maslov). en ces L'application de ces méthodes aux équations limite géométrique de l'optique ondulatoire a connu les depuis années 70. Ces travaux s'appuient de Schrôdinger et à la développement résultats de plus un grand sur des mécanique classique des systèmes hamiltoniens (systèmes complètement intégrables, théorie KAM, flots d'Anosov) en même temps que sur des techniques d'analyse variées (intégrales oscillantes, estimations de type en plus fins de elliptique, développements asympto tiques, méthodes de resommation, passage dans le complexe). Un des problèmes clés est l'étude semi-classique des spectres d'opérateurs: asymptotique des grandes valeurs propres des laplaciens riemanniens, asymptotique du spectre d'un opérateur de Schrôdinger lorsque ft-^o+. Après avoir brièvement rappelé le formalisme hamiltonien et le formalisme quantique, je décrirai le problème de la limite semi-classique. parlerai ensuite du spectre: depuis le cas complètement intégrable, en passant par KAM, j'en viendrai à ce que je considère comme l'un des plus jolis résultats de la théorie, la formule des traces dite de Gutzwiller dont je Je donnerai une preuve heuristique basée sur l'intégrale de Feynman. parlerai enfin de l'analyse fine du spectre semi-classique théorie des matrices aléatoires. Je la et du lien avec veux profiter de l'occasion pour introduire deux idées que je trouve stimulantes et que je vous soumets Je : 1) La mécanique classique est certes une limite de la mécanique quantique, quantique est aussi un système particulier (linéaire) et la dimension infinie n'en est pas mais la hamiltonien mécanique le fait le classique plus important. habituellement présentée comme liée au caractère linéaire de la mécanique quantique et dépendant essentiellement du principe de superposition (phase stationnaire) elle est aussi liée au phénomène d'oscillations rapides (méthode de moyennisation) qui est un analogue non linéairede la phase stationnaire. 2) La limite semi-classique est : La mécanique classique 2. Pour cette section, voir [I], [3], [4], [28], [44], [48], [49], [50], [51]. GÉOMÉTRIE SYMPLECTIQUE 2.1 L'espace des phases du système est une variété symplectique (Z,w). La plupart du temps, c'est un cotangent T*X équipé de la structure canonique. Ce peut être aussi une sous- variété algébrique lisse du projectif complexe équipé structure symplectique partie imaginaire de la structure kaehlérienne ou une variété obtenue par réduction symplectique à partir des précédentes. On se donne ensuite une fonction H: Z — R, l'hamiltonien du système. de la > lui associe le champ de vecteurs On A#, gradient symplectique de H, qui classique que la dynamique du système décrite par donne la dynamique. Il est flot le (j) t de Xn préserve H et la forme uj . Les exemples de base sont Exemple la V Z= 2.1. T*R n et dynamique étant celle d'une particule impulsion. Z= EXEMPLE 2.2. g où T*X X où dans est une le potentiel V, et £ étant variété riemannienne de cotangent donnée coordonnées métrique et g* est la métrique associée à g sur le en locales par inverse de (g tJ ) avec g= ds = Y,9ijdx dxj. La dynamique est alors celle du flot géodésique. 2 V t EXEMPLE Z= 2.3. Pn C près) canonique, associée à /î+1 la sphère unité de muni d'une structure symplectique (à peu /7+1 une structure hermitienne sur :on considère est C/7+lC pour cette métrique hermitienne. La structure n+1 symplectique de partie imaginaire de la forme hermitienne, induit une 2-forme sur cette sphère dont le noyau est constitué par l'action infinitésimale de U{\). Le quotient de cette action est P n C qui est ainsi symplectisé. C/î+lC Cn+l,C , L'objet le plus central lagrangienne. en géométrie symplectique est sans doute la variété Une sous-variété dimension 2n est = T*X et la donnée d'une Si Z lagrangienne L d'une variété symplectique (Z,cj) une sous-variété isotrope pour la forme ou et de dimension si L est le graphe d'une section (et s'identifie donc de n . à -forme sur X), L est lagrangienne si et seulement si la 1 -forme correspondante est fermée. Si L = (jc, £'(*)), on dit que S est une fonction génératrice. Si p: L —> X est la projection, la caustique de L est sous-ensemble 1 formé des points où la projection est critique. Il est important pour la suite d'étendre la notion de fonction génératrice au cas des caustiques cela remonte à Maslov et Hôrmander. On peut déjà en trouver le de L l'idée dans Huygens et : Feynman. Figure Variétés lagrangiennes La notion de variété 1 et caustiques lagrangienne permet solution d'une EDP non linéaire du type: L'équation et de Hamilton-Jacobi l'équation eiconale en sont des cas de l'optique particuliers. de généraliser la notion de de Une telle solution généralisée est simplement une variété lagrangienne T*X contenue dans H = 0 On voit facilement que le champ XHX est H tangent à une telle variété. Bien caustiques (enveloppe des trajectoires). L Une autre notion importante attachée à une sous-variété lagrangienne T*X est celle de fronts d'ondes: ce sont les feuilles du feuilletage défini sûr, en général, de . il y des a de la 1-forme Liouville de par la restriction sur X sont aussi appellées fronts d'ondes. à L Figure Variété lagrangienne 2.2 a = Çdx. Leurs projections 2 et fronts d'ondes Variétés lagrangiennes et fonctions génératrices caustiques et ne peut donc à une pas être représentée par une fonction génératrice naïve. On a recours famille de fonctions <p(x,9), 66 R N Si on considère les fronts d'ondes variété Une lagrangienne a en général des . (p(x,6) — a}, leur enveloppe est donnée classiquement comme l'ensemble des solutions de tp = a, de^p = 0. A cette enveloppe est as Fq^ = {x | sociéel'ensemble des (x,d x (p) qui se trouve être, sous des hypothèses de non-dégénérescence, une variété lagrangienne. On retrouve une construction d'Huygens: l'enveloppe d'une famille de fronts d'ondes est un nouveau front d'onde. théorème que toute variété lagrangienne admet une représentation de ce type. Une telle famille est du reste unique à des opérations élémentaires près: c'est un théorème dû à Hormander. C'est un situation géométrique fonction cp: E-^R. Si L o est La Lq à F: E X —> et d'une graphe de d(p contenu dans T*E, on passe de L par la réduction symplectique associée au fibre conormal de la fibration. En particulier, si des d'une fibration celle est de applications 0(7) = C( JQJ Q / C: TX / flot hamiltonien (p t R > est un lagrangien régulier l'ensemble £l t et flbré sur X x X par 7 — (7(0), 7(0) et (s))ds, la variété lagrangienne associée est le graphe du associé au lagrangien C par la transformée de Legendre. 7: [0, y(s)^ — le La fonction génératrice -+ X £] > est bien sûr reliée O l'intégrale à de Feynman. La mécanique quantique 3. Pour cette section, voir [10], [32], [39], [47], [43]. l'espace des phases est un espace de Hilbert (parfois de dimension finie); pour être plus précis, c'est le projectif complexe de cet espace, mais on peut négliger ce détail. Ici La dynamique est donnée au moyen d'un opérateur auto-adjoint H domaine) sur H grâce dont le flot est U(t) = eLa est une [tB l le de l'équation à Schrôdinger: un paramètre à groupe (avec d'opérateurs unitaires donné par: n . constante n'est pas là uniquement pour faire joli, en général H donc h a les dimensions d'une action, car on ne peut h énergie et des exponentier que EXEMPLE 3.1. quantités sans dimension H= L 2 (R n ) et H= ! ! -^A+ V. On alors a V équation de Schrôdinger. EXEMPLE 3.2. riemannien. On a EXEMPLE 3.3. V espace de des où Hilbert H= 2 L (X) l'équation Si des de et H= yA 9 , où Schrôdinger associée A9A 9 au est le laplacien flot géodésique. n fibre anti-canonique sur P C, on considère sections holomorphes de E® N qui s'identifie à l'espace E est le n+1 polynômes homogènes de degré N sur Si H: P n C —+ R, on considère les opérateurs de Toeplitz H^(f = Un (Htp), ri/y est la projection orthogonale des sections sur les sections holomorphes. Voir [19]. Cn+l.C . La ressemblance entre les exemples de ce paragraphe et du précédent n'est pas fortuite, comme on va le voir. Il faut aussi remarquer que la mécanique quantique est un cas particulier de la mécanique classique, celui où l'hamiltonien est une forme hermitienne sur un espace de Hilbert. vue, il n'est pas très excitant: la les fréquences fondamentales étant liées de De ce point dynamique est quasi-périodique, façon simple au spectre de H. Les espace des phases classiques et quantiques catégories) peuvent être prolongées de façon heuristique, par correspondances (flèches entre 2 entre exemple correspondance entre volume enneset vecteurs, entre produits signe de uo et de et dimension, entre variétés lagrangi produits tensoriels, entre changement de et passage au dual. Pour être plus pédant, on pourrait parler de la catégorie symplectique dont les objets sont les variétés symplectiques et les flèches de Z à Z les sous 1 variétéslagrangiennes les de (Z x Z / \u' -v) catégorie hilbertienne dont flèches les opérateurs unitaires. et de la objets sont les espaces de Hilbert et les On obtient ainsi le tableau de correspondance suivant d'essayer de prolonger!! qu'il est intéressant La mécanique semi-classique 4. Pour cette section, voir [2], [25], [29], [32], [42], [44], [51]. Introduction 4.1 Du nécessaire (atomes De de point et la physique, vue mécanique quantique pour remplacer la mécanique classique dans molécules, physique des étoiles). même, l'optique ondulatoire (Maxwell). doit géométrique être apparue comme certaines situations est remplacée par une optique l'étude d'EDP linéaires dépendant d'un petit (ou grand) paramètre: équation de Schrôdinger avec h petit, grandes valeurs propres du laplacien riemannien, solutions" à grandes fréquences des équations de Maxwell. Le On point commun aussi est considérer dégénérescence de systèmes hamiltoniens (en dimension finie ou infinie) dépendant d'un petit paramètre vers d'autres systèmes hamiltoniens de dimension plus petite. les La méthode de moyennisation est un peu le prototype de ces limites peut de façon plus générale la : oscillations rapides du système (penser à et nouveau hamiltonienne sur un espace des Méthode Si on sur une donnent lieu une à est un à 3 moyennisation considère un hamiltonien variété trajectoires de de gyroscope) dynamique lente qui phases réduit. découplage entre une dynamique rapide Figure un période symplectique de dimension 2n et qu'on suppose que les sont périodiques contenues dans la couche d'énergie E o 7b, on peut introduire la variété symplectique Z^ de Ho o de dimension 2(n la -1) munir sur les de trajectoires H£ de K= jrf^Hidt Ho d'énergie Eo et décrivant une dynamique Cette dynamique décrit bien le comportement des . intervalle dans un temps de l'ordre de de 1. stationnaire La phase 4.2 contenues dans la couche l'hamiltonien moyenne de trajectoires Ho de trajectoires des Voir [36]. Dans est le nous qui cas une conséquence de la oscillante du type Rn R préoccupe dans la suite (linéaire), ce découplage si on considère une intégrale phase stationnaire : : C°° C^(R \C), ! comportement asymptotique de I(h) quand h tend vers 0 est contrôlé par les points critiques de S situés dans le support de a. Lorsque ceux-ci sont non dégénérés, on a une formule où S: — > est et a G le explicite pour le développement asymptotique. Les faits remarquables sont les il ya une phase liée à l'indice de la suivants: le comportement est en h!^ hessienne de S aux points critiques. 2 , Plus précisément, dans le support de Le coefficient si a S de n'a qu'un point critique supposé non dégénéré xo signature a, on a: principal (amplitude) admet une interprétation géométrique comme densité relative de 2 mesures en x 0 la mesure a{x)dx et la mesure associée canoniquement à S" (comme en riemannien). Cette remarque est à l'origine de la géométrisation du calcul des intégrales oscillantes. : Donnons 3 Exemple Soit S: applications semi-classiques simples — >• supposons que x V du dual de R" . R une fonction —> S'(x) est un Soit alors s(£) C°° définie sur difféomorphisme : V—> R la un C°° ouvert de transformée U : de S(Ç 0 ) + S(x 0 ) = x o £o pour un point £ 0 U C R" et sur un ouvert Legendre caractérisée par normalisée par stationnaire (Fourier et Legendre). 4.1 U de la phase = S'(x 0 ). de S Figure Transformation où de Soit aeC^(U) \dhx\ est une mesure de L 2 (R\\d de Legendre et sur L x\) h 4 2 Haar sur n (R ,\d h Ç\). Rn normalisée pour que J~h soit unitaire la limite semi Alors où est la S de transformée Legendre de S. dire que la transformée classiquede la transformée de Fourier. On donc peut Exemple 4.2 Soit dans a(k) Rn . el^e Sa 1^ de Legendre est (vitesse de phase et u^ onde plane mono chromatique de fréquence vitesse une de propagation vitesse est v= de groupe). y^§- • C'est la u(k) vitesse de (x, t) tels déplacement des hyperplans d'égale phase souvent appellée vitesse Si on avec que x du k de phase prend une superposition de telles ondes de la forme fonction F est négligeable en dehors des point = u'(k)t qui se propagent à la vitesse u'(k) appellée vitesse grand, la paquet d'onde. de groupe Exemple 4.3 (principe de Huygens). Considérons une onde sphérique issue de l'origine. Soit maintenant la de X une positiond'ondes sphériques émises par Le est surface et points de comportement asymptotique lorsque k est grand sur une normale à IL. La phase est alors donnée condition que M ne soit pas Morse de la fonction distance. à On voit donc est les forme en point focal, et est à où négligeable sauf si M une constante près par n(M) est V indice de front d'onde (phases constantes) fronts sphériques issus de X, ce qui est le principe de qu'aux grandes fréquences l'enveloppe des Huygens un considérons une super X de la forme le optique géométrique. Figure Principe de 5 Huygens EDP LINÉAIRES AVEC UN PETIT PARAMÈTRE 4.3 En général, on étudiera une équation du type où les a a (x,h) sont de la : forme: On définit alors qui est appelle symbole principal de Pq P. On supposera dans ce qui prend que des valeurs réelles. Le but est de décrire les (des) solutions suit que ne Exemple de 4.4. de (valeurs propres Schrôdinger). (Schrôdinger dépendant du temps). (grandes valeurs propres du laplacien). Les solutions BKW On considère Faction de P sur une fonction oscillante et on développe en puissances X de h : / Y^9^ Po(x,S (x))d Xi une fonction sur T*X. où — i et Pi(x, £), le symbole sous-principal de P, est iS Résoudre P(ae Po(x,S'(x)) = 0, / h ) = 0{h 2 ) équivaut donc puis une équation à différentielle résoudre l'équation eiconale le long des trajectoires de deux opérations gardent un sens pour les solutions généralisées, en particulier, X est la projection sur Xde X Po et donc on peut lire les équations X de . Ces transport sur la variété lagrangienne. Dans le cas de Schrodinger, l'équation de transport s'écrit: Elle s'interprète géométriquement comme l'invariance par le flot hamiltonien de 2 2 la demi-densité a(x)\dx\ / Le carré a(x) \dx\ s'interprète bien en mécanique 1 . quantique comme une mesure: la probabilité Pour mettre tout cela en place, on associe, d'une famille Exemple Cette fonction de 4.5 fonctions, des (la fonction est associée qui admet une caustique en à la de à superpositions de Airy). la de On présence de la particule. représentation de L fonctions oscillantes à partir définit variété lagrangienne (0,0). La fonction de Airy décrit en fait le comportement universel oscillantes associées aux singularités plis. Figure 6 La fonction de Airy des intégrales Le résultat net est la vérifiant (JPq)\ l =0 on réfléchit un peu. solutions Ces ne possibilité d'associer à toute variété lagrangienne solutions locales de Pu = O(h ) et même O(h°°) 2 des globalisent se toujours pas ce : sont les conditions L si de quantification. Dans les cas les plus simples, par exemple dans les exemples 4.6 et 4.7, il s'agit d'une condition portant uniquement sur L la classe de cohomologie de : de Rham de la forme de Liou ville a satisfait des conditions d'intégralité — du type où fi En r L n est Yindice de Maslov. \\ G effet, une fois l'existence d'une densité invariante assurée, il reste le problème des phases qui sont données localement par S dont la différentielle est la restriction à L de a (on retrouve la définition des fronts d'ondes comme feuilles de phases constantes). La contribution des caustiques est donnée par l'indice de Maslov qui a son origine technique dans la phase stationnaire. . EXEMPLE 4.6 R/2ttZ. sur la variété soit a — £ = a DE FOURIER). principal est £ et la condition de -t d x quantification sur est hn. On retrouve comme spectre les hn, 4.7 considère l'opérateur On n G Z et les séries de Fourier. (l'oscillateur harmonique) symbole principal est et les conditions Elles donnent le de quantification . s 'écrivent pour variété H = la E : spectre exact: n'est pas surprenant, hH\ Cela en SÉRIES Son symbole Exemple Le (LES car le changement x = \fhx\ transforme H/ t Figure L'espace de 7 phase des séries de Fourier Figure L'espace des phases de 8 l'oscillateur harmonique 4.4 Schrödinger et l'intégrale Le cas de de Feynman Voir [27], [13]. Dans le représentation Bien de cas sûr, contrairement à la la du dépendant temps, on obtient une Feynman: cette à Schrôdinger intégrale n'a pas mesure de Wiener. de statut On doit comprendre mathématique bien solide, J 7comme une mesure de Lebesgue. Le 5. La 5.1 formule de spectre semi-classique Weyl Voir [B], [32]. On considère le spectre de où on suppose est Si V C°° et l'opérateur liminf^oo n Schrôdinger dans K de V > 0 . Alors le spectre négatif de H discret; on l'écrit: E < 0, on considère le II se trouve que l' comportement asymptotique semi-classique asymptotique de N h (E) est de purement classique / signifie que chaque état propre occupe une région de volume (2nh) de l'espace des phases. C'est une des versions de la correspondance entre volume et dimension. Cela permet parfois de déterminer le h effectif d'un n ce qui problème de type semi-classique. De nombreux auteurs se sont préoccupés d'obtenir du type des 2 estimations du reste où E n'est pas valeur La meilleure estimation générale (a = 1) dans le cas été a est celle de Hormander ([3s]). Cette estimation de #(x,O critique améliorée par Duistermaat et Guillemin [23] en un oQî) dans le cas (générique) Bérard ([7]) où l'ensemble des trajectoires périodiques est de mesure nulle et on peut améliorer a montré que, dans le cas riemannien sans points conjugués, O(h/ lnh\). le reste en asymptotique n'est pas vraie pour un hamiltonien arbitraire, en la vraie particulier elle est incorrecte dans le cas des bouteilles magnétiques des images asymptotique est donné par le nombre de pavés d'un pavage par de cubes standards par des plongements canoniques (voir [14]). Cette : spectre dans le cas complètement intégrable: coordonnées actions-angles semi-classiques Le 5.2 Voir [16], [17], [18]. Du de point lagrangien en un hamiltonien sur L' un hamiltonien flot dit est complètement un feuilletage l'espace des phases admet (presque partout) tores invariants par le flot hamiltonien. Cela correspond donc si intégrable classique, vue le IT/Z" tore de la à forme H(Ç). hamiltonien quantique naturellement associé est donc dont le spectre est formé des points On En peut retrouver ce spectre au moyen des conditions fait, faut il correspond à remplacer Z Tout ceci peut L'analyse nécessite introduire se précise n corrections les des par un translaté indices \i + Z" de de quantification Maslov, ce qui . justifier rigoureusement. des l'introduction de singularités conditions avons traitées avec Bernard Parisse en du complètement intégrable de quantification modifiées que nous dimension ([2o] et [21]) et que San système 1 Ngoc Vu est en train de traiter en toute généralité. Ces travaux permettent de décrire pour un système complètement intégrable avec singularités de Morse toutes les valeurs propres. En particulier, dans le cas d'un double puits de potentiel pair en dimen sion1,nous avons décrit avec Bernard Parisse la transition du spectre près l' asymptotique semi-classique de l'énergie correspondant au maximum local V o du potentiel: il s'agit d'une transition (universelle) entre les doublets de parité de <Vo)et ( les valeurs propres régulièrement espacées pour \ k Figure >Vq 9 Le spectre du double puits symétrique Cette approche est encore valable dans le cadre de la théorie KAM (cf. [16]) de 2 façons différentes: - pour décrire le spectre semi-classique d'un sytème hamiltonien proche d'un système intégrable; - considérant en le cas où le complètement système est classiquement quantiquement complètement intégrable comme une pertur bationd'un système complètement intégrable. intégrable Ce propres et non dernier cas de À+ se V où À rencontre par exemple pour l'étude des grandes valeurs est le laplacien plat sur le tore (intégrable quantiquement par les séries de Fourier) et grandes valeurs propres. V en est une petite perturbation à la limite des 6. Le cas général :la formule des traces semi-classiques Dans le cas non complètement intégrable, la calcul approché du spectre est impossible, comme cela a été remarqué par Einstein dans [26]. Dans les années sont apparues de nouvelles 70 méthodes que l'on désignera sous le nom de semi-classiques. Il s'agit de formules asymptotiques pour la densité régularisée de valeurs propres. D'abord apparues chez des physiciens (Gutzwiller [30], Balaian et Bloch [s], [6]), ces formules ont été justifiées formules de traces rigoureusement par une approximation sont inspirés, ceux utilisant les OIF. mathématiciens, d'abord dans ma thèse [12], utilisant les l'intégrale de Chazarain de de Feynman, puis dans les travaux qui s'en [11] et de Duistermaat-Guillemin [23] Densités régularisées 6.1 Pour obtenir des renseignements plus fins sur la fonction N h (E), il est agréable de la régulariser (au sens de Schwartz), pour une fonction p lisse, d'intégrale En fait, on utilise souvent une Lorsque à en un e tend vers regroupement de 1 et à (discontinue) on pose donc décroissance rapide: famille N Pe {ji) décrit une densité régularisée correspondant paquets de valeurs propres de largeur ~e. Autrement 0, dit on observe le spectre avec un grossissement Figure \/e. 10 La densité spectrale régularisée Le donné lien formule la par densité la entre " Z(0 = Trace(e" l fH / /l l'équation de Schrodinger Fourier: si p(0 = / e~ itfJ/ p(fi)diJ, régularisée d'inversion de et est et ), on a: Si on veut une analyse fine p doit être très localisée et cela implique que p est très étalée et donc une connaissance de Z(f) (et donc de U(t)) pour t grand. A la limite le spectre exact est lié aux solutions périodiques de l'équation de Schrodinger qui sont donc connues pour tout îgR. Deux échelles sont très importantes, e = h correspond du point qui de classique à un intervalle de temps borné et qui prend en compte un nombre de valeurs propres dans un intervalle de longueur ~ h qui en compte environ n l et l'échelle e=hn qui correspond àla séparation des niveaux vue ~l~ hh (Weyl) (et donc à Bohr-Sommerfeld) analyse fine du spectre analogue une et à un temps de l'ordre de l/h nn ~ à celle donnée par 1 . La première échelle est une échelle non universelle donnée par les formules de traces semi-classique, alors que les échelles plus fines sont (au-delà du semi classique)le domaine des classes d'universalités (GOE, GUE, Poisson) (voir section 7). L'étude qui à échelles est difficile d'accès par les méthodes semi-classiques mal les asymptotiques simultanées H — 0 et t — » oo ce ces décrivent » fondamental phénomème (et mystérieux) l'approximation s emi- classique. La limite semi-classique se décrit bien fonction d'onde localisée de la forme: rupture est ; appelle par termes de certains auteurs de en l'évolution d'une appelle état cohérent. L'évolution semi-classique de O, U(t)<î>, est donnée lorsque t reste borné par une fonction d'onde du même type localisée au point (pt(x ;Po) ou Vt est I e fl°t classique. Lorsque t augmente, cette fonction gaussienne se délocalise en un temps lié à l'exposant de Liapounov À O : qui est le temps nécessaire pour qu'une région initiale de diamètre h ne soit plus localisée près de la trajectoire classique. Au delà de ce temps la non linéarité de localisée sur la la dynamique classique joue pleinement son rôle et U{t)Q> reste variété instable de (x o ,p o ) qui s'enroule de façon compliquée dans l'espace des phases Z. La 6.2 formule des traces Selberg de Pour plus de détails sur cette section, voir par exemple l'excellent papier de Hejhal [33]. Le flot géodésique sur les surfaces de Riemann à courbure —1 peut pas espérer non plus de formules explicites pour le spectre du laplacien. On devra se contenter de formules sommatoires qui généralisent la formule de Poisson. n'est pas intégrable et on ne Prenons l'hamiltonien quantique sur le 2™, tore de dimension n G On a Z Son spectre est formé des R/Z. X = 1, nombres (séries de Fourier). alors la formule suivante, pour p G <S(R) : ou transformée Fourier (qui est bien une fonction du temps...). C'est la classique formule sommatoire de Poisson. est la de On s'intéresse donc où en les valeurs à la de p densité régularisée propres du laplacien sont À77À 77 = | + p}n . Motivé par l'analogie avec la fonction ( de Riemann, A. Selberg a montré 1956 que, pour des fonctions p convenables, N (/j,) admet une expression p exacte comme somme d'un terme régulier non oscillant principale est donnée par Weyl NTF(/u)N TF (/u) dont la partie : et termes oscillants de L'expression où est la de 7V 7 N^/jl) associés aux géodésiques périodiques est: longueur de la géodésique périodique 7 et c(j) est un nombre complexe non nul calculable en termes de la dynamique linéarisée près de 7 (application de Poincaré linéarisée, indice de Morse). L7L 7 formule La 6.3 formule Cette de traces s'étend Gutzwiller de particulier traces semi-classiques des sans aucune en dans une la hypothèse formule asympto tique (appellée formule littérature) valable en toute généralité (en de type chaos classique, le cas complètement la formule sommatoire de Poisson) à intégrable étant une conséquence de condition de prendre p telle que p soit ne considérer la dynamique de l'équation borné en temps périodiques, et support compact, ce qui revient à de Schrodinger que sur un intervalle donc une contribution d'un nombre fini de géodésiques en vertu de la à formule d'inversion de Fourier: Donnons un énoncé assez précis pour l'équation THÉORÈME H, de 1. C^(R) x £ Fourier est à de Schrodinger. Soit E une énergie non critique pour Vhamiltonien classique égale à 1 près de E et p(E) une fonction dont la transformée support dans \t\ < T. On suppose que les trajectoires périodiques 7 de XHX H contenues dans {H = E} sont non dégénérées au sens que l'application de Poincaré linéaire P de comme valeur propre. Soit T^ >0 la plus petite période indice de Morse de 7 comme courbe fermée et 7 =O ou 1. n'admet pas 1 7 et m7m Alors 7 V 1 e7e : (6.1) où (6.2) et (6.3) La justification heuristique donnons-la: le la plus simple est liée à l'intégrale de Feynman; propagateur quantique ltH l selon Feyn est donné l'opérateur U(t) = e man([27])comme une superposition d'amplitudes associées aux différents noyau intégral de n chemins Q, 7G 7(o)=*, 7(o= où Qt Si t, on est le l'énergie cinétique désigne maintenant l'espace est comme une intégrale h critiques tend vers de chemins de lagrangien classique. Dans obtient la fonction lorsque l'ensemble est (7: [o,f] —> tels X que y): £: TX -> R lagrangien ui q XJit 0, des cas géodésiques, le . des lacets fermés parcouru en le temps partition quantique: de sur le lacets. les L'application de la phase stationnaire, fait apparaitre les trajectoires fermées comme points f 0(7) = /J C(^(s)^ (s))ds Dans le cas de Selberg, il se Qt sur . trouve que, bien que la surface X puisse décompose en composantes connexes simples, une par géodésique périodique et que la décomposition de Z(t) en somme d'intégrales sur ces composantes connexes permet de prévoir une formule sommatoire exacte. être compliquée, l'espace £l t se semi-classiques donne certes des informations sur le spectre, mais elle a surtout une application aux problèmes inverses. Par exemple dans le cas riemannien, elle montre que le spectre du laplacien détermine le spectre des longueurs des géodésiques périodiques. formule La de La fonction s'étend < 0. (" traces de Riemann fonction méromorphe sur en une Riemann a fait Cette l'hypothèse selon hypothèse centrale improuvée depuis environ 150 ans. 3^o) = 1/2. ayant des zéros aux entiers pairs laquelle les autres zéros satisfont C en théorie des nombres est restée formules sommatoires ayant une analogie formelle avec celle de Selberg pour ces zéros. A. Connes [22] vient de proposer un hamiltonien quantique dont le spectre serait donné par ces zéros et ainsi une voie d'attaque de l'hypothèse de Riemann. Il existe des 7. Statistiques spectrales Pour ceci, voir [9], [25], [41], [45], [46]. Il de s'agit d'exprimer de propriétés nature statistique d'une suite (infinie) nombres. Soit E\ < la des E2 < • - < En < - — une suite infinie de nombres réels • vérifiant condition asymptotique suivante: (*) On peut alors étant de introduire plusieurs invariants statistiques, les simples plus : la distribution voisin p(s), du plus proche - l'écart quadratique par rapport à loi uniforme sur un intervalle 2 (/) qui mesure la rigidité du spectre. longueur /, Par exemple, on peut poser (en supposant que ces limites existent) X de test 2(/)X : Et de même: mesure donc la statistique p(s) rigidité: la mesure X 2(/)X 2 (/) petit des écarts signifie que la de alors que presque une niveaux, suite est E 2(/)E 2 (/) suite arithmétique. Si on a un vrai spectre, la condition (*) n'est pas satisfaite général, en mais les asymptotiques de type Weyl permettent un reparamétrage du spectre par une fonction puissance de façon Des à ce que exemples: (*) soit satisfaite. la distribution de Poisson consiste à prendre répartis de façon équiprobable dans un intervalle de longueur quand TV tend vers l'infini. Il est bien connu qu'on a alors: De même, on montre que TV TV et la points limite Figure Les statistiques 11 spectrales : Poisson et GOE Les spectres génériques ne sont pas poissonniens, ne serait-ce qu'à cause de répulsion des niveaux. Il est connu depuis Wigner et von Neumann (^ 1930) que la condition À^ = À p+ i définit un sous-ensemble de codimension 2de l'espace des opérateurs symétriques. On s'attend donc à: /?(0) = 0 pour un hamiltonien quantique générique. Cette répulsion de niveaux n'est pas satisfaite la 2 2 complètement intégrables; par exemple le tore R /Z valeurs propres dégénérées Mais le cas complètement intégrable dans les cas ! toutes a est ses atypique comme on le sait depuis Poincaré. Décrivons brièvement GOE: (au la de sens éléments la théorie GOE. On considère des ensembles matrices symétriques N x N dont les variables aléatoires normales indépendantes de thermodynamique) i<j de sont des y, même loi. On s'intéresse alors aux statistiques spectrales lorsque N <z z —* 00. On répartit dans un intervalle (— cy/N, cy/N) avec donc un écart moyen 2c/y/N. On renormalise en considérant \'n = \ n et on peut alors calculer les limites thermodynamiques des statistiques spectrales. montre que le spectre Le livre de Mehta p(s) est proche GUE: les se [41] en donne un exposé détaillé. d'une courbe use De même si s ~ l b suggérée par Wigner. s'intéresse aux matrices hermitiennes on obtient on statistiques GUE. Des expériences numériques: On s'attend donc, d'Orsay ([9]) dès une statistique de et cela a été explicitement proposé par des physiciens qu'à un flot géodésique chaotique corresponde type GOE pour le spectre. 1984, à ce résultats numériques sont curieux: cela marche pour le stade ou le billard de Sinaï (tore de dimension 2 privé d'un disque), mais les expériences menées sur certains triangles géodésiques du disque de Poincaré dont la Les dynamique classique a les mêmes propriétés que celles décrites plus haut semblent montrer une dichotomie entre les triangles qui permettent de paver H, par exemple les angles (7r/2,7r/3,7r/7) et plus généralement l'infinité de possibilités pour lesquels GOE ne marche pas et ceux qui ne pavent pas, par exemple (tt/2, 7r/3,27r/15), pour lesquels GOE était vérifiée. dichotomie n'était Cette comme l'ont vu il M.-J. Giannoni. bonne la pas années E. Bogomolny, B. Georgeot et quelques infinité) qui pavent H un certain connue correspondent à des sous-groupes dits Il se trouve que, parmi les triangles (une nombre fini dont la liste est a y , sont ceux-là pour lesquels GOE n'est pas Je ne vais pas me lancer dans une définition précise des groupes arithmétiques satisfaite. de SL 2 (R) et que ce arithmétiques, mais disons que l'arithméticité a comme conséquence une grande dégénérescence du spectre des longueurs des géodésiques périodiques. Cette dégénérescence est elle même reliée à une famille de symétries quantiques particulières, appellées correspondances de Hecke. Ces symétries supplémentaires, relativement cachées, font que ces hamiltoniens quantiques Luo et Sarnak ([4s]) ont démontré que GOE n'est ne sont pas génériques ! effectivement si pas satisfaite dans les Lorsque F= SL 2 (Z), H /Y on définit, pour tout réseau d'indice et avec de n À : z, les est z, cas arithmétiques. des l'espace Y n (z) R2R 2 euclidien et comme l'ensemble des sous-réseaux T n ip(z) = Y, z 'eY ce sont les opérateurs de Hecke opérateurs réseaux de n (z)^ z^ commutent entre eux ! lorsqu'il n'y a pas symétrie par inversion du temps (champs magnétiques). Montgomery a remarqué en 1973 que ces statistiques s'appliquent parfaitement aux zéros de la fonction £ de Riemann, ce qui est cohérent avec l'approche proposée par Connes dans [22], voir aussi Les statistiques GUE sont utilisées [37], [38]. RÉFÉRENCES de Problèmes ergodiques Gauthier- Villars (Paris), 1967. V. AVEZ. A. la mécanique classique. [1] ARNOLD, [2] AIRY, G. 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