Le macroclimat, grandes circulations atmosphériques et les grands courants océaniques, les grandes zones climatiques (biomes), la végétation zonale d’Europe, diagrammes ombrothermiques et climatogrammes, influence du relief et de la proximité de l’océan, écocline Macroclimat : ce sont les conditions météorologiques générales réparties sur une grande zone géographique (ex : climat tropicale, …) Les biomes ou zones bio-climatiques Les biomes forment des zones homogènes contenant des communautés de végétation caractéristiques. Ils se répartissent sur des territoires géographiques importants qui sont en rapport direct avec les macroclimats. Les grandes circulations atmosphériques : elles sont réparties de façon symétrique entre l’hémisphère Sud et l’hémisphère Nord. Elles sont composées de cellules de Hadley vers l’équateur, cellules de Ferrel aux tropiques et cellules polaire aux Pôles. Elles régulent l’énergie apportée par le Soleil. Les grands courants océaniques : Tout comme les courants atmosphériques, les océans jouent le rôle de système de compensation de l’énergie terrestre. L’eau se réchauffe aux faibles latitudes pour ensuite se diriger vers des latitudes plus élevées. Il existe : - les courants de surfaces (sur les 300premiers mètres) sont créés par les vents. - Les courants de profondeurs ou circulation thermohaline (pas plus de 800 mètres) sont principalement créés par des différences de salinité, de températures et donc de densité. La circulation thermohaline : C’est un courant de profondeur, appelé parfois « conveyor belt », qui ne dépasse pas les 800 mètres de profondeurs. Il ne remonte à la surface qu’en un seul point, vers le Nord de l’Europe juste en dessous de l’Island. C’est au même endroit qu’il replonge dans les profondeurs de l’Atlantique du à sa perte de chaleur par échange thermique et une augmentation de la salinité puisque l’eau gèle et dégage du sel, augmentant alors la densité. Pendant son parcours il remonte un peu ce qui permet à l’eau de se réchauffer et donc d’emmagasiner de la chaleur. Le Gulf Stream : C’est un courant de surface. Il part du Golfe du Mexique pour aller jusqu’au au Nord de l’Europe. C’est à ce même endroit qu’il dégage toute l’énergie accumulée, sous forme de chaleur, permettant un climat plus doux à cet endroit. Ces courants profonds et de surfaces engendrent alors des « upwellings », qui sont les remontées des courants profonds en certains endroits. Ces courants sont accompagnés d’éléments nutritifs (car les organismes mort coulent et sont remontés, du moins en partie, lors de telle phénomènes) qui favorisent la prolifération du plancton et donc des poissons dans ces zones. C’est le cas de la zone de l’Atlantique nord-occidentale, au large du Sénégal et de la Mauritanie El Niño : C’est un phénomène périodique engendré par une inversion du courant chaud du Pacifique équatorial, du à l’inversion des vents qui vont dans le même sens (ceci s’explique par une différence de pression entre l’est et l’ouest). En temps normale, les courants vont d’ouest en est. Mais dans certains cas les vents changent de sens, et modifie aussi les courants marins. Ceci empêche alors l’upwelling des côtes péruviennes, entraîne une sécheresse des côtes ouest et des pluies abondantes sur les côtes est. En général le phénomène dure jusqu’à 18 mois. Influence des océans : Les océans ont un rôle de régulateur au sein de la biosphère. Ils accumulent de la chaleur durant l’été et la restitue durant l’hiver. C’est pour cette raison que les régions côtières ont des températures plus clémentes et une amplitude des températures durant l’année plus faible que les régions continentales. Les courants marins sont reliés aux zones désertiques puisque les eaux froides permettent une condensation de l’hygrométrie atmosphérique. Ainsi les zones que ces courants froids bordent sont plus sèches. Influence du Relief : Influence sur les précipitations: Lorsqu’une perturbation arrive contre une montagne, elle doit passer par-dessus. L’air chargé en humidité condense avec l’altitude, ce qui crée des précipitations. Le versant au vent reçoit donc beaucoup de pluie. Lorsque la perturbation arrive au sommet, elle est déchargée d’une grande partie de son humidité. L’air qui redescend sur l’autre versant est alors sec, amenant peu d’humidité, et favorisant la création de zones sèches dans ces régions. Influence sur les biomes: la répartition des biomes en altitude peut être comparée à la répartition latitudinale. On observe une corrélation entre la végétation située sur les montagnes avec la répartition de la végétation de l’équateur jusqu’aux pôles (voire schéma). Végétation zonale d’Europe : La végétation zonale désigne la végétation potentielle en rapport avec le macroclimat. On retrouve la Toundra, la Taïga (forêt de conifères), forêts de feuillus et prairies, végétation méditerranéenne, végétation de haute montagne, steppes herbeuse et désertique. Ecocline : L’écocline correspond aux changements de structure et de composition des écosystèmes en fonction d’un facteur écologique considéré, lorsque celui-ci présente une variation d’intensité selon un gradient géographique. L’écocline est donc la séparation entre 2 écosystèmes. Diagramme ombrothermique : C’est un diagramme sur lequel on regroupe la température mensuelle moyenne et les précipitations mensuelles moyennes. Les échelles sont ajustées de telle sorte à ce que l’échelle des précipitations soit le double de celle des températures. Ainsi on peut alors apercevoir directement, après report des données, les moments de sécheresses, les périodes humides, etc. Climatogramme : Graphique dans lequel les températures moyennes mensuelles sont mises en ordonnée et les précipitations en abscisse. Il est beaucoup plus pratique pour comparer différentes régions, et on peut établir une classification des grands types climatiques.