Les
mécanismes de
l’immunité
L’identité biologique de chaque organisme est définie par l’ensemble
des molécules résultant de l’expression de son génome. Elles
définissent le soi.
Le non-soi : toutes les molécules étrangères à l’organisme
susceptibles de déclencher une réaction immunitaire ainsi que les
cellules du soi modifiées.
Le non-soi = antigène.
Les globules blancs sont les cellules responsables du
déclenchement d’une réaction immunitaire.
Pour conserver son intégrité, l’organisme peut utiliser différents
systèmes de défense :
L’ingestion et la digestion des bactéries : c’est la phagocytose
(réaction aspécifique innée).
La destruction des cellules infectées : c’est le phénomène de lyse
(réaction spécifique acquise).
La sécrétion d’anticorps spécifiques neutralisant les antigènes : il
s’agit d’une réaction immunitaire à médiation humorale (réaction
spécifique acquise).
L’action directe des globules blancs sur l’antigène : réaction
immunitaire à médiation cellulaire.
La vaccination : introduire dans l’organisme un antigène sous une
forme inoffensive! on obtient ainsi une protection efficace lors d’une
rencontre ultérieure avec le même antigène.
I. L’organisme distingue le soi du non soi
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Le soi et le non-soi.
Il existe deux systèmes de marqueurs de l’identité biologique (SOI)
chez l’homme :
le Complexe Majeur d’Histocompatibilité, CMH ou HLA chez
l’homme.
les molécules déterminant les groupes sanguins.
Le système HLA ! famille de protéines membranaires dont les
gènes allèles (à l’origine de leurs synthèses) peuvent présenter une
telle multiplicité de combinaisons qu’elles sont à l’origine de cette
unicité de l’être.
Les groupes sanguins ! définis par des molécules membranaires
situées sur les hématies.
Dans le cadre du non-soi :
L’antigène :molécule susceptible d’être reconnue comme étrangère
par le système immunitaire. L’organisme peut déclencher une
réaction immunitaire conduisant à la neutralisation ou à la
destruction de cet antigène.
Dans le cas d’une allogreffe, c’est-à-dire une greffe entre deux
individus, la réaction immunitaire vise les molécules HLA du greffon :
rejet de greffe si les molécules HLA du donneur et celles du
receveur sont très différentes. Plus elles sont proches, plus la greffe
a de chances de survivre. Il existe des traitements
immunosuppresseurs qui permettent de diminuer les risques de
rejet.
En cas de transfusion sanguine entre deux personnes de groupes
différents : hémagglutination par l’action des anticorps spécifiques
existant dans le sang du receveur.(se réalisant avec les groupes A
et B ; le groupe O ne possède pas de marqueurs.)
L’hémagglutination est une réaction immunitaire spécifique.
Les cellules cancéreuses sont des cellules du soi modifiées que
l’organisme ne reconnaît plus. Toute cellule présentant des
molécules HLA différentes de celles de l’organisme appartiennent au
non-soi : cellules mutées, cellules mortes…
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Les cellules du système immunitaire.
Les globules blancs sont les principaux acteurs de la réaction
immunitaire.
Il existe une grande diversité de leucocytes :
Les granulocytes (basophiles, éosinophiles, neutrophiles) : à
l’origine de la phagocytose.
Les lymphocytes B$ maturant dans la moëlle épinière, donnant les
anticorps.
Les lymphocytes T$ maturant dans le thymus.
Les monocytes se différenciant en macrophages : globules blancs
tissulaires réalisant la phagocytose.
Toutes ces cellules sont issues de la différenciation de cellules de la
moëlle épinière.
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L’acquisition de l’immunocompétence.
Les lymphocytes B :
Ils présentent à leur surface des récepteurs membranaires ou
Immunoglobulines ou Anticorps tous rigoureusement identiques et
spécifiques d’un déterminant antigénique que l’antigène présente.
L’anticorps est formé de deux chaînes lourdes et deux chaînes
légères présentant chacune une partie constante et une partie
variable.
Il existe une très grande variété d’anticorps.
L’anticorps reconnaît directement le non-soi.
Les lymphocytes T :
Leurs récepteurs membranaires sont des protéines constituées de
deux chaînes présentant une partie constante et une partie variable.
Ils ne reconnaissent l’antigène que s’ils sont associés à une
molécule HLA soit une double reconnaissance spécifique (avec la
cellule présentatrice de l’antigène).
Ils reconnaissent le soi modifié.
Memopage.com SA © / 2006 / Auteur : Alexandra Vivier des Vallons
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