USTHB‐FBS‐4thInternationalCongressofthePopulations&AnimalCommunities“Dynamics&Biodiversityofthe
terrestrial&aquaticEcosystems""CIPCA4"TAGHIT(Bechar)–ALGERIA,19‐21November,2013
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les températures minimales influent beaucoup sur cette diversité. Selon BENRIMA et al. (2011), le
cycle des espèces majoritaires est décalé de quelques jours à un mois en fonction des espèces et en
fonction de la température. Pendant les mois d’avril et mai le nombre d’espèces est respectivement
de 4 et 3 seulement ; ceci est du aux pratiques culturales et aux traitements chimiques effectués
quelques jours avant l’échantillonnage. Menzer (1997), signale qu’à Bordj El-Kiffan la richesse la
plus faible est noté pour le milieu cultivé et ceci est du probablement à l’action de l’homme par les
pratiques culturales (Tab.2).
La fréquence centésimale des espèces orthoptérologiques recensées varie en fonction du rythme
d’apparition des orthoptères dont le nombre le plus élevé est échantillonné pendant la période de
leur reproduction qui coïncide la période estivale et le début d’automne. Le tableau n°1, montre
qu’A. strepens est l’espèce enregistrée avec une fréquence élevé durant toute l’année
d’échantillonnage. Celle-ci peut dépasser 40% notamment pendant les mois d’octobre et novembre.
Les fréquences calculées pour le mois de janvier montrent un pourcentage de 100% pour P. giornai.
C’est la seule espèce échantillonnée pendant ce mois d’hiver où une basse température et forte
pluviométrie ont été enregistrées. L’espèce A. turrita présente une fréquence de 41,66% pendant le
mois d’avril. C’est le mois où les adultes de cette espèce commencent à se reproduire. De même,
Menzer (1997) rapporte que le développement larvaire d’A. turrita s’achève au début d’août et les
éclosions débutent au mois d’avril. Les autres espèces apparaissent pendant des périodes bien
précises de l’année et leur fréquence est en relation avec leur biologie et les conditions qu’offre le
milieu.
Selon Kuhnelt (1969), les diverses sociétés constituées par des organismes de tous ordres
déterminent une irrégularité de la distribution spatiale dans les endroits même où la totalité de la
surface disponible conviendrait en tant que milieu vital pour ces espèces. La faune orthoptérique
recensée dans notre station d’étude représente plusieurs types de répartition. En effet, six espèces
présentent une répartition de type constant, il s’agit d’O. algerica, C. conocephalus, O. C.
sulfurescens, T. annulosus, C. wattenwylianus et P.meridionalis. Sept espèces sont représentées
dans la classe accessoire c’est le cas de Rhacocleis sp., D. albifrans, G.bimaculatus, Gryllulus sp, T.
nasuta, C. barbarus et P. elephas. Des répartitions Régulières ont été notées durant notre
échantillonnage chez A. turrita, A. thalassinus, A. patuelis, E. plorans et P.giornai. Seulement deux
espèces sont omniprésentes dans le milieu prospecté, il s’agit d’A. Strepens et d’O. tibialis. Nous
avons remarqué que ces deux dernières espèces prédominent durant toute la période
d’échantillonnage avec un effectif élevé par rapport aux autres espèces recensées (Tab.1). Hamadi
(1998) a constaté qu’A. strepens présente une constance remarquable dans les trois station d’étude
de la Mitidja, 91% à Baba Ali et 100% dans chacune des stations de Ain Taya et d’ El Harrach.
Touati (1996) a noté qu’à Birkhadem A. strepens est une espèce constante au niveau du milieu
cultivé et elle est accessoire dans la friche et le verger de Néflier. Au niveau de notre station, les
espèces enregistrées accessoires et régulières ont montré leur présence soit au printemps, soit au
début d’automne ; donc durant les périodes de reproduction des orthoptères qui exigent un certain
seuil de température et d’humidité.
Dans la région de Ghardaia, Zergoun (1994) relate que les valeurs les plus élevées de la constance
en milieu cultivé sont notées chez A. patruelis, O. gracilis et P. cognata, et Ould El Hadj(1991)
classe A. strepens, A. thalassinus et Acrotylus longipes comme étant des espèces constantes dans
toutes les parcelles de Beni Abbès.
Les résultats obtenus montrent que les valeurs de l’indice de diversité de Shannon Weaver varient
entre zéro au mois de janvier pour atteindre le maximum de 3,24 en mois de juillet. L’indice oscille
également entre deux périodes distinctes, sa valeur commence à diminuer à partir du mois d’octobre
pour atteindre la valeur la plus faible au mois de janvier, puis augmente à nouveau jusqu’à la valeur
maximale enregistré pendant le mois de juillet. Pour les trois dernier mois de notre échantillonnage
(juin, juillet et aout), nous avons enregistré le maximum d’espèces avec un effectif important, c’est
le cas des Ensifères tels que les Decticinae et les Gryllidae qui exigent un couvert végétale dense
avec une température et un taux d’humidité élevés. A Birkhadem Touati (1996), signale que la