Par sommation de (1) et (2), on obtient
8
3r2(ρ−ρ0)g−6η(v2−v1) = 0
De l`a, on tire
r=3
2
v
u
u
t
η(v2−v1)
g(ρ−ρ0)(3)
Par soustraction de (1) et (2), on obtient
3πηr(v2+v1) = qV
d(4)
En rempla¸cant la valeur de r de la relation (3) dans (4) et apr`es un petit
d´eveloppement, on trouve finalement
q=9πη3/2d
2qg(ρ−ρ0)
q(v2−v1)(v2+v1)
V(5)
pour facilit´e dans les calculs, on peut d´esigner le facteur constant par
K=9πη3/2d
2qg(ρ−ρ0)(6)
qui sera calcul´e en temps utile.
Pour observer le mouvement des gouttelettes, nous disposions d’un micro-
scope muni d’un r´eticule gradu´e. L’´eclairage n’avait pas une direction op-
pos´ee `a la direction d’observation. En effet, nous n’aurions pas pu apercevoir
les gouttelettes de cette mani`ere. La lumi`ere venait alors en biais et nous
voyions les gouttelettes par diffusion. Il ne fallait pas oublier, pour le calcul
des vitesses, que le microscope renvoyait une image invers´ee.
Le signe du champ du condensateur pouvait ˆetre chang´e `a notre guise
pour que l’on puisse faire voyager la gouttelette de haut en bas et de bas en
haut. La tension pouvait ˆetre ajust´ee afin de trouver la meilleure valeur qui
imprimait `a une gouttelette le plus lent mouvement possible pour accroˆıtre
la pr´ecision d’observation. Deux chronom`etres se d´eclanchant et s’arrˆetant
automatiquement avec le changement de polarit´e du condensateur nous per-
mettaient de mesurer le temps d’ascension et de chute d’une gouttelette.
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