Bruit dans un photodétecteur large bande Type Document Diffusion Date révision Auteur : : : : : Note BAPD-NOT-0117-B Libre Novembre 2008 Gilles Bailly Laboratoire Collisions, Agrégats et Réactivité UMR5589 CNRS-Universite Paul Sabatier 118 Rte de Narbonne 31062 Toulouse Cedex 04 Tél : +33 (0)5 61 55 60 23 Fax : +33 (0)5 61 55 83 17 www.irsamc.ups-tlse.fr 1 1.1 Introduction Objet Cette note présente les différentes étapes à franchir pour évaluer le bruit dans un photodétecteur large bande passante. Après avoir modélisé les éléments électroniques du montage, leurs caractéristiques sont utilisées afin de déterminer le bruit de chaque étage pour arriver à exprimer celui du photodétecteur complet. L’application numérique proposée porte sur un détecteur en service dans le laboratoire. 1.2 Documents LCAR ATIPR-SCH-0100-A MPDR-MAN-0104-A 1.3 Autres documents Hamamatsu InGaAs New Focus Texas Instruments Linear Technology Linear Technology 1.4 Pin photodiode G8376 series Insights into high speed photodetectors ... Noise analysis for high-speed op amps LT6200 operational amplifier LT1227 operational amplifier Acronymes OPA NEP VFA CFA 1.5 Schémas électroniques amplificateur Manuel d’utilisation module photodétecteur Operational amplifier Noise equivalent power Voltage feedback OPA Current feedback OPA Notations eRs eRf iRg e+ i+ i− G S PSdc pSac IDK ISdc iSac iD iP D q T k tension de bruit résistance Rs tension de bruit résistance Rf courant de bruit résistance Rg tension de bruit entrée + OPA courant de bruit entrée + OPA courant de bruit entrée - OPA gain amplificateur sensibilité photodiode Composante continue puissance lumineuse « signal » Composante alternative puissance lumineuse « signal » Courant continu d’obscurité photodiode Courant continu signal PSdc photodiode Courant alternatif signal pSac photodiode Courant de bruit photodiode Courant de bruit photodétecteur complet charge électronique (160 × 10−21 C) température ambiante(300 K) constante Boltzman (13.8 × 10−24 J/K) 1 i+ eOPAri OPA e+ eOPAro G eOPAro G eOPAro Rs eRs i- Rs Rf eRf Rs iOPAri eRg Rg Fig. 1: L’amplificateur bruyant et ses modèles équivalents. L’amplificateur présente 3 sources de bruit i+ , i− et e+ dont les caractéristiques sont directement données par le constructeur. Les résistances du montage sont modélisées√par une résistance non-bruyante (à 0 K) associée à la tension de bruit eR = 4kT R. L’amplificateur équivalent de gain G peut faire intervenir soit la tension de bruit ramenée en entrée eOP Ari , soit le courant de bruit en entrée iOP Ari . 1.6 Diffusion Libre. 2 2.1 Modélisation Modèle de l’amplificateur réel La gamme de fréquence requise s’étend jusqu’à 50 M Hz. Dans ce domaine de fréquence, les amplificateurs opérationnels de type VFA et CFA demeurent de bons candidats pour la réalisation d’amplificateurs faible-bruit. Au-delà, il faut recourir à la technologie radio-fréquence. La configuration amplificateur non-inverseur montrée sur la figure 1 indique la présence des sources de bruit qui doivent être prises en compte. Les gran√ deurs liées√aux bruits sont les densités spectrales exprimées soit en V / Hz soit en A/ Hz. Tous les bruits sont supposés être non-corrélés entre eux ce qui permet d’utiliser la somme en moyenne quadratique pour déterminer les caractéristiques équivalentes. Afin d’alléger les notations, on parlera de densité spectrale sans préciser s’il s’agit d’une tension, d’un courant ou d’une puissance. De la même façon, l’expression tension (ou courant) de bruit pourra désigner soit une densité spectrale en tension (courant), soit une valeur efficace obtenue par intégration sur le domaine de fréquence. L’expression de la tension de bruit en sortie de l’amplificateur est : 2 Rbias Vbias RL PSdc + pSac RL IDK iSac iD ISdc Fig. 2: La photodiode bruyante et son modèle équivalent. La photodiode, polarisée en inverse sous la tension VBIAS et illuminée sous une puissance (signal) de composantes continue PSdc et alternative pSac , délivre respectivement les courants ISdc et iSac . Le passage des courants continus d’obscurité IDK et signal ISdc , à travers la jonction de la diode provoque l’apparition du courant de bruit iD . Le circuit de mesure est symbolisé par la résistance de charge RL . eOP Aro = [e2+ + (i+ Rs )2 + 4kT Rs ]G2 + [(i− Rf )2 + 4kT Rf G] (1) Le premier et le second terme entre crochets de (1) sont associés respectivement à l’entrée + et l’entrée - de l’OPA. 2.2 Modèle de la photodiode L’utilisation de la photodiode schématisée sur la figure 2 fait apparaître 4 sources de courant. ISdc et iSac correspondent respectivement à la conversion des puissances lumineuses continue PSdc et alternative pSac . L’intensité IDK est celle du courant qui traduit l’imperfection de la photodiode à délivrer un courant nul dans l’obscurité. Enfin iD modélise le bruit de grenaille induit par les 2 sources continues ISdc et ID : iD = = p 2q(ISdc + IDK ) q i2Sdc + i2DK √ (A/ Hz) (2) La puissance de bruit équivalente de la photodiode donnée par la N EPC « constructeur »correspond à la puissance lumineuse minimale requise (ISdc = 0) pour obtenir un courant d’intensité égale à celle du courant de bruit iD . On obtient la N EPC à partir de (2) en faisant iSdc = 0 : √ N EPC = = 2q × IDK S √ iDK (W/ Hz) S (3) On note que la N EPC dépend de la longueur d’onde λ, de la température T et de la tension inverse appliquée sur la photodiode qui agissent sur la sensibilité S et le courant d’obscurité ID . 3 CL OPA1 OPA2 Rs2 eAro iSac Rs1 Rf1 Rf2 Rg1 CL Rg2 e1ri e2ri G1 iSac eAro G2 Rs1 eAri CL GA iSac eAro Rs1 Fig. 3: Mise en cascade de 2 OPA. Le circuit mesure la composante alternative du courant d’intensité iSac à travers le filtre Rs1 /CL . Chaque OPA pris individuellement conduit à un amplificateur de gain Gk et de tension de bruit ekri . Le signal utile iSac × RS1 est mesuré par l’amplificateur équivalent de gain GA et de bruit eAri . On note que le bruit de la résistance RS1 est pris en compte dans e1ri . L’équation (3) est réellement intéressante lorsqu’il s’agit de déceler une faible puissance lumineuse. En présence d’une puissance lumineuse moyenne non-nulle, la N EPC perd sa signification, le courant de bruit iSdc pouvant être très grand devant iD . Dans ce cas, la N EPD - plus réaliste - s’obtient à partir de (2) : p N EPD = = 2.3 2q × (IDK + ISdc ) S p √ i2Sdc + i2DK (W/ Hz) S (4) Modèle du schéma de mesure Seule la composante alternative iSac du courant détecté par la photodiode est amplifiée. L’amplificateur est réalisé par la mise en cascade de deux étages comme indiqué à la figure 3. Chaque amplificateur est caractérisé par son couple (Gk , ekri ) qui regroupe le gain et la tension de bruit ramenée en entrée. L’amplificateur équivalent (GA , eAri ) est donné par : GA = G1 G2 eAri (V /V ) p (e1ri × G1 G2 )2 + (e2ri × G2 )2 = G1 G2 4 (5) eAri CL iD iSac GA ePDro GA ePDro GA ePDro RL CL iD iSac RL iAri RL iSac iD iAri Fig. 4: Le photodétecteur complet. Aux fréquences d’intérêt l’impédance du condensateur de liaison est négligeable et les densités spectrales des bruits sont supposées être constantes. Les courants d’intensité iD et iAri sont les 2 sources de bruit du montage. Leur contribution respective est amplifiée au même titre que le signal utile iSac par le gain de transimpédance Z = RL × GA . r eAri = (e1ri )2 + ( e2ri 2 ) G1 √ (V / Hz) (6) Cette tension de bruit peut être convertie en courant de bruit ramené en entrée noté iAri par simple division par la résistance d’entrée du circuit amplificateur RL = RS1 : p (e1ri × G1 G2 )2 + (e2ri × G2 )2 iAri = RL × G1 G2 iAri r e1ri 2 e2ri 2 = ( ) +( ) RL RL G1 √ (A/ Hz) (7) Les expressions (6) et (7) indiquent que le bruit du second étage contribue au bruit total en étant atténué par le gain du premier. Ainsi, si G1 À 1, le bruit ramené par le second étage est négligeable. Il faut donc organiser la structure de l’amplificateur en conséquence : forts gains et OPA faible-bruit en tête, le dernier étage étant choisi pour sa capacité à piloter une ligne coaxiale par exemple et non pas pour ses caractéristiques faible-bruit . Le montage du détecteur complet incluant les sources de courant de la photodiode est indiquée sur la figure (4). Le bruit en courant iD issu de la photodiode provoque une chute de tension dans la résistance de charge RL qui est amplifiée par le gain équivalent. Le bruit en sortie du détecteur est : q eP Dro = [(i2D + i2Ari )](RL GA )2 5 En définissant le gain en transimpédance du circuit : Z = RL × GA (8) On obtient pour le bruit en sortie du détecteur : q √ eP Dro = (i2D + i2Ari ) × Z (V / Hz) (9) Le courant de bruit équivalent ramené en entrée utilisé pour le calcul de la NEP s’écrit : q √ iP Dri = (i2D + i2Ari ) (A/ Hz) (10) 2.4 Puissance de bruit du photodétecteur large bande On étend la notion de NEP de la photodiode seule au photodétecteur complet. Pour cela il suffit de reprendre l’équation (4) en y incluant la contribution iAri de l’électronique de mesure. La NEP s’écrit simplement : p √ (i2Sdc + i2DK + i2Ari ) (W/ Hz) N EPP D = (11) S La puissance lumineuse de bruit équivalente s’obtient par intégration de la N EPP D . Lorsque le système de mesure est un filtre passe-bas d’ordre un et de bande passante B, elle vaut : sZ ∞ 1 PB = N EPP2 D × df 1 + (f /B)2 0 Si la N EPP D est constante dans la bande B, et en introduisant la notion de bande passante équivalente de bruit EN BW = B × π/2, on obtient : PB = N EPP D × √ EN BW (W ) (12) En sortie du détecteur, les tensions relatives au bruit et à la composante alternative du signal sont respectivement : VB = = VSac PB × S × Z (V ) pSac × S × Z (V ) On en déduit le rapport signal sur bruit : RSB = 20 × log nV n = o VB 20 × log √ pSac q EN BW × 6 2q( o (i2Ari +i2DK ) 2qS + PSdc ) o pSac p (dB) 20 × log √ EN BW × 2q(PT + PSdc ) n = Sac (13) (i2 +i2 ) Où PT = Ari2qSDK définit la puissance lumineuse équivalente au bruit technique. On note d’une part que le RSB décroit en racine carrée de la bande passante de mesure. D’autre part, on distingue 2 cas extrèmes selon la puissance du bruit technique PT : i) si PSdc ¿ PT , c’est le bruit de l’amplificateur iAri qui limite pratiquement le RSB ; ii) dans le cas contraire, c’est le bruit lié à PSdc qui fixe le niveau du RSB. Ces deux valeurs limites du RSB sont : RSB np o 1 Sac = 20 × log √ ×√ si PT À PSdc EN BW × 2q PT o n p 1 Sac = 20 × log √ ×√ si PT ¿ PSdc EN BW × 2q PSdc (14) (15) La marge de bruit distingue ces deux cas limites : MB = 20 × log nP Sdc o PT (dB) (16) Une marge MB ≥ +6 dB est le minimum requis pour négliger le bruit technique apporté par l’amplificateur et le courant d’obscurité de la photodiode et se placer dans le cas (15). On note que si le signal à détecter se limite uniquement à la puissance PSdc , le RSB donné par (15) prend la valeur : RSB = 20 × log 3 np PSdc × √ o 1 EN BW × 2q Application numérique La photodiode utilisée est de type InAsGA rapide. L’étage d’amplification est constitué d’un premier étage de type VFA et d’un dernier étage de type CFA. La résistance de mesure est fixée à RL = 50 Ω. Pour les caractéristiques détaillées des composants, se référer à la section 1.3. 3.1 Bruit des amplificateurs Les caractéristiques nécessaires sont listées dans le tableau 1. Dans le domaine de fréquence utile les densités spectrales sont constantes. A partir de (1), on détermine le bruit en sortie de chaque amplificateur. Pour une température √T = 300 K, la densité associée à une résistance est √ eR = 0.13 nV / Hz × R. Pour les résistances du montage, on obtient : e50Ω e470Ω e750Ω √ = 0.92 nV / Hz √ = 2.8 nV / Hz √ = 3.5 nV / Hz Pour le premier étage, le bruit de sortie est : 7 Paramètres Référence Type G RF RG e+ i+ i− OPA1 LT6200-10 VFA 22.4 470 22 0.95 × 10−9 3 × 10−12 3 × 10−12 OPA2 LT1227 CFA 2 750 750 3 × 10−9 1.7 × 10−12 32 × 10−12 Unités V /V Ω Ω √ V /√Hz A/√Hz A/ Hz Tab. 1 – Caractéristiques des amplificateurs. e21ro = [(0.95 × 10−9 )2 + (3 × 10−12 × 50)2 + (0.92 × 10−9 )2 ]22.42 + [(3 × 10−12 × 470)2 + (2.8 × 10−9 )2 × 22.4] e21ro = (21.3 × 10−9 )2 + (3.3 × 10−9 )2 + (20.6 × 10−9 )2 + | {z } | {z } | {z } e+ eRs i+ ×Rs (1.4 × 10 | {z −9 2 ) + (13.2 × 10 } | {z −9 2 ) } e Rf i− ×Rf e1ro = 32.8 √ nV / Hz Cette quantité est due esssentiellement (90%) aux contributions de la tension de bruit de l’OPA et de la résistance d’entrée Rs . L’influence des courants de bruit est négligeable pour les résistances données. Le bruit dû à la résistance de contre-réaction Rf intervient pour 10% de e1ro . La diminution e1ro passe donc par une diminution conjointe des densités √ eRs et e+ . Pour la première, on peut : i) jouer sur la résistance Rs (eRs ∝ Rs ) au détriment du gain de √ transimpédance Z (Z ∝ Rs ) ; ii) abaisser la température localement (eRs ∝ T ). Pour la seconde, la marge de progression est faible, le niveau atteint par e+ avoisinant déja celui d’une résistance de 50Ω à 300K - ce qui correspond à un très bon OPA faible-bruit. Même s’il était possible de descendre bien au√ dessous de 0.95 nV / Hz, compte-tenu des remarques ci-dessus, la résistance de mesure limiterait rapidement les performances et eRs apparaît donc comme le minimum atteignable par e1ri . On obtient la densité en entrée en divisant par le gain G1 : √ e1ri = 1.46 nV / Hz De la même manière, pour le second étage on calcule le bruit en sortie : e22ro = [(3 × 10−9 )2 + (1.7 × 10−12 × 50)2 + (0.92 × 10−9 )2 ]22 + [(32 × 10−12 × 750)2 + (3.5 × 10−9 )2 × 2] 8 e22ro = (6 × 10−9 )2 + (0.17 × 10−9 )2 + (1.8 × 10−9 )2 + | {z } | {z } | {z } e+ e Rs i+ ×Rs (24 × 10 | {z −9 2 ) + (7 × 10 } | {z −9 2 ) } e Rf i− ×Rf √ nV / Hz e2ro = 25 On note que, cette fois, c’est le bruit dû au courant i− de l’OPA qui fixe à 96% le bruit en sortie de l’OPA . Pour la technologie CFA, les bruits i+ et i− diffèrent de plus d’un ordre de grandeur. La diminution de ce bruit est limitée par le fait que la résistance Rf est fixée par le constructeur pour garantir la bande passante. Si l’étage précédent est à fort gain, alors la contribution du présent étage sera minimisée et il est inutile de s’efforcer à rechercher un second étage très faible bruit pour des caractéristiques qui, de toutes façons, n’apparaîtront pas dans celles de l’amplificateur complet. Le bruit en entrée du deuxième OPA est : √ e2ri = 12.5 nV / Hz 3.2 Bruit de l’amplificateur équivalent La mise en cascade de deux amplificateurs bruyants conduit à un bruit en sortie : p eAro = (1.46 × 10−9 × 22.4 × 2)2 + (12.5 × 10−9 × 2)2 s eAro = (67 × 10−9 )2 + (25 × 10−9 )2 {z } | {z } | OP A1 OP A2 Les caractéristiques de l’amplificateur équivalent sont données par (6), (7) et (5) : eAri = 1.6 iAri = 31 √ nV / Hz √ pA/ Hz GA = 45 V /V eAro = 70 √ nV / Hz Notes : √ 1. La mesure à l’analyseur de spectre donne un bruit ebAri = 1.65 nV / Hz 2. les données ci-dessus sont valables seulement si la sortie de l’amplificateur est chargée par une haute impédance. Sur une charge 50 Ω, il faut diviser par deux le gain équivalent et la tension de bruit en sortie, le bruit ramené en entrée est inchangé. 9 3.3 Bruit de la photodiode La diode est polarisée en inverse sous +5V ce qui a pour effet d’augmenter le courant d’obscurité. Le constructeur indique alors un courant IDK = 0.3 nA ce qui entraîne un courant de bruit dont l’intensité est donnée par (2) : iDK = 9.8 × 10−15 √ A/ Hz Deux puissances lumineuses continues maximales sont admissibles selon le gain de l’étage transimpédance continu (non-traité dans ce document) : PSdc = 0.7 mW et PSdc = 7 mW . Le courant de bruit associé est compris entre : √ A/ Hz 10 × 10−12 ≤ iSdc ≤ 40 × 10−12 3.4 (17) (18) Bruit du photodétecteur On peut maintenant calculer le courant de bruit ramené en entrée du montage complet à l’aide de (10) selon les puissances continues incidentes PSdc : ¯ iP Dri ¯0.7mW s = (9.8 × 10−15 )2 + (10 × 10−12 )2 + (31 × 10−12 )2 (19) | {z } | {z } | {z } iDK ¯ iP Dri ¯7mW ≈ = −12 iSdc iAri 30 × 10 A/ Hz s −15 2 (9.8 × 10 ) + (40 × 10−12 )2 + (31 × 10−12 )2 | {z } | {z } | {z } iDK ≈ √ 50 × 10−12 √ iSdc iAri A/ Hz Dans les deux cas, le courant iDK est négligeable. Le courant iSdc est du même ordre de grandeur que iAri de l’amplificateur à qui correspond la puissance équivalente au bruit technique PT = 3 mW . Ceci est illustré par la faible marge de bruit comprise entre −12 ≤ MB ≤ 7.4 dB. 3.5 Puissance équivalente de bruit La N EPP D est donnée en appliquant (11) avec S = 0.7 A/W pour λ = 1064 nm : √ ¯ N EPP D ¯0.7mW = (30 × 10−12 )/0.7 = 45 × 10−12 W/ Hz √ ¯ N EPP D ¯7mW = (50 × 10−12 )/0.7 = 70 × 10−12 W/ Hz Si la mesure est faite dans une bande passante B = 10 M Hz, la puissance lumineuse de bruit équivalente est donnée par (12) : ¯ PB ¯0.7mW ¯ PB ¯7mW = = 45 × 10−12 × p 107 × π/2 = 180 p 70 × 10−12 × 107 × π/2 = 280 10 nW nW La tension de bruit mesurée en sortie du photodétecteur de gain transimpédance Z = 50Ω × 45 est : ¯ VB ¯0.7mW ¯ VB ¯ 7mW = 180 × 10−9 × 0.7 × 50 × 45 = 280 µV = 280 × 10−9 × 0.7 × 50 × 45 = 440 µV 11