continentaux entraînés à plus ou moins grande profondeur par subduction.
2. Le moteur de la subduction
Le phénomène de subduction est principalement entretenu par l’augmentation de la densité de la lithosphère
océanique qui se refroidit (subsidence thermique)
La lithosphère océanique nouvellement formée au niveau d’une dorsale est relativement mince et chaude. Elle est en
équilibre sur l’asthénosphère car elle est moins dense que cette dernière.
Au fur et à mesure de son éloignement de la dorsale, la lithosphère océanique se refroidit et s’épaissit par ajout d’une
semelle de manteau froid. Sa densité augmentant et devenant supérieure à celle de l’asthénosphère, conformément au
principe d’Archimède, elle s’enfonce dans l’asthénosphère ductile. Cela explique que l’âge de la croûte océanique en surface
n’excède pas 200 Ma.
3. La collision, affrontement de deux lithosphères continentales.
Dans l’histoire une chaîne de montagne, la collision succède à la subduction. Ce phénomène est à l’origine de
déformations (plis, failles inverses, chevauchements et nappes de charriages), du relief positif et de
l’épaississement crustal.
Lorsque l’ensemble du domaine océanique a disparu par subduction, une des lithosphères continentales peut être entraînée
par la lithosphère océanique plongeante (subduction continentale)
La densité de la croûte continentale étant plus faible que celle de la lithosphère océanique, cette subduction finit par
se « bloquer ». Le raccourcissement imposé par la convergence ne peut plus être absorbé par la subduction : la collision
entre les deux lithosphères continentales prend le relai et la lithosphère continentale est contrainte de s’adapter à la
compression tectonique.
Plis, failles inverses traduisent les contraintes exercées au cours de la collision
- Les plis sont le résultat d’une déformation plastique des roches en profondeur (température plus élevée)
- Des les zones superficielles, plus froides, les roches ont un comportement cassant et se fracturent en failles inverses.
Les études sismiques montrent que les chevauchements et charriages observés en surface peuvent affecter l’ensemble de la
croûte. L’empilement de matériaux « en écailles superposées » qui en résulte contribue à la formation des reliefs en surface,
compensés en profondeur par la racine crustale.