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Partie 3 – Cellule, ADN et unité du vivant Rev. 323 du 20/01/2009 12:07
3 Parenté et diversité des organismes
[228-229]La diversité de la vie animale se traduit par une classification complexe, qui répartit les vertébrés
en plusieurs classes :
Les agnathes (sans mâchoire, lamproie)
Les chondrichtyens (poissons à squelette cartilagineux, requin)
Les ostéichtyens (poissons à squelette osseux, truite)
Les amphibiens (larve aquatique et adulte terrestre, grenouille)
Les reptiles (sang froid et terrestre, ovipare, lézards, serpents)
Les oiseaux (sang chaud et terrestre)
Les mammifères (sang chaud, vivipare, présence de mamelles)
3.1 Organisation externe et interne des vertébrés
Le corps des vertébrés est organisé selon 3 axes de polarités :
Antéro-postérieur (la tête à l’avant = céphalisation)
Dorso-ventral (colonne vertébrale à l’oppo du système digestif)
Droite-gauche (plan de symétrie bilatérale déterminé par les deux axes précédents)
Axes de polarités chez les vertébrés
La dissection de différents vertébrés révèle une organisation commune des organes internes :
Symétrie
D/G Aucune
Système nerveux
Système uro-génital
Bouche, œsophage, anus Estomac, foie, rate
Squelette
Système circulatoire Cœur
Disposition des principaux organes internes
3.2 Mise en place de l’organisation interne
3.2.1 De l’œuf à la blastula
Pendant les premières heures après la fécondation, la cellule œuf se divise, sans augmenter de volume.
Différents stades sont identifiés :
L’ovule : résultat de la fécondation de l’ovocyte par le spermatozoïde
La cellule-œuf : apparaît dès que les noyaux du spermatozoïde et de l’ovule ont fusionné.
Morula (petite mûre) : sphère compacte de cellules
Blastula : sphère creue d’une cavité, le blastocœle.
[239.2d]Chez les amphibiens, la polarisation du futur embryon est due :
À la dissymétrie de l’ovocyte (pôle animal pigmenté, pôle végétatif riche en réserves nutritives)
axe antéro-postérieur
Au point d’entrée du spermatozoïde axe dorso-ventral
La détermination de ces axes n’est donc pas commandée par l’information génétique de l’embryon. [Elle
intervient seuleme nt dans la mise en place du blastocoele (par mort cellulaire).]
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3.2.2 Les mouvements d’invagination
Ils sont dus à des déplacements de cellules de la surface de l’embryon vers l’intérieur. Ils créent des tubes, qui
vont déterminer l’organisation du futur vertébré :
La gastrulation donne le futur tube digestif
La neurulation donne la future moelle épinière
Le mouvement des cellules est commandé par l’information génétique de l’embryon : des messages chimiques
fabriqués par certains gènes sont échangés entre cellules voisines, ce qui oriente leurs déplacements
La gastrula présente les 3 axes de polarités, mais c’est seulement au stade neurula qu’ils sont visibles
extérieurement sur l’embryon.
Comment les organes plus complexes sont-ils mis en place ?
3.3 Organogenèse
3.3.1 Observations
[241.2b]Les premières cellules embryonnaires n’ont pas de fonction précise. Elles peuvent donner naissance à
n’importe quel organe : elles sont totipotentes. Chercher droso
À la fin du stade gastrula, chaque cellule de l’embryon a acquis sa future fonction, et ne peut plus en changer :
elle est déterminée. Elle contient toujours lintégralité de l’information génétique de l’individu. Elle ne va
exprimer que les gènes qui interviennent dans la mise en place et le fonctionnement de l’organe où elle se
trouve (ex. 2500 gènes pour un œil de vertébré/70000 chez l’homme).
[242.1]Comment des mutations peuvent-elles modifier la position d’un organe, sans en altérer la forme ni la
fonction ?
3.3.2 Détermination génétique
Chez les vertébrés et beaucoup d’invertébrés, une segmentation antéropostérieure est visible ([228.1]pétition
des vertèbres, [242.1c]segments thoraciques et abdominaux chez les insectes… )
Des mutations, transmises de façon héréditaire, peuvent faire apparaître des organes normaux au niveau de
segments inhabituels (ex. drosophile antennapaedia). Ces mutations touchent des nes homéotiques.
[245.2c]Les gènes homéotiques sont regroupés sur un (drosophile) ou plusieurs (souris) chromosomes. Ils sont
placés dans le même ordre que les organes dont ils commandent la mise en place (axe antéropostérieur).
[244.1b]Un gène homéotique est une séquence de 180 nucléotides (= homéoboîte). Chaque homéoboîte code
pour une protéine (= homéodomaine). Un homéodomaine peut se fixer sur un fragment d’ADN, correspondant
à un gène qui intervient dans le développement d’un organe : il stimule ou empêche l’expression de ce gène.
La transnèse de gènes homéotiques entre espèces différentes permet la mise en place correcte des organes
dans l’espèce receveuse. Les séquences sont très proches (>80% de similitude), ce qui constitue un argument
en faveur d’une origine commune des espèces.
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