Où va la planète après la conférence de Durban ?
aucune réglementation contraignante n’est en vigueur ? Et même après sa signature, que serait
son impact si comme annoncé le canada, la Russie et le japon s’abstiennent de signer ? Autant de
questions auxquelles nous n’osons répondre avec exactitude. La chose dont nous sommes sûrs
c’est que notre planète ne va pas bien et il ne faut pas rester les bras croisés, il faut agir.
Le fonds vert, qu’en est-il exactement ?
A Copenhague, est née l’idée du fonds vert pour le climat qui sera acté à Cancun l’année suivante.
Ce nouveau fonds pour le climat qui promettait une enveloppe de 100 milliards de dollars aux
pays en développement n’est qu’une coquille vide. Ce mécanisme financier semble-t-il devait
permettre aux pays en développement de faire face au changement climatique. A Durban, à
propos de ce fonds rien de concret n’a été dit à part que le rapport du Comité de transition a
finalement été adopté, qu’un conseil d’Administration sera lancé en 2012 et qu’un programme
de Travail et des Ateliers sont prévus pour étudier les sources de Financements.
Aucune source de financement à long terme n’a été étudiée profondément par la Convention
pour alimenter le Fonds Vert pour le Climat. Cette situation montre manifestement le manque
évident d’ambition internationale pour résoudre rapidement le problème du réchauffement
climatique, pourtant les conséquences sociales et environnementales sont toujours assez
importantes pour les pays en développement.
Petits pollueurs mais plus vulnérables aux changements climatiques
Les pays en voie de développement, notamment les pays Africains bien que n’ayant pas de
responsabilité historique dans ce qui arrive à la planète sont ceux qui subissent le plus les effets
néfastes du réchauffement de celle-ci.
L’Afrique est aujourd’hui le continent le plus touché par le dérèglement de la planète et ses
populations en souffrent énormément.
A Durban, la résolution du groupe africain qui était « Durban ne mourra pas en Afrique » dira-t-
on a porté du fruit. Bien que cette COP en terre africaine n’ait pas atteint tous les résultats
escomptés, elle aurait quand même permis de jeter les auspices d’un futur accord « climat ».
L’Union Européenne se réjouit en particulier du fait qu’un accord a été trouvé sur la mise en
œuvre d’une feuille de route vers un nouveau cadre légal en 2015 qui englobera tous les pays
dans la lutte contre le changement climatique.
Qu’attendre de Doha 2012?
La prochaine conférence des Nations Unies sur les changements Climatiques, la 18ème se tiendra
cette année à Doha au Qatar. À la sortie de cette COP, des solutions claires doivent être trouvées
en réponse à certaines questions. L’épineuse question de l’alimentation du fonds vert doit être
résolue et la promesse des 100 milliards de dollars pour ce fonds ne doivent pas rester un leurre
des pays industrialisés aux pays en développement qui ne font que subir les conséquences des
actes des premiers cités.