INFORMATIONS GENERALES RELATIVES A LA
INFORMATIONS GENERALES RELATIVES A LA
PROTECTION OCULAIRE
PROTECTION OCULAIRE
LE FONCTIONNEMENT DE L
LE FONCTIONNEMENT DE L’Œ
’ŒIL
IL
Cornée = Membrane la
plus antérieure de l’œil,
composée de 5
couches.
Cristallin = Lentille
optique mobile effectuant
la mise au point pour
obtenir la netteté à toute
distance. Il se contracte
pour voir de près
Humeur aqueuse =
Liquide transparent
continuellement filtré et
renouve qui maintient
la pression et la forme
du globe oculaire.
Iris = Diaphragme qui
permet d’augmenter ou
de diminuer la quantité
de lumière qui pénètre
dans l’œil.
Nerf optique = Nerf
entre 35 et 55 mm
de long qui comporte
environ un million de
fibres, il transmet
l’image rétinienne au
cerveau.
Pupille= Equivalent du
diaphragme d’un appareil
photo (le diamètre varie
en fonction de la
luminosité). Elle est
gérée par l’iris
Rétine = Film très
sensible sur lequel
viennent se former
les images.
Vitré= Liquide
latineux qui
donne à l’œil sa
forme et sa
consistance.
Macula = Son
centre, la fovéa,
donne la vision la
plus précise en
éclairage diurne.
Choroïde = Elle
maintient l’intérieur de
l’œil en chambre noire
et le protège du point
de vue thermique.
Sclérotique=
Blanc de l’œil qui
protège contre
les agressions
mécaniques.
Détermination de la
quantité de lumière
Mise au point pour
la netteté
Formation de
l’image
Précision de
l’image
LES DANGERS POUR L
LES DANGERS POUR LŒ
’ŒIL
IL
LE RISQUE MECANIQUE
LE RISQUE MECANIQUE
Les industries, telles que la menuiserie, la découpe de
métaux ou de verre, le nettoyage à très haute pression…
font l’objet de projections importantes de :
• solides (petits morceaux de verre ou de métal…)
• solides fondus (métaux en fusion…)
• particules (copeaux métalliques…)
• poussières (copeaux et sciure de bois…)
• liquides (eau à très haute pression…)
Copeaux et
sciure de bois
Copeaux de
métal en sortie
de machine
La partie principalement en contact avec ces impacts est la cornée.
Cornée endommagée Cornée embrouillée Passage de la lumière bloqué
Images flouesCécité
Les cécités liées à une cornée endommagée ou détruite conduisent à un handicap sérieux.
Il existe des opérations de remplacement possibles : la greffe cornéenne
C’est une opération simple mais qui nécessite de nombreux donneurs.
Le blanc de l’œil peut également être touché par des impacts. L’inflammation de l’épisclère cause une
rougeur et une douleur certes légères mais pouvant nécessiter la prise d’anti-inflammatoires.
La kératite est également une atteinte à la cornée par l’introduction d’un corps étranger.
LE RISQUE CHIMIQUE OU
LE RISQUE CHIMIQUE OU
BIOLOGIQUE
BIOLOGIQUE
La plupart des industries peuvent occasionner des
risques chimiques pour les yeux. Ceux-ci peuvent
se manifester sous forme de :
• poudres
• aérosols
• liquides
• gaz
• vapeurs
Turbine rejetant
de la vapeur
Dans les secteurs tels que le milieu
médical, l’agroalimentaire ou la gestion
des déchets, des microorganismes sont
susceptibles de contaminer l’individu en
occasionnant des problèmes oculaires,
notamment lors de la diffusion de :
• bactéries
• virus
Un exemple d’inflammation ou d’infection est la blépharite (atteinte du bord libre des paupières,
souvent d’origine microbienne, mycosique ou allergique) ou la conjonctivite (atteinte de la
conjonctive).
Les traitements de ces maladies sont assez simples, mais si elles ne sont pas soignées rapidement,
elles peuvent conduire à des évolutions chroniques ou aigues.
LES RAYONNEMENTS
LES RAYONNEMENTS
OEIL
L
I
E
L
O
S
Couche d’ozone
Cornée
Pupille
UVC
UVA
UVB
LES ULTRA VIOLETS
LES ULTRA VIOLETS
nm 100 200
280
300
315
400
480
500 600 700 800 1 400 2 000
780
ZONE DE
RAYONNEMENT
ULTRAVIOLET SPECTRE DE LA MUMIERE
VISIBLE
Violet/Bleu/Vert/Jaune/Orange/Rouge
ZONE DE
RAYONNEMENT
INFRAROUGE
Proche IR IR moyen
e
u
elb
er
èi
m
ul
e
d enoZ
UV-C
B
-V
U
A-VU
Le spectre des rayonnements optiques :
Lumière
solaire,
environnement
industriel
280 à 315
UVB
Soudure
électrique,
fusion du verre
ou de l’acier,
lumière solaire
Environnement
industriel,
écrans
d’ordinateur,
installations
électriques
Lumière
solaire,
travaux en
extérieur
Environnement
industriel,
soudure à l’arc
Environne-
ment
780 à 2 000400 à 480315 à 380100 à 280
Longueurs
d’onde (nm)
Infrarouge
Lumière
bleue
UVAUVCZone
Les rayonnements nocifs pour l’œil :
LesUV-A sont les moins énergétiques, mais les plus pénétrants; ils pénètrent jusqu’à l’intérieur de
l’œil.
LesUV-B sont arrêtés par la cornée.
LesUV-C sont les plus énergétiques, donc potentiellement les plus dangereux ; cependant, la quasi-
totalité est arrêtée par la couche d’ozone.
On ne peut ni
voir, ni sentir le
rayonnement UV.
Il faut disposer
d’appareils de
mesure pour en
déterminer
l’intensité.
CONTRE DIVERS PHENOMENES
CONTRE DIVERS PHENOMENES
Les lunettes de protection peuvent être testées
contre d’autres phénomènes :
• la buée
• les rayures
La buée apparaît lorsqu’il existe une
différence de température entre
l’intérieur de la lunette et l’extérieur.
Elle provoque de l’inconfort et peut
engendrer des risques importants
d’accidents.
Le traitement anti-rayures consiste en un vernis dont
l’objectif est d’augmenter la résistance à la rayure.
Le terme « anti » ne veut pas dire que les oculaires ne pourront
jamais se rayer, mais qu’ils ont été durcis afin qu’ils se rayent moins
facilement.
CONTRE LA LUMIERE
CONTRE LA LUMIERE
LES ULTRAVIOLETS
LES ULTRAVIOLETS
Les filtres ultraviolets sont réglementés par la norme
EN 170. Le marquage doit commencer par 2, mais il
existe différents échelons.
La perception des couleurs peut être
altérée, sauf pour les filtres dont le
code est 2C
Lampes à vapeurs de mercure à
moyenne pression (lampes
photochimiques).
Sources émettant
un fort
rayonnement UV
visible, donc
nécessitant
l’atténuation des
rayonnements
visibles.
2-2
2-2.5
Systèmes de lampes pulsées,
lampes à vapeurs de mercure à
haute et très haute pression,
lampes au xénon (lampes solaires).
2-5
Lampes à vapeurs de mercure à
haute pression et lampes à
halogène-métal (lampes solaires).
2-3
2-4
Lampes à vapeurs de mercure à
basse pression (celles utilisées pour
stimuler la fluorescence ou les
« lumières noires »), lampes
actiniques et germicides.
Sources émettant
un rayonnement UV
< 313 nm et quand
l’éblouissement
n’est pas un facteur
important : UVC et
grande partie des
UVB.
Peut être altérée, sauf
pour l’oculaire marq
2C
2-1.2
2-1.4
2-1.7
Sources spécifiques
Applications
typiques
Perception des couleurs
Numéro
d’échelon
Les UV peuvent nuire à l’œil.
Quelques exemples de maladies :
• Carcinome spinocellulaire de la cornée ou de la conjonctive = tumeur très rare de la surface de l’œil.
• Cataracte corticale = maladie au cours de laquelle le cristallin s’opacifie progressivement entraînant
une déficience de la vision, pouvant aller jusqu’à la cécité.
• Ptérygion = voile conjonctival sur la surface de l’œil.
LES INFRAROUGES
LES INFRAROUGES
Un infrarouge est un rayonnement électromagnétique, donc de la lumière.
La longueur d’onde est supérieure à celle de la lumière visible, mais inférieure
à celle des micro-ondes, des ondes radars, et des ondes radio.
La longueur d’onde est comprise entre 700 nm et 1 mm.
On peut les diviser entre IR proches, IR moyens et IR lointains ; cependant, il
s’agit d’une classification imprécise, associée aux différents détecteurs
utilisables.
Les IR sont principalement liés à la chaleur puisque tout objet émet des IR et
en reçoit, en les absorbant il élève sa propre température.
Les IR ne se
voient pas !
Ils sont en général peu dangereux, lorsqu’ils sont « légers », et peuvent provoquer une douleur aux
yeux, similaire à celle ressentie lors de la fixation d’un point fort de lumière.
Cependant, l’IR est dangereux lorsqu’il est puissant, comme avec les lasers. Ceux-ci représentent un
danger à travers les rayons directs, la réflexion spéculaire (à travers un instrument d’optique) ou la
flexion diffuse. Ils peuvent détruire la vision !
Les IR sont utilisés pour découvrir les maladies et pour réaliser la chirurgie oculaire.
LES PROTECTIONS A ENVISAGER
LES PROTECTIONS A ENVISAGER
CONTRE LES IMPACTS
CONTRE LES IMPACTS
AT ou BT ou FT
190 ou 120 ou 45 m/s
0.86 g
6 mm
Impacts à températures
extrêmes (-5°C et
+55°C)
5.1 m/s45 m/s120 m/s190 m/s
Vitesse de
projection
SFBA
Marquage des
oculaires
Poids de la
bille
Diamètre de
la bille
Résistance
43 g0.86 g
22 mm6 mm
Solidité
renforcée
Impacts
faible
énergie
Impacts
moyenne
énergie
Impacts
haute
énergie
La résistance aux impacts des oculaires des lunettes de protection fait l’objet d’un marquage particulier
(voir tableau ci-dessous). Le test consiste à projeter à une certaine vitesse, une bille d’un certain poids
et d’un certain diamètre.
Ce test ne couvre donc que les projections solides. En aucun cas, ce marquage ne certifie que la
protection est efficace pour les projections liquides et de particules et poussières. Dans ces cas, il est
préférable d’envisager des lunettes de type masque.
Masque 60660
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