PROPOSITION DE PLAN DÉTAILLÉ :
UNITÉ ET DIVERSITÉ DES SUDS
Introduction :
Analyse (brouillon) :
Ce sujet, déjà largement abordé dans les cours sur la mondialisation, n'est pas particulièrement
difficile, d'autant qu'un plan possible est donné dans l'intitulé...
On remarquera tout d'abord que le sujet ne parle pas du Sud (par opposition au Nord) mais des Sud,
ce qui met l'accent sur leurs différences. Là vous êtes en terrain connu, puisque vous savez qu'on
distingue traditionnellement des pays émergents (BRICS), des pays pétroliers, des pays en
développement (PED ou pays intermédiaires) et des PMA (pays les moins avancés). Il faudra donc
arriver à cette typologie (classification), qui renvoie à des dynamiques de développement variées
devant être présentées.
Mais le premier terme du sujet est « unité », qui suppose des caractères communs, liés à la pauvreté
de la majorité des populations dans les pays du Sud. Ces caractères doivent bien sûr être exposés, de
façon organisée pour éviter l'aspect « liste »...
Dernière chose : le « et » n'est ici pas une mise en relation. Il ne s'agit pas d'étudier les rapports
entre unité et diversité des Sud.
Accroche : partir de l'opposition entre deux faits symboliques, par exemple d'un côté la victoire de
la Chinoise Li Na à Roland-Garros contre la tenante italienne du titre, image d'une Chine intégrée à
la mondialisation et qui impose sa puissance à l'UE / de l'autre la révolte des jeunesses en Afrique
du Nord, qui réclament du travail, de meilleures conditions de vie et aspirent à la démocratie. De là
souligner que la vision traditionnelle du clivage Nord-Sud et d'un Sud homogène dans la pauvreté et
le sous-développement , semble remise en cause par l'affirmation de pays comme la Chine, le Brésil
ou l'Inde.
Problématique : faut-il parler du Sud ou des Sud, autrement dit en quoi peut-on définir le Sud par
des caractères communs et en quoi cette définition est-elle remise en cause aujourd'hui par les
dynamiques de développement d'un certain nombre de pays.
Version élégante et géographique : en quoi les Suds forment-ils un ensemble homogène à l'échelle
mondiale mais hétérogène à d'autres échelles ? (copyright Hana et Soumia, TS1 2010-2011)
Annonce du plan : On verra que la question du mal/sous-développement permet de caractériser la
situation du Sud, mais que les pays du Sud ne sont pas égaux en matière de développement, et qu'il
faut aujourd'hui souligner la grande diversité des Suds au regard de leur intégration à la
mondialisation.
I. La question du développement se pose dans tous les pays du Sud
A) Les indicateurs du développement
- les indicateurs économiques mesurent la croissance économique : PNB ou RNB (revenu
national brut) par habitant en ppa (parité de pouvoir d'achat)
- les indicateurs sociaux (démographiques, sanitaires, culturels, etc.) évaluent les conditions
de vie des population : IDH, IPH, indice de Gini, indice du bonheur mondial
IPH = indice de pauvreté humaine, qui évalue des éléments différents selon les pays riches ou pauvres. Il varie de 0 à
100 et est établi pour 3 grands domaines : l'espérance de vie (pourcentage d'individus risquant de décéder avant 40 ans),
des conditions de vie décentes (accès à l'eau potable et aux services de santé), la connaissance (taux d'alphabétisation).
Indice de Gini : il mesure le degré d'inégalité de la distribution des revenus. Il varie de 0 (égalité parfaite) à 100
(inégalité totale). Pour le monde, l'indice de Gini est de 67 (72,2 en Afrique sub-saharienne / 57,3 en Amérique latine /
36,8 pour les pays de l'OCDE / 33,4 pour l'Asie)
Indice du bonheur mondial (depuis 2000). Il prend en compte les conditions de paix et de sécurité, de liberté et de
démocratie, la qualité de la vie et le partage des connaissances.