L’écureuil de Corée est un exemple d’espèce dite exotique
puisqu’il n’est pas originaire de nos régions. Il constitue un bel
exemple d’espèce introduite comme animal de compagnie.
Abandonné dans la nature par ses propriétaires, il a non
seulement su y survivre, mais aussi s’y reproduire.
Où est le problème ? Sous son aspect bien charmant, cet écureuil
constitue un rival pour l’écureuil roux de nos régions, qui survit
mal à cette concurrence. Tous deux occupent la même niche
écologique. La niche écologique d’une espèce est constituée de
l’ensemble des conditions du milieu (habitat, températures,
nourriture, …) recherchées par celle-ci.
Des exemples actuels similaires sont nombreux et liés à des
modes : rat musqué, ouette d’Egypte, oie de Magellan, tortues
de Floride, perruches à collier, … et demain ?
Il faut être prudent et responsable. Eviter l’importation d’espèces
exotiques comme animaux de compagnie. En tout cas, ne jamais
les rejeter dans la nature une fois qu’on s’en est lassé !
La renouée du Japon et le cerisier tardif sont également des
exemples d’espèces exotiques, mais cette fois végétales. Ces
espèces sont « invasives », c’est-à-dire qu’elles se multiplient au
détriment des autres.
La renouée du Japon est une plante buissonnante qui pousse
presque partout, grâce à sa résistance à la pollution, notamment
sur les terrains en friche. Elle va même jusqu’à pousser dans les
infractuosités des murs peu entretenus. Elle élimine, par
compétition, les autres espèces végétales, appauvrissant la flore.
Le simple contrôle de sa population pose de réels problèmes.
La diversité animale et végétale de notre environnement est une
richesse qui se mérite et s’entretient. Tout n’est pas bon. Et si on
veut pouvoir continuer à jouir des espèces indigènes qui nous
entourent, il faut être prudent et ne pas jouer aux apprentis