Sermon sur le mariage : Miracles dans le mariage
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Miracles dans le mariage
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Willie et Elaine Oliver
Texte de base : Jean 2.1-10
INTRODUCTION
Le mariage est la première institution établie par Dieu à la création : « Dieu vit alors
toutes les choses qu’il avait faites, et voici c’était très bon. Ainsi il y eut un soir et il y eut un
matin ce fut le sixième jour. » (Ge 1.31).
Même si le mariage est la première institution établie par Dieu à la création, et
même si Dieu l’a déclaré comme étant une très bonne chose, le mariage est une chose
difficile. En fait, tout ce que Dieu nous demande de faire est difficile, car « tous ont péché et
sont privés de la gloire de Dieu » (Ro 3.23).
La plupart des couples mariés aiment se faire plaisir. Cependant, ce plaisir diffère
d’un conjoint à l’autre. L’un veut manger du riz, des haricots et des kelewele (bananes
plantain du Ghana), l’autre préfère des spaghetti. L’un aime les vacances en montagne,
l’autre préfère la plage. L’un aime faire une promenade le sabbat après-midi, l’autre préfère
faire une sieste. L’un souhaite avoir trois enfants tandis que l’autre n’en veut aucun. L’un
doit absolument arriver à l’heure à l’église chaque sabbat tandis que l’autre semble n’y
jamais réussir.
Avec tant de défis, qui peut avoir un mariage heureux ? Dieu a-t-il commis une
erreur ? Est-ce que le mariage est simplement trop difficile pour les êtres humains déchus ?
Nous parlerons aujourd’hui des réalités dans le mariage et les autres relations,
réalités qui sont très familières. Nous partagerons comment nous pouvons dépendre de
Dieu pour y arriver ; en apprenant comment cultiver la patience, la bonté, la
compréhension, et le pardon ; permettant à la présence de Dieu d’opérer des miracles dans
notre mariage chaque jour. Le sujet donc est : miracles dans le mariage.
Jean 2.1-10
Sermon sur le mariage : Miracles dans le mariage
Le troisième jour, il y eut des noces à Cana en Galilée. La mère de Jésus était là. Jésus
fut aussi invité aux noces, ainsi que ses disciples.
Comme le vin venait à manquer, la re de Jésus lui dit : « Ils n’ont pas de vin. »
Jésus lui dit : « Femme qu’y a-t-il entre toi et moi ? Mon heure n’est pas encore
venue ».
Sa mère dit aux serviteurs : « Faites tout ce qu’il vous dira ».
Il y avait six jarres de pierre, destinées aux purifications des Juifs et contenant
chacune deux ou trois mesures.
Jésus leur dit : « Remplissez d’eau ces jarres ». Et ils les remplirent jusqu’en haut.
Puis il leur dit :
« Puisez maintenant, et portez-en au maître d’hôtel ». Et ils lui en portèrent.
Le maître d’hôtel du repas goûta l’eau changée en vin ; il ne savait pas d’où venait ce
vin, tandis que les serviteurs qui avaient puisé l’eau le savaient ; il appela l’époux et
lui dit : « Tout homme sert d’abord le bon vin, puis le moins bon après qu’on s’est
enivré ; toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à présent ».
Dans le livre de la Genèse, nous avons le portrait de Dieu qui parle et le monde
existe. Il prononce des paroles et les choses arrivent : le ciel, la terre, les mers et les
ruisseaux, les plantes et les pâturages, les oiseaux et les poissons, les animaux et les êtres
humains. Tout élément, visible ou invisible, est appelé à être par la parole de Dieu.
L’Evangile de Jean commence intentionnellement avec les mêmes mots que le livre
de la Genèse et présente Dieu comme celui qui dit le salut et le fait exister. Cette fois-ci, la
parole de Dieu prend une forme humaine et entre dans l’histoire en la personne de Jésus-
Christ. Jésus parle et des réalités extraordinaires apparaissent : le pardon et le jugement, la
guérison et la compréhension, la bonté et la grâce, le bonheur et l’amour, la liberté et la
restauration. Tout ce qui est en ruine et qui est tombé, ce qui est mal et impur est appelé au
salut par la Parole prononcée par Dieu.
Quelque part, à un moment donné, les choses se sont sérieusement gâtées et ont
grandement eu besoin d’être réparées (la Genèse parle aussi de cette histoire). La
réparation est accomplie par la Parole en la personne de Jésus-Christ. Jésus, dans cette
histoire, ne prononce pas seulement la parole de Dieu ; il est la Parole de Dieu.
Par ces mots, nous commençons à nous rendre compte que nos paroles ont plus de
valeur que ce que nous leur accordons. En déclarant « je crois », par exemple, nous
marquons une différence entre la vie et la mort. Nos mots prennent plus de valeur et de
sens lorsque nous parlons avec Jésus. Car Jésus n’impose pas le salut mais il nous l’accorde
à travers des conversations faites tranquillement et sans se presser, des relations intimes,
des réponses remplies de grâce, des prières ferventes, et collectivement - à travers sa
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mort sur la croix. Nous ne nous hâtons pas de quitter ces paroles. Pour notre leçon
aujourd’hui, la parole se trouve au milieu d’un mariage, au deuxième chapitre du livre de
Jean.
Jean Baptiste, le cousin de Jésus, se tenait sur les bords du Jourdain prêchant et
baptisant. Quand il vit Jésus venir vers lui, il s’arrêta et s’écria: « Voici l’agneau de Dieu qui
ôte le péché du monde. » (Jn 1.29). Cette déclaration faite près de la rivière procure à Jésus
quelques disciples qui vont le suivre jusqu’en Galilée, sur la scène du premier miracle.
La Parole vient en la personne de Jésus, pour vivre parmi les humains et pour les
connaître afin de faire l’expérience de son salut. Il est Dieu venu en chair, Emmanuel, dans
un mariage à Cana, avec ses nouveaux disciples - l’un d’entre eux Nathanaël, est originaire
de Cana (Jn 21.2). Peut-être que Jésus l’a ramené chez lui afin de l’aider à apporter le salut
dans sa famille.
Cana était à trois jours de marche du Jourdain et se trouvait tout près de Nazareth,
habitait Marie, la mère de Jésus. Les chercheurs suggèrent que c’était probablement un
parent de Marie qui se mariait et, puisque le ministère de Jésus commençait et qu’il était
pratiquement un inconnu, il fut invité aux noces.
Les fêtes de mariage au Proche-Orient duraient souvent sept jours, imposant une lourde
responsabilité sur celui qui procurait la nourriture et la boisson. Quand la réserve de vin se
termina apparemment cette famille était assez pauvre Marie intervint, pour sauver la
face, en faisant appel à Jésus. Jusque -là Jésus n’avait fait aucun miracle. Mais Marie savait
que le Messie promis était son seul espoir, devant cette impasse, pour les tirer d’embarras.
Saisissant cette opportunité, Jésus fit savoir à sa mère qu’il n’était plus un enfant, soumis à
ses désirs. Plus encore, il voulait signaler que dorénavant sa vie était entièrement à la
disposition et aux directives de Dieu le Père. Il répondit : « Femme, qu’y a-t-il entre moi et
toi ? Mon heure n’est pas encore venue. » Les chercheurs du Nouveau Testament rassurent
le lecteur modernes que cette réplique n’est nullement un signe de manque de respect
envers Marie. C’était en fait une communication très polie entre une mère et son fils adulte.
L’expression « qu’y a-t-il entre moi et toi ? » était une expression grecque très commune
pour montrer qu’une relation entre deux individus avait atteint une nouvelle dimension.
Ce qui est important de remarquer dans cette conversation, souvent mal comprise, entre
Jésus et Marie, c’est l’absence de dispute. Marie, calme, humble et d’une assurance
délibérée parle aux serviteurs qui la connaissaient probablement déjà - et dit : « faites
tout ce qu’il vous dira. » (Jn 2.5)
Sermon sur le mariage : Miracles dans le mariage
Le mariage a sûrement lieu dans une famille juive pratiquante puisqu’il y a six jarres en
pierre (contenant chacune 20 à 30 gallons) utilisées pour les rites de purification des juifs
avant et après les repas (Mt 15.1,2). Jésus demande aux serviteurs de remplir les jarres
d’eau. Les serviteurs obéissent et remplissent les jarres jusqu’au bord. Jésus leur demande
ensuite d’en prendre un peu et de le montrer à l’organisateur de la fête pour son
approbation. Ce dernier est si absorbé par la fête qu’il ne semble pas réaliser qu’il n’y avait
plus de vin ; il goûte toutefois le vin nouveau.
Aussitôt, l’organisateur arrête ses activités pour aller trouver le marié et lui dire qu’il avait
gardé le meilleur vin pour la fin, contrairement à la coutume de l’époque.
APPROPRIATION
La question qu’on se pose aujourd’hui, frères et sœurs, c’est quelle leçon peut-on tirer de
cette histoire pour nous aider à négocier les relations importantes, y compris le mariage, et
les améliorer ?
Se marie-t-on, ou formons d’autres relations importantes sans en calculer le coût ? Est-ce
qu’il nous arrive de manquer du vin de la patience, de la bonté, du pardon et de la joie ?
Prenons-nous conscience que le mariage et les autres relations ne sont pas uniquement
pour nous apporter le réconfort, la compagnie des autres et la joie mais aussi pour apporter
l’honneur, la louange et la gloire de Dieu ?
Même à la dernière minute, ce couple a invité Jésus à leur mariage, et donc par définition,
dans leur vie. Avons-nous intentionnellement invité Jésus dans nos foyers et nos relations
pour y diriger les choses et accomplir des miracles ?
Le couple de Cana n’a peut-être pas compris l’importance de la présence de Jésus à leur
mariage, mais une personne le savait et, en pensant à eux et à leur bien-être, l’a invité pour
être au milieu d’eux.
Jésus a utilisé les jarres d’eau qui se trouvaient dans leur maison, un symbole d’obéissance à
Dieu. Qu’est-ce que Jésus peut utiliser pour transformer nos relations et nos foyers ?
Il n’y a rien qui soit trop difficile pour le Seigneur. Il peut changer l’impossible en possible. Il
peut remplir notre vide et le faire déborder d’abondance. Si nous laissons Jésus travailler
dans notre mariage et notre foyer, il peut accomplir des miracles qui transforment les
situations embarrassantes et pénibles de nos vies.
Sermon sur le mariage : Miracles dans le mariage
Quels sont les quelques éléments qui nous accablent et nous poussent à manquer de
patience, de bonté, de pardon et de joie ?
La Bible dit au sujet de la bonté de la femme vertueuse, dans Proverbes 31.26 : « Elle ouvre
la bouche avec sagesse et des instructions aimables sont sur sa langue. » Dans 1 Corinthiens
13.4 il est écrit : « L’amour est patient, il est plein de bonté. » Dans Ephésiens 4.32 il est dit :
« Soyez bons les uns envers les autres, compatissants, vous pardonnant réciproquement
comme Dieu vous a pardonné en Christ. »
En ce qui concerne la patience, les Saintes Ecritures déclarent dans Jacques 1.4 : « Mais il
faut que la patience accomplisse parfaitement son œuvre, afin que vous soyez parfaits et
accomplis, sans faillir en rien. » L’apôtre Paul annonce dans 1 Timothée 6.11 : « Pour toi,
homme de Dieu, fuis ces choses, et recherche la justice, la piété, la foi, l’amour, la patience,
la douceur. » Et dans Romains 15.5 : « Que le Dieu de la persévérance et de la consolation
vous donne d’avoir les mêmes sentiments les uns envers les autres selon Jésus-Christ. »
Sur le pardon, les Ecritures annoncent dans Mathieu 6.14,15 : « Si vous pardonnez aux
hommes leurs offenses, votre Père céleste vous pardonnera aussi ; mais si vous ne
pardonnez pas aux hommes, votre Père céleste ne vous pardonnera pas non plus vos
offenses. » Psaumes 86.5 proclame : « Car tu es bon, Seigneur, tu pardonnes, tu es plein
d’amour pour tous ceux qui t’invoquent. » Et le passage classique de 1 Jean 1.9 : « Si nous
confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner et pour nous purifier
de toute iniquité. »
Votre compte à la banque des émotions
Nous devons reconnaître le besoin de pratiquer les vertus énoncées par les Ecritures pour
réussir quotidiennement notre mariage, afin de survivre et de prospérer pour être une
bénédiction pour nos enfants, nos conjoints, nos églises, nos relations sociales et notre
Dieu.
Une aptitude que nous connaissons presque tous mais que nous oublions souvent d’utiliser,
quand nous sentons nécessaire que Jésus fasse un miracle pour notre couple ou pour une
autre relation, est ce que le Dr Stephen Covey appelle notre compte en banque émotionnel,
dans son livre The 7 Habits of Highly Effective People.
Toute relation avec qui que ce soit est comparable à un compte en banque. La plupart
d’entre nous en ont un. Certains ont un compte bien garni et d’autres en plus grand nombre
en ont un plus petit. Dans certaines circonstances, nous sommes à découvert et nous
devons payer des pénalités qui dépassent nos moyens.
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