diaporama de l`intervention - Direction des Relations Internationales

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Journées internationales AMU, 11 mars 2016
Marc Souris, représentant IRD au Laos et Cambodge
L’IRD
Etablissement Public à caractère scientifique et technologique (EPST)
L’Institut de recherche pour le développement (IRD) a un objectif politique, le
développement, et une méthodologie, le travail en partenariat avec les Suds
Objectifs
Accélérer et renforcer le développement par la recherche scientifique
Renforcer la recherche scientifique, structures et ressources humaines
Promouvoir un développement durable
Missions
Recherche fondamentale et appliquée, expertise, innovation
Développement de partenariats scientifiques, développement de laboratoires et
de structures d’appui
Participation à l’enseignement supérieur, au niveau master et doctorat
Deux tutelles
Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche
Ministère des Affaires Etrangères et du Développement International
L’IRD
Organisation scientifique et méthodologie
Intégration des personnels scientifiques dans des UMR
5 départements scientifiques
L’IRD
L’IRD en Asie
~ 60 expatriés chez partenaires, > 100 personnels locaux (PL), 7000 jours de missions (19 ETP)
Des partenariats avec ~30 universités et ~ 40 instituts
CHINE
missions
LAOS
6 expatriés, 10 PL
INDE
9 expatriés, 4 PL
THAILANDE
14 expatriés, > 80 PL
CAMBODGE
3 expatriés, 2 PL
VIETNAM
16 expatriés, 4 PL
Une grande variété de thèmes:
 Changement climatique, risques naturels,
océanographie, relations océan - atmosphère,
environnement et production agricole, microbiologie des
sols, biodiversité, aquaculture, gestion de l’eau et des
deltas…
 Maladies infectieuses émergentes, nutrition, cancers
d’origine infectieuses,
 Anthropologie médicale, archéologie, patrimoines,
politiques publiques, pauvreté, migration, identités
 Sciences de l’information et modélisation
INDONESIE et
TIMOR
9 expatriés, 12 PL
PHILIPPINES
missions
L’IRD au Laos
Société
Archéologie et histoire
Patrimoines immatériels
Agro-écologie et Gouvernance
Santé
Virologie et émergence des maladies
Pharmacologie
Anthropologie médicale
Epidémiologie et Modélisation
Géographie de la Santé
Entomologie médicale
Environnement et ressources
Gestion des terres et des ressources en eau
Pratiques agricoles, sols, érosion
Biodiversité
Agro-écologie, développement rural
Structures scientifiques impliquées avec l’IRD au Laos
UMRs : iEES, Eco&Sols, GET, EPV, TransVIHMI, NUTRIPASS, GRED, MIVEGEC, PALOC, SEDYL, PRODIG, MERIT
LMI : LUSES (avec la Thaïlande et le Vietnam), RICE (avec la Thaïlande et le Vietnam), DRISA (avec le Vietnam et le
Cambodge)
JEAI : ECORUBBER (avec la Thaïlande), MySEA (avec le Vietnam et le Cambodge)
Partenaires
Institut national de recherche sur les Forêts (NAFRI, Laos), Université Nationale du Laos, Lao-Oxford-Mahosot HospitalWellcome Trust Research Unit, Université des Sciences de la Santé du Laos, Institut National de Santé Publique (Laos),
Centre of Malariology, Parasitology and Entomology (Laos), Institut Pasteur du Laos, Centre d’Infectiologie Christophe
Mérieux du Laos, Institut de la francophonie pour la médecine tropicale, Institut de recherche en histoire du Laos, Académie
des Sciences Sociales du Laos
L’IRD au Cambodge
Sociétés
Archéologie et histoire
Linguistique et épigraphie
Agro-écologie et Gouvernance
Santé
Nutrition
Virologie et émergence des maladies infectieuses
Résistances bactériennes
Anthropologie médicale
Epidémiologie et Modélisation
Environnement et ressources
Gestion des terres et des ressources en eau
Pratiques agricoles, sols, érosion
Développement rural
Structures scientifiques impliquées, IRD/Cambodge
UMR : NUTRIPASS, GRED, SEDYL,TransVIHMI, MIVEGEC, MERIT, PharmaDev
LMI : LUSES (avec la Thaïlande et le Vietnam), RICE (avec la Thaïlande et le Vietnam), DRISA (avec le
Vietnam et le Laos)
JEAI : MySEA (avec le Vietnam et le Laos)
Partenaires
DFPTQ, URA, URBA, NDCP, UHS, Institut Pasteur du Cambodge
La langue française en Asie du Sud-Est
Contexte
Ancienne influence française, mais le français n’est nulle part langue officielle, comme dans certains pays
d’Afrique.
Actuellement, le français n’est pas pratiqué par la population. Le français est en perte de vitesse
constante par rapport à l’anglais, depuis les années 90.
Néanmoins, de nombreux francophones sont présents au Laos et au Cambodge dans les postes à
responsabilités, car parmi les docteurs ou master nombreux sont ceux qui ont suivis leurs études en
France ou dans des cursus francophones délocalisés.
Enseignement du français dans le primaire et secondaire
Le français est enseigné en LV1 et LV2 pratiquement partout, mais le niveau d’apprentissage est faible et
le niveau des formateurs est assez moyen.
Le français sert de langue d’enseignement dans des classes dites « bilingues », du primaire à la
terminale. Ces classes font office de classes d’élite. Elles constituent le socle du maintien du français
dans la région.
- Le Cambodge compte 24 établissements bilingues dans 7 provinces.
- Le Laos compte 13 établissements bilingues dans 4 provinces.
- Le Vietnam compte 92 établissements bilingues dans 17 provinces (sur un total de 63).
Au Laos, cette organisation a été initiée par la France en 1998. Sont actuellement impliqués 9 écoles
primaires, et 4 collègues et lycées (Vientiane, Packsé, Savanakhet, Luang Pra Bang), ce qui
correspond à 38 classes dans le primaire, et 61 classes au niveau collègue, pour plus de 3000 élèves
au total (300 par an, pour un cursus total de 10 ans jusqu’au bac). Le niveau de sortie en français est
variable.
La langue française en Asie du Sud-Est
Enseignement du français dans le supérieur
Le français est enseigné à l’Université et dans des écoles normales pour la formation de professeurs.
Il existe un département de Français à l’Université Nationale du Laos (UNL), pour une licence en
quatre ans (la première année correspond à une année de propédeutique). 15 enseignants, environ
50 étudiants. Les lycéens qui sortent des écoles bilingues choisissent plutôt les filières les mieux
classées, ils s’orientent donc naturellement vers la gestion, l’ingénierie ou la santé, et délaissent les
autres matières.
Les étudiants qui s’inscrivent au département de français le font le plus souvent par défaut. Les
débouchés de cette filière ne sont pas très précis. Seuls ceux qui ont une réelle vocation d’enseignant font
le choix délibéré de cette filière.
L’enseignement porte essentiellement sur la langue ; peu de littérature, peu d’enseignement de la culture.
Pas de culture de l’écrit
Enseignement du français dans les Instituts français
Le français est enseigné dans les Instituts français et les Alliances françaises. Au Cambodge, plus de
5000 étudiants en 2015. Les cours sont payants.
Le contexte de l’Asie du Sud-Est pour la Francophonie
Les filières francophones
Les formations francophones soutenues par l’AUF :
-
Formations bilingues (français et langues nationales) au niveau licence. Maquettes nationales avec
enseignement complémentaire intensif de français. A partir de la troisième année des cours
scientifiques sont fait en français.
-
Formations entièrement en français, généralement au niveau master, enseignées en français et
donnant des diplômes français ou des doubles diplomations. Les soutenances se font souvent en
français.
En moyenne, environ 6000 étudiants par an pour plus de 80 formations (2012) sur les trois pays sur la
zone « francophone » (Vietnam, Laos, Cambodge)
Le contexte de l’Asie du Sud-Est pour la Francophonie
Les filières francophones
Les formations francophones soutenues par l’AUF (Vietnam-Laos-Cambodge) :
Même si le nombre d’étudiants augmentent légèrement depuis dix ans dans l’ensemble de ces filières,
des questions se posent sur leur pérennité, notamment face au désengagement progressif opéré par
l’AUF dans la région, et la tendance à remplacer peu à peu des enseignements en français par des
enseignements en anglais, notamment dans les disciplines techniques ou médicales.
Le contexte de l’Asie du Sud-Est pour la francophonie
Les filières francophones des exemples au Laos et au Cambodge :
MEKONG PHARMA Formation de 2 ans, localisée en Asie du Sud-Est, permettant aux étudiants
d’obtenir un diplôme de Master 2 français. Trois grandes universités françaises sont engagées : AixMarseille Université, Université Paris Descartes et Université Toulouse III Paul Sabatier, en coopération
avec trois universités d’ASE (Vientiane, Phnom-Penh, Hanoi)
MANUSASTRA Vise à renforcer la formation et la recherche en sciences humaines au Laos et au
Cambodge. Licence (Université d’été, cours intensifs), Master 1 et 2. Double diplomation INALCO-URBA.
IFMT Master de médecine tropicale, institut créé par l’AUF en 2000. Diplôme d’établissement. Institut en
cours de restructuration, financement a priori repris par l’Université de Laval.
Le contexte de l’Asie du Sud-Est pour la francophonie
Les filières francophones L’implication de AMU
Au Vietnam :
USTH (missions d’enseignement)
Da Nang University (avec Polytech, missions d’enseignements)
Hanoi University of Pharmacy
Université de Commerce (Hanoi) : licence délocalisée (missions d’enseignement)
Université Technologique de Hanoi : Formation à distance à partir du Master 2 de Microbiologie, biologie végétale et
biotechnologie (INRA, IRD)
Pas d’interventions au Laos ou au Cambodge (à part Mekong Pharma)
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