Hydrographie
Bassins versants (régimes et hydraulicité des cours d'eau, sols, types d'activités,
aménagements et ouvrages)
Bassin du Lay
Le haut bassin dans le bocage vendéen est composé de terrains métamorphiques et le cours moyen suit la
bordure nord du bassin sédimentaire aquitain, coulant dans les calcaires marneux liasiques (St-Hermine-
Mareuil) avant d'entrer dans le marais où il reçoit son principal affluent, l'Yon. Dans le marais, le cours est
endigué et barré par l'écluse de Moricq et, en aval, par celle du Braud.
Le haut bassin reçoit entre 800 et 850 mm de précipitations, le bassin moyen entre 750 et 800, le marais de 750
à moins de 700.
Les conditions peu perméables du haut bassin génèrent des crues relativement brutales qui ne sont que
partiellement tempérées par la traversée des terrains calcaires du cours moyen. Ces formations restituent
d'ailleurs leurs eaux au marais par les sources (6). Par contre, les débits d'étiage du Lay à Mareuil sont
extrêmement réduits.
Bassin de la Sèvre Niortaise
En amont, la Sèvre ne traverse que des régions sédimentaires, systèmes karstiques oxfordien et bajocien en
amont, calcaires marneux liasiques jusqu'à Niort où se fait l'entrée dans le marais à 50 km de la mer et à 4 m
d'altitude ; jusque là les débits d'étiage restent relativement soutenus.
Dans le marais, le cours est constitué de biefs successifs endigués dont le niveau est réglé par des barrages.
Isolée hydrauliquement des marais, elle reçoit cependant plusieurs affluents dont "les régimes hydrauliques sont
différents : rive droite (Autize, Vendée) drainant des terrains schisteux (Gâtine) qui conduisent à des étiages
sévères dès la fin des pluies, rive gauche (Mignon, Courance et autres ruisseaux) drainant de nombreuses
sources des plateaux calcaires moyennement arrosés" (11).
Bassin du Curé
Ce bassin sud du marais présente les mêmes caractéristiques que le bassin du Mignon dans sa partie amont.
Son cours aval indépendant à travers le marais est cependant interconnecté à la Sèvre par le canal de Marans à
La Rochelle (écluses d'Andilly).
Les coefficients d'écoulement du Virson, affluent du Curé, montrent un étiage moins prononcé que celui des
cours d'eau du nord (Lay, Autize) (9). Le débit de crue quinquennale à évacuer à l'embouchure est de
25 m3/s (14).
Alimentation en eau de mer (courants et masses d'eaux, circulation en fonction de la
morphologie côtière)
Régime de crue : forte stratification haline au débouché des deux estuaires impliquant que les eaux alimentant
les marais (couche superficielle) sont très dessalées par rapport aux valeurs du pertuis Breton.
Régime d'étiage : alimentation des marais par l'eau de surface du pertuis (possibilité de stratification thermique)
avec sursalure sensible en baie de l'Aiguillon par rapport à l'embouchure du Lay.