PLAQUETTE LICENCE SOCIOLOGIE 2016-2017

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Sommaire
Informations générales ........................................................................................................... 3
Responsables pédagogiques ............................................................................................................ 3
Réunions de pré-rentrée .................................................................................................................. 3
Organisation de l’année universitaire ............................................................................................ 3
Les inscriptions : administrative et pédagogique (attention aux dates de clôtures) ..................... 3
Contrôle des connaissances ............................................................................................................ 4
Régimes spéciaux ............................................................................................................................ 5
Diffusion des informations ............................................................................................................. 5
Coordonnées des enseignants ......................................................................................................... 6
Débouchés de la licence de sociologie.......................................................................... 7
Quelques conseils...................................................................................................................... 9
Première année (L1) ............................................................................................................... 11
Semestre 1 ...................................................................................................................................... 13
Semestre 2 ...................................................................................................................................... 18
Deuxième année (L2) ............................................................................................................. 22
Semestre 3 ...................................................................................................................................... 24
Semestre 4 ...................................................................................................................................... 31
Troisième année (L3) ............................................................................................................. 36
Semestre 5 ...................................................................................................................................... 38
Semestre 6 ...................................................................................................................................... 43
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Informations générales
Responsables pédagogiques
Responsable de la licence : Nicolas Castel (Bureau J214. [email protected])
Responsables de la 1ère année : Simon Paye (Bureau J212. [email protected]) &
Géraldine Bois (Bureau J215. gé[email protected])
Responsable de la 2ème année : Hervé Marchal (Bureau J213. hervé[email protected])
Responsable de la 3ème année : Nicolas Castel (Bureau J214. [email protected])
Responsable des relations internationales et coordinateur des échanges ERASMUS : Frédéric
Balard (Bureau J217. frédé[email protected])
Pour les étudiants de première année :
En cas de problème ou pour toutes questions, les étudiants de première année peuvent s’adresser à
Simon Paye et Géraldine Bois (les enseignants-référents de première année) ou Nicolas Castel (le
responsable de la licence).
Ils peuvent également bénéficier du tutorat. Les tuteurs sont des étudiants de master (4ème et 5ème
année de sociologie) qui guident les étudiants dans le travail universitaire qu’ils ont à réaliser (par
exemple : une fiche de lecture, une dissertation, la révision d’un examen spécifique). Ils tiennent
des permanences toutes les semaines à des horaires affichés en septembre sur le panneau de
sociologie.
Réunions de pré-rentrée
Pour les étudiants en première année (L1) : mardi 06 septembre 2016 de 10h00 à 12h00, réunion
d’informations générales, rencontre des responsables
pédagogiques. Puis l’après-midi : visite du campus,
ouverture du compte informatique, etc., en compagnie
des tuteurs. Les inscriptions pédagogiques (IP) seront
probablement ouvertes dès le mercredi.
Pour les étudiants en deuxième année (L2) : mardi 06 septembre 2016 de 14h00 à 15h00.
Pour les étudiants en troisième année (L3) : mardi 06 septembre 2016 de 15h00 à 16h00.
Organisation de l’année universitaire
L’année universitaire comprend deux semestres. Les enseignements de chaque semestre sont
organisés en six unités d’enseignements (UE). Chaque unité d’enseignements comporte plusieurs
enseignements, sous forme de cours magistraux (CM) et/ou de travaux dirigés (TD). Contrairement
aux cours magistraux, les travaux dirigés ont lieu en groupe restreint. A l’issue de chaque semestre,
a lieu une session d’examens pour les enseignements donnant lieu à un examen terminal (voir
« Contrôle des connaissances » ci-dessous). Une session de rattrapage (2ème session) est organisée
en juin, pour les deux semestres.
La présence à tous les cours, CM et TD, est obligatoire. En TD et suivant les modalités de contrôle
(interrogations surprises ou oraux par exemple), les absences injustifiées entrainent une
« défaillance » (DEF) et reste alors à l’étudiant la session de rattrapage en juin.
Les inscriptions : administrative et pédagogique (attention aux dates de clôtures)
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L’inscription administrative peut être effectuée en général jusqu’à la mi-octobre (ou la mi-novembre
dans le cadre d’une procédure d’inscription tardive) mais le plus tôt est le mieux car elle est
indispensable pour pouvoir passer les examens et ouvrir un compte informatique donnant accès à
l’ENT et à une adresse mail étudiant. En cas de problème pour réaliser l’inscription administrative,
contactez Agnès Iochem (pôle licence RDC bât G).
Pour chaque enseignement, vous devez effectuer une inscription pédagogique par internet (IP Web),
dès la mi-septembre pour les enseignements du premier semestre. Les inscriptions pédagogiques
sont très importantes car elles conditionnent, pour l’étudiant, sa convocation aux examens ; pour
l’ensemble de la promotion, le nombre de groupes de TD ouvert.
Si votre inscription pédagogique tarde à être finalisée, n’attendez pas sa validation définitive pour
aller en cours. Informez les enseignants de TD de votre situation de manière à ce qu’ils ajoutent
provisoirement votre nom sur leurs listes d’appels.
Lorsque plusieurs groupes sont proposés pour un TD, vous devez vous inscrire à l’un des groupes.
Il n’est possible d’en changer qu’avec l’accord des enseignants concernés.
Contrôle des connaissances
-
Principes généraux
Le suivi de chaque enseignement fait l’objet d’un contrôle des connaissances, soit sous forme de
contrôle continu (CC), soit sous forme d’examen terminal (ET) ou anticipé (EA). Le contrôle
continu se déroule au long du semestre et suppose au moins deux notes : il peut s’agir d’un exposé
oral ou d’un devoir sur table pendant un TD, d’une fiche de lecture, de la réalisation et transcription
d’un entretien à remettre à l’enseignant, etc. L’examen terminal a lieu à la fin de chaque semestre,
pendant la session d’examens. Il prend généralement la forme d’un examen sur table (questions de
cours, dissertation, commentaire de texte…) d’une durée d’une heure à deux heures, mais peut aussi
consister en une épreuve orale. L’examen anticipé est une modalité d’examen organisée par
l’enseignant qui se charge de prévenir du dit examen au moins deux semaines à l’avance les
étudiants.
Les modalités de contrôle des connaissances des différents enseignements relevant de la sociologie
sont affichées sur les panneaux de licence de sociologie, celles relevant d’autres départements (par
exemple, histoire, lettres) sont indiquées sur les panneaux correspondants des départements. Elles
sont également annoncées par les enseignants en début de semestre.
Des dispositions spécifiques concernant le contrôle continu peuvent être prévues pour les étudiants
salariés, mais elles ne s’appliquent qu’à condition qu’ils aient informé la scolarité (cf. notamment
Agnès Iochem) de leur situation au début de chaque semestre et fourni un certificat de travail.
En cas de non obtention d’un semestre au cours de la première session d’examens, vous êtes
convoqués à la session de rattrapage en juin (voir le règlement général des examens sur l’ENT). Il
est indispensable que vous vous rendiez à tous les examens auxquels vous êtes convoqués, sous
peine d’être déclarés « défaillants », ce qui bloque la compensation entre les notes et les UE et rend
impossible l’obtention de l’année.
Nb 1 : quand les examens/rattrapages annoncés sont des oraux, ils sont organisés par les enseignants
(voir ci-dessous « Epreuves orales »). Merci de prendre contact avec eux.
Nb 2 : pour toute question relative à des enseignements optionnels d’autres disciplines, veuillez
contacter les départements concernés – par exemple l’histoire, pour toute question relative à une
option d’histoire.
-
Epreuves orales
La convocation aux épreuves orales dans le cadre d’un examen terminal se fait par affichage sur le
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panneau de la licence dont relève l’enseignement. La convocation par e-mail n’est pas systématique
(attention aux langues et aux épreuves de C2I qui procèdent souvent à des oraux, bien se renseigner
auprès des enseignants au cours du semestre et non à la fin du semestre !)
-
Fraude : citer un texte ou le plagier ?
La fraude pendant les examens terminaux est interdite et donne lieu à l’établissement d’un procèsverbal qui est porté à la connaissance du président du jury. Celui-ci saisit le président de
l’Université afin qu’il engage une procédure disciplinaire.
La règle est la même en cas de plagiat dans un travail remis en contrôle continu (voir document sur
l’ENT). Alors que de nombreux textes (plus ou moins) scientifiques sont accessibles en ligne, forte
est la tentation de « copier-coller » le contenu d’une page wikipédia, d’un article de revue, du site
d’un enseignant, etc. Ceci constitue un plagiat : c’est-à-dire s’attribuer indûment le travail de
quelqu’un d’autre. Recopier un passage d’une source imprimée (livre, revue) est aussi un plagiat. Il
est aisément repéré par les enseignants, interdit et sanctionné.
Il est bien sûr autorisé, et même recommandé, de mobiliser différentes sources pour réaliser un
travail. Cependant, ces sources doivent être analysées, critiquées, confrontées et elles doivent être
dûment référencées : vous devez mentionner chaque ouvrage, article, site web qui a servi à la
rédaction de votre travail, c’est-à-dire indiquer la source utilisée au moment où vous l’utilisez et
établir une bibliographie générale. Recopier un passage est autorisé si les trois conditions suivantes
sont simultanément réunies : si le passage n’est pas trop long (quelques lignes maximum), s’il est
mis entre guillemets et si l’origine est clairement indiquée (nom de l’auteur, titre de
l’article/l’ouvrage/la revue, année, numéro de la page ; ou adresse du site internet, date de
consultation du site : voir avec les enseignants les consignes de mise en forme des références).
Régimes spéciaux
- Etudiants salariés
Les étudiants salariés doivent signaler leur situation (en fournissant un contrat de travail) auprès du
secrétariat de l’UFR SHS au plus tard six semaines après le début des enseignements de chaque
semestre. A cette seule condition, vous pourrez bénéficier des dispositions spécifiques prévues dans
certaines épreuves de contrôle continu (par exemple, un examen terminal au lieu d’un examen
pendant un TD).
- Etudiants en situation de handicap
Les étudiants en situation de handicap au moment des épreuves peuvent solliciter un aménagement
des conditions d’examen en adressant leur demande au service interuniversitaire de médecine
préventive au moment de leur inscription ou, au plus tard, dans un délai de deux mois avant la date
de la première épreuve de l’examen.
Diffusion des informations
Les informations sont diffusées via :
-
Le site internet de l’Université de Lorraine (http://univ-lorraine.fr) et le site internet du
campus Lettres et Sciences Humaines (CLSH). On y trouve notamment la liste des UE
d’ouverture, la plaquette de la licence. http://campus-lettres.univ-lorraine.fr/ufr-shs-nancy
L’Espace Numérique de Travail (ENT), auquel on accède après ouverture d’un compte
informatique. Beaucoup d’informations disponibles : emploi du temps personnel, indiquant
notamment les salles (il est établi une fois les inscriptions pédagogiques effectuées),
convocation aux examens, résultats des examens, cours en ligne (où les enseignants peuvent
déposer des documents relatifs au cours dispensé), etc.
5
-
Les panneaux d’affichage de sociologie au rez-de-chaussée du bâtiment J (un panneau par
année) : on peut y consulter les modalités de contrôle des connaissances, l’emploi du temps
(avec les salles).
Le panneau défilant devant la loge de l’appariteur : y sont notamment indiquées les absences
non prévues des enseignants.
Les mails collectifs envoyés par les enseignants ou la scolarité sur la liste de diffusion des
étudiants : ils sont envoyés à l’adresse mail étudiant créée à la suite de l’inscription
administrative. Des informations très importantes peuvent être diffusées par ce biais : il est
donc nécessaire de consulter la messagerie régulièrement ou de paramétrer le compte de
manière à ce que les mails soient redirigés vers la boîte mail que vous utilisez
habituellement.
Coordonnées des enseignants
Frédéric BALARD (MC) : Bureau J217. [email protected]
Géraldine BOIS (MC) : Bureau J215. [email protected]
Ali BOULAYOUNE (MC) : Bureau J209. [email protected]
Nicolas CASTEL (MC) : Bureau J214. [email protected]
Jean-Baptiste DAUBEUF (VACATAIRE) : Bureau J013. [email protected]
Alissia GOUJU (VACATAIRE) : Bureau J204. [email protected]
Lionel JACQUOT (PU) : Bureau J206. [email protected]
Marie-Pierre JULIEN (MC) : Bureau J215. [email protected]
Hervé MARCHAL (MC-HDR) : Bureau J213. [email protected]
Pablo PARRA-ORTEGA (ATER) : Bureau J204. [email protected]
Simon PAYE (MC) : Bureau J212. [email protected]
Jean-Marie SECA (PU) : Bureau J212. [email protected]
Jean-Marc STEBE (PU) : Bureau J213. [email protected]
Lauréna TOUPET (VACATAIRE) : Bureau J201. [email protected]
Ingrid VOLERY (MC-HDR) : Bureau J217. [email protected]
Nb : Des heures de permanences peuvent être indiquées sur les portes des bureaux.
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Débouchés de la licence de sociologie
Une formation en sociologie donne des connaissances, une expérience et des compétences
mobilisables dans toute activité productive. Si les débouchés de la licence de sociologie sont
multiples, on peut cependant schématiquement les répertorier ainsi :
-
Les métiers du travail social : éducateur-rice spécialisé-e, éducateur-rice à la protection
judiciaire de la jeunesse, assistant-e de service social (assistant-e social-e), etc.
Ils nécessitent de passer un concours au niveau bac (ES, AS) ou au niveau bac+3
(éducateur PJJ). Actuellement, l’obtention des concours d’ES et AS se fait souvent à
niveau à bac+2 ou bac+3.
Outre la formation disciplinaire stricto sensu et l’ouverture aux problèmes du monde
contemporain, le suivi des enseignements de sociologie et l’obtention de la licence de
sociologie constituent des atouts incontestables pour aborder les différents métiers du
travail social. Afin d’éviter une confusion fréquente, il faut cependant préciser que
les enseignements de sociologie ne préparent pas au travail social en tant que tel.
-
Les métiers de l’administration publique : attaché-e territorial-e, rédacteur-rice…
Ces métiers peuvent être reliés aux différentes fonctions publiques (fonction publique
d’Etat, fonction publique territoriale, fonction publique hospitalière) et nécessitent la
plupart du temps de passer un concours (aux niveaux bac+3 et bac+5 notamment).
Outre la formation disciplinaire stricto sensu et l’ouverture aux problèmes du monde
contemporain, le suivi des enseignements de sociologie et l’obtention de la licence de
sociologie constituent des atouts incontestables pour préparer les différents concours
possibles et envisager l’occupation de postes ouverts dans les différentes fonctions
publiques. La rigueur scientifique acquise durant les études en sociologie aide à la
réussite de ces divers concours ; la variété des thèmes enseignés (politiques
publiques, sociales, famille, jeunesse, déviance, parcours des âges, urbain, etc.) est
aussi une bonne préparation.
-
Les métiers de l’enseignement et de la recherche
Professeur des écoles : concours niveau bac+5
Professeur du secondaire en sciences économiques et sociales : CAPES, Agrégation
(concours niveau bac+5)
Ingénieur d’études (niveau master = bac+5), ingénieur de recherche (niveau doctorat)
dans un centre de recherches (CNRS, CEREQ, INSERM…). L’Université de
Lorraine propose un master de sociologie avec une spécialité de recherche adossée
au Laboratoire Lorrain de Sciences Sociales (2L2S) auquel appartiennent les
enseignants-chercheurs du département de sociologie.
Chercheur (dans un bureau d’étude, une entreprise, un centre de recherches
public…), enseignant-chercheur (maître de conférences ou professeur des
universités) : concours niveau doctorat (bac+8). L’Université de Lorraine propose un
doctorat en sociologie. Les doctorants peuvent être dirigés par un professeur des
universités ou un maître de conférences titulaire d’une habilitation à diriger des
recherches et être accueillis au sein du Laboratoire Lorrain de Sciences Sociales
(2L2S).
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-
Les métiers de sociologue intervenant
Ils peuvent prendre différentes appellations, telles que chargé-e d’études, chargé-e de
mission, chef de projet… et donner lieu à des emplois dans des structures comme :
conseil général ou autres collectivités territoriales, centre communal d’action sociale
(CCAS), cabinet de conseil, grande entreprise, syndicat, ministère, association. Les
activités peuvent consister en : mise en place d’enquêtes quantitatives ou
qualitatives, expertise, conseil, développement de projet ; et requérir une
spécialisation en : emploi, politiques sociales, politiques culturelles, économie
solidaire, développement local, logement, etc.
Ils nécessitent un master (bac+5). L’Université de Lorraine propose un master en
sociologie, avec une spécialité professionnelle intitulée « Interventions sociologiques
et anthropologiques : développement territorial et conduite du changement ». Elle
intègre, en alternance, des sessions de formation à l’université et un stage
professionnel d’une durée d’au moins 600 heures.
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Quelques conseils
Ces quelques conseils sont d’ordre pédagogique. Ils visent à expliciter certains attendus et à donner
des clés du travail universitaire. Si vous rencontrez des difficultés d’ordre social aux cours de vos
études, vous pouvez vous adresser, si besoin, à l’assistante sociale (pour prendre rdv :
03 83 68 52 02). Pour les questions de santé, vous pouvez bénéficier des services de la santé
universitaire : http://campus-lettres.univ-nancy2.fr/digitalAssets/124608_SIUMPPS.pdf. Enfin, sur
le site du CLSH, vous trouverez toutes les informations concernant la vie culturelle, les activités
sportives, les restaurants et logements universitaires, etc.
-
Faites appel aux tuteurs
Si vous êtes en L1, vous pouvez bénéficier des aides et conseils des tuteurs de manière prioritaire.
Si vous êtes en L2, vous pouvez également vous adressez à eux. Il est vivement recommandé de
faire appel aux tuteurs (qui sont des étudiants de master, i. e. en 4ème ou 5ème année de sociologie)
pour être guidé dans les travaux universitaires : réaliser une fiche de lecture, une dissertation,
réviser un examen spécifique, prendre en note un ouvrage, etc. Les tuteurs tiennent des
permanences toutes les semaines à des horaires affichés au mois de septembre sur le panneau de
sociologie.
-
Lisez, lisez et lisez…
… des ouvrages sociologiques recommandés par les enseignants : Si assister au cours, en
comprendre et en apprendre le contenu sont absolument nécessaires, ces activités sont néanmoins
insuffisantes quand on s’engage dans des études universitaires. Il faut fournir beaucoup de travail
personnel, de manière régulière. N’attendez pas la fin du semestre pour lire des ouvrages ou
apprendre votre cours. En sociologie, le travail personnel consiste principalement en un travail de
lecture.
Il n’est pas possible de lire toute la bibliographie proposée par les enseignants mais il est néanmoins
indispensable de lire un nombre important d’ouvrages. N’empruntez cependant pas dix ou vingt
ouvrages dès la rentrée. Il faut sélectionner avec l’aide des enseignants les ouvrages qu’il est
nécessaire/indispensable de lire, et ceux que vous souhaitez lire en sus, en fonction de vos
préoccupations, sujets d’intérêt... Vous pouvez, par exemple, établir un programme de lecture pour
le semestre.
Lire, c’est écrire en même temps : vous ne garderez probablement pas en mémoire très longtemps
les éléments importants et marquants de l’ouvrage que vous lisez. Il faut donc, pour chaque
ouvrage, prendre des notes au cours de la lecture et établir une fiche de lecture. Celle-ci n’a
cependant pas besoin d’être aussi formalisée que celle que vous remettez à un enseignant dans le
cadre du contrôle des connaissances. Conseils : notez bien la référence de l’ouvrage (nom de
l’auteur, titre, maison d’édition, année) et si vous recopiez des passages mot pour mot, mettez-les
entre guillemets et notez le numéro de la page (cf. « Plagiat » plus haut).
Lire aussi la presse : puisque la sociologie est la discipline qui étudie la vie en société, il est
fortement conseillé de s’informer, via la presse (imprimée, sur internet, radiophonique, sur les
réseaux sociaux), des phénomènes sociaux actuels, des réformes des politiques sociales, des grandes
évolutions économiques, des débats sociaux et politiques sur les questions sociales, etc., suivant les
champs spécialisés auxquels vous vous intéressez et les enseignements que vous suivez. Voir
notamment la rubrique « Société » souvent présentée par les quotidiens, les blogs, sites internet et
comptes Twitter d’instituts de recherche et de chercheurs. Il vous faut multiplier vos sources
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d’information et ne surtout pas vous contenter par exemple de BFM-TV ou RMC, qui représentent
un danger pour l’intellect.
Lire également des ouvrages de littérature, d’histoire, d’économie et de philosophie, etc. Outre
l’opportunité que vous y trouverez à renforcer vos capacités de lecture et d’écriture, bien des livres
et romans vous permettront d’étoffer votre culture générale et de maintenir toujours vive votre
curiosité.
Enfin, d’autres sources que les ouvrages, peuvent être mobilisées dans votre apprentissage de la
sociologie : le cinéma « d’auteurs » bien entendu, les documents radiophoniques, les documentaires
visuels (ceux de Pierre Carles, Raymond Depardon, François Ruffin, etc.) et les séries (The Wire,
Mad Men, Borgen, Engrenages, The West Wing pour donner quelques exemples de productions de
qualité).
-
Fréquentez la bibliothèque universitaire et le CCDSHS
Les ouvrages figurant dans les bibliographies proposées par les enseignants sont disponibles soit à
la bibliothèque universitaire, soit au Centre Commun de Documentation en Sciences Humaines et
Sociales (CCDSHS), situé au deuxième étage du bâtiment J. Vous pouvez y emprunter des ouvrages
mais également y travailler.
-
Utilisez toutes les ressources à votre disposition
Les ressources mises à votre disposition par l’université sur le campus et sur internet sont diverses
et gagnent à être utilisées dans le cadre de vos études : bibliothèques, bien sûr, mais aussi salles
informatiques en libre accès (pour certaines, seulement s’il n’y a pas de cours) au rez-de-chaussée et
au premier étage du bâtiment J, des informations pédagogiques et administratives, mais aussi des
revues accessibles en ligne via l’ENT. Le centre de langues, situé au 1er étage du bâtiment J offre de
stimulantes possibilités d’améliorer la pratique de langues vivantes étrangères.
-
Parlez avec les enseignants
Pendant ou dès après les cours, même ceux dits « magistraux », n’hésitez pas à demander des
explicitations aux enseignants, des conseils de lecture, à faire part de vos réflexions, à répondre aux
questions qu’ils posent ! En dehors des heures de cours, vous pouvez contacter les enseignants, soit
en vous rendant à leur permanence hebdomadaire, soit en leur demandant un rendez-vous.
Vers le milieu de chaque semestre, les délégués étudiants de chaque année sont invités à une
réunion rassemblant les enseignants du département de sociologie. Au cours de cette réunion, est
discuté le déroulement des différents enseignements, sont entendus les problèmes rencontrés par les
étudiants, et des solutions peuvent être proposées. C’est donc un moment important de « mise au
point » entre enseignants et étudiants. Il est donc vivement recommandé que vous discutiez et
débattiez entre vous. Il n’est cependant pas nécessaire d’attendre cette réunion pour faire part
d’éventuels problèmes : vous pouvez en parler de manière plus informelle avec les enseignants
concernés, les responsables d’année ou le responsable de la licence.
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Première année (L1)
SEMESTRE 1 LICENCE SHS MENTION SOCIOLOGIE
UE-FD-1.1 – Sociologie et anthropologie générales : introduction - 48 h CM – Introduction aux bases de la sociologie et de l’anthropologie
TD – Introduction aux bases de la sociologie et de l’anthropologie
UE-FD-1.2 – Socialisations et stratifications - 54 h CM – Stratifications sociales
TD – Stratifications sociales
CM – Sociétés et socialisations
TD – Sociétés et socialisations
HCM HTD ECTS
6
24
24
6
18
18
UE-FD-1.3 – Thèmes majeurs de la sociologie - 54 h CM – Initiation à la sociologie de la famille
CM – Introduction à la sociologie de la déviance
CM – Sociologie des âges de la vie
UE-O-1.1 – Connaissance de la société française - 24 h –
(UE ouverte aux sociologues et aux non sociologues)
CM – Sociologie de la famille
CM – Sociologie de la sexualité
UE-O-1.2 – Pratiques sociologiques et anthropologiques - 24 h (UE ouverte aux non sociologues, fermée aux sociologues)
CM – Introduction à la sociologie
CM – Sociologie de la déviance
UE-FT – Méthodes transversales - 46 h TD – Informatique C2i
TD – Méthodologie du travail universitaire (MTU)
TD – Langues
HCM : nombre d’heures de cours magistral
HTD : nombre d’heures de travaux dirigés
11
9
9
6
18
18
18
3
12
12
3
12
12
6
20
14
12
SEMESTRE 2 LICENCE SHS MENTION SOCIOLOGIE
UFD-21 – Sociologie et anthropologie générales : histoire des idées - 48 h CM – Histoire des idées sociologiques
TD – Histoires des idées sociologiques
UFD-22 – Fondements des sociétés contemporaines - 48 h CM – Travail, économie et société
CM – Enjeux sociaux contemporains
HCM HTD ECTS
6
24
24
6
24
24
UFD-23 – Méthodes de recherche en sociologie - 60 h TD – Initiation aux méthodes quantitatives
TD – Initiation aux méthodes qualitatives
TD – Terrains des sciences sociales
UEO-21 – Organisations des rapports sociaux - 24 h –
(UE ouverte aux sociologues et aux non sociologues)
CM – Socio-anthropologie des rapports sociaux de sexe
CM – Identités, individus, normes
UEO-22 – Enjeux des sociétés contemporaines - 24 h (UE ouverte aux non sociologues, fermée aux sociologues)
CM – Sociologie urbaine
CM – Sociologie du travail
UFT-20 Compléments des sciences sociales - 46 h TD – Informatique C2i
TD – Langues
TD – Projet professionnel de l’étudiant (PPE)
12
6
24
24
12
3
12
12
3
12
12
6
20
18
8
Descriptifs des UE de licence 1e année
Programme des cours
Semestre 1
UE-FD-1.1. Introduction aux bases de la sociologie et de l’anthropologie
Hervé Marchal (CM) & Jean-Baptiste Daubeuf (TD)
Le cours part du constat que la question du sens est sûrement l’une de ces questions
anthropologiques à laquelle personne n’échappe par définition. Si toutes les cultures humaines
peuvent être considérées comme des réponses à cette question du sens, il reste qu’aujourd’hui, il
revient dans une large mesure à l’individu d’assurer tant bien que mal une orientation existentielle à
sa vie. Il sera alors question de revenir sur les classiques de la sociologie (de Marx à Bourdieu) pour
voir de quelles façons ils ont pensé l’inévitable engagement de l’individu dans le social et pour
mieux comprendre comment l’individu moderne vit en société et répond d’une manière ou d’une
autre à cette question du sens.
Références :
Durkheim Emile, Les règles de la méthode sociologique, Paris, PUF, 1993.
Durkheim Emile, Education et sociologie, Paris, PUF, 1995.
Marchal Hervé, L’identité en question, Paris, Ellipses, 2012.
UE-FD-1.2. Socialisations et stratifications
EC 1. Stratifications sociales
Lionel Jacquot (CM) & Ali Boulayoune (TD)
Le cours de « Stratifications sociales » propose une analyse sociologique de la structure sociale et
de sa dynamique. Partant de la définition des classes sociales à partir des deux grandes traditions
marxienne et weberienne, il revient ensuite sur le problème empirique des divisions en groupes
sociaux distincts et antagonistes et tente de mesurer les inégalités sociales qui les séparent. En
abordant les thèmes classiques de la modification de la structure de classe, de l’appartenance et de
la lutte de classe, des inégalités sociales, de la mobilité sociale, etc., il vise à mettre au jour la
pertinence d’une réflexion en termes de rapports sociaux de classe.
Références :
Bihr Alain, Les rapports sociaux de classe, Lausanne, Page deux, 2012.
Bosc Serge, Stratification et classes sociales. La société française en mutation, Paris, Armand
Colin, 2011.
Bouffartigue Paul (sous la direction de), Le retour des classes sociales. Inégalités, dominations,
conflits, Paris, La Dispute, 2004.
Chauvel Louis, « Le retour des classes sociales ? », Revue de l’OFCE, octobre, n°79, pp. 315-359,
2001.
Eribon Didier, Retour à Reims, Paris, Flammarion, 2009.
EC 2. Sociétés et socialisations
Nicolas Castel (CM) & Lauréna Toupet (TD)
Le cours « Sociétés et socialisations » est consacré à la question de la richesse. Qu’est-ce que la
richesse ? Que disent d’une société donnée, les conceptions de la richesse que s’en font ses
13
Descriptifs des UE de licence 1e année
membres ? Qu’est-ce que ces conceptions engagent en termes de socialisation, d’économie ou
encore d’écologie pour aujourd’hui et demain ? Ces questionnements constitueront le fil directeur
du cours et pourront servir d’introduction à la sociologie économique abordée en seconde année.
Références :
Gadrey Jean, Jany-Catrice Florence, Les nouveaux indicateurs de richesse, Paris, La Découverte,
2007.
Marx Karl, Le capital, Livre 1, Paris, Gallimard folio essais, 2008.
UE-FD-1.3. Thèmes majeurs de la sociologie
EC 1. Initiation à la sociologie de la famille
Ingrid Voléry (CM)
Ce cours tente de définir les formes familiales contemporaines ainsi que les normes organisant les
relations qui s’y déploient. A partir d’exemples divers (choix du conjoint, rapports aux enfants et
pratiques éducatives, solidarités familiales, etc.), il examine plus particulièrement le passage d’une
famille « patrimoniale » à une famille « relationnelle » et les enjeux sociaux puis politiques que cela
pose. Après un exposé rapide des modes de conceptualisation de la famille chez un certain nombre
d’auteurs du XIXe siècle (Tocqueville, Comte, Le Play, Durkheim), on présentera le cadre d’analyse
développé dans le cours : notamment les incidences de l’individualisation sur les formes familiales
et les normes organisant les rapports familiaux. Nous travaillerons ici à partir de la relecture que
François De Singly opère des transformations soulignées par Durkheim (le passage d’une famille
centrée sur les biens à une famille centrée sur les liens). Nous examinerons ensuite sur les
transformations des relations au sein de la parenté – un couple s’autonomisant de la parenté, des
transformations dans les critères de choix des conjoints (homogamie), dans les solidarités familiales
– et sur les transformations des relations conjugales – conjugalisation de la famille, idéologie
amoureuse, couple comme lieu de quête identitaire, effets sur les rapports hommes/femmes et sur
les trajectoires conjugales.
EC 2. Introduction à la sociologie de la déviance
Géraldine Bois (CM)
Le cours traite tout d’abord d’une série de questions que la sociologie de la déviance permet de
poser à la discipline sociologique dans son ensemble (celle de la construction historique des
« problèmes » sociaux et des normes sociales, celle de la posture de recherche à adopter face à des
comportements considérés comme « anormaux » ou « dangereux », celle de la différence entre
expliquer et excuser, etc.). Après avoir défini quelques notions fondamentales en sociologie de la
déviance (comme celle d’« étiquetage »), le cours aborde ensuite ce champ de la sociologie au
travers de plusieurs thématiques : la délinquance, la maladie mentale, les corps déviants et la
déviance scolaire.
Références :
Becker Howard, Outsiders. Études de sociologie de la déviance, Paris, Métailié, 1985 [1963].
Goffman Erving, Asiles. Étude sur la condition sociale des malades mentaux et autres reclus, Paris,
Minuit, 1968 [1961].
Le Goaziou Véronique et Mucchielli Laurent, La violence des jeunes en question, Nîmes, Champ
social, 2009.
14
Descriptifs des UE de licence 1e année
Serre Delphine, « Le bébé "superbe" : la construction de la déviance corporelle par les
professionnel(le)s de la petite enfance », Sociétés contemporaines, 1998 (n°31), p. 107-127.
Stanislas Morel, La médicalisation de l'échec scolaire, Paris, La Dispute, 2014.
EC 3. Sociologie des âges de la vie
Frédéric Balard (CM)
Donnée chronologique, biologique, l’âge est également une caractéristique sociale par laquelle on
attribue aux individus des rôles et des statuts distincts. On considère ainsi des « âges de la vie » qui ont
une dimension normative forte dans la mesure où ils permettent de classer les individus dans des
groupes : enfants, adolescents, adultes, personnes âgées, etc. Ce cours vise à questionner ces catégories,
leurs évolutions et les représentations sociales qui leur sont associées.
Références :
Attias-Donfut Claudine, Générations et âges de la vie, Paris, PUF, Collection "Que Sais-Je"
n°2570, 1991.
Caradec Vincent, Sociologie de la vieillesse et du vieillissement, Paris, Armand Colin, 2001.
Chamahian Aline, Lefrançois Claire, Vivre les âges de la vie. De l’adolescence au grand âge, Paris,
L’Harmattan, 2012.
Galland Olivier, Sociologie de la jeunesse, Paris, Armand Colin, 1991.
Van de Velde Cécille, Sociologie des âges de la vie, Paris, Armand Colin, 128, 2015.
UE-O-1.1. Thèmes majeurs de la sociologie (UE ouverte aux étudiants de sociologie)
EC 1. Sociologie de la famille
Marie-Pierre Julien (CM)
Ce cours d’introduction à la sociologie de la famille apporte un éclairage sur les formes
contemporaines de la famille et les normes organisant les relations qui s’y déploient. Après une
présentation des travaux de penseurs et de théoriciens de la famille du 19esiècle (Tocqueville,
Comte, Le Play, Durkheim), le cours se composera de 4 chapitres, élaborés à partir de la relecture
que De Singly fait des transformations soulignées par Durkheim (le passage d’une famille dite
patrimoniale – centrée sur les biens – à une famille dite relationnelle – centrée sur les liens). Après
une brève histoire des familles (chapitre 1), nous examinerons successivement : les transformations
des relations au sein de la parenté (chapitre 2) – un couple s’autonomisant de la parenté, des
transformations dans les critères de choix des conjoints (homogamie), dans les solidarités
familiales ; puis les transformations au sein du couple (chapitre 3) – conjugalisation de la famille,
idéologie amoureuse, couple comme lieu de quête identitaire, effets sur les rapports
hommes/femmes et sur les trajectoires conjugales ; et enfin, les transformations des formes
d’intervention de l’État auprès des familles (chapitre 4).
Références :
De singly François, Sociologie de la famille contemporaine, Paris, Nathan, 2010 (4e édition).
Déchaux Jean-Hugues, Sociologie de la famille, Ed. La découverte, Repères, 2009.
Déchaux Jean-Hugues, « Orientations sociologiques en sociologie de la famille : autour de 5
ouvrages récents », Revue Française de Sociologie, vol XXXVI, 1995, pp. 525-550.
Ségalen Martine, Sociologie de la famille, Paris, Armand Colin, 2013 (8e édition).
15
Descriptifs des UE de licence 1e année
EC 2. Sociologie de la sexualité
Caroline Hérasse ou Ingrid Voléry (CM)
La sexualité, les comportements sexuels et leurs significations représentent un vaste champ de
connaissances encore peu unifié en sociologie française. Longtemps délaissée pour ce qu’elle a
d’intime et d’individuelle, la sexualité n’en demeure pas moins éminemment sociale, culturelle et
politique. L’approche socio-historique permettra de mettre à jour ces dimensions afin de dépasser
les conceptions biologiques de la sexualité. Fruit de constructions sociales et d’apprentissages
culturels, la sexualité est régulée par des institutions et des codes sociaux qui l’extraient de la nature
et de l’inné. C’est à travers différentes thématiques (identités sexuelles, évolution des pratiques,
VIH, violences sexuelles, etc.) que nous questionnerons l’élaboration de la sexualité humaine et des
comportements sexuels contemporains.
Références :
Bajos Nathalie, Bozon Michel (dir.), Enquête sur la sexualité en France. Pratiques, genre et santé.
Paris, La Découverte, 2008.
Fabre Clarissa, Fassin Eric, Liberté, égalité, sexualité. Actualité politique des questions sexuelles,
Paris, Belfond, 2003.
Ignasse Gérard, Welzer-Lang Daniel (dir.), Genre et sexualité, Paris, L’Harmattan, 2003.
Katz Jonathan Ned, L’invention de l’hétérosexualité, Paris, EPEL, 1996.
UE-O-1.2. Pratiques sociologiques et anthropologiques (UE fermée aux étudiants de
sociologie)
EC 1. Introduction à la sociologie
Hervé Marchal (CM)
Cet enseignement vise à faire comprendre combien la sociologie, à travers des auteurs classiques
comme Marx, Durkheim, Simmel, Weber ou encore Bourdieu, saisit l’être humain à travers ses
processus de socialisation. À partir de l’exemple de l’identité personnelle, le cours montrera que ce
que l’on croit être notre « nature authentique », notre « caractère naturel », notre « origine préidentitaire », résulte de processus de socialisation au cours desquels la personnalité prend forme.
Autrement dit, il est question de contester radicalement l’idée selon laquelle l'identité de chacun
renvoie à un « Moi » profond comparé à un disque dur sur lequel seraient gravées une fois pour
toutes les données de notre existence. Le sens de la vie ne vient ni de nos gênes, ni de notre sang, ni
de la « Vie » elle-même, mais de nos multiples rapports et relations avec les autres et la société au
sens large.
Références :
Lectures prioritaires :
Émile Durkheim, Les règles de la méthode sociologique, Paris, PUF, 1995 (ou autre édition plus
récente)
Hervé Marchal, L’identité en question, Paris, Ellipses, 2012.
Lectures complémentaires :
Pierre Bourdieu, Questions de sociologie, Paris, Éditions de Minuit, 1986.
Émile Durkheim, Éducation et sociologie, Paris, PUF, 1995 (ou autre édition plus récente)
16
Descriptifs des UE de licence 1e année
Norbert Elias, La société des individus, Paris, Pocket, 1991.
Karl Marx, Friedrich Engels, L’idéologie allemande, Paris, Éditions sociales, 1970 (ou autre
édition).
EC 2. Sociologie de la déviance
Géraldine Bois (CM)
Le cours traite tout d’abord d’une série de questions que la sociologie de la déviance permet de
poser à la discipline sociologique dans son ensemble, afin de contribuer à la découverte de cette
discipline par les non-sociologues : la question de la construction historique des « problèmes »
sociaux et des normes sociales, celle de la posture de recherche à adopter face à des comportements
considérés comme « anormaux » ou « dangereux », ou celle de la différence entre expliquer et
excuser, sont ainsi abordées. Après avoir défini quelques notions fondamentales en sociologie de la
déviance (comme celle d’« étiquetage »), le cours aborde ensuite ce champ de la sociologie au
travers de quelques thématiques parmi les suivantes : la délinquance, la maladie mentale, les corps
déviants et la déviance scolaire.
Références :
Becker Howard, Outsiders. Études de sociologie de la déviance, Paris, Métailié, 1985 [1963].
Goffman Erving, Asiles. Étude sur la condition sociale des malades mentaux et autres reclus, Paris,
Minuit, 1968 [1961].
Le Goaziou Véronique et Mucchielli Laurent, La violence des jeunes en question, Nîmes, Champ
social, 2009.
Serre Delphine, « Le bébé "superbe" : la construction de la déviance corporelle par les
professionnel(le)s de la petite enfance », Sociétés contemporaines, 1998 (n°31), p. 107-127.
Stanislas Morel, La médicalisation de l'échec scolaire, Paris, La Dispute, 2014.
UE-FT. Méthodes transversales
EC 1. Informatique C2i
EC 2. MTU
Lauréna Toupet & Alissia Gouju (TD)
L’objectif de ces TD de « Méthodologie du Travail Universitaire » est d’accompagner les étudiants
dans les débuts de leur formation à l'Université. Il s’agira de revoir les bases du travail intellectuel
lié à la lecture et à l’écriture. Les séances de TD seront particulièrement consacrées à la prise de
notes, à la synthèse de textes lus et commentés, à l’écriture de petits textes et à la préparation aux
examens.
EC 3. Langues
17
Descriptifs des UE de licence 1e année
Semestre 2
UE-FD-2.1. Histoire des idées sociologiques
Hervé Marchal (CM), Pablo Parra (TD1) & Jean-Baptiste Daubeuf ou Alissia Gouju (TD2)
Ce cours vise à comprendre dans quelle mesure la sociologie est l’héritière de nombreuses
réflexions sur l’homme et la société, réflexions engagées par des philosophes qui, de fait, ont
marqué les grands paradigmes de la sociologie en énonçant des postulats identifiables. C’est en
ayant à l’esprit de tels cadres de pensée qu’il est permis de saisir ce qui fait l’histoire des idées
sociologiques et ce qui la sous-tend. Platon, Machiavel, Hobbes, Locke, Rousseau, Montesquieu,
Tocqueville, Comte et Marx seront ici appréhendés à travers les fondements philosophiques et
politiques de leurs œuvres respectives.
Références :
Aron Raymond, Les étapes de la pensée sociologique, Paris, Gallimard, collection Tel., 1967
(nombreuses rééditions).
Berthelot Jean-Michel, Sociologie. Epistémologie d’une discipline. Textes fondamentaux, Bruxelles,
De Boeck, 2000.
UE-FD-2.2. Fondements des sociétés contemporaines
EC 1. Travail, économie et société
Lionel Jacquot (CM)
Sous l’intitulé « Travail, économie et société », il s’agit d’introduire une des sociologies
spécialisées qui va participer après la seconde guerre mondiale à la nouvelle fondation de la
sociologie française : la sociologie du travail. Après une brève histoire de la discipline et un état des
lieux pour évoquer ses fondements, le cours traitera 3 grands thèmes classiques et récurrents : la
rationalisation des organisations et du management (la division du travail et la coopération en
entreprise), les mutations du travail et de l’emploi (l’effritement de la condition salariale) et les
dérives modernes du travail (les pathologies du travail).
Références :
Boulayoune Ali, Jacquot Lionel, Figures du salariat. Penser les mutations du travail et de l’emploi
dans le capitalisme contemporain, Paris, L’Harmattan, 2007.
Friedmann Georges, Naville Pierre (sous la direction de), Traité de sociologie du travail, Paris,
Armand Colin (2 vol.), 1961-1962.
Jacquot Lionel, Balzani Bernard, Sociologie du travail et de l’emploi, Paris, Ellipses, 2010.
Lallement Michel, Le travail. Une sociologie contemporaine, Paris, Gallimard, 2007.
Tanguy Lucie, La sociologie du travail en France. Enquête sur le travail des sociologues, 19501990, Paris, La Découverte, 2011.
EC 2. Enjeux sociaux contemporains
Hervé Marchal (CM)
Cet enseignement entend rendre visibles un certain nombre d’enjeux sociaux contemporains à partir
de l’analyse de multiples phénomènes identitaires. Aussi est-il question ici de s’attarder et plus
encore discuter ce que l’on entend par identités sexuelles, religieuses, mémorielles, culturelles ou
18
Descriptifs des UE de licence 1e année
encore nationales. In fine, l’objectif est bien ici d’identifier les limites et les dangers inhérents à
cette notion d’identité s’apparentant à un véritable obstacle à la connaissance.
Références :
Grosser Alfred, Les identités difficiles, Paris, Presses de Sciences Po, 1996.
Marchal Hervé, La diversité en France : impératif ou idéal ?, Paris, Ellipses, 2010.
UE-FD-2.3. Méthodes de recherche en sociologie
EC 1. Initiation aux méthodes quantitatives
Nicolas Castel (TD)
Il s’agira dans ce TD de se familiariser avec les méthodes quantitatives, de se confronter à la
« réalité statistique » et plus précisément pour cette première année, à la statistique descriptive. On
abordera le vocabulaire du statisticien et toute une série d’exercices portera sur : les variables
quantitatives, qualitatives, les diagrammes, les graphiques, les effectifs cumulés, les moyennes, les
quartiles, l’écart type, etc.
EC 2. Initiation aux méthodes qualitatives
Frédéric Balard (TD)
Cet enseignement théorique et pratique permet aux étudiants de se familiariser avec les méthodes
qualitatives en sociologie. Dans ce cadre, seront abordés les différents types d’entretiens : récits de
vie, entretiens compréhensifs, semi-directifs (et de groupe) ainsi que l’observation et l’étude de cas.
Les étudiants seront formés à ces différents modes de recueil de données et à leur analyse
qualitative. La maîtrise de ces méthodes est nécessaire dans le cadre de la recherche comme dans
celui de l’étude et de l’intervention sociologique.
Références :
Bertaux Daniel, le récit de vie : l’enquête et ses méthodes, Paris, Armand Colin, 2010.
Blanchet Alain, Gotman Anne, L’entretien: L’enquête et ses méthodes, Paris, Armand Colin, 2010.
Kaufmann Jean-Claude, L’entretien compréhensif, Paris, Nathan, 1996.
Peretz Henri, Les méthodes en sociologie : l'observation, Paris, Découverte, 2004.
EC 3. Terrains des sciences sociales
Frédéric Balard & Jean-Baptiste Daubeuf (TD)
Cet enseignement consiste à discuter collectivement de différentes recherches désormais jugées
comme classiques ou exemplaires dans le champ de la sociologie. Il consiste plus particulièrement à
revenir sur le rapport du sociologue à « son terrain », sur les ficelles qu’il doit tirer pour réaliser sa
recherche. En clair, cet enseignement se veut un retour sur expérience pour montrer les coulisses du
métier de sociologue. Il s’agira également de revenir sur une recherche récente réalisée par
l’enseignant lui-même.
Références :
Becker H.S., Les ficelles du métier, Paris, La Découverte, 2000.
Favret-Saada J., Les mots, la mort, les sorts, Paris, Folio-Essais, 1985.
19
Descriptifs des UE de licence 1e année
Marchal H., Un sociologue au volant. Le rapport de l’individu à sa voiture en milieu urbain, Paris,
Téraèdre, 2014.
Mendras H., Oberti M., Le sociologue et son terrain. Trente recherches exemplaires, Paris, Armand
Colin, 2000.
UE-O-2.1. Organisation des rapports sociaux
EC 1. Socio-anthropologie des rapports sociaux de sexe
Nicolas Castel (CM)
On présente dans ce cours deux manières de penser les rapports sociaux de sexe : l’une
sociologique, où l’attention est portée sur la contribution des féministes françaises à la pensée du
genre ; l’autre anthropologique, où il s’agit de réfléchir aux différentes hypothèses visant à
expliquer l’altérité et notamment la domination masculine. Ce cours complète la réflexion entamée
au premier semestre dans l’EC « sociologie de la sexualité ».
EC 2. Identités, individus, normes
Hervé Marchal (CM)
Ce cours identifie trois logiques fondamentales d’appréhension de l’autre qui renvoient à trois
facultés humaines. Dès lors, il s’agit de voir comment les logiques d’humanisation, de
catégorisation et de personnalisation se déclinent au quotidien pour produire des règles et des
normes dans de multiples situations. Seront ici privilégiées des situations relatives au soin de l’autre
(care).
Références :
Honneth Axel, La société du mépris, La Découverte, 2006.
Marchal Hervé, L’identité en question, Paris, Ellipses, 2012.
Simmel Georg, Sociologie, Paris, PUF, 1999.
UE-O-2.2. Enjeux des sociétés contemporaines
EC 1. Sociologie urbaine
Hervé Marchal (CM)
Après être revenu sur les apports du socio-philosophe Henri Lefebvre, notamment développés dans
son ouvrage La question urbaine publié en 1970, il sera question ici d’identifier les trois révolutions
urbaines qui ont scandées l’histoire de l’humanité avant de développer les questions qui structurent
le champ de la sociologie urbaine : sociologie de la ville ou dans la ville ? Existe-t-il une ou des
cultures urbaines ? Sociologie de la ville ou de l’urbain ? Quelle définition sociologique de la ville ?
Références :
Lefebvre Henri, La révolution urbaine, Paris, Gallimard, 1970.
Marchal Hervé, Les grandes questions sur la ville et l’urbain, Paris, PUF, 2011.
Stébé Jean-Marc, Marchal Hervé, Sociologie urbaine, Paris, Armand Colin, 2010.
Stébé Jean-Marc, Marchal Hervé, La sociologie urbaine, Paris, PUF, QSJ ?, 2013 (4e édition).
20
Descriptifs des UE de licence 1e année
EC 2. Sociologie du travail
Ali Boulayoune (CM)
Ce cours a pour objectif d’initier les étudiants à un champ disciplinaire important de la sociologie. Il
porte sur les questions relatives aux champs du travail et de l’emploi. La question du travail sera
d’abord abordée dans une double dimension : historique et théorique (I. Le travail comme rapport
social fondamental). Nous traiterons ensuite de ses transformations dans la société salariale actuelle
(II. L’emploi : de la stabilité à l’éclatement).
Références :
Castel Robert, Les métamorphoses de la question sociale, Paris, Fayard, 1995.
Friedmann Georges, Le travail en miettes, Paris, Gallimard, 1971.
Méda Dominique, Le travail, une valeur en voie de disparition, Paris, Aubier, 1995.
Stroobants Michelle, Sociologie du Travail, Paris, Nathan, coll. 128, 2008.
Vatin François, Le travail et ses valeurs, Paris, Albin Michel, 2008.
Revues à consulter : Sociologie du Travail, Les Mondes du Travail et Travail et Emploi.
UE-FT. Compléments des sciences sociales
EC 1. Informatique C2i
EC 2. Langues
EC 3. PPE
Le projet personnel de l’étudiant a vocation à vous aider à préciser votre projet d’études supérieures
ou votre projet professionnel.
21
Deuxième année (L2)
SEMESTRE 3 LICENCE SHS MENTION SOCIOLOGIE
UE-FD-3.1 – Sociologie et anthropologie générales : les grands courants - 48 h CM – Sociologie générale : les premières sociologies
CM – Sociologie économique
HCM HTD ECTS
6
24
24
UE-FD-3.2 – Méthodes de recherche en sociologie : sociologie appliquée - 56 h TD – Sociologie quantitative 1
TD – Questionnaire
TD – Traitement informatique des données
UE-FD-3.3 – Questions de société – 1. Approche institutionnelle - 50 h – (Choix 1 ou 2)
Choix 1 : sociologie politique et des organisations
CM – Sociologie politique
TD commun – Sociologie politique et des organisations
CM – Sociologie des organisations
Choix 2 : Ville et ségrégation urbaine
CM – Ville et ghetto
TD commun – Sociologie de l’urbain, ville et ghetto
CM – Sociologie de l’urbain
UE-FD-3.4 – Questions de société – 2. Action collective et interactions - 50h - (Choix 1
ou 2)
Choix 1 : Politiques sociales et relations professionnelles
CM – Etat et politiques sociales
TD commun – Politiques sociales et relations professionnelles
CM – Sociologie des relations professionnelles
Choix 2 : Pratiques culturelles
CM – Socio-anthropologie des musiques populaires
TD – musiques pop ou psychosociologie des interactions
CM – Psycho-sociologie des interactions
UE-FT-3.0 – Outils linguistiques - 24 h TD - Langues
6
22
22
12
6
20
10
20
20
10
20
6
20
10
20
20
10
20
3
24
UE-FT-3.1 – Compétences transversales - 24 h TD – Méthodologie du travail universitaire (MTU)
TD – Projet professionnel de l’étudiant (PPE)
3
16
8
HCM : nombre d’heures de cours magistral
HTD : nombre d’heures de travaux dirigés
22
SEMESTRE 4 LICENCE SHS MENTION SOCIOLOGIE
UFD-41 – Sociologie et anthropologie générales : les champs de la sociologie - 48 h CM – Sociologie critique
TD – Sociologie critique
HCM HTD ECTS
6
24
24
UFD-42 – Méthodes de recherche en sociologie : méthodologie quantitative - 56 h TD – Sociologie quantitative 2
TD – Questionnaires
TD – Traitement informatique des données
UFD-43 – Questions de société – 3. Institutions et dispositifs - 50 h CM – Cultures
TD – Cultures ou sociologie politique
CM – Sociologie politique
UFD-44 – Questions de société – 4. Santé - 50h CM – Sociologie de la santé
TD – Santé ou possession
CM – Sociologie de la possession
6
22
22
12
6
20
10
20
6
20
10
20
UEL-40 – unité d’enseignement libre - 30h (pour non sociologues, fermée aux sociologues)CM – Normes et modèles culturels
30
3
UFT- 40 – Outils linguistiques - 24 h TD – Langues
3
24
23
Descriptifs des UE de licence 2e année
Programme des cours
Semestre 3
UE-FD-3.1. Sociologie et anthropologie générales : les grands courants
EC 1. Sociologie générale : les premières sociologies
Hervé Marchal (CM)
Ce cours entend faire le point sur les apports des fondateurs de la sociologie (Marx,
Durkheim, Weber, Simmel) tout en montrant leurs différences à la fois théoriques (renvoyant
aux façons d’étudier la société) et épistémologiques (renvoyant aux statuts du savoir
sociologique).
Références :
Durkheim Emile, Les Formes Elémentaires de la Vie Religieuse, Paris, PUF, 1960 [1912].
Marx Karl et Engels Friedrich, L’idéologie allemande, Paris, Editions sociales, 1970 [18451846].
Weber Max, Economie et Société, traduction Freund Julien, Kamnizer Pierre, Bertrand Pierre,
de Dampierre Eric, Maillard Eric et Chavy Jacques, Paris, Plon, 1971, 1995 [1921].
EC 2. Sociologie économique
Nicolas Castel (CM)
En introduction, le cours porte sur la construction de la sociologie économique comme souschamp disciplinaire au carrefour de l’économie et de la sociologie. Les faits économiques
étant des faits sociaux, il s’agit ensuite de présenter quelques concepts et méthodes utilisés par
les sociologues depuis la fin du XIXe jusqu’à nos jours. L’enseignement aborde ainsi tant les
analyses philosophiques et historiques pionnières réalisées par les précurseurs de la
sociologie, que les analyses issues du renouvellement de la sociologie économique dans les
années 1980, 1990.
Références :
Bourdieu Pierre, Les structures sociales de l’économie, Paris, Le Seuil, 2000.
Steiner Philippe, La sociologie économique, Paris, La Découverte, collection « Repères »
1999.
Weber Max, Histoire économique, Paris, Gallimard, 1991.
Weber Max, L’éthique protestante et l’esprit du capitalisme, Paris, Plon, collection Presses
Pocket, 1990.
UE-FD-3.2. Méthodes de recherche en sociologie : sociologie appliquée
Les trois enseignements portent sur les méthodes quantitatives en sociologie, de l’élaboration
d’un questionnaire au commentaire des résultats en passant par leur exploitation statistique
via un logiciel.
EC 1. Sociologie quantitative 1 : analyse univariée et bivariée
24
Descriptifs des UE de licence 2e année
Simon Paye (TD)
Ces TD visent à permettre aux étudiant-e-s de se former aux méthodes de la statistique
descriptive dans une perspective sociologique. Le premier semestre est consacré à l'analyse
univariée et à l’analyse bivariée. Il sera l'occasion d'initier les étudiant-e-s à l’élaboration d’un
commentaire sociologique à partir de résultats statistiques. Seront étudiés les liens
statistiques : 1) entre variables catégorisées (tri croisé, réflexion sur la causalité entre deux
variables) ; 2) entre variables numériques (graphiques bivariés, coefficient de corrélation
linéaire) ; 3) entre une variable catégorisée et une variable numérique.
Références :
Bourdieu Pierre, « L’opinion publique n’existe pas », Les temps modernes, n°378, 1973,
pp.1292-1309.
Lebaron Frédéric, L’enquête quantitative en sciences sociales, Paris, Dunod, 2006.
Lemercier Claire, Zalc Claire, Méthodes quantitatives pour l'historien, Paris, La Découverte
Coll. Repères, 2008.
Martin Olivier, L’analyse de données quantitatives, Paris, Coll. « 128 », Armand Colin, 2005.
Selz Marion, Maillochon Florence, Le raisonnement statistique en sociologie, Paris, PUF,
2009.
EC 2. Questionnaire
Ingrid Voléry & Pablo Parra (TD)
Par petits groupes, les étudiants travaillent à l’élaboration d’un questionnaire sur un thème
général préalablement fixé, en passant, au cours de l’année, par toutes les étapes nécessaires :
lecture d’articles spécialisés, élaboration d’une problématique, création d’une grille
d’entretien semi-directif, passation et analyse des entretiens, conception des questions et
modalités de réponse, architecture du questionnaire (questions filtre…), échantillonnage,
passation des questionnaires, saisie des questionnaires.
EC 3. Traitement informatique des données 1
Simon Paye & Alissia Gouju (TD)
Les TD de traitement informatique des données s'adossent au cours de sociologie quantitative.
Ils ont pour objectif de familiariser les étudiant-e-s à l’exploitation de données d'enquête, à
l'aide du logiciel Calc. L'enseignement vise à l'apprentissage des pratiques suivantes :
a) Utiliser un logiciel d’analyse statistique pour exploiter des données statistiques ;
b) À partir d’un questionnement sociologique, identifier les variables et les traitements
statistiques pertinents ;
c) Mettre en pratique les méthodes enseignées dans le TD de sociologie quantitative ;
d) Décrire et commenter sociologiquement les résultats statistiques.
Références :
Blöss, Thierry et Grossetti, Michel, Introduction aux méthodes statistiques en sociologie,
Paris, PUF, 1999.
25
Descriptifs des UE de licence 2e année
Martin, Olivier, L’analyse de données quantitatives, Coll. « 128 », Paris, Armand Colin,
2005.
UE-FD-3.3. Questions de société. 1 – Approche institutionnelle
EC 1. Sociologie politique
Ingrid Voléry & Marie-Pierre Julien (CM & TD)
L’analyse sociologique de la/du politique requiert une double mise à distance : celle qui est
requise dans tout raisonnement sociologique ; celle consistant à se défaire des représentations
et des discours savants, militants ou profanes. Une première partie du cours sera consacrée
aux analyses anthropologiques des différentes formes d’Etat (Pierre Clastres, Maurice
Godelier, Georges Balandier, Jean-Loup Amselle). Dans la seconde partie, nous présenterons
le regard que plusieurs sociologues (Max Weber, Norbert Elias, Pierre Bourdieu) ont porté sur
l’émergence de la forme étatique dans les sociétés occidentales contemporaines.
Références :
Amselle Jean-Loup et M'Bokolo Elikia (dir.), Au coeur de l'ethnie. Ethnies, tribalisme et État
en Afrique, Paris, La Découverte, 1985.
Balandier Georges (dir), Anthropologie politique, Paris, PUF, 1967.
Bourdieu Pierre, Propos sur le champ politique, Lyon, Presses universitaires de Lyon, 2000.
Clastres Pierre, La société contre l’Etat, Recherche d’anthropologie politique, Minuit, 1974.
Dulong Delphine, La construction du champ politique, Rennes, P.U.R., 2010.
Elias Norbert, La Civilisation des mœurs, Paris, Calmann-Levy, 1973.
Elias Norbert, La Dynamique de l’Occident, Paris, Calmann-Lévy, 1975
Elias Norbert, La société de cour, Paris, Flammarion, 1985
Gaxie Daniel, La démocratie représentative, Paris, Montchrestien, 2003.
Godelier Maurice, Rationalité et irrationalité en économie, Paris, Maspéro, 1966.
Weber Max, « Le métier et la vocation d’homme politique » [trad. Julien Freund, préface de
Raymond Aron] in Le savant et le politique, Paris, Edition 10/18, Plon, 1965.
Weber Max, « La profession et la vocation de l’homme politique » [trad. Catherine ColliotThélène], in Le savant et le politique, Paris, La Découverte, 2003.
EC 2. Sociologie des organisations
Ali Boulayoune (CM)
Après avoir resitué les origines de la sociologie des organisations (I. Aux sources d’un champ
d’étude), nous nous intéresserons à l’évolution des formes d’organisation du travail (II. Les
courants organisationnels et la rationalisation des activités productives) et aux débats dont
elles font l’objet dans la discipline (III. L’organisation en débat).
Références :
Bernoux Philippe, La sociologie des organisations, Paris, Vigot, 2004.
Boyer Robert, Freyssinet Michel, Les modèles productifs, Paris, La Découverte, 2000.
26
Descriptifs des UE de licence 2e année
Crozier Michel, Friedberg Erhard, L’acteur et le système, Paris, Seuil, 1985.
Lafaye Claudette, Sociologie des organisations, Paris, Nathan, 1997.
Linhart Danielle, La modernisation des entreprises, Paris, La Découverte, 1994.
EC 3. Ville et ghetto
Jean-Marc Stébé (CM & TD)
Après avoir analysé les deux formes historiques traditionnelles du ghetto, entendons le ghetto
juif et le ghetto noir américain, le cours se propose de revenir sur un ensemble de situations à
travers les villes du monde qui donnent à voir les différents processus de ghettoïsation. Qu’il
s’agisse des gated communities américaines, des « beaux quartiers » des centres villes
historiques, des bidonvilles des mégalopoles du sud, des cités HLM des banlieues des villes
françaises, partout des formes d’enfermement socio-économique, aussi bien par le haut que
par le bas, se dessinent. Cela étant dit, parce que cette notion de « ghetto » ne va pas de soi, le
cours retiendra davantage le concept de ghettoïsation que la notion de ghetto.
Références :
Lapeyronnie Didier, Ghettos urbains. Ségrégation, pauvreté, violence en France aujourd’hui
Paris, Robert Laffont, 2008.
Levan Véronique, Ghettos urbains ? La sécurisation aux États-Unis et en France, Rennes,
PUR, 2014.
Marchal Hervé, Stébé Jean-Marc, La ville au risque du ghetto, Paris, Lavoisier, 2010.
Paquot Thierry, Ghettos de riches. Tour du monde des enclaves résidentielles sécurisées,
Paris, Perrin, 2009.
Stébé Jean-Marc, Marchal Hervé, Mythologie des cités-ghettos, Paris, Le Cavalier Bleu, 2009.
EC 4. Sociologie de l’urbain
Jean-Marc Stébé (CM & TD)
Après quelques généralités sur les trois révolutions urbaines et la différence existant entre la
ville et l’urbain, le cours se concentrera sur ce que recouvre la ville à l’heure de la
mondialisation. Il sera ici question de montrer comment la ville classique s’est transformée
sous la pression de la globalisation de l’économie et de la multiplication des mobilités que
celles-ci soient physiques (trains à grande vitesse, avions, etc.) ou virtuelles (nouvelles
technologies de l’information et de la communication), pour devenir aujourd’hui un espace
urbain généralisé à l’échelle de la planète.
Références :
Lévy Jacques, « Mondialisation des villes », in Stébé Jean-Marc, Marchal Hervé (dir), Traité
sur la ville, Paris, PUF, 2009, p. 667-721.
Lussault Michel, L’homme spatial, Paris Seuil, 2007.
Marchal Hervé, Stébé Jean-Marc, Les grandes questions sur la ville et l’urbain, Paris, PUF,
coll. « Quadrige Manuels », 2014.
Mongin Olivier, La condition urbaine, Paris, Seuil, 2005.
27
Descriptifs des UE de licence 2e année
Sassen Saskia, La ville globale. New York, Londres, Tokyo, Paris, Descartes & Cie, 1996.
UE-FD-3.4. Questions de société. 2 – Action collective et interactions
EC 1. État et politiques sociales
Simon Paye (CM) & Ali Boulayoune (TD)
Le cours traite de la mise en place de politiques dites « sociales » et de leurs évolutions
contemporaines. Les trois premières séances sont consacrées à l’État, qui sera abordé comme
une forme sociale historiquement située, dont on questionnera l'évidence de surface. Ensuite,
chaque séance opérera un zoom sur un secteur particulier de l'action publique (salariat et
protection sociale, lutte contre la pauvreté, impôts, immigration, etc.) de manière à saisir la
construction des problèmes sociaux, leur traitement par différents acteurs et dispositifs, et les
effets des politiques mises en œuvre.
Références :
Bezes Philippe, Réinventer l’Etat. Les réformes de l’administration française (1962-2008),
Paris, PUF, 2009.
Bourdieu Pierre. Sur l’État. Cours au Collège de France, Seuil, Paris, 2012.
Castel Robert, Les métamorphoses de la question sociale, Paris, Fayard, 1995.
Delalande Nicolas, Alexis Spire, Histoire sociale de l’impôt, Paris, La Découverte, 2010.
Hassenteufel, Patrick, Sociologie politique: l'action publique, Paris, Armand Colin, 2008.
Lascoumes Pierre, Le Galès Philippe, Sociologie de l'action publique: domaines et approches,
Paris, Armand Colin, 2012.
EC 2. Sociologie des relations professionnelles
Lionel Jacquot (CM) & Ali Boulayoune (TD)
Le cours de « Sociologie des relations professionnelles » porte essentiellement sur le système
français de relations professionnelles où interviennent trois acteurs : le patronat, les syndicats
de salariés et l’État. Il s’intéresse particulièrement aux principales organisations syndicales de
salariés et au mouvement patronal français, à leurs stratégies et modes d’action. Il vise à
comprendre la recomposition du syndicalisme à l’épreuve du néolibéralisme.
Références :
Andolfatto Dominique, Labbé Dominique, Sociologie des syndicats, Paris, La Découverte,
2000.
Bevort Antoine, Jobert Annette, Sociologie du travail. Les relations professionnelles, Paris,
Armand Colin, 2011.
Lallement Michel, Sociologie des relations professionnelles, Paris, La Découverte, 2008.
Laroche Patrice, Les relations sociales en entreprise, Paris, Dunod, 2009.
Offerlé Michel, Sociologie des organisations patronales, Paris, La Découverte, 2009.
EC 3. Socio-anthropologie des musiques populaires
28
Descriptifs des UE de licence 2e année
Jean-Marie Seca (CM)
Après avoir décrit l’univers de vie publique des musiques populaires (concerts et événements
festifs), des précisions notionnelles (cultures populaires versus savantes) seront apportées. On
présentera ensuite la sémiologie d’un certain nombre de courants (rock’n roll, pop music,
punk, metal, rap, techno, variétés). On observera aussi la sociologie de la réception des objets
musicaux (publics, fans, jouissance esthétique) et celle des activités d’innovation et de
production (musiciens, producteurs). Diverses thématiques associées aux musiques populaires
seront traitées : drogues, expressivité politique et subcultures dark (notamment gothic).
Références :
Le Bart Christian, Les Fans des Beatles. Sociologie d’une passion, Rennes, PUR, 2000.
Seca Jean-Marie, « Colères et ordo amoris dans les styles rock », Sociétés, n°117/3,
(septembre-décembre), pp. 15-33, 2012.
Seca Jean-Marie, Les Musiciens underground, Paris, PUF, 2001.
Shuker Roy, Key Concepts in Popular Music, London, Routledge, 1998.
Taylor Timothy, Global Pop. World Music, World Markets, London, Routledge, 1997.
EC 4. Psycho-sociologie des interactions
Jean-Marc Stébé (CM & TD)
Après avoir montré comment l’interaction est devenue un concept central dans les sciences
sociales, et tout particulièrement en sociologie, le cours a pour ambition de souligner que
communiquer est un acte complexe, dynamique, producteur de sens et porteur d’enjeux pour
les interlocuteurs, un acte aux finalités multiples dans lequel le transfert d’information n’est
qu’un aspect parmi d’autres. Communiquer c’est également : définir une relation, affirmer son
identité, négocier sa place, prendre des risques, influencer l’interlocuteur, partager des
valeurs, des sentiments ou des significations.
Références :
Bromberg Marcel, Trognon Alain (dir.), Psychologie sociale et communication, Paris, Dunod,
2004.
Stébé Jean-Marc , Risques et enjeux de l’interaction sociale, Paris, Lavoisier, 2008.
Stébé Jean-Marc, La médiation dans les banlieues sensibles, Paris, PUF, 2005.
Watzlawick Paul et al., Une logique de la communication, Paris, Seuil, coll. « Points Essais »,
2014.
Winkin Yves (dir.), La nouvelle communication, Paris, Seuil, coll. « Points Essais », 2000.
UE-FD-3.5. Outils linguistiques
EC. Langues
UE-FD-3.6. Compétences transversales
EC 1. MTU
Géraldine Bois (TD)
29
Descriptifs des UE de licence 2e année
En deuxième année, les TD de « Méthodologie du Travail Universitaire » ont pour objectif de
sensibiliser les étudiants aux savoir-faire nécessaires à la pratique de recherche en sociologie.
Cette année, le travail se fera autour des usages et des représentations du campus par les
étudiants du TD. Par le biais de divers exercices, les étudiants seront amenés à relativiser et à
objectiver leurs rapports à cet espace familier.
Références :
Beaud Stéphane et Weber Florence, Guide de l’enquête de terrain, Paris, La Découverte, 2010
(4e édition).
Bourdieu Pierre, Chamboredon Jean-Claude, Passeron Jean-Claude, Le Métier de sociologue,
Paris, Mouton, 1968.
EC 2. PPE
Frédéric Balard (TD & CM)
Le CM et les TD sont librement adaptés aux projets professionnels (ou pas) des étudiants.
30
Descriptifs des UE de licence 2e année
Semestre 4
UE-FD-4.1. Sociologie et anthropologie générales : Champs de la sociologie
EC. Sociologie(s) critique(s)
Lionel Jacquot (CM & TD)
La critique est théoriquement constitutive de la démarche et du raisonnement sociologiques ;
recourir à un tel intitulé de cours fait donc question. C’est en repartant de la nécessité de la
critique (Karl Marx), que l’on examinera la théorie critique développée en Allemagne par
l’Ecole de Frankfort et à la même époque en France par Pierre Bourdieu. Nous examinerons
ensuite la troisième étape de la sociologie critique (Habermas, Honneth, Boltanski et la
sociologie pragmatique). Nous verrons enfin comment ces sociologies critiques ont été
développées dans différents champs de la sociologie comme la sociologie du travail par
exemple.
Références :
Accardo Alain, Introduction à une sociologie critique. Lire Pierre Bourdieu, Marseille,
Agone, 2006.
Boltanski Luc, De la critique. Précis de sociologie de l’émancipation, Paris, Gallimard, 2009.
Frère Bruno, Le tournant de la théorie critique, Bruxelles, Desclée De Brower, 2015.
Keucheyan Razmig, Hémisphère gauche. Une cartographie des nouvelles pensées critiques,
Paris, La Découverte, 2010.
Poupeau Franck, Les mésaventures de la critique, Paris, Raison d'agir, 2012.
Wiggershaus Ralf, L'école de Francfort. Histoire, développement, signification, Paris, PUF,
1993.
UE-FD-4.2. Méthodes de recherche en sociologie : méthodologie quantitative
Les trois enseignements portent sur les méthodes quantitatives en sociologie, de l’élaboration
d’un questionnaire au commentaire des résultats en passant par leur exploitation statistique
via un logiciel.
EC 1. Sociologie quantitative 2 : analyse multivariée
Simon Paye (TD)
Ces séances de TD s'inscrivent dans le prolongement du TD du semestre antérieur sur les
corrélations simples. Elles visent à former les étudiant-e-s à l'analyse multivariée, notamment
à la régression simple et multiple. Des séances seront également consacrées à la question de
l'inférence et aux outils de la statistique inférentielle : méthodes d’échantillonnage,
redressement, utilisation raisonnée des tests statistiques.
Références :
Desrosières Alain, « Entre réalisme métrologique et conventions d’équivalence : les
ambiguïtés de la sociologie quantitative », Genèses, 43, 2, 2001.
Lemercier Claire, Zalc Claire, Méthodes quantitatives pour l'historien, Paris, Coll.
« Repères », La Découverte, 2008.
31
Descriptifs des UE de licence 2e année
Martin Olivier, L’analyse de données quantitatives, Paris, Armand Colin, 2005.
EC 2. Questionnaire
Ingrid Voléry & Pablo Parra (TD)
Par petits groupes, les étudiants travaillent à l’élaboration d’un questionnaire sur un thème
général préalablement fixé, en passant, au cours de l’année, par toutes les étapes nécessaires:
lecture d’articles spécialisés, élaboration d’une problématique, création d’une grille
d’entretien semi-directif, passation et analyse des entretiens, conception des questions et
modalités de réponse, architecture du questionnaire (questions filtre…), échantillonnage,
passation des questionnaires, saisie des questionnaires. Cet enseignement se fait en étroite
collaboration avec l’enseignement en statistiques et en statistiques sur informatique.
EC 3. Traitement informatique des données 2
Simon Paye & Alissia Gouju (TD)
Ces séances de TD s'adossent au cours de sociologie quantitative. Elles seront l'occasion de
mettre en pratique les principes de l'analyse multivariée, à l'aide des logiciels Calc et R.
Références :
Barnier Julien, Introduction à R, 2015, https://alea.fr.eu.org/pages/intro-R.
Blöss Thierry, Grossetti Michel, Introduction aux méthodes statistiques en sociologie, Paris,
PUF, 1999.
Martin Olivier, L’analyse de données quantitatives, Coll. « 128 », Paris, Armand Colin, 2005.
UE-FD-4.3. Questions de société. 3 – Institutions et dispositifs
EC 1. Cultures (sociologie de la culture)
Géraldine Bois (CM & TD)
Après avoir interrogé la notion de « culture » en sciences sociales puis le concept de
« légitimité culturelle », ce cours traite des inégalités d’accès à la culture et de leurs
évolutions dans le cadre des politiques culturelles de démocratisation. Il travaille ensuite la
question de la construction des habitudes et des goûts culturels et leur inscription dans des
rapports sociaux, ce qui permet de traiter des « cultures de classes », des « cultures fan », des
« cultures juvéniles », etc., et d’aborder quelques travaux en sociologie de la réception. En
TD, le travail se fait à partir d’analyses de textes et de documents.
Références :
Bourdieu Pierre, La Distinction. Critique sociale du jugement, Paris, Minuit, 1979.
Donnat Olivier, Les Pratiques culturelles des Français à l’ère numérique : enquête 2008,
Paris, La Découverte, 2009.
Dubois Vincent, La Politique culturelle. Genèse d'une catégorie d'intervention publique,
Paris, Belin, 1999.
Le Guern Philippe (dir.), Les Cultes médiatiques, Rennes, PUR, 2002.
Pasquier Dominique. Cultures lycéennes : la tyrannie de la majorité, Paris, Autrement, 2005.
32
Descriptifs des UE de licence 2e année
EC 2. Sociologie politique
Marie-Pierre Julien & Ingrid Voléry (CM)
Ce cours fait partie d’une série d’enseignements allant de la deuxième année de Licence au
Master 2 de sociologie. Faisant suite au cours du semestre 3 qui aborde les formes d’Etat et
les conceptions anthropologiques et sociologiques du « politique » et de la « politique ». Cet
enseignement insistera sur les notions de « nation » et d’« autochtonie » : dans quels contextes
ces notions émergent-elles ? portées par quels mouvements et quels groupes sociaux ? de
quelle manière ? etc.
Une première partie s’arrêtera sur les liens entre Etat-Nation, modernité et industrialisation à
travers des auteurs comme Thiesse, Gellner et Anderson. La seconde s’appuiera plus
particulièrement sur les perspectives sociohistoriques et philosophiques portées par Gérard
Noiriel et Etienne Balibar.
Pour les étudiants désireux de se spécialiser dans le champ, ces cours se prolongent en M1,
par une présentation des types de politiques publiques, puis en M2 DSIIU.
Références :
(auxquelles s’ajouteront les références plus spécifiques aux thèmes traités dans le cours)
Anderson Benedict, L'imaginaire national : réflexions sur l’origine et l’essor du
nationalisme, La Découverte, 1996.
Balibar Etienne, « L’introuvable humanité du sujet moderne. L’universalité “civiquebourgeoise” et la question des différences anthropologiques », L’homme, 3 (n°203 - 204),
2012, p. 19-50.
Balibar Etienne, Race, nation, classe. Les identités ambigües, Paris, La Découverte, 1998.
Ernest Gellner, Nations et nationalisme, Paris, Payot, 1989.
Noiriel Gérard, « Socio-histoire d'un concept. Les usages du mot « nationalité» au XIXe
siècle », Genèses, 20, 1995, p. 4-23.
Noiriel Gérard, Immigration, antisémitisme et racisme en France. Discours publics,
humiliations privées (XIXe-XXe siècle), Paris, Fayard, 2007.
Thiesse Anne-Marie, La création des identités nationales, Paris, Editions du Seuil, 1999.
UE-FD-4.4. Questions de société. 4 – Santé
EC 1. Sociologie de la santé
Frédéric Balard (CM & TD)
L’objectif principal de ce cours est de montrer en quoi les questions de santé et de maladies
revêtent des dimensions sociales et culturelles et ne peuvent se réduire à une analyse
biologique. Dans ce cadre, nous aborderons la différence entre le normal et le pathologique
dans une perspective socio-anthropologique. Ce point sera développé autour de plusieurs
thématiques telles que les maladies mentales et le handicap. Nous étudierons également la
maladie et la médecine dans le cadre d’une approche socio-historique.
Références :
33
Descriptifs des UE de licence 2e année
Adam Philippe, Herzlich Claudine, Sociologie de la santé et de la médecine. Paris, Nathan,
1994.
Aïach Pierre, Les inégalités sociales de santé, Paris, Economica, 2010.
Augé Marc, Herzlich Claudine, Le sens du mal : anthropologie, histoire, sociologie de la
maladie, Paris, Editions des archives contemporaines, 1983.
EC 2. Sociologie de la possession
Jean-Marie Seca (CM)
Une partie du cours sera d’ordre définitionnel (transe, dissociation, état modifié de la
conscience et du corps, possession, hypnose, effervescence sociale, chamanisme). On
approchera aussi cet objet d’étude sur le plan pluridisciplinaire et pluriréférentiel (sociologie
de la santé mentale, anthropologie culturelle, religieuse ou politique, ethnopsychiatrie). Enfin,
on s’interrogera sur les besoins et les formes contemporaines de la transe (pratiques
extrêmes : expériences festives, érotiques, toxicomaniaques ; néorituels corporels ; pratiques
mystiques alternatives, formes de la dépendance).
Références :
Bastide Roger, Le Rêve, la transe et la folie, Paris, Le Seuil, 2003.
Hell Bertrand, Possession et chamanisme. Les maîtres du désordre, Paris, Flammarion, 1999.
Lapassade Georges, Les Rites de Possession, Paris, Anthropos, 1997.
Perrin Michel, Le Chamanisme, Paris, PUF, 1995.
Seca Jean-Marie, 2009, « Étudier les représentations de la transe : réflexions sur les
basculements de la pensée sociale », in Michel-Louis Rouquette (éd.), La pensée sociale.
Perspectives fondamentales et recherches appliquées, Toulouse, Érès, 2009, pp. 211-226.
UE-Libre-4.5. Normes et modèles culturels (fermée aux sociologues)
Hervé Marchal (CM)
La notion de norme sociale est au cœur de la sociologie. Il s’agira de revenir sur des modèles
culturels considérés comme hégémoniques dans notre société. Il sera question d’insister plus
particulièrement sur nos façons contemporaines d’appréhender notre corps, notre identité
personnelle et notre subjectivité dans un monde théâtre de nombreux paradoxes qu’il convient
d’analyser pour saisir les façons avec lesquelles nous nous pensons, représentons et sentons
en tant qu’individus.
Références :
Becker Howard, Outsiders, Paris, Métailié, 1998.
Demeulenaere Pierre, Les normes sociales. Entre accords et désaccords, Paris, PUF, 2003.
Goffman Erwing, La Mise en scène de la vie quotidienne, t. 1 & 2, Paris, Éditions de Minuit,
coll. « Le Sens Commun », 1973.
Le Breton D., Anthropologie du corps et modernité, Paris, PUF, 2000.
Marchal H., Stébé J.-M., Les grandes questions sur la ville et l’urbain, Paris, PUF, 2014
(Partie III : La ville favorise-t-elle l’individualisme ?)
34
Descriptifs des UE de licence 2e année
Marquis Nicolas, Du bien-être au marché du malaise, La société du développement
personnel, Paris, PUF, 2014.
UE-FD-4.6. Outils linguistiques
EC. Langues
35
Troisième année (L3)
SEMESTRE 5 LICENCE SHS MENTION SOCIOLOGIE
UE-FD-5.1 – Sociologie et anthropologie générales : les textes fondamentaux - 48 h CM – Sociologie générale : l’approche sociogénétique de Norbert Elias
TD commun – Sociologies générales
CM – Sociologie générale
HCM HTD ECTS
6
18
12
18
UE-FT-5.2 – Méthodes de recherche en sociologie : techniques d’investigation - 48 h TD – Analyse démographique
TD – Initiation à la recherche
TD – Traitement informatique des données
UE-FD-5.3 – Questions de société : démographie et âge social - 50 h CM – Parcours de vie
TD commun – Démographie et vieillissement
CM – Dynamiques démographiques
UE-FD-5.4 – Questions de société : représentations sociales et genre - 50h CM – Sociologie du genre
TD commun – Genre et représentations
CM – Sociologie des représentations
UE-FT-5.5 – Professions et aptitudes professionnelles - 38h CM – Métiers et Conférences professionnelles
TD – Valorisations des compétences professionnelles (PPE)
UE-FT-5.6 – Outils linguistiques - 24 h TD – Langues
18
18
12
6
1,5
3
1,5
6
20
10
20
6
20
10
20
3
24
14
3
24
HCM : nombre d’heures de cours magistral
HTD : nombre d’heures de travaux dirigés
36
SEMESTRE 6 LICENCE SHS MENTION SOCIOLOGIE
UFD-61 – Sociologie et anthropologie générales : spécialités de la sociologie - 48 h CM – Sociologie générale : sociologies contemporaines
TD – Sociologies contemporaines
HCM HTD ECTS
6
24
24
UFD-62 – Méthodes de recherche en sociologie : collecte, traitement, analyse - 48 h TD – Qualitatif entretiens
TD – Sociologie quantitative 3 : analyse factorielle
UFD-63 – Théories et pratiques du terrain - 48 h CM – Epistémologie : rapport à l’objet
TD – Initiation à la recherche
6
24
24
24
24
UFD 64 – Questions de société - 66h (1 parcours au choix)
Parcours institutions, politiques publiques et dynamiques
CM – Sociologie du salariat
CM – Sociologie des exclusions
CM – Sociologie de l’entreprise
Parcours urbanité, arts et altérités
CM – Sociologie de l’art et de la culture
CM – Sociologie des frontières
CM – Socio anthropologie des risques
6
2,5
3,5
6
22
22
22
22
22
22
UFT60 – Professionnalisation - 20h TD – Accompagnement stage
20
3
UFT61 – Outils linguistiques - 24 h TD – Langues
24
3
37
Descriptifs des UE de licence 3e année
Programme des cours
Semestre 5
UE-FD-5.1. Sociologie et anthropologie générales : Textes fondamentaux
EC 1. Sociologie générale : l’approche sociogénétique de Norbert Elias
Nicolas Castel (CM & TD)
Parmi les diverses approches sociologiques contemporaines, on se centrera ici sur le raisonnement
sociologique élaboré par Norbert Elias au long du XXème siècle. Une fois présentée la trajectoire
du sociologue dont la reconnaissance scientifique est somme toute récente (Marc Joly), on
explicitera les principaux apports d’une sociologie attentive aux dynamiques des configurations
historiques et sociales au sein desquelles les individus reliés et interdépendants évoluent.
Références :
Norbert Elias, Norbert Elias par lui-même, Paris, Fayard, 1991.
Norbert Elias, La civilisation des mœurs, Paris, Calmann-Lévy, 1973.
Norbert Elias, Eric Dunning, Sport et civilisation. La violence maîtrisée, Paris, Fayard, 1994.
Marc Joly, Devenir Norbert Elias. Histoire croisée d’un processus de reconnaissance scientifique :
la réception française, Paris, Fayard, 2012.
EC 2. Sociologie générale
Jean-Marc Stébé (CM)
Ce cours a pour vocation de revenir sur la mise en relation des activités culturelles et du statut
social. Il vise à réinterroger les observations et les analyses de T. Veblen (1899), P. Bourdieu
(1979), ou encore celles de O. Donnat (1994) et B. Lahire (2004). Le cours a pour objet de
montrer combien la question du lien (dans le temps) entre stratification sociale et répertoires
culturels fait débat. Aujourd’hui, de nombreuses études (P. DiMaggio, 1987 ; R.A. Petreson, 2004)
insistent, non sur le caractère absolu et exclusif des goûts, qu’ils soient alimentaires, musicaux ou
artistiques au sens large, mais plutôt sur l’éclectisme des goûts et des répertoires culturels des
catégories sociales supérieures. Le cours explorera autant les aspects théoriques qu’empiriques de
la question traitée.
Références :
Bourdieu Pierre, La distinction. Critique sociale du jugement, Paris, Éd. de Minuit, 1979.
DiMaggio Paul, « Classification in Art », American Sociological Review, 1987, 52, p. 440-455.
Donnat Olivier, Les Français face à la culture. De l’exclusion à l’éclectisme, Paris, La
Découverte, 1994.
Lahire Bernard, La culture des individus. Dissonances culturelles et distinctions de soi, Paris, La
Découverte, 2004.
Peterson Richard A., « Le passage à des goûts omnivores : notions, faits et perspectives »,
Sociologie et sociétés, 2004, 36, no1, p. 145-164.
UE-FT-5.2. Méthodes de recherche en sociologie : techniques d’investigation
38
Descriptifs des UE de licence 3e année
EC 1. Analyse démographique
Pablo Parra (TD)
Ces travaux dirigés complètent le cours magistral consacré aux dynamiques démographiques. Ils
doivent permettre aux étudiants d’être en capacité de lire et comprendre des données et résultats
démographiques issus des rapports, enquêtes et articles scientifiques.
Ces TD serviront également à familiariser les étudiants avec les sites internet et bases de données
des grandes « instances » pourvoyeuses de statistiques nationales et européennes telles : INSEE,
INED, eurostat, eurobarometer, EurOhex, etc.
EC 2. Initiation à la recherche
Ali Boulayoune (TD)
Cet enseignement a pour objectif de former les étudiants à la recherche sociologique. Il permet
d’avancer dans la maîtrise des théories et des méthodes de la sociologie appliquées à un terrain. Il
s’agira donc de montrer que vous savez traiter théoriquement et méthodologiquement un matériel
empirique rassemblé par vos soins.
Références :
Quivy Raymond, Van Campenhoudt Luc, Manuel de recherche en sciences sociales, Paris, Dunod,
2001.
Stéphane Beaud, Florence Weber, Guide de l’enquête de terrain, Paris, La Découverte, 2003.
EC 3. Traitement informatique des données 3
Simon Paye (TD)
Le TD est consacré à l’exploitation de données (de première ou seconde main), en mobilisant des
techniques d'analyse statistique variées. Les étudiant-e-s devront traiter des questions de recherche
sociologiques, choisir les traitements statistiques pertinents, les mettre en œuvre sur un logiciel
approprié, analyser les résultats et rédiger un court rapport de synthèse.
Références :
Lemercier Claire, Zalc Claire, Méthodes quantitatives pour l'historien, Paris, Coll. « Repères », La
Découverte, 2008.
Martin Olivier, L’analyse de données quantitatives, Coll. « 128 », Paris, Armand Colin, 2005.
UE-FD-5.3. Questions de société. Démographie et âge social
EC 1. Parcours de vie
Frédéric Balard (CM & TD)
Après un retour sur les notions d’âge et de générations vues en première année, nous étudierons le
paradigme du parcours de vie en questionnant les concepts d’institutionnalisation et de
désinstitutionalisation du parcours, le « brouillage » des âges, le phénomène des réversibilités ou
encore le concept de bifurcation biographique. Ce cours comportera également une dimension
méthodologique autour de la notion d’histoire de vie.
Références :
39
Descriptifs des UE de licence 3e année
Grossetti Michel, Bessin Marc, Bidart Claire, Bifurcations : les sciences sociales sociales face aux
ruptures et à l’évènement, Paris, La découverte, 2009.
Legrand Monique, Voléry Ingrid (eds), Genre et parcours de vie ; Vers une nouvelle police des
corps et des âges ?, Nancy, PUN, 2013.
Van de Velde Cécille, Sociologie des âges de la vie, Paris, Armand Colin, 128, 2015.
EC 2. Dynamiques démographiques
Pablo Parra (CM)
Ce cours constitue une initiation à la démographie par l’étude des concepts, des outils et la
présentation de certains travaux de recherche. Dans ce cadre, seront plus particulièrement étudiés :
la transition démographique, l’évolution du taux de natalité, le recul des taux de mortalité
(infantile et aux grands âges), le vieillissement de la population (transformation de la pyramide des
âges et progression de l’espérance de vie par âges), les phénomènes de compression de la
mortalité, de rectangularisation de la courbe de survie et recul de l’âge modal au décès, etc.
Ces concepts et notions seront plus particulièrement illustrés à travers le cas de la France même si
nous porterons aussi un regard sur les données européennes et mondiales. Les articles et bases de
données étudiés en TD accompagneront la progression du cours.
Références :
Bourdelais Patrice, L’âge de la vieillesse: histoire du vieillissement de la population, Paris, Odile
Jacob, 1993.
Rollet Catherine, Introduction à la démographie, Paris, Armand Colin, coll. 128, 2006.
Jacques Vallin, La démographie, Paris, La Découverte, coll. Repères, 2002.
UE-FD-5.4. Questions de société. Représentations sociales et genre
EC 1. Sociologie du genre
Ingrid Voléry (CM & TD)
Le concept de genre recouvre les processus structurels et les relations interindividuelles, à travers
lesquels des attributs psychologiques, des activités, des rôles et des statuts sociaux sont
culturellement assignés à chacune des catégories de sexe, et par lesquels se constitue un système
de croyance fondé sur un principe de détermination biologique. Les études s’intéressant au genre
peuvent donc prendre des terrains d’investigation multiples – politiques publiques, emplois,
famille, santé, sexualité, etc. Elles déroulent souvent deux interrogations plus ou moins articulées :
d’une part, une réflexion sur les différenciations des positions des hommes et des femmes dans les
sociétés capitalistes (perspective « matérialiste », connue sous l’expression « rapports sociaux de
sexe » plus particulièrement vue en L1) ; d’autre part, l’analyse de ce que recouvrent les notions
de masculin et de féminin et de la manière dont elles s’articulent au sexe biologique (perspective
découlant des gender studies anglo-saxonnes plus particulièrement vue dans ce cours de L3).
La première partie du cours déconstruit la définition biologique actuelle du sexe (notamment de la
bi-catégorisation de sexe avec Th. Laqueur, E. Martin). La deuxième section présente la manière
de penser le genre – termes d’opposition masculin/féminin (P. Bourdieu, F. Héritier), ou en regard
des variations « intra groupes de sexe » (R. W. Connell). La dernière section de ce cours se
centrera sur les approches s’efforçant d’articuler le genre à d’autres types de catégorisations qui
lui sont coextensives – celles relatives à la classe sociale, à l’ethnicisation et à l’âge. Nous
40
Descriptifs des UE de licence 3e année
aborderons ici les auteures héritant des perspectives matérialistes (D. Kergoat, C. Guillaumin) et
celles s’inscrivant dans le sillage du black feminism américain (Crenshaw, Hill Collins pour les
Etats-Unis ; Dorlin, Bilge pour leur traduction européenne).
Références :
Bourdieu Pierre, La domination masculine, Paris, Seuil (coll. Points), 2002.
Connell Raewyn, Masculinities, Cambridge, Polity Press, 1995.
Guillaumin Colette, Sexe, Race et Pratique du pouvoir, Paris, Côté - femmes, 1992.
Laqueur Thomas, La fabrique du sexe. Essai sur le corps et le genre en Occident, Paris,
Gallimard, 1992.
Mathieu Nicole-Claude, L’arraisonnement des femmes. Essais en anthropologie des sexes, Paris,
Éditions de l’École des hautes études en sciences sociales, 1985.
Martin Emily, The Woman in the Body: A Cultural Analysis of Reproduction, Beacon Press, 2001.
EC 2. Sociologie des représentations
Jean-Marie Seca (CM)
Après une approche historique et philosophique de l’origine de la notion de représentation
(notamment Durkheim et les représentations collectives), nous définirons son sens et sa forme
contemporaine (représentation sociale) et ses différences ou ses liens avec d’autres formes
(habitus, croyances, opinions, attitudes, valeurs, normes, etc.). Nous décrirons ensuite les grandes
modalités de son approche en partant d’exemples d’études. Nous mettrons en évidence plusieurs
formes d’observation des contenus représentationnels. Nous développerons aussi les raisons
scientifiques et sociétales de l’appréhension structurale de tels phénomènes. Nous verrons quelles
relations il y a entre groupes (statuts, structures organisationnelles), pratiques sociales et
représentations. La sociologie de l’imaginaire constituera enfin le dernier thème abordé (mythes,
rumeurs, structures anthropologiques des croyances, archétypes).
Références :
Jodelet Denise (Éd.), Les Représentations sociales, Paris, PUF, 1989.
Legros Patrick, Monneyron Frédéric, Renard Jean-Bruno et Tacussel Patrick, Sociologie de
l’imaginaire, Paris, Armand Colin, 2006.
Moscovici Serge, 2013, Le Scandale de la pensée sociale (textes inédits), Paris, EHESS éditions.
Seca Jean-Marie, Les Représentations sociales, Paris, Armand Colin, 2010.
UE-FT-5.5. Aptitudes professionnelles
EC 1. Les métiers de la sociologie – conférences professionnelles
Lionel Jacquot (CM)
Ce cours de « Sociologie des professions » vise à connaître les auteurs, les théories, les approches
et les thèmes de cette discipline instituée. Il interroge la dimension professionnelle des identités
sociales et cherche à saisir la dynamique des groupes professionnels sous l’emprise du
management et du marché. Il montre, à partir de différents travaux empiriques, comment les
évolutions récentes viennent bouleverser le travail des professionnels, impacter leurs logiques,
41
Descriptifs des UE de licence 3e année
affecter leur autonomie.
Références :
Boussard Valérie, Demazière Didier, Milburn Philip (sous la direction de), L’injonction au
professionnalisme. Analyses d’une dynamique plurielle, Rennes, Presses Universitaires de Rennes,
2010.
Champy Florent, La sociologie des professions, Paris, PUF, 2009.
Demazière Didier, Gadéa Charles (sous la direction de), Sociologie des groupes professionnels,
Paris, La Découverte, 2009.
Dubar Claude, La socialisation. Construction des identités sociales et professionnelles, Paris,
Armand Colin, 1991.
Dubar Claude, Tripier Pierre, Boussard Valérie, Sociologie des professions, Paris, Armand Colin,
2011.
EC 2. Valorisation des compétences professionnelles (PPE)
Lionel Jacquot (TD)
L’EC « valorisation des compétences professionnelles » sera organisé en lien avec le CM « les
métiers de la sociologie ». Il propose une série de conférences professionnelles où seront
présentées des formations, des trajectoires, des professions. Plusieurs interventions seront ciblées
sur les diplômes de Master 2.
UE-FT-5.6. Outils linguistiques
EC. Langues
42
Descriptifs des UE de licence 3e année
Semestre 6
UE-FD-6.1. Sociologie et anthropologie générales : spécialités
EC. Sociologie générale : sociologies contemporaines
Géraldine Bois (CM & TD)
L’objectif de ce cours est de présenter des travaux de sociologie contemporaine en faisant
dialoguer des travaux contemporains devenus des classiques avec des travaux récents, à partir
d’une entrée thématique. Sont abordées des recherches en sociologie de l’éducation, en sociologie
du corps et en sociologie de l’enfance et de la jeunesse. Ces thématiques sont aussi l’occasion de
s’interroger sur les inégalités sociales aujourd’hui, à partir de travaux sur les classes populaires et
les élites contemporaines. En TD, le travail se fait à partir d’articles scientifiques exposant les
résultats de recherches récentes sur les mêmes thématiques.
Références :
Bourdieu Pierre, Passeron Jean-Claude, La Reproduction. Eléments pour une théorie du système
d’enseignement, Paris, Minuit, 1970.
Millet Mathias, Thin Daniel, Ruptures scolaires. L'école à l'épreuve de la question sociale, Paris,
PUF, 2005.
Darmon Muriel, Devenir anorexique. Une approche sociologique. Paris, La Découverte, 2003.
Darmon Muriel, Classes préparatoires. La fabrique d'une jeunesse dominante, Paris, La
Découverte, 2013.
Octobre Sylvie et al., l’Enfance des loisirs. Trajectoires communes et parcours individuels de la
fin de l’enfance à la grande adolescence, Paris, Ministère de la Culture et de la Communication,
DEPS, 2010.
UE-FD-6.2. Méthodes de recherche en sociologie : collecte, traitement, analyse
EC 1. Qualitatif entretiens
Frédéric Balard (TD)
Après avoir rappelé les possibilités que présente la recherche qualitative, nous travaillons plus
avant l’entretien de type semi-directif comme outil d’investigation (construction de la méthode,
condition de production des données, etc.). Des méthodes d’analyse (thématique, structurale)
seront proposées aux étudiants afin qu’ils se saisissent du matériau produit dans le cadre du TD
d’initiation à la recherche.
Références :
Beaud Stéphane, Weber Florence, Le guide de l’enquête de terrain, Paris, La Découverte, 2003.
Bertaux Daniel, Le récit de vie, Paris, Armand Colin, collection 128 « L’enquête et ses
méthodes », (3ème édition) 2010.
Blanchet Alain, Gotman Anne, L’entretien, Pairs, Armand Colin, 2013.
Kaufman Jean-Claude, L’entretien compréhensif, Paris, Armand Colin, collection 128 « L’enquête
et ses méthodes », (3ème édition) 2011.
EC 2. Sociologie quantitative III : analyse factorielle
43
Descriptifs des UE de licence 3e année
Géraldine Bois (TD)
L’objectif du cours de sociologie quantitative de troisième année est d’apprendre à analyser
ensemble un grand nombre de variables grâce aux méthodes d’analyse factorielle. Le cours
commence par un exposé de quelques généralités sur ces méthodes et sur la statistique. Il rappelle
ensuite les principes d’analyse de la dépendance entre variables, puis explique à partir d’exemples
concrets la méthode de l’analyse factorielle des correspondances (AFC) et de l’analyse des
correspondances multiples (ACM) et les principes de lecture des graphiques qui en sont issus.
Références :
Cibois
Philippe,
Principe
de
l’analyse
orange.fr/PrincipeAnalyseFactorielle.pdf, 2006.
factorielle,
http://cibois.pagesperso-
Lebaron Frédéric, L’enquête quantitative en sciences sociales, Paris, Dunod, 2006.
Martin Olivier, L’analyse de données quantitatives, Paris, Armand Colin, 2005.
UE-FD-6.3. Théories et pratiques du terrain
EC 1. Epistémologie : rapport à l’objet
Marie-Pierre Julien (CM)
Ce cours examine les fondements de la sociologie en tant que discipline scientifique. Nous nous
interrogerons, à travers différents auteurs, sur les objectifs de la sociologie ; sur les places de
l’objectivité et de la subjectivité dans la recherche sociologique ; sur les liens entre les choix
théoriques et les méthodologies mise en œuvre ; sur l’importance et les formes de la réflexivité du
ou de la chercheur/se (par ex : quelle place pour les sensations ; quelle place pour les émotions ?).
Références :
Bachelard Gaston, Epistémologie, Paris, PUF, 1974.
Berthelot Jean-Michel, L’intelligence du social, Paris, PUF, 1998.
Berthelot Jean-Michel, Sociologie, épistémologie d’une discipline, Bruxelles, De Boeck, 2000.
Bourdieu Pierre, Passeron Jean-Claude et Chamboredon Jean-Claude, Le métier de sociologue,
Paris, Mouton, 1968.
Bourdieu Pierre, Esquisse pour une auto-analyse, Paris, Raison d’agir, 2004.
Lahire Bernard, A quoi sert la sociologie ?, Paris, La Découverte, 2004.
Mills C. Wright, L’imagination sociologique, Paris, François Maspero, 1967 [1959].
EC 2. Initiation à la recherche
Ali Boulayoune (CM)
Cet enseignement a pour objectif de former les étudiants à la recherche sociologique. Il permet
d’avancer dans la maîtrise des théories et des méthodes de la sociologie appliquées à un terrain. Il
s’agira donc de montrer que vous savez traiter théoriquement et méthodologiquement un matériel
empirique rassemblé par vos soins.
Références :
Quivy Raymond, Van Campenhoudt Luc, Manuel de recherche en sciences sociales, Paris, Dunod,
2001.
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Descriptifs des UE de licence 3e année
Stéphane Beaud, Florence Weber, Guide de l’enquête de terrain, Paris, La Découverte, 2003.
UE-FD-6.4. Questions de société. Un parcours au choix
Parcours 1 : institutions, politiques publiques et dynamiques
EC 1. Sociologie du salariat
Nicolas Castel (CM)
Après une introduction à la question salariale d’un point de vue à la fois historique et théorique, ce
cours aborde les principales institutions du salariat, à savoir : le contrat de travail et les
qualifications ; la protection sociale ; la fonction publique ; le syndicalisme. On se demandera si,
contradictoirement, il n’y a pas derrière la subordination, qui est au fondement du salariat, des
voies d’émancipations...
Références :
Castel Robert, Les métamorphoses de la question sociale. Une Chronique du salariat (1995),
Paris, Gallimard, 1999.
Friot Bernard, Puissances du salariat. Emploi et protection sociale à la française (1998), Paris, La
Dispute, 2012.
Hatzfeld Henri, Du paupérisme à la sécurité sociale 1850-1940. Essai sur les origines de la
Sécurité sociale en France (1971), Nancy, Presses Universitaires de Nancy, 2004.
Vatin François (dir.) avec la collaboration de Sophie Bernard, Le salariat : théorie, histoire et
formes, La Dispute, Paris, 2007.
EC 2. Sociologie des précarités
Ali Boulayoune (CM)
Les précarités dans leurs différentes dimensions sont devenues un objet d’étude incontournable en
sociologie. On peut y lire en creux les transformations en cours qui travaillent la société salariale
et remodèlent les trajectoires individuelles. Dans ce cours, nous étudierons certains aspects de ces
précarités, dont celles qui touchent directement aux questions du travail.
Références :
Bresson Maryse, Sociologie de la précarité, Paris, Armand Colin, 2012.
Castel Robert, La montée des incertitudes, Paris, Seuil, 2009.
Cingolani Patrick, L’exil du précaire, Bruxelles, Méridiens Klincksieck, 1986.
EC 3. Sociologie de l’entreprise
Pablo Parra (CM)
Pour certains sociologues contemporains (Renaud Sainsaulieu, Denis Segrestin), l’entreprise est
devenue une institution centrale de la société. Comment comprendre le passage, qui s’est opéré à
partir du milieu des années 1980 en France, d’une sociologie de l’organisation (Michel Crozier,
Ehrard Friedberg) à une sociologie de l’entreprise ? Pour cela, il faut à la fois revenir brièvement
sur le double héritage mobilisé par les sociologues des organisations (l’OST et l’école américaine
45
Descriptifs des UE de licence 3e année
des relations humaines) puis sur l’institutionnalisation d’une sociologie, se donnant l’entreprise
comme nouvel objet, à la faveur du tournant néo-libéral qui s’est opéré en France et en Europe
(Bruno Jobert, François Denord). On s’efforcera donc d’expliciter ce que cette sociologie cherche
à analyser et si elle parvient à se distinguer véritablement de l’approche des sciences de gestion, en
nous arrêtant, par exemple, sur la place accordée aux approches avancées par les théoriciens de la
« révolution managériale » (Burnham, Chandler). La dernière partie du cours sera consacrée aux
pistes ouvertes par des sociologies voisines.
Références :
Bernoux Philippe, La sociologie des entreprises, Paris, Seuil (réédition), 1995.
Piotet Françoise, Sainsaulieu Renaud, Méthodes pour une sociologie de l'entreprise, Paris, Presses
de la FNSP, 1994.
Segrestin Denis, Les chantiers du manager, Paris, Armand Colin, 2004.
Boussard Valérie et alii, Le Socio-manager. Sociologies pour une pratique managériale, Paris,
Dunod, 2004.
Parcours 2 : urbanité, arts et altérité
EC 1. Sociologie de l’art et de la culture
Jean-Marc Stébé (CM)
La question de départ de ce cours s’organise autour de l’idée suivante : devant le rejet par la
population des grands ensembles (barres et tours), n’est-il pas nécessaire de s’interroger sur la
valeur de l’architecture et de l’urbanisme modernes développées en France et dans de nombreux
autres pays au cours des années 1950-1970. Ce pose ainsi le problème de l’espace de l’habitat
ainsi que celui du goût esthétique de ses habitants. On ne peut soulever toutes ces questions sans
tenter, d’une part, de comprendre comment l’histoire d’une nation est en même temps celle de ses
monuments et de ses paysages et sans revenir, d’autre part, sur le rapport entre l’architecture et la
société. D’une façon générale, ce cours vise à comprendre comment un peuple habite l’espace et
comment s’organise les rapports entre les manières d’habiter et la production de l’architecture.
Références :
Panerai Philippe et al., Formes urbaines : de l’îlot à la barre, Paris, Parenthèses, 1997.
Raymond Henri, L’architecture, les aventures spatiales de la Raison, Paris, Éd. du Centre de
création industrielle (CCI) – Georges Pompidou, 1984.
Sitte Camillo, L’art de bâtir les villes, Paris, Seuil, coll. « Points Essais », 1996 [1889].
Stébé Jean-Marc, Qu’est-ce qu’une utopie ?, Paris, Vrin, 2011.
Stébé Jean-Marc, Mathieu-Fritz Alexandre, Architecture, urbanistique et société, Paris,
L’Harmattan, 2001.
EC 2. Sociologie des frontières
Hervé Marchal (CM)
Cet enseignement commencera par définir ce qu’est une frontière, à ne pas confondre avec la
notion de mur par exemple. Il interrogera ensuite les notions de globalisation et de mondialisation
au regard des multiples formes de frontière ou de non-frontière qui se mettent en place à travers le
46
Descriptifs des UE de licence 3e année
monde. Le cours interrogera ainsi des concepts comme ceux de transnationalisme ou de
cosmopolitisme à la lumière de ce qui se passe aujourd’hui aux quatre coins de la planète.
Références :
Agier Michel, La condition cosmopolite, Paris, La Découverte, 2013.
Boudrault Pierre, Dressler Wanda (dir.), Aux confins de la nation. Pour une sociologie de la
frontière, Paris, L’Harmattan, 2011.
EC 3. Socio-anthropologie des risques
Jean-Marie Seca (CM)
Dans un premier temps, une approche socio-historique et anthropologique des risques sera
exposée. On décrira ensuite, sur un double plan (définitions et exemples), les différents types de
risques naturels, assurantiels, industriels, médicaux, internationaux, psychosociaux contemporains
et les avantages et les dérives des principes de responsabilité et de précaution. Dans une troisième
partie, on abordera la sociologie de l’énergie et les conséquences sociétales et culturelles
probables des dérèglements climatiques au XXIe siècle. Enfin, dans une quatrième partie, on
réfléchira aux modes d’anticipation et de gestion des risques, des crises et des dysfonctionnements
tant sociétaux qu’organisationnels. Nous évaluerons aussi quels sont les dispositifs de gestion des
risques et de compensation envisagés (taxes carbones, politiques internationales et nationales visà-vis des usagers et des entreprises).
Références :
Bronner Gérald et Géhin Etienne, L’Inquiétant principe de précaution, Paris, PUF, 2010.
Dupont Yves (éd.), Dictionnaire des risques, Paris, Armand Colin, 2003.
Peretti-Watel Patrick, Sociologie du risque, Paris, Armand Colin, 2007.
Roux-Dufort Christophe, Gérer et décider en situation de crise. Outils de diagnostic, de
prévention et de décision, Paris, Dunod, 2003.
Walter François, Catastrophes. Une histoire culturelle, XVIe-XXIe siècle, Paris, Seuil, 2008.
UE-FT-6.5. Professionnalisation
EC. Accompagnement stage
Ali Boulayoune (TD)
Cet enseignement propose d’accompagner les étudiants dans l’élaboration d’un dossier relatant
une expérience professionnelle, militante, associative, personnelle… qu’il s’agira de décrire et
analyser au prisme de vos connaissances sociologiques.
Référence :
Bourdieu Pierre, Esquisse pour une auto-analyse, Paris, Raison d’agir, 2004.
UE-FT-6.6. Outils linguistiques
EC. Langues
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