Pour éviter de telles complications, la prudence s'impose chez les patientes de >35 ans, les
fumeuses et les patientes présentant des facteurs de risques d'arthérosclérose. La patiente doit
être instruite d'immédiatement consulter un médecin en cas de symptômes d'un évènement
thromboembolique (p.ex. enflure douloureuse d'une jambe, soudaine douleur thoracique,
essoufflement).
Les patientes avec des antécédents de dépression doivent être étroitement suivies. Si les
symptômes s'aggravent il faut envisager la suspension du traitement.
Une brusque interruption de la prise de progestérone peut entraîner des états d'anxiété et
d'humeur maussade, ainsi qu'une sensibilité accrue aux crises convulsives.
Etant donné que la progestérone peut provoquer une rétention hydrique, les maladies qui
entraînent ce phénomène (p.ex. troubles de la fonction cardio-vasculaire ou rénale, épilepsie,
crises de migraine, asthme) nécessitent une surveillance attentive.
Utilisant des préparations contenant des progestatifs, dans de rares cas on a observé des
altérations bénignes du foie, encore plus rarement malignes qui dans des cas isolés ont conduit à
une hémorragie intra-abdominale très dangereuse.
Si lors de l'emploi de Prolutex se manifestent d'importantes douleurs dans le haut du ventre, une
hypertrophie du foie ou des indices d'hémorragie intra-abdominale, une tumeur du foie devra être
prise en considération lors de l'établissement du diagnostic différentiel.
La prudence est de mise chez les patientes atteintes d'insuffisance hépatique légère à modérée.
Sous traitement de médicaments de combinaison d'oestrogènes et de progestatifs, une diminution
de la tolérance au glucose a été rapportée.
Le mécanisme de cette diminution n'est pas connu. Les patientes diabétiques devront être
étroitement surveillées lors d'un traitement à base de progestérone.
Interactions
Des études cliniques d'interactions avec Prolutex n'ont pas été effectuées.
Certains médicaments connus pour induire la production hépatique du cytochrome P450-3A4
(p.ex. barbituriques, carbamazépine, griséofulvine, oxcarbazépine, phénobarbital, phénytoïne,
primidon, rifampicine, ritonavir, topiramate ou produits à base de plantes contenant du millepertuis
(hypericum perforatum) peuvent augmenter la clairance de la progestérone et ainsi diminuer sa
biodisponibilité.
A l'inverse, des inhibiteurs du cytochrome P450 3A4 (p.ex. itraconazole, voriconazole,
clarithromycine, erythromycine) peuvent ralentir le métabolisme et ainsi augmenter la
biodisponibilité de la progestérone.
Les progestatifs peuvent inhiber le métabolisme de la ciclosporine, entraînant une élévation des
concentrations plasmatiques de la ciclosporine et un risque majeur de toxicité.
La progestérone pouvant affecter le contrôle du traitement diabétique, le cas échéant un
ajustement du dosage de l'antidiabétique sera nécessaire (voir «Mises en garde et précautions»).
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