FICHE
N°15
LES ONDES SONORES (2) :
CONSÉQUENCES SUR L’ORGANISME
Après avoir défini dans leur globalité les
ondes sonores, nous allons nous attacher
dans cette fiche à étudier les consé-
quences sur l’organisme aux expositions
sonores élevées, quelles soient
ponctuelles ou permanentes.
L'organe de la perception du son,
l'oreille, sera le premier à subir les dommages causés par un
son excessif. Le mécanisme ainsi que l'anatomie de cet organe
relativement complexe et fragile.
Sa fonction est double :
L'audition bien sûr mais aussi l'équilibre du corps.
Observons l’anatomie de l’oreille…
Elle se compose de trois parties :
L’OREILLE EXTERNE, MOYENNE et INTERNE
Chaque partie correspondant à un milieu de propagation
différent.
Le son emprunte un chemin spécifique : il arrive par l'oreille
externe et fait vibrer le tympan. Puis de manière mécanique,
fait bouger la chaîne des
osselets (oreille moyenne),
et enfin est transformé en
une énergie électrochi-
mique (oreille interne) qui
sera transmise par le nerf
auditif au cerveau.
On distingue 4 types de dommages auditifs différents
Le traumatisme auditif
Dommage soudain de l'ouïe
après un choc sonore intense.
L'acouphène
Sifflement ou bourdonnement
dans l'oreille.
La perte auditive temporaire
Se produit après une exposition à un
bruit intense pendant plusieurs heures.
La perte auditive permanente
Résultat d'une exposition au bruit
durant plusieurs mois ou années.
Pour en savoir plus :
tapez dans un moteur de recherche : « techniques
de l’ingénieur » puis audition, ou simplement
dans le moteur de recherche : « les dangers du son »
Un son est d'autant plus dangereux :
qu'il est intense, prolongé, que sa fréquence est élevée (aigu)
et qu'il est produit par à coups.
Les oreilles peuvent aussi subir un phénomène appelé
« HYPERACOUSIE »
Au lieu de subir des pertes auditives, l’oreille devient hyper
sensible et le moindre son devient insupportable ; il faut alors
porter un dispositif anti-bruit (casque, bouchons).
Les acouphènes sont des bruits « parasites » qu’une per-
sonne entend sans que ceux-ci existent ellement. Il peut
s’agir de sifflements, de bourdonnements ou de cliquetis, par
exemple. Ils peuvent être perçus dans une oreille ou dans les
deux, mais aussi être présents à l’intérieur même de la te,
à l’avant ou à l’arrière. Les acouphènes peuvent être occa-
sionnels, intermittents ou continus. Ils résultent d’un dys-
fonctionnement du système nerveux auditif.
ALCOOL, TABAC, MEDICAMENTS,
ENCORE DES ENNEMIS !
Il n’y a pas d’atteintes directes de ces
produits sur l’audition mais on note des
effets indésirables sur les vaisseaux, la
cigarette notamment influe sur les
vaisseaux de l’oreille interne.
Il existe également une forte suspicion
d’atteinte de l’audition concernant les
traitements contre l'hypertension
artérielle.
Les effets non auditifs du bruit :
Outre la perte d'audition, il a été démontré que le bruit
modifie les fonctions neurophysiologiques de l'organisme
par un effet de stress. Les systèmes cardiovasculaire,
neuroendocrinien, respiratoire, digestif, oculaire, et surtout
le sommeil et l'humeur, sont affectés par les nuisances
sonores.
Bien sûr, tous les sons ne nous rendent pas immédiatement
et sans préavis sourds, c'est pourquoi il est cessaire d'évaluer
soit même les risques que nous encourons en nous exposant
aux différents bruits de notre environnement, afin d’éviter
prématurément une prothèse auditive…
Concernant les acouphènes :
http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fich
e.aspx?doc=acouphenes_pm
Jean-Pierre BABLON
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