PROGRAMME_ LE JEUDI À 12H30 PROGRAMME_ LE JEUDI À 12H30
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Jeudi 21 mars à 12h30
L’Odyssée d’Homère propose une réponse philosophique à la question du sens de la vie. Le
sage, selon Homère, est celui qui parvient à vaincre les peurs pour se rendre capable d’habiter
le présent au lieu de séjourner toujours dans le passé ou dans l’avenir. À ce titre, les aventures
d’Ulysse en quête de la vie bonne forment la matrice de toute l’histoire de la philosophie.
La question du sens de la vie. D’Homère à nous
À partir du VIIème siècle avant JC, avec la Théogonie d’Hésiode, un poème magnifique qui
raconte la naissance des dieux et du monde, apparaît l’idée que l’univers, le « cosmos », est un
ordre harmonieux, juste, beau et bon. Dans cette perspective, comme le dira Platon, la cité juste
n’est pas celle qui est voulue par la majorité du peuple, mais celle qui est en harmonie avec
l’harmonie d’un monde ordonné et hiérarchisé de manière aristocratique.
Hésiode et Platon : la naissance des grandes éthiques
aristocratiques
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Jeudi 28 mars à 12h30
La doctrine chrétienne du salut marque une rupture radicale avec la philosophie grecque. Il ne
s’agit plus de trouver la vie bonne par la raison et par soi-même, mais par un Autre, Dieu, et
par la foi. C’est dans ce contexte que Jésus enseigne, dans le sillage du judaïsme mais parfois
aussi contre lui, une pensée de l’amour qui marquera toute l’histoire de la philosophie occidentale.
L’amour qui sauve : Jésus et le judaïsme
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Jeudi 4 avril à 12h30
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Jeudi 25 avril à 12h30
La métaphore des Lumières désigne la lutte de la raison scientifique moderne contre l’obs-
curantisme du Moyen-âge. Elle est aussi un projet de civilisation orienté vers deux objectifs
fondamentaux : la liberté et le bonheur, qui forment le coeur de l’idée de progrès. Une vision du
monde optimiste dont Kant est le plus grand représentant et dont la crise actuelle mérite analyse.
Kant et les Lumières
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Jeudi 23 mai à 12h30
La naissance de l’esthétique moderne et la question des
critères du beau
Qu’est ce que le beau ? Est ce vrai, comme le dit l’adage, que le goût est seulement subjectif ?
Comment expliquer, si tel était le cas, que les grandes œuvres fassent malgré tout consensus,
qu’on joue Bach ou Mozart dans le monde entier ? À ces questions, le XVIIIème siècle apportera
trois grandes réponses. Celle de l’esthétique classique, celle de l’esthétique du sentiment et celle
du romantisme naissant.
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Jeudi 16 mai à 12h30
Nietzsche, c’est le grand déconstructeur, celui qui prétend déconstruire « au marteau » les
« idoles », c’est à dire les illusions de la métaphysique classique et de la religion. C’est dans
cette optique qu’il annonce la « mort de Dieu ». Mais il nous invite aussi à une vie intense et libre
orientée vers l’amour du présent. Il est le véritable père fondateur, non seulement des « philoso-
phies du soupçon », mais de l’essentiel de la philosophie contemporaine.
Nietzsche et la philosophie au marteau
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Jeudi 30 mai à 12h30
Dès les années 1930, Heidegger va développer une critique du monde de la technique et de
ses effets potentiellement dévastateurs qui va marquer toute l’histoire de la pensée contem-
poraine. De son côté, Sartre entreprend de fonder, sous le nom d’existentialisme, mais en
s’inspirant sans cesse de Heidegger, une philosophie de la liberté radicale qui elle aussi, va
marquer son siècle de manière décisive.
Heidegger et Sartre : le monde de la technique et l’existentialisme
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Jeudi 6 juin à 12h30
Que peut la philosophie contemporaine ? A mon sens, elle doit, comme toujours, « penser
ce qui est », mais aussi définir ce que pourrait être la vie bonne pour les mortels. Or ce qui
est, aujourd’hui, c’est à la fois la mondialisation, qui a engendré au XXème siècle une formi-
dable déconstruction des valeurs traditionnelles, mais aussi ce que j’appelle la « révolution
de l’amour ». L’amour n’est plus seulement une passion parmi d’autres, mais un principe de
sens, le seul à vrai dire qui oriente désormais nos vies de manière décisive.
Philosophie du temps présent : déconstruction, mondialisation,
Amour
On peut considérer Pic de la Mirandole comme le père fondateur de l’humanisme moderne.
Son petit discours sur la dignité humaine, écrit en 1486 à l’âge de 24 ans, développe au sujet
de l’homme et de sa différence avec les autres êtres, anges ou animaux, une idée proprement
géniale qui traversera toute la philosophie moderne jusqu’à Sartre, Husserl et Heidegger en
passant par Rousseau et Kant.
La révolution humaniste : Pic de la Mirandole et la philosophie
de la Renaissance
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Jeudi 11 avril à 12h30
Descartes est universellement considéré comme le fondateur de la philosophie moderne. Il met
en place une méthode à trois temps appelée à une incomparable postérité : d’abord le doute
radical, ensuite la découverte d’une certitude absolue, d’une évidence qui résiste au doute (le
fameux « cogito ») ; enfin la reconstruction de tout l’édifice de la pensée sur cette pierre angulaire.
La table rase : Descartes et la révolution française
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Jeudi 18 avril à 12h30