Problème en continuité avec ce travail fait en chimie, et qui reçoit une
grande publicité.
Ce travail se résume à un duel, une opposition avec Félix Pouchet (1800 –
1872), médecin, directeur du musée des histoires naturelles de Rouen,
un bon expérimentateur depuis plusieurs années, défenseur de cette
hypothèse, imagine toute une série de mécanismes qui prouvent cette
existence.
Infusion de foin dans de l’eau, dans un récipient de verre qu’il va chauffer ;
ce liquide stérilisé, chauffé par l’ébullition, dans des solvants sellés, il y
aura pourrissions et putréfaction.
La vie peut naître à partir de la matière organique et pas d’une
intervention extérieure.
Pour Pasteur, ces expériences ne sont pas valables : il montre que Pouchet
fait des erreurs de manipulation, met en place toute une série
d’expériences pour le contrer.
La génération de la vie ne vient pas de rien, mais est provoquée par des
organismes vivants, il montre que l’air ambiant est empli d’êtres vivants
microscopiques, et quand on filtre l’air, on les observe.
Si on fait chauffer correctement un bocal serré qui contient du bouillon,
avec tout l’air, rien ne se produit, il reste inerte.
Pasteur arrive à des arguments, des conclusions contraires à celles de
Pouchet. Concurrence épique, ils se déplacent dans toute la France pour
faire ces expériences (ex du glacier).
Le débat semble bloqué, et aussi, on s’éloigne de la vision idéalisée de la
méthode expérimentale. On à deux savants qui suivent une méthode
expérimentale, et à partir d’hypothèses différentes, ils arrivent à des
conclusions différentes. La méthode expérimentale laisse parfois place à
l’interprétation qui dépend de l’hypothèse a priori des savants.