Les risques de contamination dépendent
fortement du type de soins dispensés
Les actes médicaux « invasifs »
(pénétrant dans le corps) sont
ceux générant le plus de risques
d’infections : interventions chirur-
gicales, introduction de cathéters
(tiges ou sondes servant à explo-
rer ou dilater l’urètre, la vessie,
l’œsophage…). L’état général
des patients et le type d’inter-
ventions sont aussi des facteurs
déterminants : ainsi, un taux de
6% d’infection nosocomiale de la
zone opérée chez le patient
pourra être considéré comme
anormalement élevé dans un ser-
vice traitant surtout des
appendicites, alors qu’il sera très
bas si ce service accueille des
patients polytraumatisés pour
des interventions lourdes (graves
accidentés de la route…).