Communiqué
SAISON 2009/10 HORS LES MURS DU THÉÂTRE DU CAPITOLE
TRANSITION, ÉCLECTISME, OUVERTURE
1
RENSEIGNEMENTS
ET RÉSERVATIONS
+33 (0)5 61 63 13 13
www.theatre-du-capitole.org
Une programmation riche et diversifiée
Frédéric Chambert : un nouveau directeur artistique
L’arrivée de Frédéric Chambert à la tête du Théâtre du Capitole marque en premier lieu
cette nouvelle saison. Ancien directeur adjoint de l’Opéra national de Paris et conseiller technique
de Renaud Donnedieu de Vabres au Ministère de la Culture et de la Communication, Frédéric
Chambert succède à Nicolas Joel qui a dirigé pendant 19 ans le Théâtre du Capitole reconnu
aujourd’hui comme l’une des scènes lyriques les plus prestigieuses en France et en Europe.
Avec la même exigence artistique, Frédéric Chambert a aussi bâti sa première saison
sous le signe de l’ouverture.
Opéras de Purcell et Mozart à Schönberg et Poulenc, ballets classiques et contemporains, récitals,
programmation jeune public,exposition, ateliers de pratiques artistiques, rencontres et conférences,
sont autant de propositions destinées à satisfaire aussi bien les passionnés et les mélomanes,
que les novices et les curieux.
Cette saison s’ouvrira à la Halle aux grains avec une nouvelle production de Simon Boccanegra
de Verdi signée par Jorge Lavelli et dirigée par Marco Armiliato. Deux autres nouvelles productions
marqueront cette saison : Iolanta de Tchaïkovski dirigée par Tugan Sokhiev et mise en scène
par un homme de théâtre, Jacques Osinski ; la trilogie, Erwartung, Pierrot lunaire de Schönberg
et La Voix humaine de Poulenc. Le chorégraphe et plasticien Christian Rizzo investira le TNT
avec ces trois ouvrages du XXe siècle, dont la direction musicale sera confi ée à Alain Altinoglu.
Seront reprises trois productions mises en scène par Nicolas Joel : Dialogues des Carmélites
de Poulenc, Elektra de Strauss et La Flûte enchantée de Mozart. La trépidante Vie parisienne
d’Offenbach signée Laurent Pelly viendra rythmer la fi n de l’année. Le public toulousain pourra
découvrir à son tour Le Voyage à Reims de Rossini, un projet original réunissant seize maisons
d’opéra. Place au répertoire baroque avec Christophe Rousset et les Talens Lyriques dans le King
Arthur de Purcell en version de concert. C’est également en version de concert que sera présenté
Euryanthe de Carl Maria von Weber.
De nombreux chanteurs feront vivre ces opéras : artistes charismatiques (Petra Lang, Anja
Silja…), magnifi ques voix jamais entendues à Toulouse (Klaus Florian Vogt, Eric Cutler,
Alexia Voulgaridou, Susan Bullock, Susanne Resmark, Isabelle Kabatu…), artistes réinvités
(Anne-Catherine Gillet, Andrzej Dobber, Stefano Secco…) et des nouveaux talents.
Le Ballet du Capitole et sa directrice de la danse Nanette Glushak présenteront cinq
programmes ; plusieurs pièces entreront dans le répertoire de la compagnie. Ballets
classiques (Giselle, soirée russe), grands chorégraphes du XXe siècle (Balanchine, Forsythe,
Kylián, Limón, Scholz) et pièces contemporaines (création de Kader Belarbi, Davide Bombana)
alterneront, illustrant toute l’étendue du répertoire des danseurs du Capitole.
Les autres forces vives du Capitole, musiciens et choristes, porteront également cette saison
riche et diversifi ée. L’Italien Alfonso Caiani, venu de la Scala de Milan, prendra dès septembre
les fonctions de chef de chœur, succédant à Patrick Marie Aubert.
2009/2010 : une saison hors les murs
Le Théâtre du Capitole a vécu plusieurs phases de rénovation, la dernière étant, en 2004, celle
de la cage de scène. En 2009/2010, c’est la rénovation des planchers qui s’impose pour des raisons
de sécurité et de maintien du bâtiment. Pour cela, la fermeture du théâtre au public pendant
une saison est nécessaire.
Profi tant de ces circonstances exceptionnelles, le Théâtre du Capitole sort de ses murs afi n
de porter l’opéra et la danse auprès de tous les publics et de rayonner dans de nombreux lieux
de la ville. Ce sera l’occasion de tisser de nouveaux liens avec des structures culturelles
telles que le musée des Abattoirs, le Centre de Développement Chorégraphique, le Théâtre
Garonne, Odyssud, le Théâtre National de Toulouse, les centres culturels des quartiers
de Toulouse… et de partager des projets avec des artistes toulousains, tels que Les Sacqueboutiers,
Les Éléments ou le collectif éOle.
Opéras
Opéras
Simon Boccanegra Giuseppe Verdi
Dialogues des Carmélites Francis Poulenc
La Vie parisienne Jacques Offenbach
Le Roi Arthur Henry Purcell - version de concert
Euryanthe Carl Maria von Weber - version de concert
Le Voyage à Reims Gioacchino Rossini
Erwartung / Pierrot lunaire Arnold Schönberg
La Voix humaine Francis Poulenc
Iolanta Piotr Ilyitch Tchaïkovski
Elektra Richard Strauss
La Flûte enchantée Wolfgang Amadeus Mozart
2
Opéras
Giuseppe Verdi (1813-1901)
9-13-16-20
11-18 OCTOBRE 20H
15H
HALLE AUX GRAINS
SIMON BOCCANEGRA
Direction musicale
Marco Armiliato
Mise en scène
Jorge Lavelli
Décors
Agostino Pace
Costumes
Francesco Zito
Lumières
Roberto Traferri, Jorge Lavelli
Simon Boccanegra
Andrzej Dobber
Maria Boccanegra / Amelia Grimaldi
Alexia Voulgaridou
Jacopo Fiesco
Arutjun Kotchinian
Gabriele Adorno
Stefano Secco
Paolo Albiani
Robert Bork
Pietro
Yuri Kissin
Un Capitaine des arbalétriers
Claude Minich
Une servante d’Amelia
Marie Virot
Orchestre national du Capitole
Chœur du Capitole
Direction
Alfonso Caiani
Nouvelle production
La saison s’ouvrira avec une nouvelle production de Simon Boccanegra qui n’a pas été donné
au Capitole depuis 1983. Cet événement sera marqué par le retour à Toulouse de Jorge Lavelli,
gure emblématique du spectacle vivant. Il avait signé en 1977 la mise en scène du premier
opéra donné à la Halle aux grains, Fidelio de Beethoven. Cette salle toulousaine deviendra
ensuite un haut lieu de la musique classique ; Michel Plasson qui était au pupitre de ce Fidelio,
y dirigera par la suite de nombreux opéras.
À la baguette, nous retrouverons le chef italien Marco Armiliato accueilli la dernière fois
en 2008 pour Les Noces de Figaro, et invité régulièrement au Metropolitan Opera de New
York où il dirige notamment en 2008/2009 La Rondine de Puccini, coproduction du Capitole
et du Covent Garden de Londres. Il sera à la tête d’une distribution internationale. Le rôle-titre
de Simon Boccanegra sera confi é au baryton polonais Andrzej Dobber que l’on n’a pas entendu
à Toulouse depuis Capriccio de Strauss en 1995. Depuis, il mène une carrière marquée
par le répertoire verdien ; en 2008/2009, outre Rigoletto, Aïda et Nabucco, il chante Giorgio
Germont dans La Traviata à Hambourg, Amsterdam, Los Angeles et New York. Autour de lui,
la soprano grecque Alexia Voulgaridou dans ses débuts au Capitole avec une prise de rôle,
la basse arménienne Arutjun Kotchinian dernièrement au Capitole dans Œdipe, et le ténor
italien Stefano Secco qui en 2009/2010 est aussi à Paris pour La Bohème et Don Carlo, ainsi
qu’à San Francisco pour Faust de Gounod.
Verdi et son Simon Boccanegra
Plusieurs thèmes s’entrecroisent dans ce superbe opéra de Verdi. Comme si l’envie de mettre en
musique des thèmes politiques qui occupaient alors son esprit et le besoin absolu de blanchir
l’échec de la première version de l’ouvrage (Venise, 1857) se conjuguaient dans une ambition
unique. Sur le plan politique, l’aspiration de contribuer par son apport à l’unité italienne l’anime
et le passionne. Sur le plan artistique, les confl its et les résistances dans Boccanegra offrent
à Verdi les voies d’une expression nouvelle.
Dès le début, et dans un « climat » de conspiration plutôt que de campagne électorale,
la musique installe un souffl e mystérieux et le traitement du dialogue, si proche de la conversation,
frappe l’esprit du spectateur. Nous sommes sur les voies d’un voyage où le politique se lie
à des confl its privés, ressurgis du passé, et que les personnages vont devoir affronter de nouveau.
La toile d’araignée se tisse comme dans un rêve éveillé. Et sur le maillage de ses fi ls, les traits
de l’ambition, du ressentiment et de l’espoir né des compensations de l’amour se dessinent,
subtilement, alors qu’un autre joyau dramaturgique enfl e la partition et le livret : un saut dans
le temps, magnifi que, étonnant, inattendu, qui permet d’avancer dans l’espace et de donner
un sens au présent.
Le Simon Boccanegra de la version Boito de 1881 permet au compositeur de développer
musicalement des recherches innombrables, qui enrichissent la structure de l’œuvre,
nous fascinent par leur justesse, leur invention et leur immense imagination.
Amour, frustration, désenchantement : la passion est au cœur de la vie. Verdi y puise la force de
son inspiration qui s’exprime en liberté, avec les accents les plus douloureux et les plus profonds.
Dans un charme amer et tonique, Verdi atteint ici le sommet de son talent et de son art.
Jorge Lavelli
3
Opéras
Marco Armiliato
Depuis ses débuts à l’Opéra de San Francisco avec
La Bohème, Marco Armiliato dirige le répertoire
symphonique et lyrique dans le monde entier. En
1995, il débute à la Fenice de Venise avec Le Barbier
de Séville, puis en 1996 au Wiener Staatsoper avec
Andrea Chenier.
Il dirige régulièrement au Metropolitan Opera de New
York (Le Trouvère, La Bohème, Turandot…), à l’Opéra de
San Francisco (Madame Butterfl y, La Traviata, Tosca,
Aïda…) et au Wiener Staatsoper (Fedora, Le Barbier de
Séville, La Favorita, Andrea Chenier, Carmen…).
Au cours de ces dernières saisons, il fait ses débuts
à l’Opéra de Hambourg avec La Traviata, au Teatro
dell’Opera de Rome avec Aïda et Turandot, au Covent
Garden de Londres avec Turandot.
En 2007/2008, il dirige La Bohème et Un bal masqué
au Bayerische Staatsoper, Simon Boccanegra,
Werther, L’Élixir d’amour, Manon, Cavalleria Rusticana,
Paillasse, Falsta et Don Carlo au Wiener Staatsoper,
La Traviata et La Fille du régiment au Metropolitan
Opera. En 2008/2009, il dirige Lucia di Lammermoor
et La Rondine (coproduction Théâtre du Capitole/
Covent Garden de Londres) au Metropolitan Opera,
Le Barbier de Séville, L’Élixir d’amour, Falsta et Lucia
di Lamermoor au Wiener Staatsoper.
2009/2010 : Un bal masqué au Deutsche Oper de
Berlin - Le Trouvère à Barcelone - La Fille du régiment
et La Bohème au Metropolitan Opera de New York
Projets : Linda di Chamounix à Barcelone - Otello à
l’Opéra national de Paris
Au Théâtre du Capitole : Le Barbier de Séville (1998) -
Rigoletto (2001) - Le Comte Ory (2001) - Falsta (2002)
- La Rondine (2005) - Le Triptyque (2006) - Les Noces
de Figaro (2008)
Jorge Lavelli
Né à Buenos Aires, Jorge Lavelli est naturalisé
Français en 1977. Metteur en scène de théâtre et
d’opéra, il travaille en France et à l’étranger (Europe,
États-Unis, Amérique latine).
Ses premières réalisations, plus spécialement
orientées vers un théâtre de recherche et de création,
explorent le répertoire contemporain. Ainsi, il
introduit en France le théâtre de Gombrowicz, monte
Panizza, O’Neill, sans délaisser les classiques tels
que Sénèque (Médée) ou Corneille (Polyeucte).
Directeur fondateur du Théâtre national de la Colline
(1987 à 1996), il se consacre à la découverte et à la
création d’auteurs du XXe siècle. Il y mettra en scène
des créations de Lorca, Noren, Berkoff...
À l’opéra, il met en scène les compositeurs de notre
temps : Ravel, Debussy, Bizet, Stravinsky, Bartok,
Prokofi ev, Janacek, Von Einem, Krauze, Ohana,
Nono... ainsi que Haendel (Alcina), Mozart (Les Noces
de Figaro, L’Enlèvement au sérail), Beethoven (Fidelio),
Gounod (Faust), Verdi ou Puccini. Sa mise en scène de
Faust au Palais Garnier en 1975, comme son Fidelio
à la Halle aux grains en 1977 sont salués comme
des spectacles d’anthologie.
Ces dernières années, il crée trois opéras : Cecilia
de Charles Chaynes à Monte-Carlo, Medea de Rolf
Liebermann à l’Opéra Bastille et Babel 46 de Xavier
Montsalvage au Teatro Real de Madrid. Au théâtre, il
met en scène Copi (L’ombre de Venceslao), A. Miller
(création du Désarroi de Mr. Peters), T. Kushner
(création de Homebody/Kabul), Calderon (La hija
del aire), T. Dorst (création de Merlin), J. Mayorga
(création de Chemin du ciel (Himmelweg) - création
française du Garçon du dernier rang, prix de la mise
en scène par la Société des Auteurs et Compositeurs
Dramatiques en 2008), Sophocle (Œdipe roi).
2009/2010 : LAvare de Molière au Teatro María
Guerrero de Madrid
Projets : Polyeucte de Zygmunt Krauze pour l’Opéra
de chambre de Varsovie
Au Théâtre du Capitole : Fidelio (1977, Halle aux
grains)
4
Opéras
Francis Poulenc (1899-1963)
27
29
1-4
6
NOVEMBRE
DÉCEMBRE
20H
15H
20H
15H
HALLE AUX GRAINS
DIALOGUES DES CARMÉLITES
Direction musicale
Patrick Davin
Mise en scène
Nicolas Joel
Décors et costumes
Hubert Monloup
Lumières
Allain Vincent
Le Marquis de la Force
Nicolas Cavallier
Blanche, sa fi lle
Sophie Marin-Degor
Le Chevalier, son fi ls
Gilles Ragon
L’aumônier du Carmel
Christian Jean
Le Geôlier
Olivier Grand
Madame de Croissy, prieure du Carmel
Sylvie Brunet
Madame Lidoine, nouvelle prieure
Isabelle Kabatu
Mère Marie de l’Incarnation
Susanne Resmark
Sœur Constance de Saint-Denis
Anne-Catherine Gillet
Mère Jeanne de l’Enfant-Jésus
Qiu Lin Zhang
Sœur Mathilde
Catherine Alcoverro
Un offi cier
Daniel Djambazian
Premier commissaire
Christophe Mortagne
Deuxième commissaire
Paul Kong
Thierry, laquais
Bruno Vincent
Monsieur Javelinot, médecin
Yves Boudier
Orchestre national du Capitole
Chœur du Capitole
Direction
Alfonso Caiani
Production du Théâtre du Capitole
Patrick Davin
Ancien élève de Pierre Boulez et de Peter Eötvos,
Patrick Davin est un fervent ambassadeur
de nombreux compositeurs de son temps tels
que Philippe Boesmans, Bruno Mantovani,
Benoît Mernier, Henri Pousseur, Marco Stroppa.
Il se consacre avec un égal enthousiasme au concert
et à l’opéra.
Depuis ses débuts internationaux en 1992, il a dirigé
des orchestres tels que l’Orchestre philharmonique
royal de Flandre, l’Orchestre philharmonique
de Radio-France, l’Orchestre radio-symphonique
du SWR de Stuttgart, l’Orchestre symphonique de la
Radio Bavaroise, la Deutsche Kammerphilharmonie
de Brême…
A l’opéra, il s’est distingué à la Monnaie (Orphée
aux Enfers), à l’Opéra de Paris (La Damnation de
Faust, Louise), au Théâtre du Châtelet (Reigen),
à l’Opéra national de Lyon (Wintermärchen), à l’Opéra
de Marseille où il a été premier chef invité de 2003
à 2007 (LAiglon), au Grand-Théâtre de Genève
(La Damnation de Faust, Un Re in Ascolto, Le Cornet),
au Staatsoper de Hambourg (The Rake’s Progress).
En 2008/2009, il est au Grand-Théâtre de Genève
(Les Contes d’Ho mann), à l’Opéra royal de Wallonie
(Ariane à Naxos), à Bilbao (Carmen), au Nederlandse
Reisopera (Fidelio), à la Monnaie de Bruxelles
(création de House of the sleeping beauties de Kris
Defoort).
2009/2010 : Samson et Dalila à l’Opéra royal de
Wallonie - Les Noces de Figaro à Monte-Carlo -
Mefi stofele à Montpellier
Au Théâtre du Capitole : La Belle Hélène (2007) –
Concours international de Chant (fi nale, 2008)
Nicolas Joel
Après avoir dirigé le Théâtre du Capitole pendant
19 ans, Nicolas Joel prend la direction de l’Opéra
national de Paris en septembre 2009.
Né à Paris en 1953, il mène depuis 30 ans une
carrière de metteur en scène. Très jeune, il est
l’assistant de Jean-Pierre Ponnelle et de Patrice
Chéreau, et débute en 1979 la mise en scène avec
le Ring de Wagner à Strasbourg. Depuis, il n’est pas
une grande scène internationale qui n’ait accueilli
un spectacle de Nicolas Joel : San Francisco, Milan,
Londres, New York, Los Angeles, Vienne…
Sur les scènes françaises, il réalise, entre autres,
Didon et Enée avec Jessye Norman et Un bal masqué
avec Luciano Pavarotti à Paris, et la création mondiale
de Montségur de Marcel Landowski à Toulouse.
Depuis 1987, il entretient une fi dèle collaboration
avec les Chorégies d’Orange ; sa dernière production
étant Faust de Gounod en 2008.
De 1990 à 2009, Nicolas Joel est directeur du
Théâtre du Capitole. Il fait de cette maison l’une
des plus grandes scènes françaises, reconnue
internationalement par la qualité de ses productions
et de ses distributions. Il y signe de nombreux
opéras, dont certains rarement joués : Louise (1996),
Mignon (2001), Jenufa (2004), La Rondine (2005),
Le Roi d’Ys (2007), Œdipe (2008), sans compter le Ring
de Wagner qu’il monte entre 1999 et 2003. Comme
il a débuté à Toulouse en tant que metteur en scène
en 1983, c’est avec Faust de Gounod que Nicolas Joel
termine sa dernière saison « capitolienne ».
Nicolas Joel a reçu à deux reprises le Prix de
la Critique Dramatique et Musicale pour ses
productions lyriques, ainsi qu’une Victoire de la
Musique en 1996, dans la catégorie « meilleure
production lyrique » pour Dialogues des Carmélites.
Il est Chevalier de la Légion d’Honneur.
Le chef-d’œuvre opératique de Francis Poulenc, Dialogues des Carmélites, revient à l’affi che
du Capitole dans la production de Nicolas Joel et Hubert Monloup qui avait remporté un grand
succès lors de sa création en 1995 à la Halle aux grains. Primée « meilleure production lyrique
de l’année » aux Victoires de la Musique en 1996, elle a reçu le Prix Claude Rostand 1995/1996
du Syndicat de la critique.
La direction musicale sera assurée par Patrick Davin qui dirige régulièrement des ouvrages
français. Premier chef invité de l’Opéra royal de Wallonie, il mène une carrière ouverte à toutes
les musiques, de la création contemporaine aux grands classiques du répertoire.
C’est une distribution dominée par des artistes franco-belges qui sera au cœur de ce sujet
à la fois humain et théologique : Nicolas Cavallier dans son premier Marquis de la Force, Sophie
Marin-Degor que l’on entendra aussi dans La Vie parisienne, Sylvie Brunet que l’on retrouve
après sa Jocaste dans Œdipe, Gilles Ragon et Anne-Catherine Gillet, deux artistes familiers
du Capitole, et Isabelle Kabatu pour ses débuts à Toulouse. Nous découvrirons également
la mezzo-soprano Susanne Resmark, qui reprendra le rôle de Mère Marie au Bayerische
Staatsoper de Munich en mars 2010.
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