Techniques d`Ecoute

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Techniques d’Ecoute
Musicologie
Au Moyen âge:
Chansons de troubadours (souvent un homme avec un instrument). Les cuivres,
trompes et Sacqueboutes sont des instruments bruyants, pour l’extérieur, la guerre. Les
troubadours vont utiliser des instruments plus discrets.
La musique des troubadours est profane et chantée dans la langue commune.
Chants grégoriens: chants à l’unisson avec un ambitus réduit. Choeur d’hommes.
Fin du XIIème : invention de la polyphonie dans l’église.
Léonin : premier compositeur de polyphonie à deux voix à Notre Dame de Paris. Son
disciple, Perotin, est allé jusqu’à 4 voix. Souvent la 4ème voix est tenue en bourdon.
Les troubadours s’illustrent au XII et XVII. On les nomme trouvères au dessus de la
loire (Langue D’Oïl) et toubadours au dessous de la loire (langue d’Oc).
Au XIVème, on observe la première fusion entre le prophane et le religieux et on obtient
des polyphonies profanes : Guillaume de Machaut (le dernière trouvère) Polyphonies à
3 voix.
Les troubadours utilisent des percussions orientales, rapportées des croisades. Les
troubadours pouvaient être des chevaliers, des nobles…
La renaissance (à partir du XVème):
La percussion devient grossière et disparaît. La musique devient plus ouvragée, moins
virile. On a toujours de la polyphonie, mais plus rapide, plus virtuose.
A partir du milieu du XVème, les effectifs enflent. On a des polyphonies à beaucoup de
voix (Ockeghem : 36 voix)
Début XVIème, la polyphonie peut-être couramment à 4 voix.
A partir de mi- XVIème, on revient sur des monodies accompagnées le plus souvent par
un Luth.
La renaissance, c’est le retour à l’antiquité, l’idéalisme du grec ancien.
Le Baroque (début XVIIème):
Toujours dans l’idéalisation de la tragédie grecque, naît le premier Opéra : l’Orphéo, de
Monteverdi en 1605. Orphée est un musicien qui charme avec sa lyre.
Hyerarchisation des voix: un chanteur et un accompagnateur. Concept de mélodie
accompagnée.
Introduction du récitatif, le “chanté-parlé”. Dans l’opéra, le chanteur mélange chant et
parole et est accompagné par la basse continue. Un instrument à cordes pincées joue
l’harmonie et un autre instrument, à cordes frottées, joue les graves.
Orphée : Luth + basse de viole accompagnent le chanteur.
La fin du baroque correspond à la mort de Bach, en 1750.
Dans la deuxième partie du XVII, au niveau musical, on voit apparaître les concerto.
même principe que l’opéra : un prince soliste (violon par exemple) accompagné par le
peuple : l’orchestre.
Au départ, il y a le concerto grosso : petit groupe de solistes qui répond à l’orchestre,
puis au début du XVIIème, le concerto se généralise avec un seul soliste (par ex les
concerto de vivaldi)
C’est encore un orchestre à géométrie variable. Essort des clavecin, violons et
violoncelles à la fin du XVIIème.
Partout en musique baroque on retrouve la basse continue.
Le Classique (à partir de 1750).
Mozart s’illustre dans tous les genres (opéra, concerto, symphonies…). Naissance de la
symphonie. Mozart compose pour le timbre des instruments. Il utilise l’orchestre par 2
(les bois vont par 2, 2 groupes de violons, 2 trompettes, 2 trombonnes, 2 corps et
introduction des timbales). Mozart écrit 41 Symphonies pour cet orchestre.
Opéras célebres de Mozart : Les noces de figaro, Cosi fan tutte, Don giovanni, Die
Zauberflötte (dernier opéra de Mozart)
Il écrit également 27 concerto pour piano (piano forte à l’époque).
La basse continue a disparu.
Dans sa sonate au clair de lune, Beethoven invente la résonnance du piano forte. ON
est au début du romantisme.
Le Romantisme (XIXème)
Chopin et Schumann (tous deux nés en 1810) La note bleue de Zulawski
à partir de 1830, Chopin développe la virtuosité du piano.
2ème partie du romantisme 1850-1883
Wagner : les opéras constituent son oeuvre principale. Il est le premier à avoir réalisé
une oeuvre d’art total. 4 opéras se suivent (tétralogie). Il y a dans ses oeuvres la
proposition d’une vie virtuelle.
Nietzsche a été façonné par les idées de Wagner puis a fini par se révolter contre lui,
enchanteur qui conduit au nihilisme, dealer d’émotions trop fortes. Il faut revenir à des
oeuvres plus joyeuses.
Après Wagner, c’est la fin du “tronc commun” et commence “l’arborescence”
On va être dans une recherche de puissance, développement des percussions, des
cuivres, orchestres plus gros.
Debussy : Le sacre du printemps en 1913.
On observe au XXème un paradoxe qui tend vers le moderne et à la fois vers le primitif,
et on obtient une sorte de sauvagerie sonore.
Après la 2ème guerre mondiale, c’est l’apparition des instruments de musique
électrifiés. Economie de moyens, beaucoup de bruits avec peu de gestes.
Fin des années 40 : musique concrète en france
Années 50 : musique électronique puis électroacoustique.
50-60: musique mixte : électronique + acoustique.
Fin 70-80: apparition des synthétiseurs.
I) Le Moyen-âge
XIIème siècle : les troubadours, trobairitz pour les femmes.
En général très syllabique (une syllabe par note). Pas de vocalise. Une seule voix,
l’accompagnement est improvisé. La seule chose fixée est la mélodie du chanteur.
On a une basse bourdon, qui donne une sonorité villageose, de musique traditionnelle.
En général Ier et Vème degré (double bourdon)
Ex : sur le pont d’avignon.
Sur Le Pont d’Avignon Bourdon simple
Sur Le Pont d’Avignon Double Bourdon
Au moyen-âge on utilise les modes anciens:
Ex: greensleeves est en mode de Ré : les 7 touches blanches qui suivent le Ré sur un
clavier. toutes les notes sans altérations.
Puis elle a été “modernisée” on a ajouté des altérations (écoute ici)
Exemple du prof sur Greensleeves
Mode de La: mode antique mineur, mode éolien
Ex de changement de mode “sur le pont d’avignon” on passe d’un mode de Do à un
mode de la → super triste
Le Pont d’Avignon Mode de LA
Mode de mi: mode super mineur, mode phrygien
Le Pont d’Avignon mode de Mi
Mode de fa: mode super majeur, mode lydien. Le mode de fa a 3 tons d’affilée.
Mode de do : ionien
Mode de Sol: Mixolidien
Mode de Ré: dorien
Mode de si: Locrien.
Les chants de troubadours emploient le mode de Fa pour la fête. Rythme souvent
ternaire car dansant.
Dans la langue d’oïl, il y a beaucoup de sonorités en “ouais”
Ecoute de Kalenda maya de Raimbaut de Vaqueiras. On a une vielle qui improvise au
début puis trouve son rythme, des percussions orientales, un tambourin qui sonne
comme un Tabla indien.
Double bourdon : sol et ré.
On est en sol mode de fa, donc on a une mélodie avec des dièses.
Musique Religieuse
On a des chants grégoriens à partir du IVème S. Ce sont des choeurs monodiques
avec des notes conjointes et un ambitus restreint. La base de la musique est la
continuité. A Capella, En latin.
La polyphonie religieuse commence à la fin du XIIème avec Léoni puis Perotin qui
utilisera un maximum de 3 voix + basse tenue.
Aspect dansant dans le mode rythmique ternaire. vocalises nombreuses et pullulentes.
Organum : structure musicale.
Bourdon sur une note puis on change de bourdon.
Ecoute de Viderunt omnes de Perotin
deux voix prennent le bourdon et suivent le même mode rythmique (homorythmie)
Le texte est perdu dans les vocalises. Les voix chantent à la quinte et quarte. Pour
pythagore, les consonnances étaient octave quinte et quarte. La tièrce était dissonante.
XIVème siècle : fusion de la musique profane et religieuse à travers de polyphonies
profanes.
Guillaume de Machaut est appelé le dernier trouvère. Il est surtout connu pour sa
messe, bien qu’il ait écrit des musiques profanes.
Une messe : parties obligées de la messe mises en musique (Kyrie, gloria, agnus
dei…)
Avec Machaut, on a des polyphonies à 3 voix, plus tellement de bourdon, beaucoup de
rythmes binares mais aussi ternaires.
Hoquet : sorte de Ping pong, va et vient entre les voix. peut-être très discret.
Il n’y a pas de hoquet avant le XIVème et il n’y en a plus après.
Cadence à double sensible : Typique du XIVème.
En mode de fa, deux sensibles vont se résoudre.
Double sensible car Mi monte au fa et si vers le do.
La quinte en mode de fa a aussi une sensible car le IVème degré est juste en dessous
(½ ton) du Vème.
On a des quintes paralèlles (mi/si - fa/do) Les quintes parallèles sont typiques du
médiéval.
La Cadence à double sensible est typique du XIVème siècle.
Quintes parallèles : par exemple de sur le pont d’avignon
Sonne comme une sonnerie de tournois où les deux trompettes restent à la quinte.
Quintes parallèles sur le Kyrie de la messe de Machaut
Cadence à double sensible sur le Eison.
En polyphonies religieuses, beaucoup de vocalises car il n’y a pas besoin de défendre
le texte, tout le monde le connaît. On distingue également le hoquet.
II) La renaissance
XVème siècle
La renaissance est globalement polyphonique. Se caractérise beaucoup par les imitations.
Imitation : fait qu’un dessin mélodique soit imité par un chanteur 2 après qu’un chanteur 1 l’ai
fait.
Les imitations peuvent être des canons mais pas toujours. L’imitation était le concept de la
renaissance car on imitait la philosophie antique pour laquelle l’imitation était vertueuse : imiter
la nature.
l’imitation peut-être deux petites choses qui s’imitent entre une voix et une autre.
Le genre qui reprend le mieux des imitations est la fugue.
Exemple joué par le prof sur une fugue de Bach (attention, Bach pas la même époque !!)
La première voix fait un schéma, la deuxième entre en l’imitant puis elles font un divertissement.
La 3ème voix entre en imitant l’entrée des deux premières.
Au début de la renaissance, il y a beaucoup de polyphonies vocales, plus majeures, plus
rapides.
Ecoute de Bon jour Bon mois de Guillaume Dufay. On reconnaît l’imitation des deux voix qui se
répondent.
Canon exact à l’unisson ou à l’octave.
Il y a une cadence au début de cette époque qui est un peu comme la cadence à double
sensible.
exemple du prof
On va avoir une cadence VII II I
On peut également déceler à cette époque un faux-bourdon qui consiste à enchaîner des
accords de sixte parallèles. Venu avec le compositeur Anglais Dunstable.
Exemple du prof
On laisse tomber les quintes parallèles qui sonnent trop brutales, trop guerrières.
Ockeghem, au milieu du XVème siècle, va aller jusqu’à 36 voix dans ses polyphonies.
Colosse polyphonique complexe.
Josquin Després (1450 - 1521), compositeur célèbre de la renaissance, a écrit le “tombeau de
Ockeghem”. il va rompre avec l’état d’esprit de la renaissance avec des pièces qui ont l’air de
pouvoir stabiliser le mineur. Pour notre oreille actuelle, cela sonne “moderne de mélancolie”,
presque romantique. Le mineur peut se stabiliser.
Chez Josquin on a des fugues un peu élaborées : genre qui fait des imitations, qui commence à
une voix, la deuxième imite la tête de la première voix et la 3ème voix quand elle entre imite la
tête de la première et de la deuxième voix. Le thème d’une fugue s’appelle un sujet.
Les musiciens franco-flamands sont spécialisés dans la musique, contrairement aux musiciens
du moyen-âge qui écrivent parole et musique.
A la fin du moyen âge il y avait l’art subtilior (fin du XIVème), il faisaient des partitions
graphiques avec par ex un canon perpétuel avec la portée en forme de cercle,
ou une chanson d’amour dont la portée est en forme de coeur.
A la renaissance cependant, les musiciens sont des musiciens purs, des professionnels, des
techniciens. Ils utilisent donc les textes des autres pour les chansons profanes ou pour la
liturgie.
Écoute de Pange Lingua, Messe de Josquin. Qui Tollis.
Les 4 voix entrent les unes après les autres en imitation. Stabilité dans le lyrisme, suppliant,
impression d’être sur un mineur, tranquillement, sans être dérangé par une cadence à double
sensible.
Écoute chanson profane : Coeurs Désolés (Josquin)
Pas d’imitation. désolation, mineur stable, univers mélancolique, stable donc forcément au
moins Josquin. Mineur qui ne va pas d’un seul coup sauter vers le joyeux de façon discontinue.
Josquin lui termine souvent par des cadences parfaites : V - I. Il utilise aussi souvent la cadence
plagale. Les deux derniers accords doivent être un accord central suivi de I. Les accords
centraux sont IV et V.
Cadence plagale = IV - I.
La cadence plagale est très rare de nos jours.
exemple de cadence plagale
La cadence parfaite descend de 5 degrés mais monte de 4
La cadence plagale descend de 4 degrés mais monte de 5
On a une cadence plagale à la fin de coeurs désolés
Josquin ---> Fin XVème début XVIème.
Début XVIème siècle
Clément Janequin : renouveau de la chanson française.
Très joyeux, beaucoup de majeur. la mélancolie disparaît. Tempo le plus rapide qu’on ait eu
pour de la polyphonie vocale. Virtuosité vocale.
Thèmes empruntés à Clément Marot. Il écrit des blasons. Il va rendre hommage à certaines
parties de l’anatomie féminine (peut-importe la partie, peut-être le nez, la bouche…).
Grivoiserie, humour.
Ex: Le Caquet des femmes.
Humour, érotisme mais aussi violence, guerres.
Ex : “La Bataille” ou “La guerre” Chanson composée sur la bataille de Marignan (1515), vécue
par le compositeur. Il s’agît d’une chanson guillerette. Cette virtuosité permet d’utiliser des
honomatopées (imitation des canons, des trompettes par ex.). La virtuosité va servir la légèreté
et le comique.
Autre chanson célèbre : les chants des oiseaux
premières musiques figuralistes, dresse un tableau sonore, majeur, descriptive, rapide, virtuose,
comique.
Deuxième partie du XVIème siècle :
Compositeur représentatif : Roland de Lassus (Orlandi Lasso)
Poète connu de cette époque : Ronsart. Poèmes légers, badins, amour, séduction.
Lassus est dans cet esprit. Il a d’ailleurs mis en musique des poèmes de Ronsart.
Retour à la monodie + accompagnement (Luth ou ensemble de Violle).
L’accompagnement n’est pas improvisé, il est écrit, sophistiqué, avec une densité harmonique.
Souvent un accord par syllabe. Écriture verticale.
Une note de la mélodie par syllabe, peu de vocalises, souvent une vocalise très courte sur
l’avant dernière syllabe
Cadence parfaite IV V I ou VI V I
époque où l’on va simplifier les modes, on va avoir majeur et mineur, mais plus les 7 modes
que l’on avait jusqu’à présent. Possibilité à la fin des morceaux mineurs de finir en majeur.
Tierce picarde : ex du prof sur les portes du pénitencier.
Ecoute : Fleur de 15 ans (écoute du cours… si quelqu’un l’a en meilleure qualité je prends ! )
La basse change à toutes les syllabes. se termine sur une tierce picarde.
III) Le Baroque 1600 - 1750
Invention de l’opéra récitatif: plusieurs syllabes sur la même note. Les premiers récitatifs : un
chanteur accompagné par une basse continue :
Un luth, un théorbe (cordes pincées) qui va faire l’harmonie, et un instrument à cordes frottées
graves comme la violle.
Exemple : Récitatif Orphéo Monteverdi : Instrument à cordes pincées qui arpège ses accords,
hésitation majeur/mineur. Capacité chez Monteverdi à rester sur le même degré.
Ecoute de l’Ouverture d’Orphéo : Changements de nuances mais pas de changements
d’harmonie, on reste sur un premier degré.
Ornements typiques du baroque (trille par exemple). Caprice mélodique noté par des
ornements.
Combat de Tancrède et Clorinde : Pizzicatis, c’est une idée souvent liée à la guerre, symbolise
les épées. Assez rare à l’époque. Le Chanteur arpège l’accord de premier degré, l’harmonie est
gelée, notes répétées, violence, contrastes.
A l’époque Baroque, se développent tous types de contrastes. Le baroque essaie une zoologie
des passions. Contrastes de nuances, de tempi (Forte, piano, Forte, Piano… Rapide, lent,
rapide…), Contrastes d’effectifs (nombre de musiciens) d’un moment à l’autre.
Dans la deuxième partie du XVIIème siècle, naissance du concerto.
Sorte d’opératisation de l’orchestre. Sorte d’opéra instrumental avec un petit groupe de solistes
qui répond à l’orchestre. Concerto Grosso (Concerti grossi au pluriel) : Concerto pour un petit
nombre de solistes : 3 ou 4.
L’harmonie est déjà moderne avec des accords 5, 6 et 7barré. Toutes les cadences s’installent,
elles sont bien appuyées avec emphase.
2ème moitié du XVIIème, apparition de la marche harmonique : l’harmonie et la mélodie vont se
décaler horizontalement. La basse descende de quinte en quinte deux fois pendant que la
mélodie descend d’une seule marche.
Basse continue devient Clavecin + violoncelle
Ecoute Concerto N°1 de Corelli. Clavecin en permanence, marche qui se décale vers le dessus.
Forte, suivi de piano, puis retour vers le forte. Cadence emphatique puis arrivée des solistes.
Instabilité du tempo. Contraste d’effectif. Basse continue permanente.
La fin du Baroque : 1700 - 1750
Vivaldi va écrire pratiquement que des concerto. Souvent pour un seul soliste, mais il y a aussi
des concerti grossi chez Vivaldi.
Interchangeabilité des timbres : la nomenclature n’est pas très fixe.
Chez Vivaldi, il y a souvent un seul soliste, très vivace, très rapide, grande virtuosité. Les
marches harmoniques continuent à pulluler.
Pour donner de la puissance aux orchestres: multiplication des attaques, départ parfois à
l’unisson.
Ex: L’été de Vivaldi l’orage . Rapidité, répétitions, notes à l’unisson.
Bach va souvent imiter Vivaldi et faire des concerto à l’italienne. Bach faisait à l’époque des
choses qui pouvaient sembler archaïques car il faisait encore du contrepoint.
Bach: Compositeur dernière partie du baroque. né en 1685, mort en 1750. Il a écrit un millier
d’oeuvres. densité supérieure, écriture contrapuntique, écriture à plusieurs couches.
Contrepoint = accompagner des mélodies par d’autres mélodies
Bach a un écriture personnelle. il a beaucoup écrit pour orgue. pièces pour orgue = une chance
sur deux que ce soit du Bach. Il écrase le répertoire d’orgue.
Tentation Isorythmique pour la mélodie (appelée sujet /thème) : horizontalement, un rythme se
répète inlassablement. Par exemple que des croches.
Issu d’un exercice de contrepoint. Il décide par exemple de 3 couches, une en croche, au
dessus une en noires et au dessus une en blanches. Il lui faut beaucoup de souplesse pour que
ce coté mathématique ne soit pas ennuyeux.
Toutes les mélodies chez Bach ne sont pas isorythmiques.
Lorsque ce n’est pas le premier plan, ce peut-être un accompagnement.
Écriture rythmique stratifiée.
Lyrisme obtenu par la multiplication des retards : frottements qui se résolvent.
Écoute : La passion selon saint Jean.
Inexorabilité rythmique des basses en croches, et médiums violons font guirlande mélodique en
double croches, les hautbois se “frottent” à intervalles de ton et demi-ton et se desserrent à
intervalles de tierces.
Chez Bach, la langue religieuse est l’allemand car elle devait être comprise par le peuple.
Écoute Ich ruf’ zu dir Herr Jesus - Christ : basse en croches, mélodie médium en doubles
croches lentes. mélodie en haut est libre rythmiquement.
Dans la fugue (après la toccata) le sujet est isorythmique en doubles croches, puis suivi d’une
marche harmonique. Souvent quand il y a divertissement, on a une marche harmonique.
Haendel : Passacaille. : Beaucoup de marches harmoniques, variations, l’harmonie se répète,
beaucoup d’ornements. passage à un moment d’un rythme binaire à un rythme ternaire.
Écriture avec des arpèges systématiques.
Le coté isorythmique peut faire penser à bach comme une influence. Marche harmonique à
presque chaque variation. Mouvements qui font référence à la fugue de Bach.
IV) La période Classique
Environ 1750 - 1800
Le grand compositeur de la période classique est Mozart, né en 1756. Premier Opus
composé à 5 ans.
Il a écrit 41 Symphonies, 27 Concerto pour piano, 5 concerto pour violon, 4 opéra très célèbres
(Les noces de Figaro, Don Giovanni, Cosi Fan Tutte avec pour Librettiste Da Ponte, et La flûte
enchantée qui est un opéra comique allemand) Il mourra à 36 ans, après la première de la flûte
enchantée. 3 opéras en Italien et 7 en allemand.
Musique très codifiée. Beaucoup de rebonds mélodiques, Piqués, légèreté.
Univers joyeux, car c’est le siècle des lumières et pleinement réalisé par la philosophie des
lumières qui est une philosophie optimiste. Univers très majoritairement en Majeur.
Le mineur se réimpose avec le romantisme.
Rameau a écrit un traité d’harmonie qui dit que l’accord parfait majeur (le corps sonore) est
partout dans la nature. Comme si la joie était dans la nature. Cet accord est le corps sonore
selon rameau. La nature c’est le majeur.
Chaque Symphonie de Mozart a une tonalité principale. Seulement deux sont dans une tonalité
mineure : Sol mineur.
La petite sol mineur, Symphonie N°25 et la grande sol mineur, Symphonie N°40
39 symphonies en majeur sur 41, et on retient surtout les 2 en mineur.
Mozart c’est le contraire de la plainte, c’est la danse, un regard d’enfant joyeux.
Il a écrit une messe en Ut mineur.
L’élan Mozartien : Dans les formules d’accompagnement de mozart, la basse va venir sur le
temps, mais les médium auront des formules en demi-soupir 3 croches, demi-soupir 7
croches… donne de la légèreté.
Des arpèges brisés ( ordre des notes de l’arpège changé. tous les désordres sont possibles)
donnent du dynamisme.
Basse d’Alberti est devenue la basse de Mozart. Consiste à 3 hauteurs, et aller sur 1-3-2-3 et
revenir toujours sur 1-3-2-3.
Ex dans les aristochats. Cette basse représente l’enfance car représente Mozart et Mozart est
associé à l’enfance.
L’élan est donné également par des octaves brisées (pas forcément à la basse) avoir une note
et son octave au dessus à contretemps (fréquent à la basse dans les musiques populaires des
années 80)
L’appoggiature pullule chez mozart, parfois une appoggiature toutes les deux notes.
nombreuses et légères. ex. capitaine flam, appoggiature sur taine et flam très appuyées.
La musique a des dissonances, parfois des notes pas à leur place, la dissonance doit être
appuyée avant de se résoudre. Point culminant mélodique sur une dissonance.
Ex Captain Flam
Chez Mozart les appoggiatures sont très nombreuses et moins appuyées.
Grupetto : ornement fréquent.
Accord Quarte et sixte de cadence (ou d’appoggiature) Chez Mozart, 99% de chance qu’il y ait
quarte et sixte dans les cadences. Plus rare chez les romantiques et chez Bach
Ex : Sol-do-mi devien sol-si-ré
Mi est appoggiature de ré et do est appoggiature de si
Exemple sur la marche turque.
Les tierces parallèles pullulent chez Mozart. Souvent des sixte parallèles également.
Ex dans la flûte enchantée. Tierces parallèles.
Pour donner une puissance à l’orchestre, pour accentuer un thème, il va ajouter des trémolos,
sur les cordes principalement.
Mozart surprend et varie les types d’écriture. Grands unissons par moments, à d’autres
moments, il va utiliser des pédales (note tenue). Chez Bach ce sera une note tenue à l’orgue.
Chez Mozart, ce sera une note pulsée (répétée rapidement).
La petite musique de nuit : unisson puis pédale pulsée (au début)
Écoute du début de la Messe en ut mineur : peu des caractéristiques que l’on vient de
décrire car religieux, le style de Bach se retrouve chez Mozart quand il s’agit de musique
religieuse. Même dans la tragédie, on garde le coté rebondissant. Les appoggiatures, Élan dans
les basses avec des demi-soupirs ou des quarts de soupirs.
Coté un peu léger et rebondissant.
Écoute concerto 21 pour Piano : Unisson rebondissant, puis notes piquées, trémolos, Pédale
pulsée, tierces parallèles. Écouter et chercher les octaves brisées.
Concerto 23 en La Majeur. Quand revient le thème, toutes les notes sont appoggiaturées
systématiquement. Arpèges brisées à la basse.
Fin de la période Classique, pré-romantisme 1800-1830 : Beethoven
Résonnance, écho. La pédale n’est plus un son tenu mais un son qui résonne. Univers qui
s’alourdit, qui s’appesantit, répétitions. Basses graves, Les basses chez Beethoven sont jouées
un octave en dessous de mozart.
La pédale du piano forte permet d’enlever les étouffoirs et laisser résonner le son.
Monde qui s’assombrit. Contemplation. Acharnements mélodiques (ex La tempète).
Il va parfois employer un accord majeur qui se minorise. Ton homonyme mineur. Le même
accord devient mineur. Existait déjà chez Mozart mais mis en valeur chez Beethoven.
Chez Beethoven, la clarinette devient soliste.
Beethoven a écrit 9 symphonies, et la 9ème est la plus célèbre (avec l’hymne à la joie) avec
des appuis I-V.
A la même époque, Schubert, peut être aussi grave que Beethoven, mais avec une légèreté. Il
s’inspire des mélodies populaires de son temps et revivifie la musique savante avec la musique
populaire. Il écrit 500 lieder (mélodies au sens de chanson). Le plus célèbre est la truites.
Il va parfois minoriser un thème en entier. Son idée est de faire passer un nuage sur le soleil
majeur.
Écoute:
Thème en la Majeur puis reprend en mineur.
V) Le Romantisme
Commence en 1830 par la génération 1810
Schumann, Chopin sont tout deux nés en 1810. Les Romantiques ne seront pratiquement que
des Allemands.
Mendelssohn
Ce qui caractérise le Romantisme, c’est plus la continuité (baroque : contrastes, Classique:
légèreté). Beaucoup de Crescendo, Decrescendo.
Rossini, pré-romantique, met en oeuvre d’immenses Crescendo dans l’ouverture de ses opéras
(exemple: la pie Voleuse)
Dans la génération 1810, bouffées d’émotions qui reviennent et repartent aussi
progressivement. Continuité des nuances, continuité du son.
Virtuosité du piano qui se développe. Utilisation de la pédale.
Continuité de la hauteur des notes. Chez Schumann, passages entiers où les basses ont le
moins de sauts possibles.
Il y a encore des appoggiatures, plus importantes (plus appuyées) mais plus rares.
Écoute Mouvement Lent de la 2ème Symphonie de Schumann.
Avec la résonance des cordes, impression de complaisance dans son propre son.
Appoggiatures écartelées qui se résolvent à l’octave en dessous. Les basses fonctionnent
chromatiquement dans la continuité. Crescendo de grande ampleur.
Schumann s’illustre surtout par ses musiques pour piano. Schumann et Chopin sont les deux
grands pianistes.
Chopin a écrit un peu d’orchestre pour ses deux concerto pour piano.
Schumann n’a fait qu’un seul concerto pour piano.
La virtuosité du piano se développe sous l’influence de Chopin. A tel point qu’on a moulé ses
mains aux doigts très fins. Il parcoure les 7 octaves du piano plus rapidement.
Ecoute : première étude Chopin opus 10.
Écoute : fin de la quatrième étude.
Écoute: 2ème Etude Opus 25
Écoute :
contrastes violents entre la simplicité du thème puis beaucoup de virtuosité dans l’aigu. Arpèges
ornés.
La mélodie est à gauche et l’accompagnement à droite pour tisser une atmosphère scintillante.
Deuxième génération au romantisme : Wagner
Il a tellement fasciné qu’il était considéré comme un Dieu vivant.
Tristant Und Isolde est un opéra qui fut tellement impressionnant que Debussy se demanda que
faire après, il fallait composer différemment.
La question de Wagner est l’opéra. On ne connaît de Wagner que ses Opéras. Il a offert
l’oeuvre d’art Total : il écrit l’histoire lui-même, le met en musique, et veut un nouveau concept
de théâtre où on ne voit plus l’orchestre et le chef d’orchestre pour se concentrer uniquement
sur la scène.
Il écrit une tétralogie « the ring », 4 opéras se suivent.
Monde en sois, avec poème, décors, musique, qui nous empêche de nous échapper de
l’univers.
Nietzche, premier disciple de wagner, se rebellera contre Wagner, il l’appelle l’enchanteur et il
faut s’en séparer pour sortir de ce monde imaginaire.
Wagner donne une nouvelle puissance à l’orchestre. Le thème est donné parfois aux cuivres.
Écoute : Tanhauser ouverture.
Le thème est pris par les cuivres. Les cordes sont accompagnatrices.
Le thème au début est au hautbois. Wagner diatonique. très stable. Les cordes font briller les
cuivres.
Cela fait scandale. Il y a un complot pour faire rater la première.
Écoute : Chevauchée des Walkyries Cordes plus virtuoses. Le thème au cuivre éclate. Trilles.
révolution orchestrale. donne un coté surnaturel. Femmes divines qui chevauchent des chevaux
blancs.
Histoire de héros. Siegfried, héros de la tétralogie. Inspiré de légende héraldique et anglosaxone. L’épée a son thème, son Leitmotiv.
Écoute : ouverture Parsifal (Perceval le gallois) Quête du graal. L’idée de la foi est un leit motiv
de Parsifal. Il y a le Leitmotiv de Klingsor. Les cordes prennent leur temps pour dire ce qu’est la
fois. Arrivent les cuivres, trompettes des tournois médiévaux. Les cordes tricotent en arpèges
pour les accompagner. Le thème est repris une tierce au dessus, en prenant encore plus son
temps.
On retrouve aussi des chromatisme dans la continuité de la mélodie.
Autre aspect chez Wagner : le chromatisme intégral : dans le Wagner de la fin, et dans Tristan
Un Isolde, il va développer des progressions le plus continu possible à toutes les voix.
Écoute : Prélude à l’acte I : demi-tons. glissements très progressifs. langueur. marche
harmonique modulante au dessus. Appoggiature très longue. basse par demi-tons.
La fin du romantisme.
Après Wagner, il n’y a plus grand chose à faire.
Néo-Bach. Remise de petites touches de l’ancien dans le nouveau.
Saint-Saens va ajouter dans un langage romantique, quelque chose de Bach
Écoute : Concerto pour violon en Mi mineur de Mendelssohn : toute la première partie purement
romantique puis Isorythmie Baroque style Bach.
Écoute : Saint saens : deuxième concerto pour piano :
Ailleurs géographique :
Mode des Rhapsodies: La musique savante s’inspire de folklore exotique. Le premier folklore
imité est celui d’Europe Centrale. Listz, Dances hongroises de Brahms. Caprice du tempo
(Rubato), Glissando au violon.
L’inspiration Espagnole, andalouse. Ex : Carmen de Bizet, puis la Traviata de Verdi et Don
Giovanni de Mozart.
Carmen fait une sorte de musique exotique à l’espagnole.
Écoute : Sarasate, les airs bohémiens (Bohémien = tchèque à l’époque)
Concerto pour violon. impression que le temps s’arrete avec le Rubato, puis glissando appuyés,
donne un coté langoureux.
VI) Le XXème Siècle
Debussy, avec le prélude à l’après midi d’un faune, est la solution Française de sortie du
langage romantique.
Ravel, musique diffuse, recherche de subtilité, d’accord couleur.
Impressionnisme. Musique des années 1900-1910, la belle époque. L’impressionnisme se
caractérise par un emploi d’un grand orchestre. On recherche des modes de jeux nouveaux qui
mettent en avant la subtilité sonore.
Beaucoup d’emploi de la harpe, souvent deux harpes dans les orchestres impressionnistes.
Le Celesta se développe (sonne comme un piano à clochettes). Emploi de batteries (triples
croches entres deux rondes)
Ravel fait entendre des batteries “con sordina sul tasto”
Le paradygme de l’impressionnisme est de faire des nuages de sons diffus, diaphanes.
Prédominance du pp
Ecoute Daphnis et Chloé, lever du jour
Les bariolages consistent à faire des arpèges montants et descendants de ces accords
enrichis.
Stravinsky : Russe qui va émigrer avant la révolution de 17. Solution primitiviste.
“le sacre du printemps” représente le début du XXème siècle : 1913.
L’accord du sacre se répète obsitnément : Ostinato. L’accord du sacre est un collage
“dadaïste”, collage polytonal, répété avec de faux accents.
Musique êtremements rythmiques avec de faux accents, aléatoires semble-t-il.
Ostinato est l’obsession du fou.
Ecoute Sacre du printemps.
La mélodie implose sur elle même, les motifs se retourne sur eux-mêmes, rien n’est développé
mélodiquement.
Le sacre est une sorte de rituel de mise à mort du XIXème, de l’orchestre.
La branche viennoise : Schoenberg. Berg et Webern
Il représente ce que le public a qualifié d’intellectualisme. Expressionnisme.
Munch : Tableau : Le Cri
En musique, recherche à faire la musique de l’inconscient Freudien. La sexualité.
Musique Atonale : pour définir la musique atonale, il faut ne pas reconnaître de tonalité, de
pulsation, pas de thématisme, intervalles disjoint et dissonants. On va par contre avoir encore
du piano et de la résonnance.
La musique sérielle est une musique scientiste. Avant la deuxième guerre mondiale, le
Scientisme est galopant. Théorie de la relativité.
Bartok, Hongrois. Un des premiers ethnomusicologue. (‘31min’). Influence germano-francorusse
Ecoute : Le mandarin merveilleux de Bartok. 1924. Modernité dans l’argument du balais (Film
l’appat, de Bertrand Tavernier)
Idée d’écrire une musique infernale. L’ostinato utilisé est un ostinato par couches. D’abord la
couche des cordes, puis couche des bois, puis des trombones, puis les trompettes…
L’oeuvre fait scandale à sa création.
Berg : Opéras Woggeck (1925) et Lulu (1935) opéra dodécaphonique.
Woggeck est basé sur un fait divers sordide.
Lulu est l’histoire d’une femme fatale (au sens propre)
Ecoute de l’Agonie de Lulu.
Le chant est à différent degrés entre le chant et la parole. Peut-on chanter l’horreur?? → parlé-chanté.
Varese : il va remplacer les notes par des timbres. Il ne se concentre que sur les timbres. En
1928, son oeuvre la plus emblèmatique est “ionisation”. Musique atonale avec présence des
percussions pour leur existence.
Deuxième partie du XXème :
après la seconde guerre mondiale. Musique sur bande, musique concrète. Musique avec des
générateurs électroniques : musique électronique.
Dans les années 50, fusion : musique électroacoustique.
Musique mixte : moitié électroacoustique, moitié orchestre.
Pierre Boulez : musique sérielle. Opus 1: “notations”. Pour piano au départ puis orchestrée.
L’oeuvre la plus célèbre 1954 : le marteau sans maître.
Période critiquée comme intellectualiste.
dans les années 50, domine un ascetisme sonore. Musique de chambre sérielle, pointilliste. peu
d’orchestres.
dans les années 60, relatif dégel, retour à l’orchestre et à la résonance de l’orchestre. Nouvelle
vocalité. La voix va être traitée de façon plus moderne. Le mot est atomisé. la voix existe pour
le son plutôt que pour le message.
“Nuit” de Xenakys”
“Cri” de Ohana
“Aria” de Cage
Soupirs, hurlements, raclements de gorge, rires, chuchotements, respirations…
“Sinfonia” de Berio (1968): hommage à Martin Luther King, dans O’King. les lettres vont être
entendues dans le désordre. Les cuivres accentuent les consonnes et illustrent la violence de
l’assassinat. l’oeuvre ne fait que dire le nom de Martin Luther King. Gamme par ton
Ecoute de O’King
Les années 70 : La France va avoir l’idée de la musique spectrale. On va utiliser des
ordinateurs pour analyser le timbre de certains instruments par leur spectre. La musique
spectrale va essayer de synthétiser des timbres avec des instruments de l’orchestre.
Grisey.
Edifices harmoniques fusionnels. Temps très lisse, pas de pulsation. Postimpressioniste. Orchestre touffu, complexe et des timbres qui se métamorphosent les uns dans
les autres.
Ecoute : Gonduana de Murail.
Ligeti : Compostieur important de la 2ème partie du XXème siècle. Compositeur Hongrois
rendu célèbre par son utilisation pour Stanley Kubrick (Lux Aeterna dans l’odyssée de l’espace)
(dans Eyes wide shut - pièce minimaliste de ligeti, deux notes, leit motiv du film)
Chez Ligeti, le geste est bien perceptible. En musique, le geste veut dire que l’on perçoit le
mouvement de la musique.
Ecoute : “Continuum” de Ligeti. Ostinato de la tierce. Clavecin ajouté à un autre instrument.
Irrégularité de la régularité : effet stroboscope. à la fin resserement vers une note plus aigue…
jusqu’à ce qu’il n’y ait plus qu’elle.
Ligeti est influencé par les polyphonies Pygmées Aka. il va utiliser des effets stroboscopiques.
Les Années 80 vont voir une réaction violente à tout ça. Le post modernisme se répand. On
retourne à une tonalité caricaturale de simplicité. Enfance tonale. Nyman : “je veux faire une
musique…”
Glass : fait des musiques minimalistes au sens de répétées, on répète un matériau minimal.
Arvo Part : musique dont la pâte est résonante, romantique. puis il revient à la base des
polyphonies du moyen âge. Minimal. Avec un bourdon.
“furalina”.
Réaction à la complexité sérielle.
Ecoute : “fratres” répétition d’un même accord avec une mélodie qui tourne autour d’un centre.
double bourdon. Ostinato. Résonnance des cordes. Musiques très utilisées dans les musiques
de film américain.
Dans les années 80, musique acousmatique. Musique dont la source est cachée.
A partir des années 80, il y a des échantillonneurs, sampleurs. Premiers enregistrements de
façon digitale. Le peu de mémoire des ordis faisait que les échantillons devaient être répétés.
donc échantillons rudimentaires.
Dans les années 90, on va aller plus loin et pouvoir entrer dans le son et faire des interpolations
entre les courbes et les métamorphoser.
Ecoute Cantus tenebrarum de Lejeune : continuité des interpolations.
Le Commentaire :
Pas de style télégraphique, pas de hors sujet. Faire une démonstration avec déduction.
Paragraphe unique avec enquête et déduction progressive de l’époque, en commençant par
des arguments d’époque large et en resserrant de façon de plus en plus étroite.
donner des indications de dates à chaque argument ex : “c’est de l’orchestre donc entre telle et
telle période…”
Technique d’écoute
1) La musique vocale ; expressivité.
Savoir comment rédiger un commentaire d’écoute. Tout d’abord
présenter les hypothèses que l’ont a, notre sensation globale après
avoir écouter l’œuvre.
Quels éléments le musicien ou le compositeur met en avant ?
L’écoute de l’examen sera de la période suivante : à partir de la fin
du 16 eme siècle, entre le Baroque et le 20 eme siècle.
Plusieurs thermes techniques de la voix :
Polyphonie, monodie, choral, chorale, vocalises, lied, oratorio
(opéra religieux), mélodie, madrigal, récitatif, cantate, vibrato, bel
canto, sprechgesang, tessiture, ambitus, prosodique, syllabique,
basse, baryton, ténor, alto, soprane, a capella, messe, musique
sacrée, musique profane, passion, mélodrame, aria (da capo)
forme ABA mettre en valeur la voix du chanteur, castrat, soliste,
port de voix, duo, trio, langues (allemand, anglais, italien…),
technique vocale, madrigalisme (figuralisme), homorythmie,
imitation, canon, mélisme…
Récitatif : chanteur qui improvise.
Sprechgesang : chant parlé, technique de Schönberg. A moitié
chanté et à moitié parlé. 20eme siècle.
Mélisme : ornementation.
Ecoutes :
Gesualdo, compositeur de madrigal, traitement vocal différent.
Homorythmie : plusieurs voix en même temps.
Paroles : « Itene o mei sospiri »
allez Oh mes soupirs
Precipitate il volo
Précipiter votre vol
A lei
vers elle
--------aspi martiri
après martyrs
Dite per pista
dite lui par piété
Ancor pia
ancore pieuse
« La lune » de Pierrot Lunaire (1912) Sprechgesang
Ecriture syllabique.
« Sequenza pour voix » de Bério
« Stripsody » Cathy Berberian aussi syllabique.
A voir sur youtube : « La vie je n’y comprends rien » du
compositeur Rebotier.
« Living room, Once upon a time » de John Cage. A tendance
contemporaine.
“Schumann” . Syllabique.
La mort de Didon (Didon et Enée de Purcell) , plutôt milieu XVII .
Voix féminine, accompagnement, petite formation, violoncelle. Air
en anglais ressemble à un opéra. Basse obstinée présente dans
tout le morceau, basse de lamento. Formule cadentielle, ambitus
plus large, récitatif au début. Passacaille : côté dansant. Claveçin.
Paroles : remember me, forget my faith…
Lamento d’Ariane, mais qui n’a pas de basse de lamento,
Monteverdi. Italien deux voix, imitations, voix masculine, féminine
dissonances accompagnement minime. Canon, basse obstinée.
Côté, dansant, Passacaille. Air qui revient plusieurs fois, couplet,
refrain, Opéra final de Monteverdi.
Couronnement de Poppée, mélisme.
Passacaille : basse répétitive à trois temps relativement courte.
Période de Purcell : 1642 Fin de Monteverdi.
Air d’Opéra : quatuor de voix.
Baryton, ténor, Alto, Soprane, polyphonie, a capela.
Rossini : le Stabat Mater.
En latin, imitations, mélismes. Lamentation, descentes
chromatiques XIX eme aspect dissonant comme on est plus dans
le XVI donc beaucoup plus tard. Romantisme religieux.
Le trio de Ravel : un mouvement qui s’appelle La Passacaille.
Violoncelle. Motif mélodique avec des transpositions.
4/4.
Repérer un blues.
Contrebasse + claps. 7/8
Assez Jazzy, piano, petite formation. Walking bass obstinée, percussion, baguettes de batterie.
Basse qui se répète, rythmique.
Surement début XX me.
Rythme ternaire. Impro que se passent les musiciens.
Grille de blues : I, IV(I), I, I, IV,V,I ,I, V, IV, I, V.
Turtle blues Janis Joplin.
Harmonica, batterie, rythme binaire. Grille de blues.
Music for a While, Purcell.
Baroque: basse continue au clavecin
Mélismes, il s’agit d’un air
Mezzo soprano, en anglais.
Monteverdi
Récitatif, italien, baryton, baroque, basse continue, mélismes pas
caractéristique du récitatif.
Entrée en imitation, chœur mixte et orchestre à cordes, cadence
picarde.
Contrepoints, Baroque, petit orchestre, Syllabisme.
Amor, Lamento della ninfa, Monteverdi.
Madrigal, basse obstinée (typique du lamento), harmonie pauvre.
Voix d’hommes, imitations, chant d’amour à la voix féminine.
Femme soliste et trois hommes pour le chœur.
Baroque du XVII m
Paroles : traditor = traitre.
La Passacaille : forme qui à donnée naissance à la basse obstinée,
danse à trois temps, grande mélancolie.
Paul Personne début en blues, harmonica puis grille différente du
blues. I, IV, I, VI, IV, I.
Blues, I, I, IV, II, V, I.
Come back baby, Eric Clapton.
Grille de blues 2 x plus courte. Le V m degrés est mineur et
seulement à la fin le cinquième degré devient Majeur. Walking
bass dans les deux dernières mesures.
I, I, IV, I, V, I. Dansant 7/8, entrée sur l’expressivité.
Unsquare dance, DaveBrubeck.
Hard Bop, Horace Silver.
Intro : C’est une musique entrainante et joyeuse. Au moment ou
on commence à accrocher on reste sur notre fin. On peut
entendre, une basse bien présente, qui reprend à peu prés les
degrés d’une grille de Blues. Le thème est très simple. Il ya un
piano qui semble jouer sur une musique écrite au préalable, il y a
des claps et une baguette qui tape le rythme sur le bord d’une
caisse claire. C’est une musique à tendance Jazz très courte et au
moment ou le piano commence réellement à jouer c’est déjà la
fin. Cette musique à l’air d’avoir été créer spécialement pour une
séquence courte. Peut être une musique de film ou plutôt d’un
dessin animé. Cette musique à un côté comique. « Like a jocke ».
L’auditeur est comme piéger.
Objectifs :
Expressivité de la musique (16m siècle), musique illustrative.
Variations autour de la musique répétitive.
Musiques avec des rythmiques et un aspect expressif.
Orchestre symphonique. Corde, violon. Musique expressive avec
des contrastes. Commence avec les cordes. Plutôt une musique du
XIX m siècle, voir même du XX m siècle.
On peut distinguer trois parties, dans la première, il n’y a pas de
pulsation, en mineur harmonique, à l’unisson, dans la deuxième
partie, il y a une trompette qui joue de façon ostinato, en marche
et dans la troisième partie on entend les cordes qui rencontrent le
percussions, il y a comme une sorte de coda.
La structure : A B thème /question, réponse /question, réponse.
C’est une musique à programme.
Les tableaux d’une exposition, Moussorgski.
Piano, romantisme. Le discours est saccader, gamme orientale, la
tessiture est grave. Dans la première partie, les cordes avec
l’orchestre symphonique. Le motif est joué massivement par les
cordes.
La trompette joue avec une sourdine un motif répétitif de façon
descendante.
Basson et cor.
Gnomus , Moussorgski.
Orchestre symphonique, cuivre, musique descriptive. Musique qui
évoque un ou des personnages.
Le vieux château.
Bydlo, Moussorgski.
Descriptif d’un paysage.
Richard Strauss.
Dans les thématiques, symbole du Nazisme.
Ouverture d’un discours, présentation. Fin XX m, cuivre, orgue,
timbales. Orchestre Romantique.
3 parties, franc-maçonnerie et la trinité.
Lever du soleil, montée du soleil, référence à la franc-maçonnerie.
« Crusifixus » Messe en Si min de Bach.
Orchestre à cordes, plus chœur (voix d’hommes et de femmes).
Flûte, plutôt de l’époque Baroque.
Départ en canon, marche mélodique. Assez solennel,
question /réponse. En latin (pièce religieuse), imitations, assez
répétitif. La même phrase qui revient. Chromatisme descendant.
Ostinato à la basse (mineur). Tierces picardes. Ecriture
homorythmique. Flot constant puis rupture brusque.
Modulation en Majeur, après la rupture.
Le rythme : passacaille. Basse obstinée à trois temps.
Crusifixus : partie de la messe.
Figuralismes : 12 stations du Christ, comment est il crucifier?
Mélisme sur Crussifixus.
Musique grave religieuse en latin. Le rythme 2/4, danse
Passacaille.
Le rôle important du figuralisme, musique inspirée des messes de
la Renaissance.
Par ex : Palestrina. Les paroles sont plus accentuées, plus claires,
léger mélisme sur la fin du mot « crussifixus ».
Changement de tonalité quand on pense que Jésus ressuscite.
XX m siècle
Living room.
John Cage, il a travaillé avec d’autres arts, notamment les Arts
Plastiques. (Les performances) Une notion de temps différente et
l’occupation de l’espace est différent. Andy Warhol avec le
mouvement du Pop Art. 1968 : le Hippisme (Inde).
Dans la musique de l’occident on fonctionne avec une tension /
détente.
En Inde, c’est très différent, on fonctionne avec pleins de petites
cellules rythmiques, atonale.
Le mouvement minimaliste a récupérer ce rythme indien ce qui
procure cette notion de temps et d’espace différent.
Dans la peinture il ya le mouvement abstrait lyrique.
Dans le mouvement minimaliste, la plupart des musiques
répétitives sont en Do.
Philippe Glass fait parti de ce mouvement minimaliste.
Einstein on the beach, œuvre d’art de Philippe Glass sur les
dessins de Bob Wilson.
Les musiques minimalistes fonctionnent sur des mesures
complexes, constamment en décalage.
Basse obstinée, construction qui abolie la tension/détente.
Très répétitif, en boucle.
Opéra de 4h à Avignon, surtout des parties dansées. Minimaliste
et répétitif.
Steve Reich, Terry Riley, la Monte Young puis plus électronique
Brian Eno.
Notes, Philippe Glass, Michael Rovner.
INC Terry Riley en Do
Textes à cellules, numérotation en Do. Extrait ou il y a que des
instruments à clavier.
Chaque musicien s’empare d’une cellule et la joue le nombre de
fois voulu.
Death when you come to me…Moondog
Belgian Drop,Brian Eno.
Nikson on chine, Opera.
Extrait en anglais avec chœur, accompagnement minimaliste.
Accordéon, violoncelle. Il y a un contretemps sur les rythmes.
Musique répétitive, changement de tonalité puis renforcement du
violoncelle avec les cuivres.
The people are the heroes now.
On distingue un orchestre avec des vents, percussions…gamme
par ton déstructurée.
Einstein on the beach, Philippe Glass.
Musique minimaliste, plusieurs cellules qui ne fonctionnent pas
ensemble. Déstructurées. Des dialogues de femmes. Elles
comptent en anglais et répètent constamment les nombres. Puis
un motif au violon, et une voix masculine compte une histoire ou
une légende. Plutôt quelque chose d’assez ressent.
Séance du 20/12/2012
Dans un Tango : piano, contrebasse, bandonéon, jamais
d’accompagnement rythmique.
Forme ABA généralement, Majeur/min, chromatismes, pas d’intro,
présence de l’appogiature.
Milonga : rythme 3/3/2 caractéristique qu’on trouve dans le tango.
Thème de Jazz, Clara Bley.
Reprise faite par Michel Portal, musicien, clarinettiste, jazz
expérimental, bandonéon, fusion.
Dans ce morceau, il y a un bandonéon, une batterie, un
saxophone, une guitare électrique et une trompette.
Rythme 3, 1, 3, 1, 2, cordes marquées (pas du Jazz, musique
d’Amérique du sud, musique cubaine). Basse chromatique, thème
diatonique.
Trompette /bandonéon forment des dissonances.
Adios Nonino, Astor Piazzolla
La basse obstinée n’est pas un élément du tango.
Techniques d’écoute
I.
♫ vocale 2
II.
♫ Jazz 3
III.
♫ instrumental 4
IV.
♫descriptive 5
I.
♫ vocale
Ecoute 1 : Lamento della Ninfa Monteverdi.
Soprano soliste plus chœur d’hommes. Basse continue, luth (début du baroque). Langue
Italienne ; peut-être un madrigal : couplet et refrain. Triste, lamentation, recueille, souffrance.
Harmonie stable, 4 accords.
1 couplet refrain
2 harmonie en La mineur avec une basse obstinée descendante donc répétée tout le long du
morceau. Mesure à 3 temps.
3 Italien
4 impressions de lamentation, tristesse, souffrance, chagrin d’amour
MOUVEMENT DESENDANT REPRÉSENTENT LA TRISTESSE. BASSE OBSTINÉE
DESENDANT CONJOINT « BASSE DE LAMENTO ». ON TROUVE BEAUCOUP DE BASSE
DE LAMENTO DANS LA PÉRIODE BAROQUE.
Ecoute : When I’m laid Purcell Didon et Enée.
Récitatif plus air, basse obstinée (basse continue basse de lamento) descendant, généralement
mineur (là pas le cas) (lam solM faM miM). tessiture du Doà Fa, AABB, soliste totalement.
Ecoute extrait de Purcell Aire du froid King Arthur è pue le madrigalisme à plein nez.
Ecoute Aire du froid version de Klaus Nomi.
Au XXème siècle, il y a eu un retour à l’Antiquité et aux musiques Baroque. Ravel a écrit une
passacaille qui ne ressemble pourtant pas à celles que l’on a pu entendre à l’époque de son
invention.
Ecoute passacaille Ravel motif obstiné qui ballade entre les voix. Pasacaille= ♫ de dance à 3
temps. Esp= pasar la calle = traverser la rue en boitant à représentation en madrigalisme de
cette impression de boitement par les 3 temps. construit sur une basse obstinée. XVIème, la
voix commence à cohabiter avec la basse obstinée qui représente la souffrance.
Piano mais accentuation pour certains mots importants. Soupir grâce à l’utilisation de
crescendo et decrescendo. Après première descente : plus fort. Le chœur reste stable.
Un madrigal (avec un chœur d’hommes) est très proche de l’opéra (soliste mais normalement il
n’y a pas de chœur d’hommes).
IL FAUT SAVOIR REPÉRER SE QUI RATTACHE LE MORCEAU À UN STYLE ET
ÉGALEMENT SAVOIR REPÉRER SE QUI PEUT PARRAITRE ÉTRANGE.
II. ♫ Jazz
Écoute Dave Brubeck Unsquare Dance.







Mesures bulgare ( 7 temps 2 2 3)
Grille de blues,
tempo rapide,
cb + mains è ostinato.
Cb + piano = jazz
Rim shoot avec les baguettes ≠ bord de la caisse claire
Clap clap
Au début il n’y a ø sensible (au piano) juste à la fin ou on à une sensation de tonalité (Grace à
la cad).
Les temps sont binaire batterie donne un impréssion de qulque
I
(IV) I I
I
chose de très carré. La basse n’est pas obstiné jusqu'à la fin :
IV
IV
I
I
elle devien une walking basse. C'est-à-dire qu’elle fait des note
V
IV
I
V
de l’accord avec des notes de passage. Jazz année 60/70,
spatialisation stéréo, l’ostinato est formé de claps et de la contrebasse. Impression d’ostinato
dans l’ostinato etc. En fait on prend 3 notes que l’on brode et qui revient tout le temps, soit le
« LA », « RÉ » et « MI ». A par la basse donnée par la contrebasse, on ne peut pas chanter
quelque chose dessus au contraire du Lamento della ninfa de Monteverdi. Nous ne sommes
pas habituée à se que la contrebasse soit le thème (comme il l’est ici présent) et nous ne
sommes pas habituée à se que le thème reste statique et ne soit pas développé.
BLUES MUSIQUE AVEC UNE GRILLE OBSTINÉE, UN SHÉMA HARMONIQUE QUI REVIENT
TOUT LE LONG DU MORCEAU. LES PREMIERS DEGRÉS SONT SOUVENT UTILISÉS
COMME DES DOMINANTES ET SURTOUT LE 4ÈME CAR APRÈS ON VA VERS LE IV. V EN
FIN DE LIGNE CAR APRÈS ON REPREND LE I DU DÉBUT DE LA GRILLE ET ON
RECOMMENCE.
Ecoute : Janis Joplin : Intro avant de commencer la grille de blues. Nous remarquons qu’au lieu
de faire un I dans la 2ème case, elle fait un IV. On sent un rythme ternaire dans une mesure en
4/4. A la base, musique de révolte. Utilisation de voix pas travaillée de manière classique et
également des voix plutôt « cassées ».
Grille de blues standard. La grille de blues sert durant toit le XX et
I
I
I
I
XXIème.
IV
IV
I
I
V
V
I
I
3
Ecoute : blues dans un monde ou je comprends pas. Dans le blues effet de note prise par en
dessous, présence de la grille de blues (un peut ≠), harmonica, rythme du chant ( )
Ce qui n’est Pas blues : martellement de la batterie (+ rock que blues)
III. ♫ instrumental
Ecoute : la jeune fille et la mort. Schubert repris pour quatuor à corde.
Quatuor à corde, tonal, en 2/4 ( ?)
En 3 parti, motifs rythmique classique. Le thème ballade entre plusieurs instruments. Contraste
entre les nuance ( peut être romantique ?)
à C’est un thème et variation.
||:A |||:B | c caractérisé par un faible ambitus, un rythme de pavane, ressemble à une
marche funèbre à cause de l’homorythmie et des notes répété.
Jeu entre les nuances
Carrure en 4 4 4 4 à très classique.
1ère variation : fils conducteur = la basse, ambiguïté ternaire/binaire.
A la base cette ♫ est un lied pour voix et piano.
Ecoute : Britten variation et fugue. L’orchestre est utilisé à la manière du XX, il y à beaucoup de
modulation, ce n’est pas la même tonalité, il y à une variation au timbale et aux percus, ø
reprises, fin = retour au thème.
IV. ♫ descriptive
Ecoute : Moussorgski interprété par Ravel « les tableaux d’une exposition » Samuel
Goldenberg et Schmuyl.
Orchestre, oriental, mystérieux, cor ou trompette en accompagnement supérieur, ressemble à
un descriptif de filme. Thème à la basse.
A|B|A’|tronqué|fin surprise|
Début : gamme orientale
Après cuivre en note répété dans les aigues (≠ des cordes graves)
A : thème haché par des silences, mordant, mélisme, chromatique, inquiétant. Fort et égale ;
B : + divisé, tremblement, mvt descendant.
A’ : B/A avec B plus que les tremblements, A comme au début de + en + fort.
Arrêt brutale, changement radical d’atmosphère phrase haché de silence et arrêt brutal après
une attente.
è 2 perso A et B. A = grave, orientale, pas sympa, imposant (à saut de 5te), efficace (silence
pas besoin de parler beaucoup pour se faire comprendre). Et B = + effrayé, mélancolique,
angoissé, pas sûr de lui, divisé, dans la supplication.
Dans B/A, discutions, A n’a plus que le tremblement, B n’a pas changé et il à le dessus sur A.
Ruptur, arrêt brutale de la conversation.
Ecoute : Moussorgski (« ravélisé ») : Gnomus, Bydlo, le vieux château.
V. ♫ électronique, minimaliste.
Ecoute : Einstein on the Beach, Phillip Glass
Morceau n’a pas de sensible même sur le V. découpage e, 4/4 (IV) + 6/4 (V) + 8/4 (I).
♫ Tonale ø tension (parce que ø sensible en fait)
♫ Vocal mais pas chanté. Ce qui est chanté c’est le décompte (one tow three…). Présence d’un
dialogue parlé qui n’est pas audible = pas fait pour être compris ni entendu. Ce sont des bouts
de phrases répété.
Logique de composition : couches qui se superposent è rien n’est au 1er plan, tt est à égalité.
Ce peut être une ♫ d’illustration. Composé dans les années 70’s.
C’est une ♫ qui prend à contre pied tout les principes de la ♫ classique.
Cette ♫ se rattache au mvt minimaliste, répétitive.
·
Phillip Glass
·
Steve Reich
·
Terry Riley
·
Ya Mont Yong
Ecoute L’in C terry Riley. On pert la notion de temps par l’effetd e répétition.
Ecoute john Cage living Room Melody
Écoute Brian Eno belgon Drop.
Comment construire son commentaire d’écoute :
A – Quel type de musique ?
B – Quel type d’ambiance ?
C – Quels sont les 1ers mots qui me viennent à l’esprit concernant cette musique ?
D – Bâtir une enquête « policière » : musique, époque, particularité vis-à-vis de l’époque, du
genre, du style…
E – Bâtir un discours : « J’ai ça, ça, ça et ça, je vais démontrer que j’ai raison ». Il va falloir
infirmer ou confirmer son idée. L’idée ici est que l’on présente la musique, l’œuvre vocale (etc.)
à une personne ne la connaissant pas. Il va donc falloir lui présenter en détail, sans entrer dans
l’inutile. Pour cela, il faudra :
/!\ - Avoir une oreille relativement précise ainsi qu’une connaissance de l’histoire de la musique,
…
/!\ - Ne pas faire de descriptif linéaire : éléments techniques mis bout à bout mais sans intérêt
pour le descriptif…
/!\ - Ne pas faire de lyrisme ( « la musique ici représente une vache mourante, alors qu’un
oiseau passe dans le ciel : il est présenté par la flûte qui sifflote… ») Non, ceci est du délire pur
et simple
/!\ - Ne pas faire de caractère anecdotique : annoncer par exemple la présence d’une timbale si
celle-ci n’amène rien au descriptif…
/!\ - Ne pas faire de commentaire pléonastique, ni de « démontage de moteur » !!!
En somme :
- Qu’est-ce qu’elle a de particulier ?
- Quels sont les langages (musicaux) présents : œuvre typique ou atypique d’une époque…
Ceci implique de connaître le genre !!!
- L’enquête passe par une constatation des sensations que l’on éprouve : quels sont les
moyens pour faire passer cette sensation…
- Fabriquer, en quelques sortes, un mode d’emploi… Expliquer le comment du pourquoi…
Il faudra donc aussi affiner l’oreille, la culture et le vocabulaire…
- Quel type ?
- Quel dispositif ? (duo, quatuor,…)
- Epoque ?
- Caractère général ? quels en sont les éléments ?
- Il y aura probablement une thématique : peut on se servir de l’analyse du thème ? (1)
- Si musique + texte : Sens du texte ? Rapport musique - texte ?
- On peut terminer par un jugement esthétique, s’il est argumenté…
EXERCICE 1 :
QUELS TERMES PEUT ON EMPLOYER POUR LA MUSIQUE VOCALE?
Corrigé par ordre alphabétique :
A capella
Ambitus
Aria
Basse continue
Canon
Chant grégorien
Choral
Couleur
Diminution rythmique
Ecrevisse
Entrée en imitation
Hoquet
Latin
Legato
Lied
Lyrisme
Madrigalisme (imitation musicale d’une idée (si soleil levant, alors musique crescendo)
Marche mélodique
Mélisme / mélismatique
Mélodie (chanson française du romantisme)
Messe
Monodie
Opéra
Opéra bouffe
Opéra comique
Opérette
Oratorio
Polyphonie
Rap
Récitatif
Scat
Son filé
Sprechgesang (parlé/chanté)
Strophisme
Syllabisme
Tessiture
Timbre : Couleur du son : timbre d’une voix ou d’un instrument
Timbre : Emploi de musique dans une autre, ex : en Jazz on appelle ça un « standard »
Tremolo
Trope
Virtuosité
Vocalise
EXERCICE 2 :
Ecoute 1 :
Contre ténor, monodie accompagnée de Purcell
Ecoute 2 :
Monodie accompagnée, virtuosité, italien, Syllabique (Mozart)
Ecoute 3 :
Morceau de Cathy BARBERIAN : la sequenza pour voix
Ecoute 4 :
XIXeme, Allemand, Lied, essentiellement syllabique, strophique, Schumann
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