Nouveau problème : comment est contrôlé l’activité cyclique ovarienne ?
Hyp : intervention du complexe hypothalamo-hypophysaire comme chez l’homme
2 le contrôle de l’activité ovarienne
Exercice : le contrôle de l’activité ovarienne
Pendant la phase folliculaire, la FSH (Hormone folliculostimulante) stimule la croissance des follicules ovariens
et donc la sécrétion d’œstrogènes (œstradiol) par ces follicules.
Quand le niveau de FSH baisse, seul un follicule cavitaire (le follicule dominant) poursuit son développement
(il aurait une plus grande richesse en récepteurs à la FSH) et devient un follicule mûr (ou de DeGraaf), il
produit de plus en plus d’œstrogènes = pic d’œstrogènes.
Le pic de LH vers le 14° jour déclenche l’ovulation (= décharge ovulante de LH) et permet la transformation du
follicule en corps jaune.
Durant la phase lutéale, la LH stimule la production de progestérone par le corps jaune.
Le complexe hypothalamo-hypophysaire détermine et règle de façon cyclique de la puberté à la ménopause
la production des hormones ovariennes.
Le contrôle par l’hypothalamus : cette évolution est sous le contrôle de la sécrétion des gonadostimulines
hypophysaires --FSH et LH– elle-même permise par la sécrétion pulsatile de GnRH, neurohormone
hypothalamique qui comme chez l’homme est sécrétée sous l’influence de stimulus d’origine interne ou
externe.
L'événement majeur du cycle est la libération brutale de LH, qui provoque l'ovulation
Comment expliquer le caractère cyclique de la production des hormones hypophysaires et neurohormone ?
Hypothèse : les ovaires exercent un rétrocontrôle sur le complexe hypothalamo-hypophysaire
3 Les influences mutuelles des différents organes.
Exercice : contrôle exercé par les ovaires sur le complexe hypothalamo-hypophysaire
► En phase pré ovulatoire, les œstrogènes à taux faible exercent un rétrocontrôle négatif en limitant la
production des hormones hypophysaires et la production de GnRH au niveau de l'hypothalamus.
L'augmentation du nombre de cellules de la thèque et de la granulosa, par division, sous l'effet de la FSH,
entraîne une augmentation du taux d'œstrogènes. Quand ces derniers atteignent un certain seuil (= pic
d’œstrogènes), ils provoquent un rétrocontrôle positif. L'hypophyse produit alors beaucoup plus de LH et
de FSH. Ce pic de LH est à l'origine de l'ovulation.
► En phase post ovulatoire, le corps jaune, qui se met en place après rupture du follicule mûr, produit
alors de la progestérone, cette dernière associée aux œstrogènes permet de retrouver un rétrocontrôle
négatif.
S'il n'y a pas de fécondation les taux de progestérone et d’œstrogènes chutent avec la disparition du corps
jaune, ce qui déclenche la destruction de la muqueuse utérine et l’apparition des règles, puis le processus
recommence.
Le caractère cyclique de la sécrétion des gonadostimulines hypophysaires est lié à des rétroactions
négatives et positives entre ovaire et complexe hypophysaire. En particulier celui-ci capte à chaque instant
les variations du taux des hormones produites par les gonades, et adapte en conséquence la sécrétion des
gonadostimulines.
Schéma bilan fonctionnel : la régulation des taux des hormones ovariennes au cours d’un cycle
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J.Bohils