
•Théorème
connectivité ≤arête-connectivité ≤degré minimum
◦Preuve
arête-connectivité ≤degré minimum :
Si le degré minimum est de δ, on trouve trivialement une coupe à δarêtes : celle qui isole le nœud de degré
minimum.
connectivité ≤arête-connectivité :
On note la connectivité k, l’arête-connectivité k′et on procède par récurrence sur k′:
Si k′= 0 le graphe est déconnecté donc k= 0. Supposons que connectivité ≤arête-connectivité pour tout
graphe d’arête-connectivité ≤k′.
Soit Gd’arête connectivité k′, il admet une coupe de k′arêtes, soit eune de ces arêtes.
G−eest d’arête-connectivité k′−1, donc par hypothèse kG−e≤k′−1.
Soit Sune coupe de nœuds de taille minimum de (G−e), donc G−S−eest déconnecté. Par hypothèse
|S| ≤ k′−1. Est-ce que G−Sest déconnecté ?
– si oui, alors Sest une coupe de nœuds de G, et kG≤ |S| ≤ k′−1≤k′
– si non, G−Sest connexe et {e}est une coupe d’arêtes pour G−S.
e= (u, v), si on retire u, on retire eet on déconnecte G−Sdonc G−(S∪ {u})est déconnecté.
S∪ {u}est une coupe de nœuds pour Gde taille |S|+ 1 ≤k′−1 + 1 = k′
Dans les deux cas il existe une coupe de nœuds de taille ≤k′.
2.6 Théorème de Menger
•Théorème
Cas 2-connexe : Un graphe à au moins 3nœuds est 2-connexe ⇔toute paire de nœuds distincts est reliée
par au moins 2 chemins dont les nœuds internes sont tous distincts.
Corrolaire : dans un graphe 2-connexe, 2 nœuds sont toujours sur un même cycle.
Théorème de Menger (1927) : (généralisation) Un graphe à au moins (k+ 1) nœuds est k-connexe ⇔
toute paire de nœuds distincts est reliée par au moins kchemins dont les nœuds internes sont tous distincts.
Autrement dit, si n≥3alors k-connexe ⇔ ∃ kchemins disjoints de uàv.
◦Preuve
preuve du cas 2-connexe
1⇐2 :
∀u, v, il existe au moins 2 chemins de uàvdont les nœuds internes sont distincts : u, x1, .., xn, v et
u, y1, .., ym, v. Si on supprime un des xi, il reste le chemin u, y1, .., ym, v, le graphe est connexe donc 2-connexe.
1⇒2 :
On procède par récurrence sur la distance d(u, v)entre uet v. Si d(u, v) = 1 et que le graphe est 2-connexe,
il est donc au moins 2-arête-connexe, donc si on retire l’arête (u, v), il doit exister un autre chemin entre u
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