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Dépressions humides intradunales
Extrait du Manuel d’interprétation
des habitats de l’Union européenne
Version EUR 15-1999
PAL. CLASS. : 16.3 = 16.31 à 16.35
Dépressions humides des systèmes dunaires. Les pannes
humides sont des milieux extrêmement riches et spécialisés,
très menacés par l’abaissement de la nappe phréatique.
Sous-types :
16.31 - Mares dunaires (Charetum tomentosae, Elodeetum
canadense, Hippuridetum vulgaris, Hottonietum palustris,
Potametum pectinati) ; communautés aquatiques d’eau
douce (cf. 22.4) des pièces d’eau permanentes des pannes.
16.32 - Pelouses pionnières des pannes (Juncenion bufonii
p. ; Gentiano-Erythraeetum littoralis) ; formations pionniè-
res des sables humides et des ourlets des pannes, sur sols de
salinité basse.
16.33 - Bas-marais dunaires ; communautés de bas-marais
alcalins et, parfois, acides (cf. 54.2, 54.4, en particulier
54.21, 54.2H, 54.49), souvent envahies par des saules
rampants, occupant les parties les plus humides des pannes
dunaires.
16.34 - Prairies humides dunaires ; prairies humides et
jonchaies dunaires (cf. 37.31, 37.4) des pannes dunaires,
souvent accompagnées de saules rampants (Salix rosmari-
nifolia, S. arenaria).
16.35 - Roselières et cariçaies dunaires ; roselières et mag-
nocariçaies (cf. 53.1, 53.2, 53.3) des pannes dunaires.
Correspondances : classification du Royaume-Uni :
« SD13 Salix repens-Bryum pseudotriquetrum dune slack
community », « SD14 Salix repens-Campylium stellatum
dune slack community », « SD15 Salix repens-Calliergon
cuspidatum dune slack community », « SD16 Salix repens-
Holcus lanatus dune slack community » et « SD17 Potentilla
anserina-Carex nigra dune slack community ».
Caractères généraux
L’habitat générique regroupe l’ensemble des végétations des
dépressions humides arrière-dunaires.
Il est présent sur une large majorité des côtes sédimentaires
sableuses du littoral de la mer du Nord, de la Manche et de
l’Atlantique. Il s’agit d’un type d’habitat représentatif du
domaine biogéographique atlantique. Il est également présent sur
certains massifs dunaires des côtes méditerranéennes.
Dans le cas des systèmes dunaires encore actifs du point de
vue de la dynamique sédimentaire et compte tenu des fortes
contraintes écologiques qui caractérisent cet habitat, la gestion
sera basée, dans la mesure du possible, sur la non-intervention.
Dans le cas de dunes stabilisées, plus ou moins fossiles, une
gestion conservatoire basée sur le rajeunissement de certains
habitats pionniers ou susceptibles d’être envahis par des végéta-
tions ligneuses sera préconisée au cas par cas.
Pour certaines dunes, il est souhaitable d’organiser une maîtrise
de la fréquentation pour maintenir ou restaurer cet habitat dans
un état de conservation satisfaisant.
Déclinaison en habitats élémentaires
En fonction de critères biogéographiques et écologiques, l’habitat
générique est décliné en cinq habitats élémentaires :
- Mares dunaires
- Pelouses pionnières des pannes
- Bas-marais dunaires
- Prairies humides dunaires
- Roselières et cariçaies dunaires
Position des habitats élémentaires au sein
de la classification phytosociologique
française actuelle
Les végétations vivaces des dépressions humides arrière-dunai-
res se rapportent à sept classes phytosociologiques :
Herbiers d’algues enracinées, pionniers, des eaux calmes,
douces à saumâtres, claires, oligotrophes à méso-eutrophes,
généralement pauci- à monospécifiques
Classe : Charetea fragilis
Communautés des eaux « dures », mésotrophes à méso-
eutrophes, basiques et souvent calciques, pauvres en phos-
phates
Ordre : Charetalia hispidae
Communautés halophiles des eaux saumâtres littorales,
ou plus rarement intérieures, fortement minéralisées.
Alliance : Charion canescentis
Associations : à définir
CODE CORINE 16.31 à 16.35
2190
Dunes maritimes des rivages atlantiques, de la mer du Nord et de la Baltique
??
?
304
Dunes maritimes des rivages atlantiques, de la mer du Nord et de la Baltique
Herbiers enracinés, à caractère vivace, des eaux douces
(éventuellement subsaumâtres), mésotrophes à eutrophes, cou-
rantes à stagnantes
Classe : Potametea pectinati.
Ordre : Potametalia pectinati
Communautés à structure complexe (éléments flottants
et submergés) des eaux calmes, stagnantes à faiblement
courantes, moyennement profondes (1 à 4 m), mésotro-
phes à eutrophes
Alliance : Nymphaeion albae
Association :
Hottonietum palustris
Communautés plus ou moins pionnières des eaux cal-
mes, stagnantes à faiblement courantes, moyennement
profondes (0,5 à 4 m), mésotrophes à eutrophes
Alliance : Potamion pectinati
Associations :
Najadetum marinae
Zannichellietum pedicellatae
Potametum pectinati
Potametum obtusifolii
Potametum graminifoliae
Végétations pionnières riches en annuelles, hygrophiles à
mésohygrophiles, des sols exondés ou humides, oligotrophes à
méso-eutrophes
Classe : Isoeto durieui-Juncetea bufonii
Communautés méso-hygrophiles méditerranéo-atlantiques
à continentales des sols de niveau topographique moyen
Ordre : Nanocyperetalia flavescentis
Communautés des sols argileux et tourbeux
Alliance : Nanocyperion flavescentis
Association :
Centaurio littoralis-Saginetum moniliformis
Végétations vivaces rases et amphibies, des bordures de
plans d’eau, plutôt oligotrophe
Classe : Littorelletea uniflorae
Communautés surtout atlantiques des grèves sablonneuses
ou tourbeuses d’étangs ou de zones humides oligotrophes à
mésotrophes (parfois eutrophes), éventuellement oligohalinse
Ordre : Littorelletalia uniflorae
Communautés surtout atlantiques des grèves sablonneu-
ses ou tourbeuses d’étangs ou de zones humides oligotro-
phes à mésotrophes (parfois eutrophes), éventuellement
oligohalines
Alliance : Elodo palustris-Sparganion
Association :
Samolo valerandi-Littorelletum lacustris
Végétations hygrophiles de bas-marais, à dominance d’hé-
micryptophytes, collinéennes à alpines, sur sol tourbeux, para-
tourbeux ou minéral, oligotrophe à mésotrophe
Classe : Scheuchzerio palustris-Caricetea fuscae
Ordre : Caricetalia davallianae
Communautés atlantiques planitiaires des sols tourbeux
oligotrophes
Alliance : Hydrocotylo vulgaris-Schoenion nigricantis
Associations :
Drepanoclado adunci-Caricetum trinervis
Calamagrostio epigei-Juncetum subnodulosi
Ophioglosso vulgati-Calamagrostietum epigei
Carici scandinavicae-Agrostietum maritimae
Junco maritimi-Schoenetum nigricantis
Holoschoeno romani-Caricetum trinervis
Holoschoeno-Schoenetum nigricantis
Samolo valerandi-Holoschoenetum romani
Acrocladio cuspidati-Salicetum arenariae
Eriantho ravennae-Schoenetum nigricantis
Prairies hygrophiles à mésohygrophiles, sur sol oligotrophe
à mésotrophe
Classe : Molinio caeruleae-Juncetea acutiflori
Communautés méditerranéennes
Ordre : Holoschoenetalia vulgaris
Communautés surtout littorales
Alliance : Molinio arundinaceae-Holoschoenion vulgaris
Association :
Teucrio scordioidis-Agrostietum stoloniferae
Végétations des bords d’étangs, lacs, rivières et marais sur
sol mésotrophe à eutrophe, parfois tourbeux
Classe : Phragmiti australis-Magnocaricetea elatae
Communautés subhalophiles
Ordre : Scirpetalia compacti
Communautés atlantiques et continentales
Alliance : Scirpion compacti
Associations :
Scirpetum compacti
Atriplici hastatae-Phragmitetum communis
Communautés méditerranéennes
Alliance : Scirpion compacto-littoralis
Associations :
Scirpetum compacto-littoralis
Junco maritimi-Cladietum marisci
Bibliographie
CORILLION R., 1975 - Flore des charophytes (Characées) du Massif
armoricain et des contrées voisines d’Europe occidentale. Flore et
végétation du Massif armoricain, IV. Éd. Jouve, Paris, 216 p.
DIZERBO A.-H., 1972 - Le Schoenus nigricans L. (Cypéracées) et son
association dans la presqu’île de Crozon (Finistère). Bulletin de la
Société scientifique de Bretagne, 47 : 85-92.
FOUCAULT B. de, 1984 - Systémique, structuralisme et synsystéma-
tique des prairies hygrophiles des plaines atlantiques françaises.
Thèse d’État, université de Rouen et de Lille II, 2 tomes, 675 p.
FOUCAULT B. de, 1988 - Les végétations herbacées basses amphi-
bies : systémique, structuralisme, synsystématique. Dissertationes
Botanicae, 121 : 150 p.
FOUCAULT B. de et GÉHU J.-M., 1980 - Essai synsystématique et
chorologique sur les prairies à Molinia caerulea et Juncus acuti-
florus de l’Europe occidentale. Colloques phytosociologiques, VII,
« La végétation des sols tourbeux », Lille 1978 : 135-164.
GÉHU J.-M., 1963 - L’excursion dans le nord et l’ouest de la France de
la Société internationale de phytosociologie. Bulletin de la Société
botanique du nord de la France, 16 (3) ; 105-189.
GÉHU J.-M., 1982 - Les groupements à Carex distans du littoral atlanti-
que français. Documents phytosociologiques, NS, VI : 303-309.
GÉHU J.-M., 1991 - Livre rouge des phytocénoses terrestres du littoral
français. Bailleul, 1 vol., 236 p.
GÉHU J.-M. et FOUCAULT B. de, 1982 - Analyse phytosociologique et
essai de chorologie de l’hygrosère des dunes atlantiques françaises.
Documents phytosociologiques, NS, VII : 387-398.
GÉHU J.-M. et GÉHU-FRANCK J., 1982 - La végétation du littoral
Nord - Pas-de-Calais. Bailleul, 1 vol., 361 p.
WATTEZ J.-R., 1976 - Les pannes à Anagallis tenella du nord de la
France. Colloques phytosociologiques, I « Les dunes maritimes »,
Paris 1971 : 367-394.
305
Mares dunaires
Caractères diagnostiques de l’habitat
Caractéristiques stationnelles
Cet habitat correspond aux herbiers aquatiques des mares, fla-
ques et plans d’eau stagnante arrière-dunaires, au moins tempo-
rairement en contact avec la nappe phréatique.
L’eau est oligotrophe, fortement minéralisée et de salinité varia-
ble, oligohaline, alcalino-saumâtre à douce, parfois avec un pH
relativement élevé (7,3 à 8,5) ; elle peut s’échauffer rapidement.
Les fonds sont de nature sablonneuse, les accumulations de
matière organique sont faibles.
La végétation aquatique à amphibie est adaptée à une variabilité
parfois importante des niveaux d’eau, certaines mares pouvant
s’assécher presque complètement en été.
Variabilité
Variabilités écologiques :
- variabilité liée aux eaux saumâtres littorales, ou plus rare-
ment intérieures, fortement minéralisées : alliance du Charion
canescentis (associations à définir) ;
- variabilité liée aux : association à Hottonie des marais
(Hottonia palustris) (Hottonietum palustris) ;
- variabilité liée aux eaux douces riches en ions, peu profondes,
oligohalines à euryhalines, pouvant s’échauffer : association à
Najas marine (Najadetum marinae) ;
- variabilité liée eaux douces riches en ions, peu profondes,
oligohalines à euryhalines des zones poldériennes : associa-
tion à Zanichellie (Zanichellia palustris subsp. pedicellata)
(Zannichellietum pedicellatae).
Physionomie, structure
Végétations aquatiques se développant le plus souvent sous
forme d’herbiers ou de tapis enracinés, plus ou moins denses,
pauvres en espèces, dominées physionomiquement par les
Characées.
Espèces « indicatrices » du type d’habitat
Characées (algues calcaires) :
Chara canescens
Chara baltica
Chara aspera
Chara major
Tolypella nidifica
Tolypella glomerata
Hottonie des marais
Najas marine
Zannichellie
Potamot pectiné
Potamot à feuilles obtuses
Potamot à feuilles
de Graminées
Potamot coloré
Hottonia palustris
Najas marina
Zannichellia palustris subsp.
pedicellata
Potamogeton pectinatus
Potamogeton obtusifolius
Potamogeton gramineus
Potamogeton coloratus
Confusions possibles avec d’autres habitats
La confusion est possible avec l’habitat « Lagunes côtières »
(UE : 1150*) ; il s’en distingue par l’absence de communication
régulière avec la mer, le caractère saumâtre des lagunes étant dû
principalement à des infiltrations d’eau de mer à travers le cordon
dunaire. Dans le cas des mares dunaires, le caractère saumâtre
est dû à la remontée du coin salé au niveau de la zone de contact
avec la nappe phréatique.
Correspondances phytosociologiques
Alliance : Charion canescentis
Associations : à définir
Alliance : Nymphaeion albae
Association : Hottonietum palustris
Alliance : Potamion pectinati
Associations :
Najadetum marinae
Zannichellietum pedicellatae
Potametum pectinati
Potametum obtusifolii
Potametum graminifoliae
Dynamique de la végétation
Spontanée
Ces herbiers correspondent à des végétations pionnières qui
peuvent plus ou moins rapidement être colonisées par des végé-
tations phanérogamiques plus hautes et plus denses, de type
prairies humides ou jonçaies-cariçaies.
Habitats associés ou en contact
Dunes fixées à végétation herbacée (dunes grises, UE : 2130*).
Bas-marais dunaires (fiche : 2190-3). Prairies humides dunaires
(fiche : 2190-4). Roselières et cariçaies dunaires (fiche : 2190-5).
CODE CORINE 16.31
2190
Dépressions humides intradunales
306
Dépressions humides intradunales
Répartition géographique
En France, cet habitat correspond aux pannes des systèmes
dunaires nord-atlantiques ; il est également présent sur quelques
massifs dunaires de la façade atlantique (Massif armoricain
essentiellement).
Valeur écologique et biologique
La valeur patrimoniale de cet habitat réside dans la présence de
plusieurs espèces de Characées rares et menacées à l’échelle du
littoral atlantique français.
Divers états de l’habitat ;
états de conservation à privilégier
États à privilégier
Herbiers aquatiques pionniers, tapis denses de Characées.
Autres états observables
Herbiers en voie de colonisation par les phanérogames vivaces
des habitats prairiaux.
Tendances évolutives
et menaces potentielles
D’une manière générale, ce type d’habitat subit une tendance
très importante à la régression depuis une vingtaine d’années.
Destruction des habitats dunaires du fait de remblaiements, de
décharges, ou dans le cadre d’aménagements touristiques ou
portuaires, de l’urbanisation littorale…
Drainages, assèchements des marais arrière-dunaires.
Usage cynégétique : agrainage, élevage de canards, recreuse-
ment drastique des mares provoquant une eutrophisation impor-
tante du milieu.
Cultures maraîchères.
Pollution par les hydrocarbures, en période de grande marée asso-
ciée à une tempête.
Cadre de gestion
Rappel de quelques caractères sensibles de l’habitat
L’habitat présente une grande sensibilité à l’eutrophisation.
Sensibilité aux drainages susceptibles de modifier le régime
hydrologique.
Sensibilité à la colonisation par les herbacées hautes.
Modes de gestion recommandés
Éviter le remblaiement ou la transformation en décharges des
dépressions arrière-dunaires.
Dans le cas de mares très enfrichées, les modalités d’un recreu-
sement devront être examinées au cas par cas.
Inventaires, expérimentations,
axes de recherche à développer
Compléments d’inventaires sur la typologie phytosociologique
et la répartition géographique de ce type d’habitat.
Expérimentation de modes de gestion conservatoire par rajeu-
nissement et recreusement des mares envahies par les vivaces
hautes et mise en place de suivis à long terme de la dynamique
de la végétation.
Bibliographie
CORILLION R., 1975.
GÉHU J.-M. et GÉHU-FRANCK J., 1982.
307
Pelouses pionnières des pannes
Caractères diagnostiques de l’habitat
Caractéristiques stationnelles
Cet habitat correspond aux végétations de gazons herbacés ras à
très ras des microdépressions arrière-dunaires plus ou moins lon-
guement inondées pendant l’année. Le substrat est sableux, essen-
tiellement minéral et peu enrichi en matière organique. Les eaux
sont peu profondes, oligotrophes et très légèrement chlorurées.
Variabilité
Variabilités d’ordre écologique :
- variabilité liée aux sables humides des dépressions fraîches,
au contact hygrosère-xérosère : association à Petite Centaurée
(Centaurium littorale) et Sagine noueuse (Sagina nodosa var.
moniliformis) (Centaurio littoralis-Saginetum moniliformis) :
- variabilité liée aux dépressions plus longuement inondées :
association à Samole de Valerand (Samolus valerandi) et
Littorelle des lacs (Littorella uniflora) (Samolo valerandi-
Littorelletum lacustris).
Physionomie, structure
Végétations herbacées de gazons ras, annuelles ou vivaces,
ouvertes.
Espèces « indicatrices » du type d’habitat
Samole de Valerand
Littorelle des lacs
Écuelle d’eau
Ache inondée
Baldelie fausse-renoncule
Laîche de Scandinavie
Mouron délicat
Petite Centaurée
Sagine noueuse
Gnaphale jaune et blanc
Blackstonie perfoliée
Léontodon faux-pissenlit
Céraiste diffus
Samolus valerandi
Littorella uniflora
Hydrocotyle vulgaris
Apium inundatum
Baldellia ranunculoides
Carex scandinavica
Anagallis tenella
Centaurium littorale
Sagina nodosa var.
moniliformis
Gnaphalium luteo-album
Blackstonia perfoliata
Leontodon taraxacoides
Cerastium diffusum
Confusions possibles avec d’autres habitats
Absence de données.
Correspondances phytosociologiques
Alliance : Nanocyperion flavescentis
Association :
Centaurio littoralis-Saginetum moniliformis
Alliance : Elodo palustris-Sparganion
Association :
Samolo valerandi-Littorelletum lacustris
Dynamique de la végétation
Spontanée
Ces pelouses correspondent à des végétations pionnières qui
peuvent plus ou moins rapidement être colonisées par des végé-
tations vivaces plus hautes et plus denses, de type bas-marais,
prairies humides ou jonçaies-cariçaies arrière-dunaires.
Habitats associés ou en contact
Dunes fixées à végétation herbacée (dunes grises, UE : 2130*).
Mares dunaires (fiche : 2190-1). Bas-marais dunaires (fiche :
2190-3).
Prairies humides dunaires (fiche : 2190-4). Roselières et cari-
çaies dunaires (fiche : 2190-5).
Répartition géographique
En France, cet habitat est présent sur quelques massifs dunaires
du littoral du Nord au Massif armoricain.
Valeur écologique et biologique
La valeur patrimoniale de cet habitat réside dans la présence
d’associations végétales rares à l’échelle du littoral atlantique.
Ces associations témoignent d’un bon état hydrique et trophique
des massifs dunaires.
Présence d’espèces végétales à valeur patrimoniale :
- protégées au niveau national : Littorelle des lacs (Littorella
uniflora) ;
- protégées au niveau régional : Sagine noueuse (Sagina nodosa
var. moniliformis).
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Dépressions humides intradunales
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