PRÉVENTION EN CARDIOLOGIE
ËQUELS SONT LES RISQUES ?
L’oxygène se raréfie en altitude avec des conséquences cardiovasculaires importantes,
notamment (1) :
augmentation des fréquences cardiaque et respiratoire ;
augmentation de la fatigabilité à l’effort ;
– majoration de la pression artérielle de repos de 10 % pour une altitude supérieure à 3 000 m ;
diminution de la saturation artérielle en O2(inférieure à 90 % pour une altitude supérieure à
3 000 m).
La baisse des températures, le vent, et les radiations UV et ionisantes ont également un rôle
néfaste sur l’organisme.
ËÀ FAIRE ET À NE PAS FAIRE :
LES RECOMMANDATIONS
DE MON MÉDECIN
Avant le départ
Faites le point avec votre médecin traitant et/ou votre cardiologue (condition physique, expé-
rience, but de l’expédition, altitude envisagée, temps de séjour et dénivelé journalier,
encadrement médical) ; dressez la liste de tous les médicaments, qu’ils soient sur prescription
ou en vente libre (automédication) et identifiez ceux pouvant altérer l’adaptation de l’organisme
à l’altitude et au froid.
En cas de départ en haute altitude, prévoyez une consultation de médecine de montagne afin de
faire un test d’hypoxie qui permettra de juger de votre tolérance au manque d’oxygène.
Un cardiofréquencemètre pour contrôler la fréquence cardiaque pourra vous être conseillé.
VOYAGE
EN ALTITUDE
© Éditions Scientifiques L&C – Brain Storming SAS, Paris – Auteurs : Rami El Mahmoud et Gérald Kierzek – Conception graphique : Jacques Michel – Avec le soutien institutionnel de Nycomed – 2011
MESSAGE CLÉ
Toute pathologie préexistante peut décompenser
en altitude ou précipiter le mal aigu des montagnes
par impossibilité de mise en œuvre des mécanismes
de compensation. Consultez votre médecin traitant
et/ou votre cardiologue avant tout voyage en altitude ;
voire, prévoyez une consultation de médecine de montagne
afin de faire un test d’hypoxie qui permettra de juger de
votre tolérance au manque d’oxygène.
Ë
PRÉVENTION EN CARDIOLOGIE
Sur place
Évitez les exercices pénibles et prolongés pendant les premiers jours.
Assurez une bonne hydratation et une bonne alimentation.
Évitez alcool et tabac.
Évitez les médicaments sédatifs et les somnifères.
Montez progressivement, de 300 à 500 mètres par jour.
Disposez de médicaments en quantité suffisante.
Encadrement de qualité.
Reconnaissez les signes d’alerte nécessitant une redescente immédiate et l’appel des secours :
le mal aigu des montagnes (maux de tête pulsatiles, le matin et le soir ; vertiges ; fatigue ; troubles
du sommeil ; troubles gastro-intestinaux avec nausées, vomissements, anorexie) ;
l’œdème cérébral de haute altitude (troubles du comportement ou troubles de conscience ;
troubles de l’équilibre) ;
l’œdème pulmonaire de haute altitude (OPHA) avec difficultés à respirer, douleur dans la poitrine
et détresse respiratoire.
Gardez à l’esprit et prévenez les autres effets néfastes de l’altitude : exposition aux UV et
ophtalmie des neiges, hémorragies oculaires, exposition au froid (risque d’hypothermie).
© Éditions Scientifiques L&C – Brain Storming SAS, Paris – Auteurs : Rami El Mahmoud et Gérald Kierzek – Conception graphique : Jacques Michel – Avec le soutien institutionnel de Nycomed – 2011
VOYAGE EN ALTITUDE (SUITE)
1. Grocott M, Montgomery H, Vercueil A. High-altitude physiology and pathophysiology : implications and relevance for intensive
care medicine. Crit Care 2007 ; 11 (1) : 203.
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