Automne / Hiver 2013
Catholique Ottawa
Recevoir l’Esprit Saint dans le sacrement de
la confirmation
Cette année, tous les enfants de
la sixième année – tant du secteur
anglophone que francophone –
recevront le sacrement de
la con rmation s’ils le désirent.
J’aimerais partager avec vous toute
la joie que je ressens quand je célèbre
ce sacrement de l’initiation chrétienne.
Chaque fois que j’administre
le sacrement de la con rmation,
mon cœur est rempli de joie.
Confirmer des milliers d’enfants
dans plus de 100 paroisses chaque
année requiert beaucoup de
mon temps et de mon énergie,
mais cet effort en vaut la peine.
Célébrer le sacrement de
la confirmation me permet de
rencontrer la jeune Église face
à face, de conférer aux jeunes
les grâces de l’Esprit Saint et
d’encourager les jeunes à devenir
de vrais témoins du Christ.
La confirmation fait partie de
l’initiation chrétienne, tout comme
le baptême et l’eucharistie.
Lorsque des adultes sont reçus
en Église, ces trois sacrements
sont conférés au cours
d’une même célébration.
Dans le rite latin, les enfants
reçoivent habituellement
les sacrements d’initiation chrétienne
à différents moments : le baptême
d’abord, peu après la naissance,
puis la première communion
et ensuite la confirmation.
Le sacrement de la réconciliation
nous prépare à recevoir
les sacrements de l’eucharistie
et de la confirmation.
(Voir la suite à la page 2)
Par Mgr Terrence Prendergast, s.j.
Accueillez-vous donc les uns les autres comme
le Christ vous a accueillis (Romains 15, 7)
Être bien accueilli est enrichissant
– ça donne de l’énergie, ça rend
la vie agréable. Au contraire, être mal
accueilli peut avoir de très mauvaises
conséquences et être très dévastateur.
Plusieurs personnes ne se sentent
pas bienvenues en Église pour de
nombreuses raisons : une parole
malencontreuse de la part d’un curé,
d’un employé de la paroisse ou
d’un paroissien; parfois, cela peut
avoir a aire avec leur caractère trop
di cile ou trop sensible.
Il est triste de voir que certaines
personnes préfèrent se tenir loin
des églises. Ces personnes se privent
de grandes richesses : la vie dans
le Christ et la joie de participer à
la vie de la communauté chrétienne
qui est source de courage,
d’espérance et de vie en abondance.
Voilà pourquoi nous avons choisi
l’accueil comme thème de
cette année pastorale. Nous voulons
encourager les paroisses à trouver
des manières de mieux accueillir
les personnes qui ne pratiquent
quoccasionnellement, qui portent
toutes sortes de blessures et de
sou rances. Ces gens font partie
des brebis du Christ et le Seigneur
veut que nous en prenions soin et
les gardions en espérance.
Ceux qui viennent à l’Église veulent
entrer en relation avec le Christ.
C’est notre devoir de faire notre
possible pour que cela puisse
se réaliser.
Le thème de l’année pastorale est tiré
des écrits de saint Paul : « Accueillez-
vous donc les uns les autres comme
le Christ vous a accueillis pour
la gloire de Dieu. » (Romains 15, 7).
Saint Paul nous dit quaccueillir
lautre est le meilleur moyen déviter
les divisions. Dans la communauté
chrétienne de Rome à laquelle saint
Paul sadressait, il y avait des juifs
et des gentils, des chrétiens avec
une foi très forte et dautres avec
une foi plus faible, des personnes
avec une conscience droite et
dautres avec une conscience plus
souple, des riches et des pauvres.
Notre dé est de faire de l’Église
dOttawa une communauté daccueil.
Je vous invite donc à vous faire
accueillants, à vous accueillir
les uns les autres comme le Christ
nous invite à le faire.
Con rmations à la cathédrale Notre-Dame
le dimanche, 19 mai 2013
Wikimedia Commons, gracieuseté de Lucas
Par Mgr Terrence Prendergast, s.j.
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Bureau de l’Archevêque
(Suite de la page 1 – Recevoir l’Esprit Saint
dans le sacrement de la con rmation)
Le sacrement de la con rmation
nous accorde une force spéciale –
celle de l’Esprit Saint – qui nous rend
capables de défendre la foi et de
proclamer l’Évangile par la parole
et par l’action.
Certains parents négligent de faire
baptiser leurs enfants. Il en va de
même pour la con rmation.
De nos jours, plusieurs enfants n’ont
pas reçu ce sacrement et n’ont donc
pas encore complété leur initiation
chrétienne – cela vaut surtout pour
les enfants qui ne sont pas inscrits
à une école catholique et qui
n’ont pas la chance de recevoir
une éducation catholique ou
de se joindre à un groupe
de jeunes catholiques.
Soyez remplis de l’Esprit Saint !
Quel grand cadeau pour les jeunes
catholiques ! Voilà pourquoi
mes vicaires épiscopaux et moi avons
le cœur rempli de joie chaque fois
qu’une personne reçoit l’Esprit
Saint dans la con rmation,
dans notre archidiocèse et
dans l’Église universelle. Con rmations à la paroisse Marie-Médiatrice,
photo prise le 4 mai 2013
L’Église se penche sur la famille
La situation des divorcés et des remariés dans
l’Église sera un des principaux sujets à l’ordre du
jour lors de la rencontre des évêques venus du monde
entier qui se tiendra au Vatican en 2014.
Cette question, ainsi que les principaux dé s auxquels
les familles font face fera partie des discussions de
l’Assemblée générale extraordinaire du Synode des
évêques qui se penchera sur le rôle de la famille dans
la nouvelle évangélisation. Mgr Paul-André Durocher
y participera en tant que représentant du Canada.
En septembre 2015, la huitième Rencontre mondiale
des familles se tiendra à Philadelphie. Il s’agit
d’un événement marquant qui attirera des participants
du monde entier – une occasion de prière, de catéchèse,
de célébration. Les familles seront invitées à resserrer
les liens qui les unissent et à témoigner des bienfaits
du mariage et de la famille pour toute la société.
Nos diocèses locaux au Canada cherchent à développer
des moyens d’aider les familles; à renforcir les principaux
éléments de la famille chrétienne; à célébrer l’amour et
la formation que plusieurs familles réussissent à donner à
leurs enfants malgré les di cultés : le respect des autres,
la con ance en l’autre, le sens des responsabilités,
la solidarité et la coopération. Cette approche pastorale
sera au cœur de la stratégie nationale en faveur de la vie
et de la famille qui verra jour au cours des mois et
des années à venir.
Dans larchidiocèse dOttawa, nous invitons d’abord
les familles à adopter quelques pratiques très simples :
respecter le jour du Seigneur en allant à la messe;
partager le repas ensemble malgré toutes les autres
activités; prier en famille – réciter le rosaire, dire
le bénédicité, faire une prière avant de se coucher.
On encourage également les familles à se réunir
et à célébrer ensemble la fête de la Sainte Famille
le 29 décembre 2013 et le Jour de la famille
le 17 février 2014.
Par Mgr Terrence Prendergast, s.j.
Mgr Prendergast avec une famille à la messe des anniversaires de
mariage le printemps dernier
Automne / Hiver 2013
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Bureau de l’Archevêque
Souper-bénéfice pour le soutien des enfants
dans le besoin
Le mercredi, 16 octobre 2013, Mgr Terrence Prendergast était lhôte de son sixième souper-béné ce annuel.
Plus de 700 personnes ont participé à cet événement. Les fondations des quatre conseils scolaires
catholiques suivants ont été choisies en tant que béné ciaires du souper de cette année :
e Ottawa Catholic School Board (OCSB) : LOCSB cherche à permettre à ses élèves de réaliser leur plein potentiel
– spirituel, social et académique – a n qu’ils puissent prendre leur place dans le monde.
e Catholic District School Board of Eastern Ontario (CDSBEO) : Le CDSBEO cherche à donner à ses élèves
une éducation catholique, une formation fondée sur les enseignements de Jésus Christ.
Le Conseil des écoles catholiques du Centre-Est (CECCE) : Le Conseil sest donné pour vision dêtre un chef de  le en
éducation, reconnu pour l’excellence de ses écoles, son accueil, ses innovations et son implication dans la communauté.
Le Conseil scolaire de district catholique de l’Est ontarien (CSDCEO) : Le CSDCEO sest donné pour mission
de permettre à ses élèves davoir accès à une éducation axée à la fois sur la réussite, la  erté et le goût pour la langue
française, la foi catholique et la culture franco-ontarienne.
Merci à nos commanditaires
Catholique Ottawa Page 4
Services pastoraux
Être catholique aujourd’hui
Dé nir ce que cela veut dire « être catholique
aujourd’hui » n’est pas une mince a aire, surtout
pour des adolescents en pleine découverte identitaire.
Chacun doit répondre à cette question pour lui-même
à partir de ses propres expériences de vie; plus celles-ci
seront authentiques et intégrées, plus l’identité de
la personne sera solide, équilibrée, et construite sur le roc.
Voilà pourquoi le Centre Le Portik, en partenariat
avec le Conseil des écoles catholiques du Centre-Est
(CECCE), o re le programme Formation au leadership
intégral catholique francophone en Ontario (FLICFO).
Ce programme d’une durée de cinq jours échelonnés
sur l’année scolaire, permet à une quarantaine
d’étudiants de la 11e et de la 12e année d’apprendre,
de vivre, et de partager sur la Bible, l’Église,
la prière, la spiritualité, le témoignage, la foi,
l’engagement social, le leadership catholique
et la croissance personnelle.
Certains jeunes en profitent pour approfondir
les connaissances qu’ils ont reçues à la maison
et en enseignement religieux. D’autres y trouvent
une occasion de faire une relecture des expériences
spirituelles qu’ils ont déjà vécues. Tous découvrent
qu’être catholique ne se résume pas à l’appartenance
familiale, aux pratiques ou aux croyances.
Il s’agit beaucoup plus d’une manière d’être qui
englobe toute une vie, construite sur et constamment
transformée par une relation profonde et authentique
avec le Christ, Jésus.
Par Laura Hughes
Laura Hughes
Une deuxième année pour la Formation au leadership
intégral catholique francophone en Ontario (FLICFO)
Cette formation se déroule grâce à l’appui de
Mgr Prendergast, de l’OPÉCO, de la CECCE,
des Oblats de la paroisse Sacré-Cœur, ainsi que
de plusieurs autres personnes qui ont rendu
cette deuxième année possible.
Son déroulement
Ces journées de formation sont inscrites au calendrier
scolaire. Elles sont étalées sur cinq jours et
se terminent en avril 2014. La première session a eu
lieu le vendredi, 18 octobre 2013.
La prochaine rencontre
La prochaine journée de formation aura lieu le vendredi
6 décembre. Les étudiants qui ont participé à la première
année FLICFO contribuent largement à l’accueil
des nouveaux participants. Ils prennent leur rôle de
leader au sérieux ; ceci encourage les nouveaux
participants à devenir des leaders chrétiens dans leurs
écoles, dans leurs familles et dans leurs cercles d’amis.
Un suivi assuré
La formation ne s’arrête pas là – elle se poursuit
tout au long de l’année. Lorsque les participants
retournent dans leurs écoles, ils ont l’occasion
d’échanger avec les animateurs de la pastorale et
avec leurs amis. Les étudiants découvrent alors qu’ils ne
sont pas seuls à désirer connaître davantage Jésus Christ
et sont heureux de pouvoir en parler avec d’autres.
Page Facebook
La page Facebook de la FLICFO est un moyen
d’assurer un suivi avec les étudiants et de leurs montrer
que leurs animateurs sont toujours là, prêts à
les écouter et à dialoguer. Visitez la page :
https://www.facebook.com/portikottawa.
Par Manon Chevalier
Des participants à la formation de la FLICFO de cette année
Automne / Hiver 2013
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Services pastoraux
Ne manquez pas la Montée jeunesse ce printemps
L’été dernier, les Journées
mondiales de la jeunesse (JMJ)
se sont déroulées à Rio de Janeiro
au Brésil – un rassemblement
international qui a attiré des milliers
de jeunes catholiques de partout
à travers le monde – voir larticle
de Sarah Du Broy dans ce numéro
de Catholique Ottawa.
Le printemps prochain, un grand
rassemblement national aura lieu
à Québec pendant la longue fin
de semaine du mois de mai :
la Montée jeunesse. La dernière
Montée jeunesse a eu lieu en 2012
à Montréal. Le service de la pastorale
jeunesse de l’archidiocèse d’Ottawa,
de concert avec les pasteurs et
autres personnes impliquées en
paroisses, cherche à faire en sorte
qu’au moins deux jeunes, âgés
entre 18 et 35 ans, de chaque
communauté chrétienne, puissent
participer à cet événement. Il s’agit
d’une belle occasion pour les jeunes
– particulièrement pour ceux qui
n’ont pu participer aux JMJ de cette
année – de vivre un temps unique
de rencontres avec d’autres jeunes
croyants, de partager des moments
de prières, de réflexions et
de célébrations centrés sur
le message d’amour de Jésus-Christ.
Pour de plus amples
renseignements, visitez le site
web www.monteejeunesse.ca.
Par Manon Chevalier
Lhymne à la vie : témoignage et auto-libération psycho-spirituels
Le jeudi, 10 octobre, j’ai eu le bonheur de rencontrer
l’abbé Apollinaire Ntamabyaliro. Je tenais à
rencontrer personnellement l’auteur de ce livre
nouvellement publié aux Éditions Ginette Morin
sur lequel j’avais entendu beaucoup de bien, afin de
me faire une idée autant sur son auteur que sur
son contenu, car le sous-titre me faisait un peu peur.
Dans les deux cas, je ne fus pas déçu. Comme
les personnes qui ont assisté au lancement officiel
de ce livre le 27 octobre dernier pourront sûrement
l’attester, l’abbé Ntamabyaliro est une personne très
affable qui connaît bien l’histoire de son pays.
Dans son livre, il nous parle des causes fondamentales
du génocide rwandais et de son vécu de jeune prêtre
confronté à cette triste réalité à peine huit mois après
avoir été ordonné au ministère sacerdotal.
L’abbé Ntamabyaliro dédie ce livre à « toutes
personnes éprises de compassion devant toutes formes
de méchancetés et de sou rances humaines ». Il nous
rappelle que les con its sont menés par des personnes
ou des groupes assoi és de pouvoir qui créent
un climat de phobie parmi les masses quelles tournent
les unes contre les autres. Cette peur vient ensuite régler
les relations humaines aussi bien publiques que privées.
Aucune société n’est complètement à l’abri de
ces situations.
L’hymne à la vie se veut un témoignage personnel
qui permet à son auteur de parler des états d’âme
qui l’animaient en 1994. On y retrouve une volonté
de libération et de guérison des blessures du passé
afin de pouvoir regarder en avant et d’avancer.
Les événements dont il est question dans ce livre ont
permis à l’abbé Ntamabyaliro de prendre conscience
de la force intérieure qu’il possédait : celle de la foi et
de l’amour de la vie. Devant la méchanceté humaine
arrivée à son paroxysme, seul le regard  xé sur Jésus
peut nous sauver.
Par Gilles Marleau
Labbé Apollinaire Ntamabyaliro
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