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Ouverture de la quatrième session de la Plateforme océanienne pour la gestion des
risques de catastrophe et des Consultations régionales sur l’eau et l’assainissement à
Nouméa (Nouvelle-Calédonie)
Nouméa, le 17 septembre 2012 – L’Océanie est l’une des régions du monde les plus
exposées aux catastrophes. Des phénomènes réguliers tels que les inondations, les
sécheresses, les cyclones et l’intrusion d’eau salée ont également une incidence sur les
ressources en eau douce limitées et les infrastructures fragiles de bon nombre de pays, ce qui
intensifie la pression qui s’exerce sur les populations et les pouvoirs publics. À cela s’ajoute
l’augmentation de la variabilité et des changements climatiques, qui est susceptible d’aggraver
encore les catastrophes naturelles et de perturber l’approvisionnement en eau.
Compte tenu de ce contexte, le thème choisi pour la quatrième session de la Plateforme
océanienne pour la gestion des risques de catastrophe est : « Gestion des risques de
catastrophe, sécurité hydrique et changement climatique – Tous unis pour un Pacifique plus
résilient ». L’un des principaux objectifs de cette session est d’élaborer un nouveau plan
d’action régional sur l’eau et l’assainissement dans le Pacifique et d’établir une feuille de route
visant à intégrer la réduction des risques de catastrophe et l’adaptation au changement
climatique après 2015.
Aujourd’hui, à l’occasion de l’ouverture de la Plateforme, Jimmie Rodgers, Directeur général de
la Communauté du Pacifique, a indiqué que les partenaires du développement, les États et
Territoires insulaires océaniens et les bailleurs de fonds devaient changer leur façon de
travailler afin d’affronter avec intelligence les problèmes et les défis posés par les catastrophes
et le risque climatique.
« Nombre des personnes ici présentes font office de fer de lance de la gestion des risques de
catastrophe (GRC) dans notre région et ont déjà accompli un travail remarquable. Néanmoins,
à l’avenir, je pense qu’il est nécessaire que vous acceptiez véritablement la contribution des
différents secteurs et groupes d’activités, et travailliez main dans la main avec eux, en vue de
susciter un changement et une amélioration, a affirmé Jimmie Rodgers. La session de cette
année est un parfait exemple de collaboration avec le secteur de l’eau et de l’assainissement,
mais je pense que nous pouvons faire encore davantage. »
« Nous devons adopter une démarche fondée sur le principe « des partenaires multiples, une
équipe unique » et nous efforcer d’améliorer la coordination de nos actions, pour résoudre
d’importantes questions intersectorielles, telles que la prévention des catastrophes, le
changement climatique, et la sécurité alimentaire et hydrique. Nous devons collaborer plus
étroitement avec la société civile et le secteur privé. »
Le Secrétariat de la Stratégie internationale de prévention des catastrophes des Nations Unies
(ONU/SIPC) est un partenaire clé et un important bailleur de fonds de la Plateforme. Dans un
message vidéo adressé aux délégués, sa directrice, Margareta Wahlström, Représentante
spéciale du Secrétaire général de l’ONU pour la réduction des risques de catastrophe, a indiqué
qu’elle voyait dans cette session le signe que la région est bien consciente des défis qui se
posent et que les États et Territoires insulaires océaniens font tout leur possible pour trouver
des solutions rationnelles et innovantes en vue de protéger leurs populations et de renforcer
leur capacité d’adaptation.
« L’Océanie a, bien plus que toutes les autres régions du monde, toutes les raisons
d’embrasser les principes liés à la réduction des risques de catastrophe. Seules quelques