Protection de la population
Protection de l'environnement
Transport
Recommandations
Au point de vue technique
Stockage
Manipulation
Au point de vue médical
Article L. 1342.2, articles R. 5132-43 à R. 5132-73, articles R. 1342-1 à R. 1342-12 du Code de la santé publique :
étiquetage (cf. § Classification et étiquetage).
- Installations classées pour la protection de l'environnement (ICPE) :
Les installations ayant des activités, ou utilisant des substances, présentant un risque pour l'environnement peuvent être soumises au régime ICPE. Pour savoir si une
installation est concernée, se référer à la nomenclature ICPE en vigueur ; le ministère chargé de l’environnement édite une brochure téléchargeable et mise à jour à
chaque modification ( www.installationsclassees.developpement-durable.gouv.fr/La-nomenclature-des-installations.html ).
Pour plus d’information, consulter le ministère ou ses services (DREAL (Directions Régionales de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement) ou les CCI
(Chambres de Commerce et d’Industrie)).
Se reporter entre autre à l’Accord européen relatif au transport international des marchandises dangereuses par route (dit " Accord ADR ") en vigueur au 1er
janvier 2011 ( www.developpement-durable.gouv.fr/-Transport-des-marchandises-.html ).
Pour plus d’information, consulter les services du ministère chargé du transport.
En raison de la très grande réactivité et du caractère corrosif des solutions aqueuses d’acide perchlorique, des mesures de prévention rigoureuses s’imposent pour
leur stockage et leur manipulation.
Stocker l’acide perchlorique et ses solutions dans des locaux frais, bien ventilés, à l’abri des rayons solaires et de toute source d’ignition ou de chaleur, à l’écart des
matières combustibles, des agents réducteurs, des agents oxydants et des agents déshydratants. Les locaux seront construits en matériaux incombustibles et leur
sol sera imperméable et formera cuvette de rétention, afin qu’en cas de déversement accidentel, le liquide ne puisse se répandre au-dehors.
Fermer soigneusement les récipients et les étiqueter correctement. Conserver de préférence le produit dans son récipient d’origine. Reproduire l’étiquetage en
cas de fractionnement des emballages.
Prévoir, à proximité et à l’extérieur, des équipements de protection, un poste d’eau à débit abondant, des douches et des fontaines oculaires.
Les prescriptions relatives aux locaux de stockage sont applicables aux locaux où sont manipulés l’acide perchlorique ou ses solutions aqueuses. En outre :
Instruire le personnel des risques présentés par le produit, des précautions à observer et des mesures à prendre en cas d’accident. Souligner l’extrême réactivité
du produit qui peut provoquer incendie ou explosion avec de nombreux composés.
N’entreposer dans les ateliers que les quantités nécessaires au travail d’une journée.
Pour la manipulation des récipients, se conformer strictement aux prescriptions du fabricant.
Pour les dilutions, ne jamais verser d’eau dans l’acide mais verser l’acide concentré dans l’eau.
Éviter l’inhalation de vapeurs ou d’aérosols. Effectuer en appareil clos toute opération qui s’y prête. Prévoir une aspiration des vapeurs à leur source d’émission
ainsi qu’une ventilation générale des locaux. Prévoir également des appareils de protection respiratoire pour certaines opérations exceptionnelles de courte
durée ; leur choix dépend des conditions de travail ; si un appareil filtrant peut être utilisé, il doit être muni d’un filtre de type B ou E, éventuellement P si aérosols.
Pour des interventions d’urgence, le port d’un appareil respiratoire autonome isolant est nécessaire.
Éviter le contact avec la peau et les yeux. Mettre à la disposition du personnel des équipements de protection individuelle : lunettes de sécurité avec protections
latérales ou écran facial ; gants. On choisira des matières telles que caoutchouc naturel, caoutchouc nitrile, polychloroprène, PVC, multi-couche 4H ; le polyalcool
vinylique (PVAL) est déconseillé [11] ; les matières organiques (coton, cuir...) doivent être proscrites : ne pas oublier qu’imprégnées d’acide perchlo- rique, elles
sont susceptibles de s’enflammer spontanément ; vêtements de protection anti-acide, bottes en caoutchouc. Ces effets seront maintenus en bon état et nettoyés
après usage.
Prévoir l’installation de douches et de fontaines oculaires.
Proscrire l’emploi des lubrifiants usuels : utiliser de préférence des lubrifiants fluorocarbonés.
Ne jamais procéder à des travaux sur ou dans des cuves et réservoirs contenant ou ayant contenu de l’acide per- chlorique sans prendre les précautions d’usage
[12] .
Ne pas rejeter l’acide perchlorique et ses solutions à l’égout.
En cas de fuite ou de déversement accidentel de faible importance, récupérer le produit avec un matériau absorbant minéral inerte (sable, terre...) ; ne jamais
utiliser de matières organiques (sciure, papier, chiffons.). Neutraliser la surface ayant été souillée et laver à l’eau. Si le déversement est plus important, faire
évacuer la zone et ne laisser intervenir que les opérateurs entraînés munis d’équipements de protection appropriés.
Conserver les déchets dans des récipients et réservoirs spécialement prévus à cet effet. Les éliminer dans les conditions prévues par la réglementation.
®
On évitera d’employer à des postes comportant un risque d’exposition les sujets atteints d’affections cutanées, cardio-respiratoires ou thyroïdiennes chroniques.
L’examen clinique d’embauchage pourra utilement être complété par une radiographie pulmonaire et des épreuves fonctionnelles respiratoires de base, un
hémogramme et une recherche de protéinurie à la bandelette réactive, en vue d’une comparaison avec les examens réalisés ultérieurement.
Lors d’accidents aigus, demander dans tous les cas l’avis d’un médecin ou du centre antipoison. Préciser si possible le pH de la solution responsable. Les risques
sont particulièrement graves lorsque le pH est inférieur à 1,5.
En cas de contact cutané, laver immédiatement à grande eau pendant 15 minutes. Retirer les vêtements souillés et ne les réutiliser qu’après décontamination. Si