Économie circulaire : Un gisement d`activités pour l`avenir

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N°5 Juillet / Août /Septembre 2016
DOSSIER
Économie
circulaire :
Un gisement
d'activités
pour l'avenir
ACTUALITÉS
Incroyable !
Les espaces verts
se mangent !
ILS FONT LE TERRITOIRE
Nouveau départ
pour la randonnée
Journal d’Information du Val d’Ille
L’édito
de Daniel Cueff
Maire de Langouët
I
l y a trois ans, le Val d’Ille était l'une des premières
communautés de communes de Bretagne à se poser
la question du devenir des matières
premières dans le circuit de transformation industriel et commercial.
• Quatrième axe : remplacer les matériaux condamnés
à disparaître comme le sable dans la construction pour
développer des filières alternatives de
matériaux bio-sourcés.
Bien entendu, la préservation de la matière première passe par une stratégie
économique globale.
En effet, près de 35 % de la matière première utilisée disparaît en fin de cycle
soit par production d'énergie (incinération) soit par enfouissement. Ce modèle
ne peut évidemment perdurer.
Cultiver un chêne pour en faire des charpentes qui dureront des décennies, les
utiliser ensuite pour faire des meubles
et au bout du bout du papier recyclé nécessaire à la transformation en l’isolant
écologique qu'est la ouate de cellulose
voilà un cercle vertueux.
Comment passer de la logique linéaire
actuelle à une logique circulaire de préservation de la matière première ?
• Premier axe : l'éco-conception des
produits. En fin d’usage, 100 % de la
matière pourra être réutilisée. Déjà sur
la route du meuble, des enseignes proposent des plans de travail de cuisine
dont les matériaux seront réutilisés intégralement dans 15 ans.
“
L'implication des entreprises est incontournable. Le Val d’Ille a détecté les flux
de matières premières sur le territoire
et espère une collaboration entre entreprises. Comme levier, elle s'est attachée
à collaborer avec la société BIOM capable de mesurer, dans la comptabilité des entreprises
qui le souhaitent l’excellence environnementale de leur
activité sur le Val d'Ille et le Pays d'Aubigné.
L'implication des
entreprises est
incontournable
• Deuxième axe : faire en sorte que les déchets des
uns deviennent la matière première pour d'autres. C'est
l'ambition territoire zéro déchet dans lequel les syndicats de traitement des ordures ménagères du territoire
sont engagés.
• Troisième axe : déterminer les matières premières
renouvelables et généralement cultivables qui entrent
dans la conception des produits de demain (algue,
chanvre, lin, etc.) et qui, en fin d'usage, redeviennent
du compost donc de la terre. C'est la logique cradle-tocradle (du berceau au berceau) qui a un bel avenir devant
lui comme le démontre le groupe international PUMA
qui à Amsterdam produit des chaussures de sport en
matières naturelles.
”
Nous en sommes bien convaincus : préserver la matière passe aussi par une prise de conscience qu'il nous
faut dorénavant être chiche dans l'usage de la matière
première et prouver que frugalité et bonheur de vivre
peuvent faire bon ménage.
Daniel Cueff,
Maire de Langouët.
Directeur de la publication : Philippe Chevrel. Conception et
mise en page : MEDIAVERBE. Rédaction : Services du Val d’Ille.
Crédit photos : Val d’Ille sauf mention, Sylvain Rocaboy (photo
de couverture). Impression : ATIMCO - Le magazine du Val d’Ille
est imprimé sur du papier fabriqué en France certifié PEFC 100%.
Tirage : 9 000 exemplaires. ISSN : 2430-8919.
Dépôt légal : juillet 2016.
Communauté de communes du Val d’Ille, 1 La Métairie - 35520 Montreuil-le-Gast. Tél. : 02 99 69 86 86 - Fax : 02 99 69 86 87 - [email protected] - www.valdille.fr - G valdille
Accueil : du lundi au vendredi : 8h30 - 12h30/13h15 - 17h00. Fermé le mercredi après-midi.
LES ECHOS
5 Décision du conseil
Le Val d’Ille prend soin
des haies bocagères et des vergers
Les bailleurs sociaux
s'engagent sur
le territoire
L
a communauté de communes,
les 10 communes du Val d’Ille et
les principaux bailleurs sociaux
du territoire (Espacil, Aiguillon
construction et Neotoa), ont signé
des conventions de partenariat pour
s’engager sur des objectifs communs
en matière de construction et de
gestion des logements sociaux.
Les orientations suivantes ont été
définies :
> Garantir un effort de production de
logements sociaux et une répartition
entre les communes, pour atteindre les
objectifs du programme local de l'habitat, tout en veillant à l'équilibre financier des opérations ;
> Produire un habitat durable, peu
énergivore, et réhabiliter les logements
existants, afin de limiter les charges
des locataires ;
> Répondre à l'ensemble des besoins
et accueillir les populations défavorisées ;
> Encadrer les possibilités de revente
de patrimoine ;
> Gérer la demande et les attributions
de logement social de façon à garantir
l'équilibre social des ensembles immobiliers et limiter la vacance ;
> Accompagner les ménages qui souhaitent déménager au sein du parc
social, ou accéder à la propriété.
Ces conventions font suite à celle
signée en 2011 avec Néotoa qui spécifiait notamment la recherche d’"un
équilibre entre opérations faciles et difficiles à l’échelle du territoire". Concrètement Néotoa acceptait de prendre en
charge des opérations dans les cœurs
de bourg, souvent les plus délicates et
financièrement déficitaires.
En savoir plus :
www.valdille.fr/politique-habitat
Plus d'informations :
Céline Lévêque – 02 99 69 58 97
% Agenda
Le Val d'Ille fête
les Journées du
Patrimoine
exe-affiche-j-pat-2016_journée patrimoine 11/07/2016 14:16 Page1
CRÉATION © STÉPHANIE TRIBALLIER - LEJARDINGRAPHIQUE.COM / IMPRESSION MÉDIA GRAPHIC 2016
5 Décision du conseil
pour la plantation de haies bocagères d’essences locales, pour des
projets situés en zone rurale mais
non éligibles à Breizh bocage. Ce
programme propose un accompagnement technique sur 3 ans et le financement des plants (jusqu’à 200 €).
Une aide pour la plantation de verger
de 10 arbres (pommiers et poiriers) à
destination des particuliers est aussi
proposée comprenant un accompagnement technique pour la réalisation
et le suivi du projet sur 3 ans, ainsi
qu’une aide financière à l’achat des
arbres (jusqu’à 60 €).
© Stéphanie Triballier - Jardin Graphique
L
es haies bocagères et les vergers présentent de nombreux
intérêts écologiques et économiques. Depuis 2009, la
communauté de communes agit pour
restaurer, maintenir et préserver ces
milieux sur son territoire.
En 2016, le programme régional
Breizh Bocage permet aux exploitants agricoles de planter et restaurer
des haies bocagères sur le territoire.
Seuls les travaux préalables sont à la
charge des bénéficiaires. Des entreprises spécialisées s’engagent à faire
les travaux de plantation et d’entretien pendant 3 ans.
À partir de 2016, la collectivité propose, en complément du programme
régional, une aide aux particuliers
Les journées européennes 2016 ont
pour thème "Patrimoine et citoyenneté". Cette année, le Val d’Ille s’installe
à St-Médard-sur-Ille le dimanche 18
septembre, le long du canal, auprès
du fournil rénové et dans le bourg,
pour faire découvrir aux visiteurs les
actions citoyennes et le patrimoine du
territoire.
Avec des expositions, des animations
natures et citoyennes, des ateliers
bricolage, des nouvelles balades, des
concerts et un pique-nique participatif,
cette nouvelle édition permettra aux
amoureux du patrimoine de ne pas
rester sur leur faim et de découvrir un
maximum d’initiatives.
=
Plus d’informations :
www.valdille.fr
3
LES ECHOS
DOSSIER
W Agenda
© LE DREAN
Val d’Ille en scène revient !
L
’édition 2016 du festival de rencontres
théâtrales "Val d’Ille en scène" se
déroulera du mercredi 28 septembre
au dimanche 2 octobre. Mélange de
troupes amateurs et de professionnels, le
festival proposera des pièces de théâtre pour
tous les publics, adultes et tout-petits, de la
comédie au burlesque.
La “famille Walili”, accompagnée du groupe
“C’est qui Paulette” avec sa Fête foraine
des Glingués sera le fil rouge durant tout le
week-end. Quatre troupes amateur se produiront samedi et dimanche : "I have a dream",
la Cie des 2 rives, la Fausse compagnie et la
Tétéhem (Melesse). Ces deux dernières sont
sélectionnées pour la finale du Masque d’or,
compétition nationale de théâtre amateur à
Aix les Bains. Les autres compagnies sont
professionnelles : Cie Toubab’ouh, Théâtre du
Chemin de ronde, Cie des masques, Cie Quidam, Zirkus Morsa, Tchikini Sound, Cie Syllabe
et la famille Walili.
L’événement est organisé par Culture en VI et
financé par la communauté de communes du
Val d’Ille.
> Rendez-vous
sur valdilleenscene.fr pour
consulter le programme complet. Entrées gratuites et réservations fortement conseillées
à partir du 15 septembre par internet ou par
téléphone au 06 81 75 81 01.
( Chantiers et travaux
Incroyable ! Les espaces
verts se mangent !
E
n 2015, le Val d’Ille s’est inscrit
au mouvement “Incroyables
comestibles”, démarche internationale visant à aménager les
espaces verts publics avec des plantes
comestibles (légumes, fruits, plantes
aromatiques, arbres fruitiers).
du Val d’Ille a réalisé un potager “Incroyables comestibles” au pôle communautaire de Montreuil-le-Gast. Au
menu : tomates, courgettes, haricots,
rhubarbe, bourrache, oseille, physalis
et fleurs comestibles (capucine). Alors
n’hésitez plus et venez vous servir !
Le principe de base est le suivant :
"Cueillez, récoltez mais n’arrachez
pas les plants !". Les récoltes sont
accessibles à tous gratuitement, chacun peut se servir en fonction de ses
besoins et de ses envies. La seule
règle : ne pas arracher ou abîmer les
plants pour permettre à d’autres d’en
profiter.
Sur le Val d’Ille, trois communes ont
adopté la même démarche et proposent aussi des “Incroyables comestibles” : Melesse (bourg et parc
du Quincampoix), St-Médard-sur-Ille
(bourg) et St-Germain-sur-Ille (bourg).
Cette année, le chantier d’insertion
Retrouvez la localisation précise des
espaces “Incroyables comestibles”
sur la carte collaborative :
carte.valdille.fr
5 Décision du conseil
Budget 2016 : c'est voté !
Le conseil de communauté a voté son budget le 29 mars dernier.
Les taux restent à fiscalité constante.
4
> Plus d’informations sur www.valdille.fr/budget
V Agenda
Escales au Val d'Ille
Cette année encore, le festival des Escales
au Val d'Ille vous donne rendez-vous sur les
berges du Canal à Guipel, le week-end du
23, 24 et 25 septembre.
Au programme, Monty Picon et les
Patates Carnivores, avec qui la soirée du
vendredi s'annonce prometteuse, et le rock
désalternatif de Street'n'Roll !
Le Ministère Magouille prendra les
commandes pour la soirée du samedi.
Le jeune public ne sera pas en reste avec
des spectacles dédiés le samedi et le
dimanche.
Dans la Péniche spectacle et sous le grand
chapiteau, il y aura de la chanson française
d'hier et de naguère, de beaux trios, des
spectacles de magie pour les grands et les
petits et bien d'autres choses…
= Plus d'informations : escalesauvaldille.fr
% En bref
L'épicerie solidaire
recherche des
bénévoles
Vous avez du temps et vous souhaitez faire
une action solidaire ? L’épicerie solidaire du
Val d’Ille à Montreuil-le-Gast recherche des
bénévoles disponibles le lundi après-midi
et/ou le mardi matin.
l’animatrice au 02 99 60 52 68
= Contactez
ou 06 42 83 06 69
LES ECHOS
Un territoire de projets
© EVA
Le Val d’Ille valorise
l’herbe fauchée
au bord des routes
La communauté de communes du Val d'Ille est responsable du
fauchage des bords de 265 km de voirie communale.
Depuis 2011, le fauchage d’accotements avec exportation est réalisé grâce à un broyeur spécifique développé par la société EVA
(Martigné-sur-Mayenne).
C
e broyeur d'accotements est
loué par le Val d’Ille dix semaines par an. L’herbe fauchée
n’est pas laissée sur place, mais
récupérée grâce à un système d’aspiration, pour ensuite être valorisée sous
forme d’énergie ou de compost.
En 2016, ce fauchage est réalisé en trois
temps : mai et septembre pour les accotements et de septembre à décembre
pour les fossés et talus. Deux agents du
service voirie du Val d’Ille en sont chargés.
Quels avantages ?
Le fauchage avec export comporte de
nombreux avantages :
• Énergies renouvelables : l’herbe exportée est valorisée sur le Val d’Ille ou
à proximité du territoire. Une partie est
prise en charge par le SMICTOM d’Ille
et Rance pour une transformation en
compost.
La majorité de l’herbe exportée (75 %
en 2015) est valorisée par méthanisation
dans les unités agricoles de Guipel et de
Gévezé pour produire de l’électricité.
• Biodiversité : l’herbe exportée n’enrichit plus le sol en azote et en matières
organiques, ce qui améliore la richesse
floristique des bords de route avec le développement de plantes légumineuses
et de fleurs mellifères.
• Économie : après 2 à 3 ans de fauche
avec export, la végétation de bords de
routes repousse plus lentement réduisant ainsi le nombre de fauche de 3 à
2 par an. Ceci permet la mise en place
d’un fauchage tardif en septembre,
favorisant la filtration de l’eau sur les
bords de route et donc son épuration
naturelle en éléments polluants. Le fauchage tardif permet également de créer
des zones refuges pour la faune locale
(insectes, oiseaux, petits mammifères).
• Esthétique et sécurité : l’exportation
de l’herbe évite la création d’une croûte
d’herbe sur les accotements et limite
ainsi les risques d’incendie pendant les
périodes de sécheresse. De plus, en
cas de pluie, l’herbe exportée ne sera
pas emportée par ruissellement, ce
qui limite les risques d’encombrement
des fossés et donc d’inondations ponctuelles.
Ces pratiques de gestion peuvent comporter des risques de prolifération de
certaines plantes indésirables. C’est
pourquoi, le fauchage est toujours ac-
Matériel de location de la société EVA mis à disposition du Val d'Ille.
compagné par des opérations d’élimination manuelle ponctuelle des plantes
proliférantes telles que le chardon ou le
rumex.
Pour plus d’informations :
Justine Boivin
02 99 69 86 03
Fauchage avec export :
Les chiffres clés 2015
sur le Val d'Ille
• 265 km de routes communales
• 530 km d’accotements entretenus
• 10 semaines de fauche avec export
• 730 tonnes d’herbe exportées
• 2 modes de valorisation de l’herbe :
compostage et méthanisation
• 75 % de l’herbe exportée valorisée en
méthanisation (550 tonnes)
• 2 méthaniseurs approvisionnés : Guipel
et Gévezé
• 300 000 kWh produits par méthanisation
5
DOSSIER
DOSSIER
Développement durable
Économie circulaire :
© Sylvain Rocaboy
Un gisement d’activités
pour l’avenir
L'entreprise Smurfit Kappa gère la cartonnerie de Maurepas située zone de La Bourdonnais à La Mézière. Elle recycle 180
tonnes par an de cartons qui servent à produire du papier recyclé. Tout en visant le 100% FSC d'ici la fin de l'année 2016,
ils travaillent à développer leur partenariat avec les petites entreprises locales.
Un nouveau modèle
économique durable
valorise nos ressources,
sans gaspiller. C’est
l’économie circulaire.
Elle invite à mutualiser,
à penser local et
coopératif. Avec, à la clé,
de nouveaux gisements
d’activités et d’emplois.
Le Val d’Ille accompagne
ce mouvement
en mobilisant les
entreprises pour entrer
dans la boucle.
6
E
xtraire, fabriquer, consommer, jeter,
racheter… Ainsi tourne le système
économique dit "linéaire". Mais dans
un monde aux ressources limitées,
gaspiller est devenu un non-sens. L’économie circulaire propose une alternative durable. Son credo ? Rien ne se perd, tout se
transforme : les déchets sont des matières
premières en devenir.
Et des déchets, le territoire en produit beaucoup : du plastique, du carton, du polystyrène, des déchets alimentaires… Notamment dans ses grands pôles d’activités, la
Route du meuble et Cap Malo.
Il y a trois ans, le Val d‘Ille a engagé la discussion avec les acteurs économiques des deux
zones d’activités pour accompagner leur
transition écologique. Des audits individuels
ont été réalisés auprès de 40 entreprises.
"Une priorité a émergé : les biodéchets,
conclut Soazig Rouillard, animatrice Mobilité, énergie et climat au Val d’Ille. C’est un
gros gisement très peu valorisé alors que la
réglementation est de plus en plus stricte".
Un composteur offert
D’ici la fin de l’année, toutes les entreprises
volontaires pourront faire la demande
gratuite d’un composteur individuel pour
trier leurs déchets verts et alimentaires.
L’équipe ZDZG (Zéro Déchet, Zéro
Gaspillage) des SMICTOM d’Ille et Rance
et des Forêts fournira un appui technique.
D’autres structures joueront le jeu.
En parallèle, une zone de compostage
collectif pourrait voir le jour pour collecter
les biodéchets. Et même un "écopôle".
Cette déchetterie d’un nouveau genre
inaugurerait des filières inédites de tri, de
démantèlement et de valorisation. Elle serait
doublée d’une ressourcerie où l’on pourrait
acheter des objets d’occasion réparés,
associée à une zone de broyage de déchets
verts.
DOSSIER
Entretien avec…...
Mélanie Bougeard
Cheffe du service Économie circulaire
SMICTOM d'Ille-et-Rance
et SMICTOM des Forêts
Qu'est ce que l'économie
circulaire ?
Un "écopôle" est à l’étude.
Quel serait le projet ?
Dans l’économie "linéaire", on puise des
ressources que l’on transforme, que l’on
consomme puis que nous jetons. Dans le
modèle de l’économie "circulaire", la matière circule. On optimise ces ressources,
on diminue l’impact sur l’environnement et
on agit au plus local possible.
Produire moins de déchets est une priorité.
Mais on peut aussi utiliser des services
plutôt que des biens, allonger la durée de
vie des produits, concevoir des biens qui
puissent être réparés et recyclés… Bref on
évite le gaspillage. C’est du bon sens.
Les SMICTOM étudient la possibilité d’implanter un écopôle sur le territoire. Des
études ont été lancées. Ce ne serait pas
une déchetterie comme les autres mais un
site de tri et de valorisation des déchets
beaucoup plus ambitieux - avec de nouvelles matières comme le plâtre, la filière
matelas ou le plastique dur par exemple. On
y trouverait une ressourcerie pour vendre
des objets récupérés et réparés sur place
ainsi qu’une zone avec différentes alvéoles
pouvant servir pour le paillage à partir de
branches et d'ardoises. On pourrait aussi y
installer un restaurant zéro gaspillage, une
conserverie d’invendus alimentaires, un
sentier découverte pour les classes, des locaux associatifs pour apprendre à réparer…
Et pourquoi pas une "bricothèque" pour se
prêter des outils, une ferme pédagogique
pour emprunter des moutons…
“
Dans le modèle de
l'économie circulaire, la
matière circule.
”
Du bois pour chauffer local
Côté énergie, la Biocoop a déjà prouvé
qu’il était possible d’utiliser les ressources
locales (cf. page 8). L’idée de construire un
réseau de chaleur à Cap Malo a été abandonnée. Mais une étude a conclu à l’existence d’un potentiel solaire intéressant le
long des deux départementales. Une seconde étude sera bientôt lancée pour étudier la possibilité de créer une plateforme
bois-énergie de production de bûches et de
plaquettes, issue de l’entretien des haies
bocagères.
Des entreprises concernées
Pour accompagner les entreprises vers
l’économie circulaire, le Val d'Ille a fait appel
à une agence de notation spécialisée dans
le développement durable (cf. page 8).
Biom Work proposera aux entreprises de
faire connaître leur engagement grâce un
indicateur qui reportera la part du chiffre
d'affaires redistribué au territoire (emplois,
services publics, environnement…).
Cet indicateur sera un critère de choix du
référentiel des marchés publics du Val d’Ille.
Il sera aussi un outil d’information des
consommateurs et de promotion des entreprises vertueuses. "Les consommateurs
sont de plus en plus attentifs à l’impact
de leurs achats sur l’environnement ou
l’emploi local. Ils achètent éthique, observe
Daniel Cueff, maire de Langouët. Les entreprises qui répondent à cette demande
sont plus fortes". Deux entreprises ont déjà
signé - Porclo (La Mézière) et Lehagre TP
(Melesse). Dix autres suivront cette année.
Une ZA exemplaire
La transition du Val d’Ille vers l’économie
circulaire aura un site vitrine. Ce sera la
zone d’activité de la Bourdonnais (30 ha),
à la Mézière. Dédiée aux activités industrielles, artisanales et logistiques, la zone
en cours de commercialisation accueillera
en priorité les entreprises de la croissance
verte, impliquées dans des démarches
innovantes et écoresponsables, qui souhaitent tisser des liens durables avec les
autres entreprises du territoire. Avec une
bonne note Biom, naturellement.
EN CHIFFRES
L'ÉCONOMIE
CIRCULAIRE DANS
LE VAL D'ILLE C'EST :
• 700 tonnes
C’est le volume de biodéchets
produits chaque année sur les
zones d’activités de Cap Malo et de
la Route du meuble
• 50 %
La moitié des cartons collectés
auprès des entreprises de la Route
du meuble est exportée vers
l'Europe, voire l'Asie.
• 10 tonnes
C’est le seuil à partir duquel les
entreprises ont l’obligation de trier
et de valoriser leurs biodéchets
depuis le 1er janvier 2016.
UN GISEMENT DE
400 000 EMPLOIS
L’Institut de l’économie circulaire
estime que l'économie circulaire
emploie déjà près de 600 000
personnes en France (juin 2015).
Réduire notre consommation en
ressources naturelles permettrait
de créer jusqu’à 400 000 emplois
supplémentaires. Ceci grâce à
une consommation responsable,
à l’éco-conception des produits,
à l’allongement de leur durée
d’usage, au recyclage des déchets,
à la coopération industrielle, aux
services de partage…
> VOS CONTACTS
= Soazig Rouillard : 02 99 69 86 86
Animatrice mobilité, énergie et
climat au Val d'Ille.
7
DOSSIER
Le soleil rafraîchit la Biocoop
À Melesse, la plate-forme d’approvisionnement du Grand Ouest Biocoop puise son énergie dans
une centrale photovoltaïque citoyenne, installée sur le toit d’un nouveau bâtiment dédié notamment
au stockage des produits frais - crèmerie, fruits, légumes…
© MRW Zeppeline Bretagne
L’électricité produite grâce aux panneaux solaire (2 000 m²) installés sur
le toit de la plate-forme d'approvisionnement est entièrement consommée sur place. Elle couvre environ 12 % de la consommation globale
du site.
En service depuis octobre 2015, l’installation d’une puissance de
300 MWh - l’équivalent de la consommation d’une centaine de foyers est la plus grande centrale photovoltaïque en autoconsommation de Bretagne.
L’électricité produite par la centrale est vendue à Biocoop. Directement
du producteur au consommateur. Les besoins restants en énergie sont
couverts par l’électricité 100% renouvelable de la coopérative Enercoop.
Initié sans subvention publique, le projet a pu voir le jour grâce à l’épargne
populaire collectée, notamment, par le fonds d’investissement citoyen
Énergie partagée.
"Nous rapprochons le circuit court alimentaire du circuit court
énergétique. Les clients et souscripteurs sont coproducteurs
d’une énergie consommée directement par le magasin. Une première !"
- Nicolas Debray, directeur Enercoop Bretagne.
À la plate-forme Biocoop de Melesse, l'électricité produite grâce
aux panneaux solaires couvrent 12% de la consommation du site.
Créée en 1989, la plateforme logistique Biocoop de Melesse rassemble
9 400 m² d’entrepôts. Elle emploie environ 300 salariés sur place.
Biom note les entreprises vertueuses
Le Val d’Ille a retenu l’entreprise Biom Work pour établir une méthode de calcul de l’impact social
et environnemental d’une entreprise locale sur son territoire.
Les explications d’Arnaud Lobez, PDG de Biom Work.
Arnaud Lobez, PDG de Biom Work.
8
"La grille Biom intègre 72 critères d’analyse de l’activité économique d’une
entreprise pour calculer le pourcentage
de son chiffre d’affaires effectivement
redistribué sur le territoire.
qui font vivre leur territoire et offrent
le meilleur retour sur investissement
sociétal. Les particuliers sont aussi très
soucieux de l’emploi local et de la protection de l’environnement.
Parmi les données figurent le nombre
d’emplois, l’investissement R&D, l’isolation des bâtiments, la part d’achats
locaux… On cherche à savoir si l’entreprise trie ses déchets, utilise des véhicules électriques, soutient les associations locales… Tout ceci pour mesurer
la contribution financière concrète de
l’entreprise au développement durable.
Pour l’instant, on teste la méthode de
calcul auprès de quelques PME. La
grille sera disponible avant la fin de l’année sur le site du Val d'Ille.
Les entreprises feront leurs calculs.
Mais elles pourront faire certifier
leurs résultats auprès d’un tiers de
confiance, leur expert-comptable ou
nous-mêmes".
L’idée est de valoriser les entreprises
qui font des efforts.
Un bon score (≥ 22 %) est un argument
commercial. Les collectivités ont tout
intérêt à faire travailler les entreprises
© Thomas Crabot
MAGAZINE
Sportive, Anne Margolis s’est portée naturellement candidate pour animer avec une quinzaine de personnes
le groupe de travail chargé de mettre à jour la cartographie des sentiers de randonnée du Val d’Ille.
Ils font le territoire
Nouveau départ pour la randonnée
Anne Margolis participe au groupe de travail bénévole qui revoit
l’aménagement et le balisage des sentiers de randonnée du Val
d’Ille. L’élue de Montreuil-le-Gast met la main à la pâte pour ouvrir
les chemins en toute saison.
M
archer pour recenser les itinéraires, les tronçons, les points
d’amélioration et les sites d’intérêt d’un sentier de randonnée…
C’est joindre l’utile à l’agréable pour Anne
Margolis. C’est aussi rendre service à tous
ceux qui prennent l’air le week-end pour
faire de l’exercice ou se détendre en famille
sur les nombreux sentiers du Val d’Ille.
Bénévole engagée
Anne-Margolis était sage-femme. Retraitée, elle s’est engagée dans la vie locale.
Bénévole de l’épicerie sociale de Montreuille-Gast puis élue de sa commune, ensuite
de la communauté de communes…
Sportive, Anne Margolis s’est portée
naturellement candidate pour animer avec
une quinzaine de personnes le groupe
de travail chargé de mettre à jour la
cartographie des sentiers de randonnée du
Val d’Ille. L’ancienne sage-femme est une
marcheuse au long cours : "Tous les ans,
je pars avec des amies pour plusieurs jours
de randonnée en itinérance. On a déjà
visité les calanques de Marseille, Belle-Île,
les châteaux cathares… L’an dernier, j’ai
traversé la Réunion avec mon mari". Alors
le Val d’Ille… Plutôt facile.
Relevé GPS et patrimoine
En compagnie de son époux, Anne Margolis a parcouru les quatre boucles de Montreuil-le-Gast : les sentiers de la Chaussonnière (n°2), de la Fosse du loup (n°12), de
Montbourcher (n°13) et de la Rosière (17).
Sa mission ? "Refaire un relevé GPS pré-
cis de chaque itinéraire - avec la distance,
la nature du sol, les points de départ, le
balisage… - et relever toutes les difficultés rencontrées dans l’aménagement, la
signalétique ou l’entretien". Les marcheurs
devaient aussi repérer les éléments de patrimoine de caractère.
Bilan ? "De la boue jusqu’au mollet et
des passages impraticables par endroits.
L’hiver n’est pas la meilleure saison pour
marcher". La randonneuse a aussi repéré
quelques panneaux indicateurs défraîchis,
des passerelles détériorées mais également de jolis fours anciens et de discrets
calvaires.
En équipe avec les lycéens
Le temps d’une balade, Anne Margolis a
fait équipe avec des élèves du lycée rennais Pierre Mendès-France pour relever les
tracés. Un exercice grandeur nature pour
des élèves qui se destinent aux métiers de
géomètre et de topographe.
Les services techniques du Val d’Ille et le
chantier d’insertion ont déjà engagé plusieurs chantiers pour améliorer l’accessibilité des sentiers, en suivant au maximum
les remarques du groupe de travail. "Sur
mes boucles, il y aura un peu de balisage
à refaire, des arbres à élaguer et des portions à empierrer".
Les habitants et les touristes apprécieront.
Plus de 200 km de randonnée dans le Val
d’Ille sont accessibles aux marcheurs, aux
vététistes et aux cavaliers sur 21 itinéraires
balisés.
Des cartes à jour
Les informations collectées par
le groupe de travail serviront à
mettre à jour la base de données
SIG des sentiers de randonnée,
accessible librement sur :
www.geobretagne.fr
Ce travail de géoréférencement
permettra aux services du Val
d’Ille de mettre à jour les tracés
et de faciliter le travail d’entretien
de valorisation des sentiers.
Les fiches actualisées des
itinéraires pourront être
téléchargées et imprimées sur
www.valdille.fr, en attendant
la publication éventuelle d’un
nouveau topoguide.
Six sentiers de randonnée du
Val d’Ille - dont cinq sentiers
intercommunaux - figureront
dans la prochaine édition du
guide "Le Pays de Rennes…
à pied", édité par le comité
départemental de la fédération
française de randonnée (FFR).
Une belle vitrine touristique pour
le Val d’Ille.
Plus d’infos : www.valdille.fr/rando
9
MAGAZINE
On bouge dans le Val d’Ille
Quatre nouveaux VAE en location cet été
Pour tester de nouveaux usages, le
service communautaire de location
de vélo à assistance électrique (VAE)
accueille, cet été, quatre petits
nouveaux :
• Un vélo pliant de 10 kg seulement,
facile à plier et à transporter, pour
prendre le car ou le train ;
• Un vélo "sport" pour celles et ceux
qui cherchent plus de sensations et de
performance ;
• Un triporteur pour transporter les
courses, les enfants, etc.
• Un vélo de 20 pouces pour les
personnes qui font moins de 1,60 m.
Romain Lemarchand a testé le vélo pliant pour prendre
facilement le train, même aux heures de pointes, et se
rendre à son travail situé à 4 km de la gare.
Ces vélos peuvent être loués 3 mois
maximum (1 mois minimum), au même
tarif que les autres.
Laissez-vous tenter !
Un brin de lecture
Livres extraits de la bibliographie des Lectures Esti Val d’Ille
Jeunesse
Le chien-chien à sa mémère.
Agnès de Lestrade et Clotilde Delacroix, Sarbacane, 2016
Album simple et efficace, qui permet aux enfants comme aux
adultes de se retrouver dans cette histoire, pleine d'allusions
dues au décalage de sens entre le texte et le dessin.
Ados
Orange (série).
Ichigo Takano, Akata, 2015
Et si votre moi du futur vous écrivait pour modifier votre
destinée. Un joli graphisme et une pointe de science-fiction
font de cette série de manga un petit bijou.
Adultes
Old school.
John Niven, Sonatine, 2016
Road movie déjanté d'une bande de sexagénaires cambrioleuses à travers l’Europe. Roman à l'humour grinçant, véritable critique de la société britannique.
10
À partir du mois de septembre
c'est l'occasion de participer aux
aventuriers de la mobilité. Comme
en 2015,le Val d'Ille recherche
des volontaires pour tester des
mobilités alternatives à la voiture
individuelle pour aller au travail,
pendant un mois. L'abonnement est
gratuit pour les usagers souhaitant
partir à l'aventure, en car, train, à
vélo ou en covoiturage. Avec nos
partenaires, Kéolis (Illenoo), la SNCF
(TER Bretagne) et Covoiturage Plus
(Ehop), nous vous aiderons à trouver
les meilleurs itinéraires.
> Si vous êtes intéressé, contactez
le service mobilités au Val d'Ille :
[email protected]
02 99 69 86 05
À vos agendas
E Lectures d'été
Retrouvez dans vos bibliothèques et
médiathèques du Val d'Ille des pochettessurprises de lectures pour l'été. Laissez vous
surprendre par le choix des bibliothécaires et
découvrez à l’intérieur des brochures pour
découvrir le patrimoine naturel du Val d'Ille
avec un œil nouveau.
Découvrez des idées de lectures pour l'été
proposées par les bibliothécaires et la libraire
d'Alfabulle pour la jeunesse, les ados et les
adultes. Détente assurée.
E Coup de cœur du Val d'Ille #12
Dès la mi-septembre, lancement du coup
de cœur du Val d'Ille #12. Six romans choisis
par le comité de sélection rien que pour vous
faire plaisir. Rendez-vous dans toutes les
bibliothèques et médiathèques du Val d'Ille
pour les découvrir.
E Souvenirs, souvenirs...
Venez découvrir l'exposition Toucher Terre
proposée par le Vent des forges dans les
bibliothèques de Langouët et Guipel d'août à
octobre 2016
Lectures Esti'Val d'Ille : venez découvrir
les images de la cinquième édition sur :
lecture.valdille.fr ou sur G lecturesestivaldille
Tous les détails sur :
lecture.valdille.fr
MAGAZINE
Patrimoine
Fontaine de l’Ecuellée :
Lieu vivace de dévotion
au XXIe siècle
À
ZOOM SUR...
Le CLIC
Saint-Symphorien, la fontaine
dite de l’Ecuellée placée sous
le vocable de Notre Dame des
Tertres, a la réputation d’aider la
marche chez les enfants.
tivité en 1945, il ferait élever une niche pour
accueillir une statue de la Vierge. Ce qu’il fit
en septembre 1945.
Elle fut restaurée par les soins de la municipalité de Saint-Symphorien, en 2013.
Les origines de la dévotion
Les ex-voto (plaques en marbre) témoignent
des vertus miraculeuses de l’eau de la fontaine et de la protection de la Vierge pour
la guérison des jeunes prématurés ou malades. Le premier date de 1887, les deux
derniers de 2001 et 2004.
Mme Roger a écrit : "Au milieu des Tertres
en Saint-Symphorien il y a une espèce de
terrasse sur le bord d’un vallon, une petite
source au creux d’un rocher où se trouve
l’empreinte d’une main que l’on a toujours
appelée l’Ecuellée. En 1886, une statue
bénie de la Sainte Vierge fut placée au-dessus de la petite fontaine par la propriétaire
des lieux. Elle disparut. 10 ans après, une
femme promit à la Vierge d’apporter une
statue à la fontaine pour la guérison de
sa petite fille qui ne marchait plus. Elle fut
exaucée le 18 août 1878."
La statue fut de nouveau volée en 1886.
Une petite fille de 4 ans ayant pu remarcher
suite à un pèlerinage, sa mère la remplaça.
La tradition rapporte qu’en 1887, trois personnes venues en pèlerinage ont vu dans
l’eau de la fontaine une médaille de la
Vierge avec l’Enfant Jésus.
L’Abbé Victor Galliot s’était juré que si tous
les prisonniers de Guerre rentraient de cap-
Ce lieu mérite le détour et le respect des
promeneurs.
Pratique : pour se rendre à la fontaine de
l’Ecuellée, soit prendre un chemin sur la
droite à l’entrée du bourg, soit prendre les
virages de Hédé-Bazouges et par le parking
du restaurant Le Gentilhomme, suivre le
chemin qui bifurque sur la gauche.
Contribution de l'association Bas Champ :
Guy Castel et Lionel Henry.
Démarche "Vivre et vieillir, ensemble :
y penser aujourd'hui pour mieux vivre
demain"
Connaître l’existant près de chez vous
pour aider à vivre le mieux possible
l’avancée en âge. Venez apporter
vos idées pour travailler et améliorer
l’information locale.
Prochain atelier de travail : "Outil de
communication" :
> Lundi 19 septembre à 14h
à St-Gondran.
© armorbzh
L’Abbé Duine rapporte "une jeune fille ayant
eu un enfant illégitime fut chassée par ses
parents. Elle quitta le bourg et vint se réfugier dans un bois. Elle allaitait son petit
garçon. Lorsqu’elle fut dévorée de soif,
elle supplia la Sainte Vierge de la secourir
et aussitôt, la fontaine jaillit". Le bruit du
miracle de la fontaine se répandit dans la
contrée et de nombreux fidèles vinrent y
prier la Vierge à partir de 1840.
Service Médico-Social dédié aux
personnes retraitées et personnes en
situation de handicap à tout âge de
la vie, le CLIC est un lieu ressources,
sur les questions liées à la perte
d’autonomie ouvert à la population
du territoire : Pays d’Aubigné, Pays de
Liffré et le Val d’Ille.
L’équipe de professionnels accueille,
écoute, oriente et accompagne les
personnes concernées et l’entourage
dans les démarches de la vie
quotidienne (soutien à domicile, accès
aux droits, etc.). 615 personnes ont
été accompagnées en 2015.
Le CLIC offre également un accueil
de proximité en tant qu’antenne
de la Maison départementale des
personnes handicapées (MDPH) pour
l’accès aux prestations, favoriser
l’emploi, la scolarité, l’habitat…
Il est un acteur au centre d’un
réseau d’acteurs professionnels,
élus, bénévoles, etc. Dans ce sens,
il anime des temps d’échanges et de
discussion, des groupes de travail,
des réunions d’information, de
prévention et de sensibilisation sur
différents sujets : la santé, les droits,
l’habitat et le cadre de vie, le soutien
aux aidants familiaux, etc.
CLIC de l’Ille et de l’Illet
ESPACE TRISKELL - 14 rue de Chasné
35250 Saint-Aubin d’Aubigné
02 23 37 13 99
[email protected]
Accueil sans rendez-vous, le matin,
du lundi au vendredi de 10h à 12h
(sauf le mercredi)
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Privilégier les pratiques manuelles
Favoriser les predateurs naturels
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Choisir des produits de traitement naturels
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Dicom-DCE1/AFF/14037 - Ministère du développement durable - Avril 2014 - Crédits Photos : Fotolia - SNHF - INRA
Repenser l’aménagement de son jardin
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