Que Dieu soutienne ceux qui soutiennent Ali et qu’il soit
l’Ennemi de ceux qui deviennent les ennemis de Ali. »
Oumar et Abu Bakr firent partie des premiers à féliciter
l’Imam Ali. Oumar le fit en ces termes :
« Bakhin! Bakhin! (soit Bravo!) Tu es devenu le maître
de tous les croyants et croyantes.»
Le testament n’est-il pas le fait de confier certaines de ses
affaires à un autre ?
Si oui alors le testament fait à Ali par le Prophète ne peut
être nié, car il n’y a aucun doute qu’il lui a confié, après lui
avoir légué la science et la sagesse, la tâche de le laver, de le
préparer et de l’enterrer
ainsi que d’acquitter sa dette,
d’accomplir sa promesse, de libérer sa conscience, et de
montrer aux gens le vrai, les lois et les règlements établis par
Allah l’Exalté, lorsqu’ils seront dans la discorde. Il fit savoir à
sa nation que Ali est son dirigeant après lui, qu’il est son frère,
le père de ses enfants et son ministre. Il est également son
proche, son légataire, la porte de sa citadelle du savoir, la
porte de sa maison de sagesse, la porte de la rémission de cette
nation, sa sécurité et l’arche de son salut
.
Rappelons-nous que la première fois que le Prophète fit
connaître solennellement le successeur que Dieu avait choisi
pour lui remonte à l’appel à l’Islam
que Dieu lui avait
demandé de lancer à ses proches au tout début de la
Révélation.
Il n’a cessé, depuis lors, de rappeler ce testament jusqu’à
l’heure de sa mort. Il a voulu, à cet ultime instant, écrire son
testament à Ali pour confirmer ses promesses verbales. Il
dit : « Apportez-moi de quoi vous écrire quelque chose qui
vous empêcherait de vous égarer à jamais. » Ils se sont
Dans Tabaqât de Ibn Sa’ad Page 61. « Le prophète a recommandé que personne d’autre que moi ne le lave », y
dit Ali.
Cf. « Correspondances » de Sheikh Salim Al-Bishri et Sharafeddine Al-‘Amili. Page 183.
Cf. commentaire du verset P7 « Avertis ton clan le plus proche » Paragraphe II-2-2.